Alex. Posté(e) 6 octobre 2006 Aix-en-Provence (et fût un temps avec des relevés sur Ventabren) Partager Posté(e) 6 octobre 2006 Peut-être que certains d'entre-vous connaissent ce site: Risques naturels En tous cas on peut y trouver pour les communes étudiées (y'en a pas mal) la liste des risques naturels et un archivage des catastrophes naturelles concernant la commune. Vous verrez si vous avez plutôt à craindre l'innondation, le glissement de terrain, les coups de vent ou autre...Parfois il y a des liens avec des études plus précises (natures de sols...). pas mal fait donc! Et pour ceux qui veulent construire..utile aussi. A+! Alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 6 octobre 2006 Partager Posté(e) 6 octobre 2006 je viens de jeter un coup d'oeil aux cartes pour la corse. intéressant, bien que je trouve personnellement qu'il y a quelques aberrations au niveau aléa/enjeux humains, voire aléa tout court, notamment pour tempête, inondations, mouvements de terrain, et séisme. certaines communes seraient intéressées de voir qu'elle n'ont aucun enjeu humain, voire aléa, alors qu'elles en ont connu par le passé... bon, je suppose que c'est partout pareil. en tout cas merci pour le site, alex. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 6 octobre 2006 Partager Posté(e) 6 octobre 2006 très intéressant. Je croyais le connaître mais non, c'était un autre site au thème identique. Dans mes favoris illico. Bon j'ai fait l'essai sur Matha où par contre, la liste des arrêtés de catastrophe naturelle n'est pas complète. Je ne connais pas toutes ces dernières mais en 70, la commune a bénéficié d'un arrêté préfectoral la déclarant "sinistrée" (grêle et vents violents). Et je pense qu'en 75 la chose a du se reproduire (tornade). Alors étant donné que la formulation est différente et qu'en juridique le moindre mot compte, peut-être n'est-ce pas la même procédure ou que cette procédure-là, ancienne, a été remplacée depuis par la procédure équivalente de déclaration en Catastrophe Naturelle ? Ce qui expliquerait du coup l'absence des faits dans la synthèse effectuée par le site. Ou peut-être tout simplement la rétrospective s'arrête-t-elle aux années 80 ? Je vais essayer avec d'autres communes pour voir. [EDIT]Vérification faite avec le cas de Saint Sornin, qui a obtenu la Reconnaissance en Catastrophe Naturelle pour les gros orages du 8 août 99. Donc ici, cas récent et RCN en bonne et due forme. Et bien je n'ai trouvé aucune mention dans les informations de ce site : la liste des Arrêtés ne concerneraient donc que ceux liés au risque inondations. A savoir pour ceux qui font des recherches. Ce qui n'empêche pas ce site d'être très intéressant et riche d'informations. Et on ressent bien que LE grand risque météo majeur en France, à la fois par la gravité et par l'étendue, ce sont justement les inondations. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 octobre 2006 Partager Posté(e) 6 octobre 2006 normalement sur le plan juridique "vent et tempête" ne relèvent pas de la loi de 1982 (CATNAT), et l'indemnisation relève de la loi classique des assurances. Il faut rappeler la définition essentielle du risque qui est celle de l'UNESCO : "Le risque est le croisement de l'aléa et de la vulnérabilité" Y-a-t-il risque sur le plateau du Larzac lors d'une tempête de vent : cela dépend pourquoi ou pour qui ? La forêt ? ... elle n'existe pas ... Y-a-t-il risque lors d'un séisme en plein Sahara sans aucune activité humaine ? Et on peut varier les exemples à l'infini ; reste à savoir ce qu'est la vulnérabilité. Même cas que pour le Larzac, les lignes électriques, oui il y a risque, la même ligne électrique enterée il n'y a pas de risque. Cas inverse du mouvement de terrain la ligne aérienne ne craint rien, la ligne souterraine peut être entraînée et détruite (voir les conduites de gaz ou d'eau en matière de mouvements de terrain en ville, même si ces mouvements ne mettent pas en cause la solidité des immeubles parce qu'ils sont dus au passage répétés de fortes charges sur les rues et boulevards... c'est-à-dire des tassements locaux). En fait la vulnérabilité ne se décline pas comme cela, mais le plus souvent par une prise en compte de la sécurité publique. un exemple récent : les dégâts à Vendargues-Saint-Aunès, les bâtiments, clôtures et plantations étaient détruites mais