Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Réchauffement climatique : l'impact des courants marins


ol_bugs
 Partager

Messages recommandés

Article intéressant du Monde : Article

Merci du lien. C'est bien de voir qu'IC a quelques mois d'avance sur Le Monde sur l'analyse des problématiques en cours default_flowers.gif

Non, assure M. Bard, "car en cas d'un arrêt du transport de chaleur océanique, les modèles atmosphériques de Richard Seager suggèrent une baisse des températures d'environ 4 °C aux latitudes moyennes, de chaque côté de l'Atlantique".

Une baisse de 30% GS/DNA en 2100 ferait donc env. 1,2°C de baisse si la relation est linéaire. Mais dis comme cela (4°C de moins aux latitudes moyennes) sans plus de précision, cela me paraît bcp par rapport aux travaux de Seager.Voilà ce que donnait la simulation Seager en mode on/off pour le mois de janvier (in Seager 2002 American Scientist).

fullimage20066110140866ud7.jpg

Figure 6. Experiments with numerical climate models allowed the author and his colleagues to ascertain the contribution of ocean currents to the warming of Europe. A model in which oceanic heat transport was switched off (top) shows a pattern of January temperatures that is very similar to control runs with oceanic heat transport operative (bottom). The greatest differences occur north of Norway, where ocean currents appear to contribute significantly to the anomalous warmth of the region. Although a modest change in temperature to the south accompanies a shutdown in oceanic heat transport, the large temperature contrast across the North Atlantic remains essentially unaltered.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Voilà ce que donnait la simulation Seager en mode on/off pour le mois de janvier (in Seager 2002 American Scientist).

Cette simulation prend elle en compte la rétroaction albédo?

Je vois qu'en janvier, sur les cartes de Seager, l'isotherme zéro flirte avec les côtes nord de l'Angleterre.

Sans aller jusqu'à l'Angleterre cela peut provoquer une sacrée extension de la banquise hivernale.

Avec influence importante sur l'enneigement et donc sur l'albédo de printemps puis été.

A mon sens ce n'est pas négligeable du tout.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Cette simulation prend elle en compte la rétroaction albédo?

Je ne me souviens pas qu'il soit précisé dans le texte pendant combien d'années le modèle a tourné sans THC, donc si cela inclut les rétroactions.
A mon sens ce n'est pas négligeable du tout.

Ce n'est bien sûr pas négligeable pour le nord de l'HN, mais attention : la légende précise que le modèle est en "off" complet pour la circulation de chaleur océanique. Or, au mieux (ou au pire), certains évoquent 30% de ralentissement du flux au large de l'Europe. Et encore ces 30% ne semblent-ils pas avoir pour l'instant d'indices sérieux dans le réel, vu que Bryden est revenu en arrière sur ses estimations récentes en constatant que la variabilité interannuelle des courants est aussi forte que la tendance qu'il avait cru déceler sur des intervalles de 10 ou 15 ans.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ce n'est bien sûr pas négligeable pour le nord de l'HN, mais attention : la légende précise que le modèle est en "off" complet pour la circulation de chaleur océanique. Or, au mieux (ou au pire), certains évoquent 30% de ralentissement du flux au large de l'Europe. Et encore ces 30% ne semblent-ils pas avoir pour l'instant d'indices sérieux dans le réel, vu que Bryden est revenu en arrière sur ses estimations récentes en constatant que la variabilité interannuelle des courants est aussi forte que la tendance qu'il avait cru déceler sur des intervalles de 10 ou 15 ans.

Absolument, je parlais surtout de l'hypothèse d'école de l'arrêt complet de la DNA, évoquée dans ton document.

Il serait d'ailleurs très surprenant que nous ayons déjà une réduction de 30%.

A mon sens, si réduction il y a, elle est imperceptible.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

A propos de la Dérive Nord Atlantique et du Gulf Stream, un article intéréssant sur RealClimate :

http://www.realclimate.org/index.php/archi...tream-slowdown/

Et en français... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et remarquez l'excellence de la traduction... default_devil.gifdefault_online2long.gifdefault_laugh.png

Oui, tu fais bien de le souligner. Mais que feraient donc les alarmistes sans le coup de main des sceptiques - ou du moins des observateurs plus réservés dans ton cas (je ne veux pas t'enrôler de force dans un "camp"). default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci ol-bugs

jkl.jpg

Il me semble que cet article comporte plusieurs erreurs (vers la fin) :

"Autre souci, la plongée des eaux de la dérive nord-Atlantique. Chaque année, elles "épongent" 1 milliard de tonnes environ de dioxyde de carbone atmosphérique. Ce CO2, dissous dans les eaux de surface, est précipité et durablement stocké au fond des océans". La grande majorité du CO2 n'est pas stocké sous forme de carbonate précipité (d'ailleurs la précipitation de carbonate augmente, au contraire, la pCO2) mais sous forme tout simplement dissoute. Il n'est donc pas "stocké durablement", mais juste stocké jusqu'à l'upwelling.

"Mais un ralentissement des courants marins pourrait freiner ce phénomène et accroître ainsi la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère".

Je ne vois pas beaucoup de raisons pour que le CO2 se dissolve moins vite dans un courant plus lent. D'ailleurs, si je ne m'abuse, on ne tient pas compte du mouvement de la mer pour calculer cette dissolution.

Enfin, plus généralement, l'Atlantique nord n'est pas considéré comme un puit important pour le CO2.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il me semble que cet article comporte plusieurs erreurs (vers la fin)

yyy.jpg

Non, pas d'erreur : du carbone est piègé grâce à ce mécanisme. En cas de ralentissement, c'est moins de carbone piègé. (la précipitation du CaC03 à partir de HCO3- et Ca++ libère du CO2 mais cela ne change rien au bilan carbone ici)

Un très bon article de Stéphane Foucart.

NB - Une thèmatique assez proche : Deep-sea sediments could safely store man-made carbon dioxide

http://web.mit.edu/newsoffice/2006/co2.html

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

yyy.jpg

Non, pas d'erreur : du carbone est piègé grâce à ce mécanisme. En cas de ralentissement, c'est moins de carbone piègé. (la précipitation du CaC03 à partir de HCO3- et Ca++ libère du CO2 mais cela ne change rien au bilan carbone ici)

Un très bon article de Stéphane Foucart.

NB - Une thèmatique assez proche : Deep-sea sediments could safely store man-made carbon dioxide

http://web.mit.edu/newsoffice/2006/co2.html

Je ne comprends pas le mécanisme. Peux-tu l'expliquer ? (et donner aussi un ordre de grandeur des quantités relatives en jeu) ?

Le deuxième mécanisme que tu cites n'a rien à voir avec çà. (il parle de stocker le CO2 sous forme d'hydrate ou de CO2 liquide sous les sédiments marins, donc, ni de CO2 dissous, ni de calcium, ni de courants marins).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le deuxième mécanisme que tu cites n'a rien à voir avec çà. (il parle de stocker le CO2 sous forme d'hydrate ou de CO2 liquide sous les sédiments marins, donc, ni de CO2 dissous, ni de calcium, ni de courants marins).

Oui, j'ai d'ailleurs noté : thèmatique assez proche.
Je ne comprends pas le mécanisme. Peux-tu l'expliquer ?

ttt.jpg

L'échange entre le CO2 atmosphérique et le CO2 de la surface des océans a tendance à se maintenir à l'équilibre. L'altération chimique des roches continentales convertit le CO2 dissout dans les eaux météoriques (eaux de pluies et des sols) en HCO3- qui est transporté dans les océans par les eaux de ruissellement. Les organismes combinent ce HCO3- au Ca2+ pour secréter leur squelette ou leur coquille de CaCO3. Une partie de ce CaCO3 se dissout dans la colonne d'eau et sur les fonds océaniques; l'autre partie s'accumule sur les planchers océaniques et est éventuellement enfouie pour former des roches sédimentaires carbonatées. Ces dernières sont ramenées à la surface après plusieurs dizaines de millions d'années par les mouvements tectoniques reliés à la tectonique des plaques. Une partie du carbone des roches carbonatées est recyclée dans les magmas de subduction et retournée à l'atmosphère sous forme de CO2 émis par les volcans.

http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque...le.carbone.html

Par exemple l'altération de l'anorthite, silicate calcique s'écrit :

CaAl2Si2O8 + 3H2O + 2CO2 <------> Al2Si2O5(OH)4 (kaolinite) +Ca2+ + 2HCO3-

(et donner aussi un ordre de grandeur des quantités relatives en jeu) ?

Non, je n'ai pas les données sous la main pour le faire.A partir des données de S. Foucart, un simple calcul donne, à titre indicatif :

Pompe = 1 milliards de tonnes de C02 / an

Si tu ralentit la pompe de 30% ...> 300 millions de tonnes de CO2 pompées en moins.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...