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Une énigme


charles.muller
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Voici deux cartes de tendance des T surface sur trois décennies, extraites de la base de données NASA-GISS :

1916-1945 (premier réchauffement du XXe siècle)

1977-2006 (trois dernières décennies).

ghcngisshr2sst1200kmtrnyf3.gif

ghcngisshr2sst1200kmtrnhu5.gif

Comme on le voit, la tendance du début du XXe siècle est de 0,41 °C / trois décennies, celle la plus récente de 0,49°C / décennie, soit une différence de moins de 0,03°C/décennie dans les rythmes de réchauffement. Une différence inférieure à la marge d'erreur des mesures, donc objectivement assez négligeable. Ce qui dément soit dit en passant le caractère "exceptionnel" du réchauffement récent, du moins pour la seule approche quantitative des T moyenne globale, métrique dominante pour évoquer le RC.

Mais la question n'est pas là.

L'énigme à résoudre, c'est :

comment est-il possible que la différence soit si ténue alors que la concentration de GES a considérablement augmenté entre les deux périodes ? (+60 ppm environ pour le CO2, +500 ppb environ pour le CH4, et les autres bien sûr).

Le problème admet forcément des solutions. La plus simple est que soleil+GES (1916-45) = GES seuls (1977-2006). Il faut dans ce cas admettre que le soleil a influé le premier réchauffement et supposer que les GES sont seuls responsables du second. Mais viennent se greffer les aérosols : sont-ils en même proportion relative entre 1945 et 2006 (ils ne s'accumulent pas) ? Si oui, comment expliquer alors la baisse des T 1945-1975, au moment où les GES continuaient d'augmenter ? Si non (si les aérosols ont baissé depuis 1975), les GES ne sont plus seuls responsables du réchauffement 1977-2006.

On peut aussi dire que ces variations sont trop faibles par rapport à la variabilité chaotique. Mais ce n'est pas le discours que l'on entend habituellement dans la bouche des chercheurs.

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Les plus actifs

Lors de la periode 1916 a 1945 le soleil a une activite qui augmente bp et a son activite solaire au maximum vers 1955. Par contre a cette periode l'effet de l'homme est assez faible. Donc a cette a periode c'est surtout le soleil qui doit avoir l'effet sur l'augmentation des temperatures.

Lors de la periode 1977 a 2006 l'activite solaire faiblie meme si elle est disons moyenne. Par contre l'effet est bp plus importante que lors de la periode 1916 a 1945 c'est pour cela que l'augmentation doit etre plus du a l'homme cette fois ci.

Et donc c'est pour cela qu'entre 1916 et 2006 il y a une augmentation des temperatures du au croisement entre l'effet de l'homme et de l'evolution de l'activite du Soleil d'apres moi.

Pour les aerosols il y en a eu plus lors de la periode 1977 a 2006 vu le nombre d'eruptions importantes alors que justement la periode 1916 a 1945 est tres calmes. Je ne connais pas d'eruptions importantes a cette periode a par la Souffriere en 1917, le Vesuve en 1924 et 1944, et le Santorin en 1926. Et je ne connais pas l'index du VEI de ces erruptions.

graphique.gif

"DVI" : Index mesurant la charge atmosphérique en

poussières volcaniques lors de quatre derniers siècles

Williams

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Je vois du Orange Foncé - Rouge presque inexistant sur la 1ère carte, présent sur tout l'hémisphère nord et une bonne partie de l'Afrique sur la 2ème carte.

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Indique le lien complet de ta source stp.

Oui, ce serait utile. (A ce propos, suite à un crash informatique, j'ai perdu pas mal de mes liens et je ne remets plus la main sur un site très utile qui rassemble un grand nombre de données paléo directement accessibles en txt ou en xls. Si un lecteur voit à quel site je fais allusion, le lien m'intéresse, cela m'évitera de rechercher partout. Merci d'avance).

Sur les aérosols, plusieurs points.

D'abord, il faudrait une estimation plus précise de l'évolution du forçage volcanique au cours du XXe siècle. En tout état de cause, je crois me souvenir qu'elle est assez faible dans les bilans du GIEC, mais sa répartition exacte serait utile.

Ensuite, ces aérosols volcaniques sont une donnée moins pertinente que les aérosols anthropiques, dont les effets directs et indirects sont supposés bcp plus élevés. Et c'est là que cela coince.

