Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Destin des ours blancs et réchauffement climatique


charles.muller
 Partager

Messages recommandés

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

On parle de la menace qui pèse sur les ours. Bien. Mais quid des conséquences positives d'un recul de la banquise ? Il existe des études là-dessus ?

Quant aux derniers messages, la conclusion est que des scientifiques se sont engagés trop loin en marchant sur les plates-bandes des politiciens. N'y revenons pas dans ce post.

C'est l'hopital qui se fout de la charité là!

Désolé mais là tu emboites le pas à un point de vue qui est politique, car les seuls "scientifiques" qui osent parler "d'effet positif du rechauffement" sont liés aux milieux industriels pétroliers ou energetiques ou au clan Bush aux Etats Unis, si cela n'est pas un point de vue politique je me demande ce que c'est.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Si les ours disparaissent, les phoques n'auront plus de prédateurs naturels mis à part l'Homme, donc plus (+) de phoques, moins de poissons, s'il y a plus (+) de pêche humaine encore moins de poissons, après disparition du phoque à cause d'un manque de poissons etc.. etc..

Disparition d'une chaine alimentaire.

Très très bénéfique pour les populations locales, va falloir qu'elles en mangent du phoque !

default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais .. car il y a toujours un mais d'autres espèces coloniseront sans doute cette nouvelle zone mais pas avant longtemps.

C'est la vitesse de changement qui est importante.

Sinon ne revenons pas sur la pseudo objectivité des débats, entre les personnes prenant chaque argument niant tout réchauffement significatif d'origine antrophique et d'autres faisant la même chose mais dans l'autre sens, c'est franchement n** à lire.

Surtout quand on se vente de dire la vérité "vraie" et d'être "objectif".

Sur ce, bonne soirée default_pinch.gif

La disparition d'un ou de plusieurs etres vivants peu causer de sacre degat a cause du desequilibre de la nature comme tout etre vivant et indispensable pour les autres.

Par exemple lors du probleme qu'il y avait sur les abeilles a un moment donnee du a l'homme, si elles disparaissaient et bien bp de plantes aussi...

Williams

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est l'hopital qui se fout de la charité là!

Désolé mais là tu emboites le pas à un point de vue qui est politique, car les seuls "scientifiques" qui osent parler "d'effet positif du rechauffement" sont liés aux milieux industriels pétroliers ou energetiques ou au clan Bush aux Etats Unis, si cela n'est pas un point de vue politique je me demande ce que c'est.

En l'occurrence, je ne pense pas que le retrait de la banquise ait bcp d'effets positifs, si ce n'est l'accessibilité à des ressources d'énergies fossiles (que je juge négative).

Mais sur le principe, il est aberrant d'affirmer qu'un réchauffement ne peut avoir aucun effet positif et que seuls des chercheurs stipendiés prétendent le contraire. (A niveau d'argumentation égal, seuls les chercheurs payés par Greenpeace ou Areva imaginent qu'un réchauffement ne provoquerait que des désastres).

Je pense que ta remarque concernait l'Arctique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est vraiment pénible, ce forum, où à chaque fois qu'on soulève une nuance (je demandais juste les effets positifs d'un RC), on se fait soupçonner d'ennemi de la nature ou je ne sais quoi.

Y en a marre à la fin !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est vraiment pénible, ce forum, où à chaque fois qu'on soulève une nuance (je demandais juste les effets positifs d'un RC)

Un effet positif d'un RC que je verrais en premier, c'est une plus grande productivité du biotope: plus de plancton, plus de krill, plus de poisson, plus de phoque, plus d'ours, plus de touriste... (euh non, le dernier point, c'est NEGATIF pour beaucoup, donc je retire). En toute logique, l'impact négatif d'un RC sur la biosphère dans une contrée donnée, c'est souvent l'eau (même si paradoxalement, dans la pratique, on observe une intensification du cycle de l'eau, mais bon bref). Là, au niveau des pôles, le problème de l'eau ne se pose pas !En fait, les arguments négatifs du RC des éco-fondamentalistes (heu pardon, les alarmistes, à moins que ce soit des consensusistes) prêtent plus à sourire qu'autre chose. Ceux qui les utilisent devraient faire le test de les présenter à des gens hors du cercle vert, avec un peu de bon sens paysan. Ils verraient que, même sous un vernis de pseudo-science, ça ne tient pas la route et que ça ne sert qu'à les ranger dans la même catégorie de farfelus que Bardot, Hulot & co. J'ai fait le test avec ma femme qui a de bonnes attaches paysannes, ça n'a pas raté.

En l'occurrence, pour l'ours, symbole s'il en est de la pureté de notre terre nourricière et excellent icône pour les environnementaliste, les conséquences d'un RC seraient :

- Noyade des ours ? Mais il faut donner les chiffres et surtout les évolutions sur certaines zones où la température locale a augmenté énormément ces 20 dernières années (cf la carte de Charles). Pas de chiffres. Bon bah, l'argument tombe littéralement à l'eau.

- Incapacité pour la faune à s'adapter à un changement "trop rapide" ? Mais, mais, ce changement trop rapide se produit... tous les ans, notamment lorsque le printemps succède à l'hiver qui succède à l'été ect. D'ailleurs, on me murmure qu'en ce moment, on se rapproche dangereusement d'un réchauffement brutal vu que l'été arrive à grande vitesse default_cool.png Qui peut croire qu'une epsèce animale ou végétale capable de résister à des fluctuations annuelles de plus de 10°C, sans parler des variablités interannuelles, ne serait pas capable de résister à un réchauffement "cataclysmiques" de 1 à 5°C... par siècle. Beaucoup malheureusement.

- Moins d'ours donc plus de phoque, donc moins de poisson donc "disparition de la chaine alimentaire"? Tiens, c'est une thèse inédite ça. On diminue la pression prédatrice et ça a tendance à faire disparaître la proie ! Si on suit cette logique novatrice, il faudrait, pour préserver la faune, qu'il y ait encore plus d'homme, prédateur bien plus impitoyable que l'ours, sur terre. Excellente nouvelle default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui, et il faut dire également que la nature a une forte capacité d'adaptation à des changements rapides. La forêt repousse beaucoup en France, au point qu'il y en a trop par endroits et qu'on craint à juste titre qu'il y ait davantage d'incendies. Les arbres ont des capacités étonnantes de résistance et de regénérescence, tels les oliviers qui repoussent après avoir gelé, les arbres qui perdent leurs feuilles en cas de canicule, etc ; pour avoir pratiqué le débroussaillage, je peux vous dire qu'après avoir coupé, tout repousse bien vite !

Ce n'est pas qu'il ne faut pas préserver l'environnement, c'est qu'il ne faut pas oublier les grandes forces de la nature.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et la biodiversite dans tout cela ?

En dehors de catastrophes type explosions en cascades type trapp ou chute d'astéroïde, le climat à lui seul n'est pas vraiment susceptible de remettre en question la biodiversité globale de la Terre, dans la mesure où les variations de chaleur provoquent simplement des variations de répartition selon la thermophilie des espèces (et leurs traits phénologiques en général). Le problème peut survenir en revanche quand une variation rapide du climat rencontre une autre pression de milieu, notamment la fragmentation de l'habitat des espèces par les nouveaux usages du sol. (Dans le cas des ours polaires, c'est nettement moins problématique car les millions de km2 de banquises encore disponibles été comme hiver sont peu ou pas peuplées).
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

- Incapacité pour la faune à s'adapter à un changement "trop rapide" ? Mais, mais, ce changement trop rapide se produit... tous les ans, notamment lorsque le printemps succède à l'hiver qui succède à l'été ect. D'ailleurs, on me murmure qu'en ce moment, on se rapproche dangereusement d'un réchauffement brutal vu que l'été arrive à grande vitesse default_w00t.gif Qui peut croire qu'une epsèce animale ou végétale capable de résister à des fluctuations annuelles de plus de 10°C, sans parler des variablités interannuelles, ne serait pas capable de résister à un réchauffement "cataclysmiques" de 1 à 5°C... par siècle. Beaucoup malheureusement.

En effet, il faut avoir en tête qu'en 20-30 ans (sa durée de vie moyenne, parfois plus), un ours blanc connaît pas mal de fluctuations locales dans son milieu (saisonnières et annuelles), même sous l'influence d'oscillations naturelles comme l'AO / NAO.

Il faut néanmoins avoir en tête que les variations des états de la glace de mer ne sont pas les seules en cause directement. L'ouverture permanente de certains passages en eau ouverte peut par exemple modifier la répartition de sous-populations de phoques, et donc être problématiques pour certaines sous-populations d'ours en terme de ressources énergétiques lors de la croissance. Cela reste assez théorique pour le moment, même sur la baie d'Hudson (au sens où un rapport clair de cause à effet n'est pas établi pour le moment). Mais c'est une hypothèse à tester par observation plus fine.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un autre parametre est à prendre en compte, l'elevation des temperatures influe directement sur le comportement phenologique des especes animales et vegetales, en particulier la reproduction est affectee par ces changements climatiques.

Une augmentation des temperatures favorisera le developpement d’un plus grand nombre de generations d’insectes pendant la periode de croissance des plantes.

De ce fait, le rechauffement climatique prevu pourrait accroitre l’importance des maladies virales transmises par les insectes et entrainer la disparition de certaines especes vegetales.

Pardon pour l'ours, mais il n'est pas le seul concerne. default_clover.gif

Je reviens sur les ours pour essayer de ne pas disperser le sujet.

Car le problème est qu'à ce jeu-là, on n'en finit pas : plus d'insectes = plus de ressources pour les espèces insectivores, qui sont très nombreuses, etc. Disons, pour rester aux généralités et aux évidences, que la comparaison des tropiques et des pôles donne quand même une petite indication de l'effet du couple chaleur-humidité sur la biodiversité et la biocomplexité toutes choses égales par ailleurs. (On peut aussi comparer les observations fauniques et florales été / hiver en région tempérée).

Franchement, il me paraît très difficile de faire du réchauffement un ennemi global du vivant. Que la hausse des T implique de nombreuses variations locales, et parfois des pertes, c'est évident. Mais essayer de généraliser en additionant des observations disséminées sur les modifications comportementales de telle ou telle espèce est à mon sens un exercice assez vain. Il est évident que si la Terre refroidissait, on pourrait faire des observations exactement semblables (et certainement en plus grand nombre).

Quant au rythme du réchauffement si souvent invoqué, c'est une équation au cas par cas avec la diversité génétique (donc l'adaptabilité) des espèces concernées et leur taux de reproduction. Et aussi bien sûr avec le rythme effectif de ce réchauffement, dont je rappelle quand même qu'il reste très raisonnable pour le moment : 0,17°C par décennie entre 1979-2005 contre 0,14°C par décennie entre 1910-1945, soit trois petits centièmes de différence (d'après la synthèse à paraître d'un célèbre organisme que je ne suis pas censé citer, mais c'est quand même pas grave pour ces chiffres connus).

On s'est par exemple affolé sur le blancissement des coraux après El Niño en 1998, pour s'apercevoir quelques années plus tard que certains individus, certaines populations ou certaines espèces sont souvent capables de récupérer ensuite (voir discussion pour détail).

Autre exemple : dans le dernier Nature, tu as un papier sur la raréfaction du gobemouche noir (Ficedula hypoleuca) sur neuf sites néerlandais, due selon les auteurs au décalage phénologique réchauffement du climat / retour d'Afrique de ces migrateurs. Mais par définition le réchauffement leur est favorable sur d'autres zones de leur migration (comme en Finlande par exemple, où la corrélation printemps plutôt froid / mauvaise reproduction est documentée depuis longtemps pour cette espèce).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Franchement, il me paraît très difficile de faire du réchauffement un ennemi global du vivant. Que la hausse des T implique de nombreuses variations locales, et parfois des pertes, c'est évident. Mais essayer de généraliser en additionant des observations disséminées sur les modifications comportementales de telle ou telle espèce est à mon sens un exercice assez vain. Il est évident que si la Terre refroidissait, on pourrait faire des observations exactement semblables (et certainement en plus grand nombre).

On ne peut en effet généraliser.

