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Bonne connaissance des positions climatiques


charles.muller
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Messages recommandés

Une question: ce fil est il devenu d'un coup le panagérique des "sceptiques"

Etait ce vraiment la question initiale de chgareles muller?

et son but était il donc d'utiliser ce forum pour faire l'apologie de ces chercheurs là, spécifiquement?

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Une question: ce fil est il devenu d'un coup le panagérique des "sceptiques"

Etait ce vraiment la question initiale de chgareles muller?

et son but était il donc d'utiliser ce forum pour faire l'apologie de ces chercheurs là, spécifiquement?

La question est bien "Qui sont les auteurs peer-reviewed sceptiques que vous avez lus ?". On peut en dire du bien ou du mal. (Mais il faut les avoir lus).

Evidemment, si on en a lu aucun, on ne peut rien dire sur ce fil...

Je ne connais pas le but de Charles Muller, mais je trouve sa question intéressante.

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La question est bien "Qui sont les auteurs peer-reviewed sceptiques que vous avez lus ?". On peut en dire du bien ou du mal. (Mais il faut les avoir lus).

Evidemment, si on en a lu aucun, on ne peut rien dire sur ce fil...

Je ne connais pas le but de Charles Muller, mais je trouve sa question intéressante.

Voici les questions originales

quels sont les chercheurs* que vous considérez comme sceptiques dans le domaine climatique* ?

- qu'avez-vous lu** d'eux au juste ?

Il y a donc 90% de hors sujet dans ta réponse.

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Parfaiteùment d'accord sur la première partie de la proposition, totalement en désaccord sur la deuxième

Connais tu vraiment le milieu de la recherche?

Je connais assez bien la recherche biomédicale, dans le privé comme dans le public (et dans ce dernier cas, certaines pratiques d’arbitrage dans les EPR), bien moins la recherche climatologique, qui obéit peut-être à des mécanismes différents (mais j’en doute un peu).
Pour un chercheur qui aura une idée iconoclaste, il lui sera difficile de franchir les tous premiers examens sans doute. La réaction à son idée sera en effet méfiante mais si il justifie rigoureusement la possibilité d'existence de son mécanisme, il trouvear aisément au seinb des institutions les moyens nécessaires (je ne parle m^me pas des autres possibilités qui existent bel et bien). Je parle évidemment de moyens dans une limite raisonnable. Un exemple: la contre réaction négative de Charlson et Lovelock faisant intervenir une chaîne complexe allant du phytoplancton à l'effet indirect des aérosols. On a même ensemencé L'Océan Austral avec du fer pour voir ce que ça donnait.

Là, tu me réponds à côté. Je ne parle pas d’un chercheur isolé ayant du mal à publier son hypothèse, je parle de l’effet d’entraînement des thèmes « climate change » / « global warming » depuis vingt ans. Fais une recherche sur n’importe quel moteur de citation, tu verras probablement la croissance rapide des publications comportant ces expressions dans leur abstract (désolé, je ne peux le faire moi-même en ce moment). Si l’on publie dix fois plus sur ce sujet aujourd’hui qu’il y a vingt ans, c’est qu’il existe du crédit pour cela. Et s’il existe du crédit pour cela, c’est que ces thèmes sont devenus des enjeux politiques, socio-économiques et médiatiques.
Ce n'est pas le GIEC qui a inité la recherche sur le climat, ni le consensus. Ca a commencé par atteindre les physiciens, les modélisateurs et les paléocliatologues. Début au milieu des années 70. C'est le WCRP (World Climate Research Program) qui a oraganisé les premiers travaux à l'échelle internationale sur le" climat dès les années 80 (ISCCP, WOCE, TOGA). Le fameux consensus était là avant le GIEC.

A nouveau, il y a méprise. Je dis que l’illusion du consensus résulte de ce qui précède, c’est-à-dire d’un effet de mode et de masse autour du thème RC. Ce que tu décris toi, ce sont des programmes de recherche qui ne portent en eux-mêmes aucun « consensus » (sinon celui très général de mieux observer et de modéliser le climat, ce qui est évidement un avis partagé par tous les climatologues). Les personnes qui utilisent l’argument d’autorité du consensus le font en général sans préciser sur quoi porte exactement ce supposé consensus. Et pour cause : soit c’est très creux (« L’homme a très probablement une influence sur le climat » ou autres généralités conditionnelles), soit c’est faux.
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Une question: ce fil est il devenu d'un coup le panagérique des "sceptiques"

Etait ce vraiment la question initiale de chgareles muller?

et son but était il donc d'utiliser ce forum pour faire l'apologie de ces chercheurs là, spécifiquement?

Merci d’être aussi vigilant sur le HS, qui est rare sur IC, comme chacun sait.En l’occurrence, cette vigilance est mal placée : répondre à mes questions suppose de lister les chercheurs, ce que font miniTAX et Pierre Ernest. Et rien ne leur interdit de faire des commentaires.

J’observe que les alarmistes (non chercheurs, simples observateurs et participants d’IC) n’ont pour l’instant cité aucune référence. Soit ils n’ont rien lu des sceptiques, et c’est inquiétant de prendre position dans un débat contradictoire sans connaître les propositions en présence. Soit ils les ont bien lu, et leurs commentaires critiques sur ces papiers sceptiques sont les bienvenus.

Nota : Vu le résultat de ma discussion sur un appel à la modération, j’estime de toute façon que je peux désormais faire autant de panégyriques que je veux sur le scepticisme, y compris politiques, de même que je peux attaquer personnellement n’importe quel participant. Ta propension à laisser prospérer ici les généralités catastrophistes ou les dérives politiciennes, mais à pointer la moindre supposée « dérive » des sceptiques témoigne au mieux de ton manque d’objectivité sur les conditions du débat - et, probablement, sur le fond du débat aussi.

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La question est bien "Qui sont les auteurs peer-reviewed sceptiques que vous avez lus ?". On peut en dire du bien ou du mal. (Mais il faut les avoir lus).

Evidemment, si on en a lu aucun, on ne peut rien dire sur ce fil...

Je ne connais pas le but de Charles Muller, mais je trouve sa question intéressante.

Tes réponses m'intéressent en effet et c'est l'esprit de ma demande initiale. A dire vrai, je me doutais un peu qu'il n'y aurait pas beaucoup de répondant chez ceux qui critiquent habituellement les sceptiques. C'est donc une excellente occasion d'enrichir leurs connaissances défaillantes en leur citant quelques références. Mais ils ont peut-être trop à faire pour les lire, attendu que les débats sur les positions climatiques de la LCR, de M. Sarkozy ou M. Hulot sont apparemment devenus les enjeux du moment dans cette pauvre rubrique "Evolution du climat". Donc, si tu as des infos à ce niveau (par exemple sur l'appréciation de la nébulosité par Jean-Marie Le Pen), cela sera doute plus conforme aux nouvelles attentes des masses réchauffées.
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Oui tu as tout à fait raison PE de placer le débat à ce niveau.

Je pense en effet qu'à l'heure d'internet il est complètement aberrant de se déplacer pour extraire des carottes glaciaires (surtout pour l'intérêt que cela présente) ou pour visiter des laboratoires et participer à des expérimentations ou des mesures.

Ne parlons pas des conférences scientifiques à l'heure de la vidéo.

D'ailleurs cette pratique de déplacements aériens est tout à fait prohibée dans les entreprises privées.

il me semble que ce message très respectueux et conforme à la charte devrait ,avec un peu de chance, passer la filtration.

espoir...

Je sais exactement de quoi je parle... Les personnes que j'implique, aussi. Il se trouve que j'ai travaillé pendant plusieurs années pour une (grande) société française, dans un pays où se déroulaient un grand nombre de ce type de conférences (les USA).

J'avais, entre autres, pour mission, d'organiser ce genre de déplacement pour les chercheurs de ma société. Et je connais parfaitement le phénomène de tourisme scientifique :

"Bonjour Monsieur X - Bonjour Monsieur Y - il faut absolument qu'on se voit à (Nairobi par exemple) pour la prochaine Conférence Truc..."

Retour de Monsieur X à Paris : Bonjour patron, j'ai rencontré Y à Houston, il veut me voir à Nairobi, il faut absolument que je m'y rende... - Même discussion de Monsieur Y avec son patron à Seattle...

Suite, quelques temps après : je reçois un telex (c'était l'époque) du service des relations extérieure de ma société à Paris : "Pouvez-vous organiser le séjour de Monsieur Z à l'occasion de la conférence Machin à la Nouvelle Orléans. Prendre contact avec Monsieur T pour organiser un contact avec Monsieur Z..."

Remarquez, personne n'est dupe, le patron de Monsieur X utilisant le même genre d'argument pour aller voir ...quelqu'un à Mexico (je l'ai vu, c'était il y a 20 ans, il y a prescription).

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Dans la ligne du fil, un autre sceptique: le professeur Reiter de l'Institut Pasteur, chef de l'unité Maladies tropicales et infectieuses de l'Institut Pasteur et un des Experts Reviewer du GIEC II. Il est un des 60 signataires de la lettre ouverte au gouvernement du Canada en avril dernier remettant en cause l'origine anthropique du RC, les modèles et l'utilité de Kyoto.

On trouve nombre de ses témoignages devant les parlements... étrangers (mais pas en France à ma connaissance), notamment celui-ci

"In the early 1990s, malaria topped the list of dangerous impacts of global warming; the disease would move to temperate regions as temperatures increased. This prediction ignored the fact that malaria was once an important cause of morbidity and mortality throughout most of the US and Europe, even in a period that climatologists call the ‘Little Ice Age’."

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Richard Lindzen

Je ne me sens pas le plus qualifié sur ce forum pour parler de cet homme. Je le fais parce que personne ne l’a encore fait.

On ne présente pas Richard Lindzen sur un forum de discussion comme IC. Même les plus antisceptiques savent que Siegmund Richard Lindzen est professeur de physique de l’atmosphère et de météorologie au Massachusetts Institute of Technology, et membre de l’Académie Américaine des Sciences.

Cest un sceptique convaincu. Même s’il était le seul, sa stature scientifique est suffisante pour mettre à mal l’affirmation du « consensus scientifique ».

On sait que Lindzen quitta le GIEC en 2001, manifestant ainsi son désaccord avec les méthodes utilisée par cet organisme, et en particulier sur la façon dont il présentait le changement climatique.

Richard Lindzen a publié dans de nombreux médias. Ses idées sur le changement climatique sont résumées dans les 2 articles suivants : The Origin and Nature of the Alleged Scientifical Consensus et Understanding common climate claims.

Sa théorie de l’iris lui a valu de nombreuses critiques virulentes. Il est vrai que la tranquille assurance de Richard Lindzen contraste avec l’agitation dont font souvent preuve les alarmistes

.

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Douglas Hoyt, physicien solaire et climatologue depuis 30 ans ayant travaillé pour la NOAA, NCAR, Sacramento Peak Observatory, the World Radiation Center, Research and Data Systems, Raytheon.

Il a publié The Role of the Sun in Climate Change

Il a fait un résumé de la (mauvaise) prédictibilité modèles ici

Exemples:

Réchauffement mid-troposphérique 1979-2005

GIEC 2001: 0.15 to 0.58 C / décennie

Réel: 0.1 and 0.14 C/décennie

Réchauffement arctique

GIEC 1995: 1.0 to 3.0 C/décennie

Réel: température actuelle idem à 1940 en oscillant et non selon une tendance croissante prévue par les modèles.

etc...

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Douglas Hoyt, physicien solaire et climatologue depuis 30 ans ayant travaillé pour la NOAA, NCAR, Sacramento Peak Observatory, the World Radiation Center, Research and Data Systems, Raytheon.

Il a publié The Role of the Sun in Climate Change

Il a fait un résumé de la (mauvaise) prédictibilité modèles ici

Exemples:

Réchauffement mid-troposphérique 1979-2005

GIEC 2001: 0.15 to 0.58 C / décennie

Réel: 0.1 and 0.14 C/décennie

Réchauffement arctique

GIEC 1995: 1.0 to 3.0 C/décennie

Réel: température actuelle idem à 1940 en oscillant et non selon une tendance croissante prévue par les modèles.

etc...

Analyse très complète que je ne connaissait pas.

Les antisceptiques pourraient examiner avec attention en particulier les comparaisons prédictions IPCC / observations avant de se lancer dans des prévisions démesurées.

L'observation est le fondement du progrés scientifique.

La conjecture doit céder la place devant l'observation. Ceux qui persistent dans la conjecture sortent de la démarche scientifique pour rentrer dans le domaine du religieux.

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L'observation est le fondement du progrés scientifique.

La conjecture doit céder la place devant l'observation. Ceux qui persistent dans la conjecture sortent de la démarche scientifique pour rentrer dans le domaine du religieux.

C'est la principale raison pour laquelle les météorologues ont du mal à adhérer aux thèses des climatologues.Une autre est la mauvaise approche de la constitution de l'atmosphère par ces mêmes climatologues, concernant l'eau de l'atmosphère (nuages et vapeur)

citons le météorologue Lindzen :

in these models, the most important greenhouse substances, water vapor and clouds, act in such a way as to greatly amplify the response to anthropogenic greenhouse gases alone (ie, they act as what are called

large positive feedbacks). However, as all assessments of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) have stated (at least in the text – though not in the Summaries for Policymakers), the models simply fail to get clouds and water vapor right.

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Dans la ligne du fil, un autre sceptique ...

Al Gore, ex futur président des USA et créateur d'Internet(sic).

Al Gore est un sceptique convaincu extremement rusé et rompu aux techniques de marketing subliminal moderne.

Au lieu de s'attaquer frontalement à l'alarmisme, il fait semblant d'épouser la cause du réchauffement climatique afin de la discréditer sournoisement et d'empecher que toute action concrète soit entreprise. Alors qu'il était au pouvoir en tant que vice-président, il a manoeuvré pour que le Sénat rejette Kyoto à 95 voix contre zéro.

Récemment, il a fait un film hollywoodien présentant des séquences tellement dramatiques et improbables comme Manhattan sous les eaux, des files de soi-disant "millions" de déplacés climatiques que les gens dans le doute ont fini par comprendre que ce RC n'est qu'une canular planétaire. Il a meme poussé la farce jusqu'à prétendre que la réalisation du film s'est fait avec un bilan NEUTRE en carbone.

Al Gore a une formation d'avocat, n'a pas d'accréditation scientifique, n'a fait aucun travail de recherche et n'a pas publié dans une revue à comité de lecture. Par contre il a écrit un livre excellent pour ceux qui ont du mal à s'endormir s'appelant "une vérité qui dérange" ("The Inconvenient Truth") et un film éponyme.

Donc désolé de ne pas suivre la charte du fil Charles, mais Al Gore a fait un travail de sceptique tellement subtil et efficace que je me dois de le signaler.

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Un sceptique européen Henk Tennekes qui a été démis de ses fonctions de directeur des recherches de la Société Royale Hollandaise après avoir remis en question les fondements scientifiques des théories sur le réchauffement planétaire. C'est un modélisateur adepte de Lorentz (théorie du chaos des systèmes non linéaires) et de Popper. Il est bien placé pour parler de la limite des modèles :

I worry a lot these days.

I worry about the arrogance of scientists who blithely claim that they can help solve the

climate problem, provided their research receives massive increases in funding. I worry about

the lack of sophistication and the absence of reflection in the way climate modellers covet

new supercomputers. I worry about the scientific and technological advances being promised

for the next ten years. I worry about the eagerness with which we tend to prostitute ourselves

in order to please politicians who might be seduced into financing our craving for expansion. I

worry that our claims will rebound on us. I worry that they will hurt our chances of obtaining

adequate support for the long-term commitments needed in climate monitoring and ecosystem

research.

...

A recent issue of Scientific American bears the pretentious title ‘Managing Planet Earth’.

The United States Environmental Protection Agency has launched a program to ‘Stabilize the

Climate System’. I am terrified by the hubris, the conceit, the arrogance implied by words like

these. Who are we to claim that we can manage the planet? We cannot even manage

ourselves. Who are we to claim that we can run the planetary ecosystem? In an ecosystem no

one is boss, virtually by definition. Why are we, with our magnificent brains, so easily

seduced by technocratic totalitarianism? Why is it that Homo sapiens finds it so hard to

practice some humility?

Mais au delà de l'utilisation abusive des modèles qu'il dénonce, il a fait une réflexion que je trouve très profonde et subtile sur l'attitude des antagonistes et sur l'éventuelle issue de la dispute actuelle (car il y a bien un jour où les faits finiront par mettre tout le monde d'accord et il est intéressant de réfléchir sur ce qui se passerait à cette échéance). Je devine qu'il anticipe ce que vont dire les alarmistes quand les catastrophes qu'ils ont prévues ne se produisent pas: parce que certaines mesures, coûteuses et inefficaces ont été entreprises, ils vont pouvoir se vanter d'avoir prévenu la société à l'avance ce qui a permis d'éviter le "point de non retour". Ce genre de rétro-pédallage, on l'a déjà observé avec les multiples prophéties de malheur du passé récent, que ce soit pour les pesticides, la surpopulation, le bug de l'an 2000, la déplétion des matières premières... Au final, la victoire totale dont rêveraient les sceptiques n'existera pas.

Climate skeptics also face a sociological problem. They agree only in their protest against the prevailing dogma. Some base their protest on various versions of the neoconservative paradigm. Bjorn Lomborg, for example, ignores the many efforts of the environmental movement that have contributed to improving conditions in the industrialized world. Speaking scientifically, I submit he has overlooked a crucial social feedback mechanism. Other skeptics use other paradigms. Roger Pielke Jr. bases his work on the vulnerability paradigm, a choice very appealing to me. Lots of outsiders in the climate business employ a supremacy of physics paradigm, attacking one or more of the physical details of the climate problem, and hoping that they can prevail by proving the climate orthodoxy wrong.

In my view, their conceptual mistake is that the physics of complex systems does not provide opportunities for settling the climate debate that way...

Bref, Tennekes, un scientifique méfiant, de part son origine protestante, à l'égard de toute orthodoxie, remarquable autant par sa contribution à la réflexion scientifique que par sa modestie. Dont la lecture est à conseiller à tout modélisateur.On peut trouver un de ses exposés ici ainsi que des références sur ses publications, notamment un qui vaut vraiment le coup d'oeil: "Karl Popper and the Accountability of Numerical Weather Forecasting".
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Un autre sceptique, météorologue archi connu et prolifique

John d'Aleo, surnommé Dr Dewpoint, chef météorologiste au WSI

Voici ce qu'il dit dans un de ses articles:

"Quand j'étais professeur de météorologie, j'enseignais l'effet de serre comme un des facteurs affectant le climat. C'est seulement en approfondissant la question pour Intellicast.com que je réalisais les incohérences dans les données et dans ce qui est présenté au public par les activistes du réchauffement climatique.

Ma motivation est de rechercher la vérité et présenter les faits, pas d'encourager la controverse. Comme tout un chacun, j'achète du carburant tous les mois et je peux vous assurer que je n'ai aucun rabais."

Cet article, qui date de 2002, dit quelque chose qui pourrait être prémonitoire (j'abuse du conditionnel, un peu à la manière des alarmistes), au vu du constat de perte massive de chaleur des océans en 2004 et 2005 (cf la publi de Lyman, NOOA):

"Et comme nous l'avons dit dans l'article "pourquoi prévoir le climat est comme prévoir la Bourse", le climat pourrait changer prochainement. La circulation océanique et le soleil semblent changer dans un sens qui favorise un refroidissement. Ajoutez une éruption volcanique majeure et qui sait ce qu'on pourrait voir ?"

When I was a Professor of Meteorology, I taught about the greenhouse effect among the factors affecting climate in my Weather and Climate courses. It was only when researching the current status of greenhouse warming and climate change for Intellicast.com that I began to find inconsistencies in what the data said, and what was being presented to us by the global warming activists.

My interest is finding the truth and presenting the facts, not in promoting controversy. Like everyone else, I get a delivery of oil every month and I can assure you I get no special discounts.

...

And, as we reported in Why Tracking Climate is Like Tracking the Stock Market, this may change shortly. The ocean circulations and the sun appear to be changing in ways that favor a turn to colder temperatures. Throw in a major volcanic eruption and who knows what we might see.

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Un autre sceptique, météorologue archi connu et prolifique

John d'Aleo, surnommé Dr Dewpoint, chef météorologiste au WSI

Voici ce qu'il dit:

"Quand j'étais professeur de météorologie, j'enseignait l'effet de serre comme un des facteurs affectant le climat. C'est seulement en approfidissant la question pour Intellicast.com que je réalisais les incohérences dans les données et dans ce qui est présenté au public par les activistes du réchauffement climatique.

Ma motivation est de rechercher la vérité et présenter les faits, pas d'encourager la controverse. Comme tout un chacun, j'achète du carburant tous les mois et je peux vous assurer que je n'ai aucun rabais."

When I was a Professor of Meteorology, I taught about the greenhouse effect among the factors affecting climate in my Weather and Climate courses. It was only when researching the current status of greenhouse warming and climate change for Intellicast.com that I began to find inconsistencies in what the data said, and what was being presented to us by the global warming activists.

My interest is finding the truth and presenting the facts, not in promoting controversy. Like everyone else, I get a delivery of oil every month and I can assure you I get no special discounts.

quote name='david3' date='16/11/2006 - 14:58' post='347853']LCI.fr : Al Gore appuie sa démonstration sur le réchauffement climatique sur de nombreux chiffres et graphiques. Ces données font-elles l'unanimité au sein de la communauté scientifique ?

Jean Jouzel : Concernant les sources qu'il utilise, je n'ai aucun reproche à lui faire ; tout ce qu'il dit est exact. Les informations scientifiques sont de qualité et à jour. Par exemple, les courbes d'émissions de gaz carbonique et de températures qu'il compare sont tirées de trois études, dont je suis le co-auteur, qui ont été publiées en 2004 et 2005. Ce qui prouve qu'il est vraiment au faîte de l'actualité scientifique. Depuis 20 ans au moins, Al Gore est assez proche de la communauté scientifique et s'appuie sur elle./quote]

Outre les nombreuses exagérations (comme l'attribution de la canicule de 2003 en Europe au RC alors que tous les météologues savent que c'est dû à une anomalie de la circulation atmosphérique, tout comme un été 2004 pourri de pourri) et la présentation systématique biaisée qui passe sous silence les données gênantes pour la thèse anthropique, c'est un scandale que Jouzel approuve le contenu "scientifique" du film en disant que "tout ce qui dit Al Gore est exact" !

Dans le film, Al Gore prétend que la reconstruction climatique par Lonnie Thompson démontre que l'Optimum médiéval était "clément" par rapport au réchauffement actuel. Or 4 des 6 forages glaciers de Thomson montrent que l'Optimum Mediéval était aussi chaud, sinon plus chaud que ces dernières décennies.

Jouzel, qui est glaciologue ne peut PAS ignorer une telle déformation de la vérité. Soit il passe son temps à faire de la politique et ne se tient pas au courant des publis de sa spécialité. Soit il est complètement aveuglé par sa croyance au point d'oublier toute objectivité scientifique. Dans les 2 cas, c'est effarant qu'un personnage aussi en vue médiatiquement puisse répandre de telles désinformations.

Un sceptique, lauréat du prix Nobel 1993 en Chimie dont les travaux ont révolutionné la génétique et les recherches sur l'ADN: Kary Mullis. Dans ses réflexions sur la méthode scientifique de son livre Dancing Naked in the Mind Field, Mullis égratigne la climatologie qui selon lui ne suit pas une démarche expérimentale et confond les faits et la foi aveugle. Il accuse l'establishment scientifique de jouer sur la peur pour s'assurer son financement.

Source: What happened to Scientific Methods ?

"The concept that human beings are capable of causing the planet to overheat or lose its ozone seems about as ridiculous as blaming the Magdalenian paintings for the last ice age. There is a notion that our emissions are causing the temperature of the planet to go up, even though the temperature is not going up. Even if the temperature were going up, we would be foolish to think we caused it. We could just as reasonably blame it on cows. In the nineteenth century the temperature went down. In this century it's gone up only about half a degree. The trend over the last two centuries is down. Down is not warmer. So if you like to worry, worry that we might be moving into a new ice age. We could be.

...

Hundreds of years after Boyle's experiments, we still haven't learned to separate matters of fact from our beliefs. We have accepted as true the belief that we are responsible for global warming and a growing hole in the ozone layer-with- out scientific evidence. We have faith in disaster. Scientists have a considerable financial stake in our continuing to believe that these problems threaten our lives and must be solved. They get paid for it. What do we get out of it? Is it a feeling of comfort, of knowing that our lives are being protected?"

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The trend over the last two centuries is down. Down is not warmer. So if you like to worry, worry that we might be moving into a new ice age. We could be.

.

Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec lui. Comme on sort du PAG, dont certains paléoclimatologistes n'excluent pas qu'il ait été une des périodes les plus froides du Holocène, la tendance des deux-trois derniers siècles est naturellement à la hausse. Et une bonne partie de cette hausse 1750-2000 n'est pas due aux GES, dont le rôle est sans doute mineur entre 1750 et 1950 (+36 ppm CO2 sur cette période de 200 ans, contre le double pour 1950-2005).
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Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec lui. Comme on sort du PAG, dont certains paléoclimatologistes n'excluent pas qu'il ait été une des périodes les plus froides du Holocène, la tendance des deux-trois derniers siècles est naturellement à la hausse. Et une bonne partie de cette hausse 1750-2000 n'est pas due aux GES, dont le rôle est sans doute mineur entre 1750 et 1950 (+36 ppm CO2 sur cette période de 200 ans, contre le double pour 1950-2005).

Je pense qu'il se réfère au VRAI âge glaciaire car si on se regarde les cycles de Milankovitch de près, l'interglaciaire dont nous bénéficions actuellement est anormalement long (plus de 10.000 ans). Il y a même un climatologue (son nom m'échappe) qui a avancé la thèse comme quoi, ce serait grâce à l'activité de l'homme et ce depuis l'âge de pierre, notamment par la déforestation, que le climat n'a pas rebasculé dans la phase glaciaire (qui occupe presque 90% du cycle doit on le rappeler).

De la statistique bayesienne en quelque sorte qui vaut bien les modèles qui tentent de prédire le climat d'ici 2100.

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Je pense qu'il se réfère au VRAI âge glaciaire car si on se regarde les cycles de Milankovitch de près, l'interglaciaire dont nous bénéficions actuellement est anormalement long (plus de 10.000 ans).

Il y a même un climatologue (son nom m'échappe) qui a avancé la thèse comme quoi, ce serait grâce à l'activité de l'homme et ce depuis l'âge de pierre, notamment par la déforestation, que le climat n'a pas rebasculé dans la phase glaciaire (qui occupe presque 90% du cycle doit on le rappeler).

De la statistique bayesienne en quelque sorte qui vaut bien les modèles qui tentent de prédire le climat d'ici 2100.

Il doit s'agir de William F. Ruddiman
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Il doit s'agir de William F. Ruddiman

Oui, c'est lui. En revanche, cette thèse de la longueur exceptionnelle de l'interglaciaire actuel n'est pas partagée par tous. Berger et Loutre, par exemple, calculent que notre interglaciaire est "astronomiqument programmé" pour être long de toute façon (50 ka). Voir une courte synthèse en français sur leur position à :

http://e2phy.in2p3.fr/2003/actesBerger1.pdf

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