> Soit il y a plus d'aérosols dans l'atmosphère en 1945-1975 qu'en 1975-2000, et cela explique bien la stagnation 45-75, mais cela minimise les GES 75-00 (le réchauffement récent est aussi imputabe à cette baisse, dans des proportions inconnues car on connaît très mal les aérosols).

> Soit il y a plus d'aérosols en 1975-2000 qu'en 1945-75, mais cette dernière stagnation 45-75 devient totalement incompréhensible (dans ce cas en effet, les GES sont très puissants, vu qu'ils réchauffent malgré la hausse aérosols 75-00, mais ils devraient alors aussi être puissants en 45-75 et aboutir à une hausse soutenue sur cette période, où il y aurait moins d'aérosols de surcroît).

Un autre point sur les aérosols anthropiques est qu'ils ont une durée de vie courte (moins de 24 heures), donc qu'ils sont censés agir surtout près des lieux d'émissions, à savoir l'HN plutôt que l'HS. Enfin je crois, à confirmer.

Pour suivre, je rappelle la courbe classique des Tm :

figa2lrgab6.gif

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Oui, ce serait utile. (A ce propos, suite à un crash informatique, j'ai perdu pas mal de mes liens et je ne remets plus la main sur un site très utile qui rassemble un grand nombre de données paléo directement accessibles en txt ou en xls. Si un lecteur voit à quel site je fais allusion, le lien m'intéresse, cela m'évitera de rechercher partout. Merci d'avance).

Sur les aérosols, plusieurs points.

D'abord, il faudrait une estimation plus précise de l'évolution du forçage volcanique au cours du XXe siècle. En tout état de cause, je crois me souvenir qu'elle est assez faible dans les bilans du GIEC, mais sa répartition exacte serait utile.

La durée de vie ds aérosols volcaniques est de 1 à deux ans après la fiin des éruptions. Depuis 70, on a eu El Chichon (en 80 ou qq chose comme ça ) et Pinatubo en 92 , ça fait pas beaucoup non plus. Par contre, le Krakatoa , c'estait pas de la gnognotte (je sais plus la date exacte mais début du 200e (1904??)

Ensuite, ces aérosols volcaniques sont une donnée moins pertinente que les aérosols anthropiques, dont les effets directs et indirects sont supposés bcp plus élevés. Et c'est là que cela coince.

> Soit il y a plus d'aérosols dans l'atmosphère en 1945-1975 qu'en 1975-2000, et cela explique bien la stagnation 45-75, mais cela minimise les GES 75-00 (le réchauffement récent est aussi imputabe à cette baisse, dans des proportions inconnues car on connaît très mal les aérosols).

> Soit il y a plus d'aérosols en 1975-2000 qu'en 1945-75, mais cette dernière stagnation 45-75 devient totalement incompréhensible (dans ce cas en effet, les GES sont très puissants, vu qu'ils réchauffent malgré la hausse aérosols 75-00, mais ils devraient alors aussi être puissants en 45-75 et aboutir à une hausse soutenue sur cette période, où il y aurait moins d'aérosols de surcroît).

Un autre point sur les aérosols anthropiques est qu'ils ont une durée de vie courte (moins de 24 heures), donc qu'ils sont censés agir surtout près des lieux d'émissions, à savoir l'HN plutôt que l'HS. Enfin je crois, à confirmer.

J'infirme: la durée de vie est plutôt de l'ordre de 5 à 6 jours. Pour qu'ils disparaissent, il faut qu'il pleuve.

Pour le reste, je vois vraiment pas pourquoi, la variabilité décennale n'aurait pas le droit d'intervenir mais j'accorde qu'il y a un pb .

Par ailleurs, je suis tout à fait d'accord avec Damien et c'est important . pour tout dire, je ne vois pas trop en quoi ces courbes se ressemblent.

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Indique le lien complet de ta source stp.

Le lien de charle Muller pour ses 2 cartes est : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/maps/

Depuis 1970 les principaux eruptions de volcans dont je connais sont :

L'Hudson (VEI+5) en 1991, Le Pinatubo (VEI 6) en 1991 qui a emis 25 à 35 km3 d'aérosols stratosphérique, Le Nevado du Ruiz (VEI 3) en 1985 qui a emis 0,56 km3 d'aérosols stratosphérique, El Chichòn (VEI 5) en 1982 qui a emis 12 km3 d'aérosols stratosphérique, le mont Saint-Helens (VEI 5) qui a émis 55km3 d'aérosols stratosphérique, La Saint Augustine (VEI 4) en 1976 qui a emis 0,60 km3 d'aérosols stratosphérique et le Fuego (VEI 4) en 1974 qui a emis 3 à 6 km3 d'aérosols stratosphérique.

Le krakatoa il a explosé le 26-27/08/1883 en (VEI 6) par contre.

Ce qui fait que lors de la periode 1977-2006 il y a eu bien plus d'eruptions importantes que de 1916 a 1945 !

Williams

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Le lien de charle Muller pour ses 2 cartes est : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/maps/

Depuis 1970 les principaux eruptions de volcans dont je connais sont :

L'Hudson (VEI+5) en 1991, Le Pinatubo (VEI 6) en 1991 qui a emis 25 à 35 km3 d'aérosols stratosphérique, Le Nevado du Ruiz (VEI 3) en 1985 qui a emis 0,56 km3 d'aérosols stratosphérique, El Chichòn (VEI 5) en 1982 qui a emis 12 km3 d'aérosols stratosphérique, le mont Saint-Helens (VEI 5) qui a émis 55km3 d'aérosols stratosphérique, La Saint Augustine (VEI 4) en 1976 qui a emis 0,60 km3 d'aérosols stratosphérique et le Fuego (VEI 4) en 1974 qui a emis 3 à 6 km3 d'aérosols stratosphérique.

Le krakatoa il a explosé le 26-27/08/1883 en (VEI 6) par contre.

Ce qui fait que lors de la periode 1977-2006 il y a eu bien plus d'eruptions importantes que de 1916 a 1945 !

Williams

Je suppose que tu veux dire que ces volcans ont émis du SO2 qui s'est transformé en aérosols strato.Je le précise car tout le monde n'est peut être pas au courant des détails et certains pourraient croire qu'il s'agit des cendres.

J'avais oublié le Mont Saint Helen effectivement. L'Hudson, je neconnaissais pas. Par contre, je voudrais bien revoir tes sources pour ces km3 d'aérosols et en particulier pour le Mont Saint Helen. Tu peux les fournir stp?

Es tu certain de tes chiffres et de ne pas confondre cendres et aérosols stratosphériques?

merci

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La durée de vie ds aérosols volcaniques est de 1 à deux ans après la fiin des éruptions. Depuis 70, on a eu El Chichon (en 80 ou qq chose comme ça ) et Pinatubo en 92 , ça fait pas beaucoup non plus. Par contre, le Krakatoa , c'estait pas de la gnognotte (je sais plus la date exacte mais début du 200e (1904??)

J'infirme: la durée de vie est plutôt de l'ordre de 5 à 6 jours. Pour qu'ils disparaissent, il faut qu'il pleuve.

Pour le reste, je vois vraiment pas pourquoi, la variabilité décennale n'aurait pas le droit d'intervenir mais j'accorde qu'il y a un pb .

Par ailleurs, je suis tout à fait d'accord avec Damien et c'est important . pour tout dire, je ne vois pas trop en quoi ces courbes se ressemblent.

J'infirme: la durée de vie est plutôt de l'ordre de 5 à 6 jours. Pour qu'ils disparaissent, il faut qu'il pleuve.

Pour le reste, je vois vraiment pas pourquoi, la variabilité décennale n'aurait pas le droit d'intervenir mais j'accorde qu'il y a un pb .

Par ailleurs, je suis tout à fait d'accord avec Damien et c'est important . pour tout dire, je ne vois pas trop en quoi ces courbes se ressemblent.

Oui tu as raison pour les aérosols, j'avais sans doute en tête l'estimation d'un travail précis, mais en fait, cela va en fait de quelques heures à parfois plusieurs semaines selon la vitesse du lessivage et d'autres facteurs.

Sur les courbes, je ne comprends pas trop : elles se ressemblent simplement par leur pente (du moins les deux périodes que j'ai comparée).

Si c'est la localisation du réchauffement (les cartes plutôt que les courbes), on retrouve la même amplification polaire, les principales différences pour l'HN réside dans la masse continentale eurasiatique et pour l'HS en Afrique. Le fait qu'il y ait déjà amplification polaire déjà très forte au début du XXe siècle est intéressant.

Sinon, j'admets volontiers que la variabilité naturelle du climat puisse entrer en ligne de compte, de même que les grandeurs considérées sont quand même très faibles. Simplement, cela rompt avec le discours si souvent colporté: "le réchauffement exceptionnel des dernières décennies indique clairement l'origine anthropique du phénomène". Ce n'est en fait pas si "clair" que cela.

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Pour les aérosols, on trouve cette carte chez Robertson et al. 2001 :

Merci pour ces infos.

Attention quand même: les aérosols sont surtout d origine naturelle.

L accroissement de la quantité d aerosols sur le Sahra par exemple me semble bien suspecte.

Il est vrai qu il y a une influence de l extension des surfaces arides (en particulier avec l asséchement du lac Tachd) mais vaut mieux ne pas trop prendre ça à la lettre pour le moment.

De toute manière, ces aérosols d origine désertique (cad minéraux, argiles) sont peu actifs vis à vis des nuages . Par contre, ils sont transportés au desus de régions à fort ensoleillement.

Entre parenthèses, l extension des zones arides est pour une part un forçage anthropique (OK c est pas le CO2) pour une part une contre réaction et pour une autre part encore de la variabilité .

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Si c'est la localisation du réchauffement (les cartes plutôt que les courbes), on retrouve la même amplification polaire, les principales différences pour l'HN réside dans la masse continentale eurasiatique et pour l'HS en Afrique. Le fait qu'il y ait déjà amplification polaire déjà très forte au début du XXe siècle est intéressant.

J'aurais du écrire cartes et non courbes en effet.

L'amplification polaire est probablement caractéristique de tout changement climatique global ne serait ce qu'à cause de l'effet d'albédo. Pour les GEs, c'est encore plus le cas à cause de la différence relative des forçages.

Le fait que le réchauffement soit davantage localisé sur les continents est bien une signature d'un réchauffement par augmentation de l'effet de serre.

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Le fait que le réchauffement soit davantage localisé sur les continents est bien une signature d'un réchauffement par augmentation de l'effet de serre.

A ce propos des caractéristiques d'un réchauffement ES, j'avais posté voici quelques semaines une question restée sans réponse en paléo. C'est un peu HS par rapport à ce sujet, mais j'aimerais bien avoir ton avis.Dans une recherche sur les Tx et Tn, je suis tombé sur l'article ci-dessous. Le réchauffement 1979-2004 aurait à peu près équilibré les hausses des maxima et des minima (0.295 vs. 0.287°C / dec−1) ce qui n'était pas le cas auparavant. Comme le soulignait IPCC 2001 :

"The overall global trend for the maximum temperature during 1950 to 1993 is approximately 0.1°C/decade and the trend for the minimum temperature is about 0.2°C/decade. Consequently, the trend in the DTR is about -0.1°C/decade. The rate of temperature increase for both maximum and minimum temperature over this period is greater than for the mean temperature over the entire 20th century, reflecting the strong warming in recent decades."

Il me semblait que l'effet de serre est censé dans l'ensemble accentuer le réchauffement nocturne / diurne, et donc les Tn plutôt que les Tx (parce que les nuits sont plus claires, donc que l'absorption IR des GES a plus d'effet relatif). Est-ce le cas ? Et comment interpréter ce changement de tendance en 1979-2004 par rapport aux autres facteurs influençant le DTR, notamment la nébulosité? Peut-on voir dans l'assez forte augmentation relative des Tx un signe des évolutions notées par l'ISCCP (moins de nuages bas, plus de nuages hauts) ?

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 32, L23822, doi:10.1029/2005GL024379, 2005

Maximum and minimum temperature trends for the globe: An update through 2004

Russell S. Vose

David R. Easterling

Byron Gleason

Abstract - New data acquisitions are used to examine recent global trends in maximum temperature, minimum temperature, and the diurnal temperature range (DTR). On average, the analysis covers the equivalent of 71% of the total global land area, 17% more than in previous studies. Consistent with the IPCC Third Assessment Report, minimum temperature increased more rapidly than maximum temperature (0.204 vs. 0.141°C dec−1) from 1950–2004, resulting in a significant DTR decrease (−0.066°C dec−1). In contrast, there were comparable increases in minimum and maximum temperature (0.295 vs. 0.287°C dec−1) from 1979–2004, muting recent DTR trends (−0.001°C dec−1). Minimum and maximum temperature increased in almost all parts of the globe during both periods, whereas a widespread decrease in the DTR was only evident from 1950–1980.

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Je suppose que tu veux dire que ces volcans ont émis du SO2 qui s'est transformé en aérosols strato.Je le précise car tout le monde n'est peut être pas au courant des détails et certains pourraient croire qu'il s'agit des cendres.

J'avais oublié le Mont Saint Helen effectivement. L'Hudson, je neconnaissais pas. Par contre, je voudrais bien revoir tes sources pour ces km3 d'aérosols et en particulier pour le Mont Saint Helen. Tu peux les fournir stp?

Es tu certain de tes chiffres et de ne pas confondre cendres et aérosols stratosphériques?

merci

Pour ces données y a pas de problemes et entre cendres et aérosols stratosphériques je ne les ai pas confondu. Par exemple le Pinatubo a mis 20 millions de tonnes de soufre soit 25 à 35 km3 d'aérosols stratosphérique.

Tas justement tout ces infos sur mon site (explications des effets volcaniques, SO2 et aerosol volcanique, histoque des principales eruptions avec un tableaux donnant des indication comme VEI, km3 d'aérosols et de la cendre emis...) à http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan.htm Les sources viennent de divers sites comme celui ci http://www.volcano.si.edu/index.cfm ...

Williams

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Pour les aérosols anhropiques, voici les tendances récentes extraites d'une présentation de M. Wild 2006, selon les données de Streets 2006 (ref. ci-dessous). On constate bien une baisse des émissions en régions industrialisées au cours des vingt dernières années, sauf en Asie où la baisse ne commence que vers 1995.

image1ns2.png

Réf. :

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L15806, doi:10.1029/2006GL026471, 2006

Two-decadal aerosol trends as a likely explanation of the global dimming/brightening transition

David G. Streets, Ye Wu, Mian Chin

Abstract - Global average trends in solar radiation reaching the Earth's surface show a transition from dimming to brightening that occurred in about 1990. We show that the inter-annual trend in solar radiation between 1980 and 2000 mirrors the trend in primary emissions of SO2 and black carbon, which together contribute about one-third of global average aerosol optical depth. Combined global emissions of these two species peaked in 1988–1989. The two-decadal rate of decline in aerosol loading resulting from these emission changes, 0.13% yr−1, can be compared with the reported increase in solar radiation of 0.10% yr−1 in 1983–2001. Regional patterns of aerosol and radiation changes are also qualitatively consistent. We conclude that changes in the aerosol burden due to changing patterns of anthropogenic emissions are likely contributing to the trends in surface solar radiation.

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Je reprends ici un argumentaire posté dans une aure discussion qui avait dévié de son thème initial.

Les activités humaines font partie des causes du réchauffement, tout le monde est d'accord. Savoir dans quelle proportion et avec quel effet à l'équilibre, c'est une autre paire de manche.

Il est d'usage de dire : le réchauffement récent 1977-2006, dont la carte et la pente sont données au début de ce post, porte la marque distinctive des GES anthropiques. Et ceux qui défendent ce point de vue posent une question toute bête : à part les activités humaines, qu'est-ce qui peut donc expliquer la hausse 1979-2006, et surtout 1990-2006, avec tous les "records" des années récentes ?

Je vois quatre réponses possibles.

Il y a la variabilité naturelle : les deux plus puissants El Nino jamais enregistrés sont dans cette période, de même que la plus longue série de NAO+ par exemple. Mais cette variabilité peut elle-même être forcée par les activités humaines (sujet assez spéculatif pour le moment, mais hypothèse de travail très légitime).

Il y a la cause solaire. Si l'on prend les tâches, valeur très faible en 1970, retour à des valeurs hautes en 1980 et 1990, plus faible en 2000 (donc : pas de tendance claire de l'irradiance au sein de la période, mais une irradiance de cette période globalement plus forte que celle des années 1960-80 centré sur le faible maximum autour de 1970).

Il y a la baisse de nébulosité/hausse d'insolation depuis le début des années 1990 (le global brightening). Elle représenterait un forçage transitoire supérieur aux GES selon certains auteurs (Wild, Pinker). Mais elle pose aussi des problèmes (qualité de mesure de l'albedo terrestre, répartition des nuages, qualification exacte de leurs effets radiatifs, etc.).

Il y a enfin les évolutions des émissions d'aérosols anthropiques, dont on trouve les schémas ci-dessus et qui sont à la baisse (pour le SO2 et la suie de carbone) depuis trois décennies dans les régions industrialisées (une seule décennie en Asie).

Ces quatre éléments sont à mon avis susceptibles d'expliquer en partie les variations de T observées lors du réchauffement 1977-2006, en association et en synergie avec les GES bien sûr. Il y en a peut-être d'autres. Mais s'il est démontré que ces quatre éléments ne sont pas pertinents et qu'il n'y en a pas d'autres, alors presque tout le réchauffement récent est dû aux GES.

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Il est d'usage de dire : le réchauffement récent 1977-2006, dont la carte et la pente sont données au début de ce post, porte la marque distinctive des GES anthropiques. Et ceux qui défendent ce point de vue posent une question toute bête : à part les activités humaines, qu'est-ce qui peut donc expliquer la hausse 1979-2006, et surtout 1990-2006, avec tous les "records" des années récentes ?

Je crois avoir déjà répondu à tout ceci mais on peut très bien reconstruire la période 1900-2000 avec les forçages connus.

A savoir GES, aérosols anthropiques et strato,solaire.

Pour les aérosols anthropiques il s'agit de prendre comme base un forçage médian estimé en 2003 par exemple.

Ce forçage étant proportionnel aux émissions de GES en affectant des coeffs différents pour le charbon ,le pétrole et le gaz.

Je donnerai un de ces quatre les résultats des graphes réalisés sur excel mais il n'est nul besoin d'inventer quoi que ce soit d'autre pour reproduire les courbes de variation de température.

Ces dernières sont assez fidèlement reproduites.

Ma conclusion est donc qu'il n'y a pas d'énigme. default_sorcerer.gif

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Ma conclusion est donc qu'il n'y a pas d'énigme. default_sorcerer.gif

Sirius est moins définitif que toi default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> :
mais j'accorde qu'il y a un pb

Mon propos n'est pas de reconstruire tout le XXe siècle : les modèles sont supposés le faire mieux que nous, avec toutes les données et les équations nécessaires (quoiqu'une bonne partie d'entre eux se passent du forçage solaire, hypothèse apparemment inutile, cf. tableau 10.2.1 IPCC 2007, ce qui rend encore plus mystérieuse leur si précise reconstruction de la hausse 1916-1945).

C'est plutôt de comprendre pourquoi une proportion plus importante de GES atm. ne se traduit pas par un réchauffement plus important en 1977-2006 qu'en 1916-1945.

Plus d'ES, cela réchauffe plus ?

Si oui, quel est le forçage négatif entre 1916-45 et 1977-06 pour que plus d'ES réchauffe pareil ?

Il y aurait bien eu les aérosols, mais les graphiques plus haut n'orientent guère vers cette hypothèse...

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Pour ces données y a pas de problemes et entre cendres et aérosols stratosphériques je ne les ai pas confondu. Par exemple le Pinatubo a mis 20 millions de tonnes de soufre soit 25 à 35 km3 d'aérosols stratosphérique.

Tas justement tout ces infos sur mon site (explications des effets volcaniques, SO2 et aerosol volcanique, histoque des principales eruptions avec un tableaux donnant des indication comme VEI, km3 d'aérosols et de la cendre emis...) à http://la.climatologie.free.fr/volcan/effetvolcan.htm Les sources viennent de divers sites comme celui ci http://www.volcano.si.edu/index.cfm ...

Williams

J'ai donc visité (un peu vite) ton site. bravo

J'y ai lu que le Mont Sait Helen a injecté 540 000 tonnes de'aérosols et le Pinatubo 20 millions de tonnes de SO2. J'ai donc plusieurs questions

1 ne t'es tu pas trompé dans ton post . La quantité d'aérosols que tu as affecté au M St helen est le double du Pinatubo et c'est pas cohérent avec tes choffres ni avec ce que j'en connais.

2 comment donc passes tu de la quantite de SO2 au volume d'aérosols? Empiriquement? Je n'ai rien trouvé de la sorte sur ton 2e lien.

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La présentation de Wild citée plus haut a été faite lors du dernier meeting du BSRN, en mai 2006. Le BSRN (Baseline Surface Radiation Network/World Radiation Monitoring Center) est un réseau de stations mesurant les budgets radiatifs en surface.

Deux tableaux intéressants ci-dessous, sur un nombre malheureusement limité de stations (19 et 12) : les tendances récentes enregistrées à la surface en rayonnement entrant d'insolation (ondes courtes SW down) et en rayonnement IR émis par l'atmosphère vers la surface (ondes longues LW down). On constate :

- que les deux sont en augmentation ;

- que le SWD a plus augmenté que le LWD (+0,47W/m2/an contre +0,26W/m2/an) ;

- que les modèles estiment correctement le LWD, mais le sous-évaluent un peu ;

- que les moyennes et hautes latitudes sont plus concernées que les basses par la hausse SWD.

image3py3.png

image2uq5.png

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Sirius est moins définitif que toi default_innocent.gif :

Mon propos n'est pas de reconstruire tout le XXe siècle : les modèles sont supposés le faire mieux que nous, avec toutes les données et les équations nécessaires (quoiqu'une bonne partie d'entre eux se passent du forçage solaire, hypothèse apparemment inutile, cf. tableau 10.2.1 IPCC 2007, ce qui rend encore plus mystérieuse leur si précise reconstruction de la hausse 1916-1945).

C'est plutôt de comprendre pourquoi une proportion plus importante de GES atm. ne se traduit pas par un réchauffement plus important en 1977-2006 qu'en 1916-1945.

Plus d'ES, cela réchauffe plus ?

Si oui, quel est le forçage négatif entre 1916-45 et 1977-06 pour que plus d'ES réchauffe pareil ?

Il y aurait bien eu les aérosols, mais les graphiques plus haut n'orientent guère vers cette hypothèse...

On va pas répondre à toutes les questions, je le crains. D'autant que celle là, on se la pose depuis pas mal de temps. Je ne serais pas surpris qu'il n'y ait pas une réponse mais un tas de facteurs allant les uns dans un sens et les autres dans l'autre avec une résultante évidemment.

Compte tenu de la variabilité climatique et du fait qu'à ce jour la contrainte n'est pas encore ni très forte ni appliquée depuis si longtemps, il serait plutôt surprenant que la réponse soit un truc et rien d'autre.

Il y a quand même une première réponse évidente: au début de 20e la contrainte n'est pas appliquée depuis bien longtemps et la déviation (si je puis dire) est donc faible. La constante de temps de l'atmosphère est faible mais celle de l'océan superficiel est déjà très importante et sans doute suffisante pour masquer une part de l'échauffement.

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A ce propos des caractéristiques d'un réchauffement ES, j'avais posté voici quelques semaines une question restée sans réponse en paléo. C'est un peu HS par rapport à ce sujet, mais j'aimerais bien avoir ton avis.

Dans une recherche sur les Tx et Tn, je suis tombé sur l'article ci-dessous. Le réchauffement 1979-2004 aurait à peu près équilibré les hausses des maxima et des minima (0.295 vs. 0.287°C / dec−1) ce qui n'était pas le cas auparavant. Comme le soulignait IPCC 2001 :

"The overall global trend for the maximum temperature during 1950 to 1993 is approximately 0.1°C/decade and the trend for the minimum temperature is about 0.2°C/decade. Consequently, the trend in the DTR is about -0.1°C/decade. The rate of temperature increase for both maximum and minimum temperature over this period is greater than for the mean temperature over the entire 20th century, reflecting the strong warming in recent decades."

Il me semblait que l'effet de serre est censé dans l'ensemble accentuer le réchauffement nocturne / diurne, et donc les Tn plutôt que les Tx (parce que les nuits sont plus claires, donc que l'absorption IR des GES a plus d'effet relatif).

Pas seulement, , ce n'est pas qu'une question de nuages: la turbulence diminue de nuit et donc la quentité de VE dans la couche limite. Mais, ça c'est surtout vrai au dessus des océans. Il me semble que tu oublies le rayonnment solaire de jour, non?

Est-ce le cas ? Et comment interpréter ce changement de tendance en 1979-2004 par rapport aux autres facteurs influençant le DTR, notamment la nébulosité? Peut-on voir dans l'assez forte augmentation relative des Tx un signe des évolutions notées par l'ISCCP (moins de nuages bas, plus de nuages hauts) ?

GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 32, L23822, doi:10.1029/2005GL024379, 2005

Je n'interprète pas trop pour le moment. Ca pourrait effectivement être une explication mais je pense surtout qu'on manque un peu de confirmations. Même en ce qui concerne la nébulosité: les conséquences sur le bilan radiatif ne sont pas acquises: les observations directes de CRES contredisent les reconstructions à partir d'ISCCP ou de HIRS.
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Sirius est moins définitif que toi default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> :

je sais mais lui c'est lui et moi c'est moi (pour paraphraser une célébrité politique) default_innocent.gif

C'est plutôt de comprendre pourquoi une proportion plus importante de GES atm. ne se traduit pas par un réchauffement plus important en 1977-2006 qu'en 1916-1945.

Plus d'ES, cela réchauffe plus ?

Si oui, quel est le forçage négatif entre 1916-45 et 1977-06 pour que plus d'ES réchauffe pareil ?

1-le RC est un peu plus important en 1977-2006 par rapport à 1916-1945 (0.48°C pour 0.42°C soit 14% supérieur)

2-il importe de prendre le log de la variation de CO2

3-comme le montrent les courbes plus haut cette période est exceptionnellement calme en éruptions volcaniques.(en lissé il y a 0.5W/m2 de variation entre 1900 et 1940 et -0.5W/m2 entre 1940 et 1995 grosso-modo)

4-il faut bien regarder ce que donnent les courbes de conso de fossile pour toute la période pour avoir une simul des aérosols.(6290 GtC en 1977-2006 contre 1030 GtC pour 1916-1945 d'où les aérosols en conséquence même s'il y a une baisse récente due à la désulf et à l'emploi du gaz)

5-il y a une part solaire pour 1916-1945 et pas en 1977-2006 (+0.2W/m2 environ)

Mais je demande un peu de temps avant de mettre en lignes quelques courbes.

Je ne prétends pas avoir la précision à 0.1°C mais l'allure générale est étonnamment correcte (j'en suis moi-même surpris) default_blushing.gif

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- que les modèles estiment correctement le LWD, mais le sous-évaluent un peu ;

0,26 et 0,24 W/m2!

Cette précision du centième de W/m2 n'a pas de sens, la différence n'est donc pas significative

Les mesures effectuées dans ces stations sont ce qu'on peut faire de mieux. Pas tellement du point de vue instrumental parce que c'est assez bestial, ce type de mesures . Par contre, il est très difficile de faire mieux que qq W/m2 de précision en SW comme en LW sur une msesure individuelle (il y a des tas d'effets parsites à corriger) On arrive donc à afficher des précisions du centième de W/m2 par une effet de moyenne. Par contre, les biais systématiques sur ces mesures restent possibles malgré le soin qu'on y a donné.

J'écrirais plus volontiers 0,2 du côté expérimental et 0,26 pour les GCM mais la précision des calculs radiatifs n'est pas non plus au centième de W/M2 Disons qu c'est tout à fait comparable et même assez inespéré comme accord.

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J'ai donc visité (un peu vite) ton site. bravo

J'y ai lu que le Mont Sait Helen a injecté 540 000 tonnes de'aérosols et le Pinatubo 20 millions de tonnes de SO2. J'ai donc plusieurs questions

1 ne t'es tu pas trompé dans ton post . La quantité d'aérosols que tu as affecté au M St helen est le double du Pinatubo et c'est pas cohérent avec tes choffres ni avec ce que j'en connais.

2 comment donc passes tu de la quantite de SO2 au volume d'aérosols? Empiriquement? Je n'ai rien trouvé de la sorte sur ton 2e lien.

Pour la quantité d'aérosols oui je me suis tromper pour le M St helen, c'est plutot 0.55 km3 : http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosc...solloading.jpeg

Pour passes de la quantite de SO2 au volume d'aérosols et d'empiriquement alors la je ne sais pas.

Williams

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