Je préfèrerais parler de température moyenne optimum.

Il ne faut pas exagérer l'adaptabilité des espèces.

Il est certain qu'elle existe, mais on le voit bien dans les déserts chauds et dans les déserts froids, ainsi qu'en montagne, là où les conditions sont très rudes, la Vie, pour présente qu'elle soit , n'en demeure pas moins beaucoup moins florissante que dans des contrées plus favorables et ce malgré l'adaptation.

Il y a donc, pour la Vie que nous connaissons, une température et/ou un climat optimum.

En cas de réchauffement , nous pouvons atteindre cette température ou la dépasser.

Personne ne le sait vraiment actuellement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a donc, pour la Vie que nous connaissons, une température et/ou un climat optimum.

En cas de réchauffement , nous pouvons atteindre cette température ou la dépasser.

Personne ne le sait vraiment actuellement.

Non à nouveau, du moins sur cette formulation trop générale. Il n'existe pas d'optimum climatique en soi pour "la vie" en général, mais des optima climatiques pour chaque espèce adaptée à son biotope. A la rigueur, on peut se demander : quel est le climat terrestre qui a permis l'épanouissement du maximum d'espèces sur un minimum de surface ? La réponse est alors tropicale, à l'évidence (raison pour laquelle je mentionnais la couple "chaleur+humidité" comme globalement plus favorable au vivant).

Sinon, il convient en effet de pas exagérer l'adaptabilité des populations ni de la minimiser. En fait, on peut essayer de la modéliser pour chaque cas en biologie et écologie des populations. Mais hélas, les connaissances des espèces en milieu naturel sont encore tès rudimentaires, contrairement à ce que l'on pense souvent (sans parler ensuite de l'évaluation phénotypique et génotypique de la variablité inter-individuelle au sein des populations, qui est un critère indispensable pour obtenir un modèle réaliste).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai souleve le probleme de la biodiversite, tu y as repondu et j'ai complete ta reponse, car il est plus facile d'omettre les donnees qui nous ne conviennnent pas ou plus simplement limitees par un manque de connaissances, de recherche.

Tu as en partie raison, c'est assez vain pour ce debat, il faut savoir se cantoner au plus pres du sujet. Cependant, pour l'etude globale de la biodiversite et de l'impact du rechauffement, ce qui est vain devient vitale.

Mon message avait donc pour interet de mettre en evidence les racccourcis, les omissions pour que le debat demeure contradictoire et multilateral.

En effet, il est utile et nécessaire que ce débat est lieu (et qu'il soit contradictoire). Il faut simplement être prudent dans "l'etude globale de la biodiversite et de l'impact du rechauffement", comme tu dis, car on en vient vite à des conclusions bien trop imprécises pour être exploitables.

La seule base tangible que nous ayons pour le moment est la réponse des espèces (et des écosystèmes) au réchauffement avéré depuis 1860 (et aussi des données paléoclimatiques, mais plus difficiles à exploiter). Les rares méta-analyses que j'ai lues à ce sujet (notamment Root 2003 sur 694 espèces et Parmesan 2003 sur 920 espèces) indiquent des changements réels, mais non dramatiques (et parfois imprévus d'ailleurs par rapport aux attentes de la réponse d'une espèce au réchauffement). Quand on constate une variation phénologique moyenne de 5,8 jours sur 50 ans, par exemple (Root), on est plus en présence d'une adaptation classique que d'une catastrophe sans précédent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Je pense que vous oubliez une variable très importante, l'Homme et son utilisation des ressources animales.

Il est certain que 3000 éléphants arriveront mieu à évoluer par rapport à un changement que 10, tout simplement parceque le capital génétique sera plus important.

En l'occurence là, de nombreuses espèces sont en faible nombre.

Minitax tu oublis aussi un truc très important dans ta phrase :

- Incapacité pour la faune à s'adapter à un changement "trop rapide" ? Mais, mais, ce changement trop rapide se produit... tous les ans, notamment lorsque le printemps succède à l'hiver qui succède à l'été ect. D'ailleurs, on me murmure qu'en ce moment, on se rapproche dangereusement d'un réchauffement brutal vu que l'été arrive à grande vitesse wink.gif Qui peut croire qu'une epsèce animale ou végétale capable de résister à des fluctuations annuelles de plus de 10°C, sans parler des variablités interannuelles, ne serait pas capable de résister à un réchauffement "cataclysmiques" de 1 à 5°C... par siècle. Beaucoup malheureusement.

1/5°C en moyenne ok, ca peut être des variations sur 1 mois de + de 15°C par rapport à la normale actuelle !

Regardez pendant l'hiver 1962/1963, énormement d'oiseaux sont morts de faim ou gelés !

Pour l'adaptation des espèces, c'est pas la température moyenne qui compte le plus, mais c'est les excès.

Un climat trop excèssif fait une sélection naturelle drastique et ca tu ne peux pas le nier.

Exemple, un homme peut vivre avec 40°C s'il est habituer (les hommes bleues) mais rajoutez 15°C pendant 1 mois et vous verrez ce qu'il en sera !

Et pour cette phrase :

- Moins d'ours donc plus de phoque, donc moins de poisson donc "disparition de la chaine alimentaire"? Tiens, c'est une thèse inédite ça. On diminue la pression prédatrice et ça a tendance à faire disparaître la proie ! Si on suit cette logique novatrice, il faudrait, pour préserver la faune, qu'il y ait encore plus d'homme, prédateur bien plus impitoyable que l'ours, sur terre.

Réflechis deux secondes, s'il y a plus de phoques, il y aura moins de poissons non ?

C'est pas les ours qui mangent le poisson.

Avant de prendre les autres de "haut", soit capable de voir un peu ta "logique"...

... default_flowers.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Je pense que vous oubliez une variable très importante, l'Homme et son utilisation des ressources animales.

Il est certain que 3000 éléphants arriveront mieu à évoluer par rapport à un changement que 10, tout simplement parceque le capital génétique sera plus important.

En l'occurence là, de nombreuses espèces sont en très faibles nombre.

Non je ne l'oublie pas du tout. Raison pour laquelle la diversion climatique m'agace beaucoup par rapport aux responsablités réelles de l'homme, qui sont autrement plus graves pour la biodiversité (mais qui sont presque toujours locales, ce qui rend difficile une "mobilisation"). Puisque tu sautes à l'Afrique, ce n'est certainement pas le climat (à peine au-delà de sa variabilité naturelle en HS depuis un siècle) qui met en danger les populations de primates ou de félins. Quand le dernier léopard ou le dernier bonobo aura disparu parce que des s*lopards d'indigènes locaux les surchassent ou que des c*nnards de touristes occidentaux se paient leur petit frisson, on pourra toujours pleurer sur nos petits dixièmes de degrés.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Non je ne l'oublie pas du tout. Raison pour laquelle la diversion climatique m'agace beaucoup par rapport aux responsablités réelles de l'homme, qui sont autrement plus graves pour la biodiversité (mais qui sont presque toujours locales, ce qui rend difficile une "mobilisation"). Puisque tu sautes à l'Afrique, ce n'est certainement pas le climat (à peine au-delà de sa variabilité naturelle en HS depuis un siècle) qui met en danger les populations de primates ou de félins. Quand le dernier léopard ou le dernier bonobo aura disparu parce que des s*lopards d'indigènes locaux les surchassent ou que des c*nnards de touristes occidentaux se paient leur petit frisson, on pourra toujours pleurer sur nos petits dixièmes de degrés.

Oui exact Charles, mais imagine qu'il fasse 50° dans le centre Africain et qu'il ne reste que quelques élephants par exemple, on peut dire que leurs chances de survie et plus que très mince.Ca fait un "plus" qui les achèves (déforestation, enpoisonnement, braconnage, destruction de l'habitat en règle général (les chèvres en afrique détruise l'habitat du loup d'abyssinie par exemple).

Je passe aussi l'introduction d'espèce non de ce milieu, comme les chiens, les chats, les lapins qui ont fait des ravages sur les marsupiaux habitant en Australie.

En France aussi on a cela, c'est très rare de voir des goujons maintenant à cause des pesticides et des déjections animales en trop grande quantité.

Dans l'ouest le cochon particulièrement.

default_flowers.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Je reviens sur les ours pour essayer de ne pas disperser le sujet.

Car le problème est qu'à ce jeu-là, on n'en finit pas : plus d'insectes = plus de ressources pour les espèces insectivores, qui sont très nombreuses, etc. Disons, pour rester aux généralités et aux évidences, que la comparaison des tropiques et des pôles donne quand même une petite indication de l'effet du couple chaleur-humidité sur la biodiversité et la biocomplexité toutes choses égales par ailleurs. (On peut aussi comparer les observations fauniques et florales été / hiver en région tempérée).

Franchement, il me paraît très difficile de faire du réchauffement un ennemi global du vivant.

[...]

Bonjour à tous sceptiques et alarmistes...ane-mange.gif

Pour évoquer le cas des insectes et de leur lien avec les insectivores, il faut tenir compte du fait que les espèces ayant un rythme de reproduction rapide (la plupart des insectes) ont de bien meilleures facultés d'adaptation que les autres. Un exemple précis est l'adaptation rapide de nombreuses espèces aux insecticides qui conduit les IAA (Industries Agro Alimentaires) à investir massivement dans la mise au point de produits de plus en plus efficaces et maintenant dans des variétés d'OGM.

Essayez de combattre les poux de vos enfants (ou les votres default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) avec des produits qui étaient efficaces au début du 20°S et vous allez voir que ces parasites (pas les enfants! default_flowers.gif ) seront encore à la fête.

Ainsi, la phase critique vis à vis des changements possibles des milieux naturels se situe dans le cadre des différences d'adaptation entre les espèces. Ainsi, avant que les espèces insectivores puissent se développer à la mesure des espèces d'insectes, ces derniers auront déjà eu le temps de causer de sérieux dommages aux cultures, végétaux ou autres animaux parasités!

Enfin, je voudrais insister sur le fait que les banquises ne sont pas les deserts du vivant que beaucoup croient. En effet, il y existe des milliers d'espèces d'organismes unicellulaires qui prolifèrent dans les glaces et périssent lors du dégel tout en étant relayées par d'autre variétés jusqu'au regel. La dimension du vivant ne se limite pas qu'à ce qui est visible et les glaces polaires constituent de véritables bouillons de culture; désolé mais je ne retrouve pas les références des récentes études ayant mis cela en évidence!

Allez, bonne journée!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ainsi, avant que les espèces insectivores puissent se développer à la mesure des espèces d'insectes, ces derniers auront déjà eu le temps de causer de sérieux dommages aux cultures, végétaux ou autres animaux parasités!

Oui, mais ce que tu présentes est une vision statique qui n'est pas conforme à la réalité. Une espèce qui se développerait trop vite parce que les conditions environementales lui deviendrait favorable trouverait très vite ses propres limites dont la plus évidente est le manque de nourriture. C'est ainsi qu'un équilibre s'établit. Si on n'avait pas cela, toutes les espèces en haut de la chaîne alimentaire vont proliférer, ce qui n'est pas le cas de véritable vraie réalité default_mad.gif (pour reprendre l'exemple de snowman, les phoques mangereaient tous les poissons puis tout d'un coup tomberaient tous raide morts ce qui détruirait la chaîne alimentaire toussa).L'exemple le plus flagrant est celui que tout écologue connaît : dans un pré, tu as des espèces végétales beaucoup plus résistantes et vivaces que d'autres. Elles devraient dominer et étouffer toutes les autres. Pourtant, ce n'est pas le cas et on observe une biodiversité importantes où des fleurs fragiles côtoient les ronces les plus tenaces.

La vie est sacrément résistante au climat et sacrément fragile face à l'homme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Minitax tu oublis aussi un truc très important dans ta phrase :

1/5°C en moyenne ok, ca peut être des variations sur 1 mois de + de 15°C par rapport à la normale actuelle !

Regardez pendant l'hiver 1962/1963, énormement d'oiseaux sont morts de faim ou gelés !

Pour l'adaptation des espèces, c'est pas la température moyenne qui compte le plus, mais c'est les excès.

Un climat trop excèssif fait une sélection naturelle drastique et ca tu ne peux pas le nier.

Si je te comprends bien, tu supposes qu'un réchauffement global entraîne plus "d'accidents climatiques". Dans ce cas, trouve moi une étude qui le prouve. Pas une simulation, une vraie constatation de ce qui s'est passée les cent dernières années où la température globale a monté de 0.6°C.Parce que si on se réfère à la simulation, TOUS les modèles prédisent qu'un réchauffement entraînerait moins d'accident climatique (cf Lindzen). Ah ha default_mad.gif
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Oui, mais ce que tu présentes est une vision statique qui n'est pas conforme à la réalité. Une espèce qui se développerait trop vite parce que les conditions environementales lui deviendrait favorable trouverait très vite ses propres limites dont la plus évidente est le manque de nourriture. C'est ainsi qu'un équilibre s'établit. Si on n'avait pas cela, toutes les espèces en haut de la chaîne alimentaire vont proliférer, ce qui n'est pas le cas de véritable vraie réalité default_mad.gif (pour reprendre l'exemple de snowman, les phoques mangereaient tous les poissons puis tout d'un coup tomberaient tous raide morts ce qui détruirait la chaîne alimentaire toussa).

L'exemple le plus flagrant est celui que tout écologue connaît : dans un pré, tu as des espèces végétales beaucoup plus résistantes et vivaces que d'autres. Elles devraient dominer et étouffer toutes les autres. Pourtant, ce n'est pas le cas et on observe une biodiversité importantes où des fleurs fragiles côtoient les ronces les plus tenaces.

La vie est sacrément résistante au climat et sacrément fragile face à l'homme.

Certes oui!

Cependant, puisque nous en sommes au monde des insectes, ayant (en règle générale!) un cycle de reproduction des plus rapide, avant que le suil de déclin des populations ne soit atteint, faute de nourriture, on ne peux occulter le fait que des préjudices considérables seront causés aux éléments environnants sur lesquels le développement des population se constitue. Ex: En Afrique, les dommages aux cultures liés aux explosions démographiques des populations de Criquets...

Mais si l'on revient à mon précédent post, c'est vrai que l'on peut envisager l'emergeance d'épidémies qui limlitent les populations.

Bon, j'admet que l'on s'éloigne (géographiquement et thématiquement) du sujet initial!

J'en reviens donc aux Ours Polaires qui ont un cycle naturel très lent, ils sont ainsi plus vulnérables aux aléas combinés de leur environnement... Je développerai plus tard!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon, j'admet que l'on s'éloigne (géographiquement et thématiquement) du sujet initial!

J'en reviens donc aux Ours Polaires qui ont un cycle naturel très lent, ils sont ainsi plus vulnérables aux aléas combinés de leur environnement... Je développerai plus tard!

A ce propos de nouveau des ours, je signale (lien ci-dessous) cette discussion récente où un nouvel intervenant demande des infos sur le climat arctique récent. Vous constaterez aux quelques études citées que la variabilité est la règle en Arctique depuis 12.000 ans, avec plusieurs périodes sans doute plus chaudes que la nôtre et des changement parfois abruptes.

Lien :

/index.php?showtopic=14798'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=14798

*

Les arthropodes se développent en effet très vite... y compris ceux qui en dévorent d'autres, et notamment les araignées. Si le seul taux de reproduction comptait, les huîtres domineraient les océans et les fourmis règneraient sur les terres !

Par ailleurs, je rappelle que nous débattons ici des pbs de biodiversité liés au climat. Que l'usage massif de biocides produisent rapidement des mutants multi-résistants (bactéries ou insectes), c'est une évidence. Mais ce n'est pas lié au réchauffemnt.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour illustrer le fil, si tu permets Charles, voici une image poignante d'un ours polaire en perdition sur une banquise piteusement entamée par le réchauffement climatique default_kiss.gif

Pour faire dans le style Jancovicieste : "sans doute le dernier de son espèce d'ici 2050" ? default_wub.png

Soyez inquiet. Soyez TRES

inquiet, Time Magazine 3 Avril 2006.

image46ff.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...