sur des surfaces faibles. N'importe quel pouvoir peut réagir totalement et rapidement parce qu'aucun service essentiel n'est touché (eau, électricité, pompiers, gendarmerie, armée), donc héberger et nourrir en urgence 300 ou 400 personnes avec un grande ville à côté, faudrait être vraiment c** et borné pour ne pas savoir le faire. Même un petit village peut faire beaucoup avec sa salle des fêtes ou son gymnase comme on l'a vu en 2002 avec les inondations du Gard... à la condition que ces lieux ne soient pas inondés. Inversement Bagnols-sur-Cèze ou Sommières.... les pompiers sont touchés soit eux-mêmes, soit leurs accès.. Il y a un problème de sécurité publique qui va se poser (pillage éventuel comme on le vit en 1988 à Nîmes, puisque le pouvoir local était absent, ou en 1992 dans les environs de Vaison, car il y avait des difficultés d'accès, alors qu'à Vaison le maire a fait son boulot évitant que la crise se tranforme en chaos). Durban-Corbières 1999 : pompiers et gendarmerie inondés... perception aussi ( moins grave cela peut attendre) mais aussi l'école (lieu d'accueil éventuel). Donc la vulnérabilité dépend aussi de ce qui est atteint et qui par rétroaction positive... conduit à des situations très négatives... L'aléa c'est facile à comprendre, surtout en matière naturelle, la vulnérabilité c'est un sujet bien plus délicat à manipuler. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 6 octobre 2006 Partager Posté(e) 6 octobre 2006 Très intéressantes tes précisions sur la notion de vulnérabilité. Là on se centre vraiment sur le concret en termes de conséquences et non pas seulement du risque théorique. Alors que j'avais tendance à réduire le risque à la seule notion d'alea. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 6 octobre 2006 Partager Posté(e) 6 octobre 2006 Très intéressantes tes précisions sur la notion de vulnérabilité. Là on se centre vraiment sur le concret en termes de conséquences et non pas seulement du risque théorique. Alors que j'avais tendance à réduire le risque à la seule notion d'alea. je ne l'ignore pas et parmi toutes les définitions durisque celle de l'Unesco, malgré sa forme un peu technocratique, est de loin la meilleure. certaines ne sont pas mauvaises du tout comme celle de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, mais elle n'a pas la concision de celle de l'Unesco. C'est très difficile à faire passer; pendant plusieurs années j'ai écrit dans une revue de risques et l'article que j'avais mis là-dessus a fait tiquer.... jusqu'au jour où une revue d'hydraulique m'a demandé de reprendre cet article parce qu'un certain nombre de hauts fonctionnaires commençaient à comprendre ( La Houille Blanche en 2001... c'est pas vieux !). En fait dans la réflexion sur la vulnérabilité je suis en train d'aller beaucoup plus loin, mais je ne sors rien avant d'avoir été confronté à la critique dans le groupe où j'enseigne. ça va certainement faire la g****e autour de moi, j'ai l'habitude, mais faudra qu'ils s'y fassent ! un exemple d'aléa très fort sans risque avant la construction du barrage d'Assouan, les crues du Nil étaient vues comme le bienfait....( sauf que les crocodiles en profitaient un peu pour sortir du lit et se nourrir éventuellement d'autres choses que de poissons, un agriculteur par ci, un pécheur par là...): parce qu'elles apportent le limon, les sels minéraux, etc.... les crues ne provoquent pas le risque. L'aléa existe ! le risque est nul ! c'est l'insuffisance de crue qui est le risque de terres insuffisamment inondées ( récoltes moindres, d'où famines...) Autre exemple : une éruption de l'Erebus en Antarctique.... dernier exemple : L'Amazone . Dans sa partie supérieure c'est un torrent avec tous les aléas destructeurs classiques d'un torrent... de Manaus à l'Océan, même si en crue il triple de débit, c'est un bienfait pour la forêt (enfin celle qu'on n'a pas encore détruite). Et si la crue n'est pas assez forte... eh ben la forêt elle ne se porte pas aussi bien -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 7 octobre 2006 Partager Posté(e) 7 octobre 2006 Je ne peux rien faire d'autre que t'approuver là encore. J'ai même honte de ne pas avoir pensé à l'exemple de l'Egypte que tout le monde connaît. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'adhère tout à fait à cette définition du risque par l'Unesco. Si c'est pas trop te déranger, celle de Diderot m'intéresserait aussi beaucoup par le recul historique qu'elle apporte sur la notion. Par contre, pour pouvoir alors évaluer un risque au sens précis donné par l'Unesco, le problème c'est que ça nécessite un savoir pointu non seulement en météo ou en climato, mais en architecture traditionnelle, en aménagement urbain, en démographie... Autant dire qu'on n'est pas sortis de l'auberge quand on ne bosse pas en équipe pluridisciplinaire ou qu'on fait ça en amateur comme moi. Tes précisions m'éclairent beaucoup plus précisément sur beaucoup de questions que je me posais depuis quelques temps. Entre autres d'ailleurs, pas plus tôt qu'hier à propos de Laurent Violet et de son "alerte" lancée pour hier et aujourd'hui pour un coup de vent sur les côtes charentaises avec des rafales de... 60 à 70 km/h ! Je me disais "mais enfin pourquoi il met un avertissement pour un truc aussi banal ? " Et en fait, en lisant jusqu'au bout, j'ai fini par comprendre : les arbres et les structures sont évidemment fragilisés par le gros coup de vent du 4 octobre. Et du coup le risque existe même avec un alea modéré, car la vulnérabilité est plus grande. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 7 octobre 2006 Partager Posté(e) 7 octobre 2006 Je ne peux rien faire d'autre que t'approuver là encore. J'ai même honte de ne pas avoir pensé à l'exemple de l'Egypte que tout le monde connaît. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'adhère tout à fait à cette définition du risque par l'Unesco. Si c'est pas trop te déranger, celle de Diderot m'intéresserait aussi beaucoup par le recul historique qu'elle apporte sur la notion. Par contre, pour pouvoir alors évaluer un risque au sens précis donné par l'Unesco, le problème c'est que ça nécessite un savoir pointu non seulement en météo ou en climato, mais en architecture traditionnelle, en aménagement urbain, en démographie... Autant dire qu'on n'est pas sortis de l'auberge quand on ne bosse pas en équipe pluridisciplinaire ou qu'on fait ça en amateur comme moi. Tes précisions m'éclairent beaucoup plus précisément sur beaucoup de questions que je me posais depuis quelques temps. Entre autres d'ailleurs, pas plus tôt qu'hier à propos de Laurent Violet et de son "alerte" lancée pour hier et aujourd'hui pour un coup de vent sur les côtes charentaises avec des rafales de... 60 à 70 km/h ! Je me disais "mais enfin pourquoi il met un avertissement pour un truc aussi banal ? " Et en fait, en lisant jusqu'au bout, j'ai fini par comprendre : les arbres et les structures sont évidemment fragilisés par le gros coup de vent du 4 octobre. Et du coup le risque existe même avec un alea modéré, car la vulnérabilité est plus grande. premièrement tu n'as pas à avoir honte; si tu savais le nombre de c****** que j'entends de la part d'élus, de hauts fonctionnaires ( et aussi de bas /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). la définition de l'Encyclopédie est la suivante : "pour qu'un accident soit un cas fortuit il faut qu'il ne soit jamais arrivé auparavant dans une circonstance semblable" de plus " si un accident se présente deux fois de suite il cesse d'être imprévoyable aux yeux d'une administration chargée de le prévenir" il faut entendre cas fortuit = cas de force majeure imprévoyable = imprévisible En gros : c'est connu ( parce que cela s'est déjà produit ) vous devez en tenir compte ( actuellement c'est aussi la jurisprudence du Conseil d'Etat et des cours diverses), sinon vous êtes responsable..... et c'est à l'administration (nationale, locale, ) d'afficher le risque ! Effectivement c'est un travail de synthèse énorme; j'ai la chance comme mécanicien ( ycompris relat et MQ)de formation d'avoir aussi une grosse pratique des archives ainsi que des connaissances de géologie, mais travailler seul c'est dangereux. il y a une façon de travailler sur des cas comme on l'a vu dans les Alpes sur les grands mouvements de terrain.... encore faut-il qu'un c***** haut placé ne se mette pas à tout bloquer, en débloquant à tout berzingue ! Et je ne parle pas des inondations de Nîmes........... cas de force majeure ... non mais sans blague vous arrêtez de déc..... tant au sens de l'Unesco que de l'Encyclopédie ou des juristes .... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant