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Sécheresse en Amazonie péruvienne


florent76
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PEROU - L'Amazone à son plus bas niveau depuis au moins 30 ans

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En pirogue à moteur sur le Rio Napo, qui se jette dans l'Amazone au Pérou, en aval d'Iquitos - Photo Henri Leduc

par Richard Uzta

LIMA, lundi 12 septembre 2005 (LatinReporters.com) - Serait-ce un nouvel indice du dérèglement climatique planétaire après le tsunami, l'ouragan Katrina et le typhon qui a frappé récemment le Japon? L'Amazone, le fleuve le plus puissant de la terre, est à son étiage le plus bas depuis au moins 30 ans rapporte le quotidien péruvien El Comercio.

Son correspondant à Iquitos, la capitale de l'Amazonie péruvienne, indique qu'à des endroits, où la profondeur du fleuve atteint normalement 15 mètres, elle n'est plus que de 80 cm. C'est notamment le cas à la confluence de l'Itaya et de l'Amazone, en aval d'Iquitos, au lieu-dit La Barra. Cette situation met en péril tout le trafic fluvial de charges et de passagers.

L'Amazone et ses affluents constituent l'unique voie de communication de cette région sans routes et où l'avion n'a qu'un rôle marginal avec le reste du pays.

Selon le président de la Commission de l'Environnement du Loreto (département dont Iquitos est le chef-lieu), Luis Campos Baca, la principale cause de ces basses eaux exceptionnelles est la déforestation intense de l'Amazonie. Elle aurait entraîné un dérèglement du régime de l'évapo-transpiration de la forêt, qui génère 50% des pluies tombant sur le bassin fluvial amazonien. L'autre moitié des pluies provient des glaciers qui sont en recul dans les Andes, où l'Amazone prend sa source. "Avec la déforestation, les pluies se réduisent et ne sont plus cycliques", explique M. Campos Baca au Comercio.

Pour que les grosses barges qui approvisionnent Iquitos puissent venir s'amarrer au port, il a été nécessaire de procéder à d'importantes opérations de dragage. Mais celles-ci ont été suspendues faute de moyens suffisants. Les responsables locaux du trafic craignent que les basses eaux se révèlent être dans les prochains jours les pires de l'histoire.

Pour le président de l'Association des armateurs du Loreto, Jorge Lopez, le dragage n'est pas une solution. Au contraire même, considère-t-il, il pourrait provoquer à terme de plus graves conséquences, accélérant l'érosion des rives défrichées à plus de 40%. Cela ne manquerait pas d'accroître l'ensablement de l'Amazone et rendre de la sorte la navigation encore plus aléatoire.

Aujourd'hui, une barge de 500 tonneaux met 25 jours, au lieu de 4 à 6 avec un étiage normal, pour parcourir, sur l'Amazone et son affluent l'Ucayali, le trajet Iquitos-Pucallpa, soit quelque 600 km. Elle doit désormais louvoyer pour suivre le cours du fleuve là où il est le plus profond afin d'éviter les risques d'échouement sur les bancs qui affleurent.

Le cargo péruvien Yacupuma, qui assure une rotation entre Iquitos et Houston par l'Amazone, n'a pas pu entrer en territoire péruvien et a jeté l'ancre à un peu plus de 1.000 km en aval, au Brésil. Sa cargaison est en train d'être transbordée sur des barges. En raison du faible étiage du fleuve également dans la partie brésilienne, il doit limiter sa cargaison à 7.000 tonneaux, alors que sa capacité est de 17.000.

Son armateur, le capitaine Gonzalo Mestanza Becerra, considère que le coût de l'exportation des bois tropicaux, un de ses principaux frets et principale ressource d'Iquitos, va être multiplié au moins par sept à cause de ce transbordement.

Le comble, souligne le correspondant d'El Comercio, est qu'Iquitos, ville de 800.000 habitants cernée par quatre fleuves et située au coeur du bassin fluvial le plus grand du monde, connaît depuis plusieurs semaines une sérieuse pénurie d'eau potable.

Source : http://www.latinreporters.com/perousoc12092005.html

Florent.

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Sécheresse sur l'Amazonie : incendie en BOLIVIE et Amazone peu navigable au PEROU

perouamazonebateau012005photoricharduztam.jpg

Le cargo péruvien Yacupuma sur l'Amazone brésilien. Au Pérou, le fleuve n'est plus assez profond - © Richard Uzta

par Richard Uzta

LIMA, lundi 19 septembre 2005 (LatinReporters.com) - Un gigantesque incendie, qui a déjà détruit entre 80.000 et 100.000 hectares de forêt, ravage l'Amazonie bolivienne. C'est l'une des conséquences d'une grave sécheresse, qui sévit depuis plusieurs semaines et qui, au Pérou, a ramené le fleuve Amazone à son plus bas niveau depuis au moins 30 ans, limitant sa navigabilité.

Le front des flammes n'est qu'à 50 km de Riberalta, une ville de 100.000 habitants du nord-est bolivien, et continue à progresser.

"Les dégâts écologiques provoqués par l'incendie sont impossibles à évaluer pour le moment" déclare à la presse Carlos Rojas, un responsable local de la protection de l'environnement. "Mais, poursuit-il, il ne fait pas de doute que la faune et la flore vont grandement en pâtir. Une conséquence prévisible est que la disparition des reptiles entraîne une prolifération des rats."

Une surpopulation de rongeurs ne pourrait qu'entraver une régénération rapide de la forêt. Or, c'est précisément le déboisement intensif de l'Amazonie et le recul des glaciers andins ces dernières décennies qui expliqueraient l'actuelle sécheresse, sans doute sans précédent.

Au Pérou, le président de la Commission de l'Environnement du département du Loreto, Luis Campos Baca, estime que la principale cause de la baisse exceptionnelle des eaux de l'Amazone est la déforestation de l'Amazonie. Elle aurait entraîné un dérèglement du régime de l'évapo-transpiration de la forêt, qui génère 50% des pluies tombant sur le bassin fluvial amazonien. L'autre moitié des pluies provient des glaciers qui sont en recul dans les Andes, où l'Amazone prend sa source. "Avec la déforestation, les pluies se réduisent et ne sont plus cycliques", a expliqué M. Campos Baca au quotidien péruvien El Comercio.

Le rôle primordial de l'évapo-transpiration dans le cycle des pluies a été mis en évidence lors de deux expéditions scientifiques américano-brésiliennes, en 1985 et 1987, organisées conjointement par la Nasa et l'INPE, l'Institut brésilien d'études spatiales.

Un rapport du Service national de météorologie et d'hydrologie (Senamhi) du Pérou indique que les glaciers des Andes, importante réserve d'eau douce, qui contribuaient à maintenir l'étiage de l'Amazone et des ses affluents à la saison sèche, ont vu leur superficie se réduire de 22% au cours des trente dernières années. Ce qui représente une fonte de 11 milliards de m3 de glace. La superficie des glaces dans la région appelée la Cordillère blanche s'est, quant à elle, réduite de 120 km2.

L'Amazonie, ultime grande forêt tropicale, constitue une gigantesque cuvette d'une largeur de 2.000 km nord-sud et d'une longueur de 3.000 km est-ouest. D'un périmètre total de 19.000 km, elle dispose d'une façade maritime de 1.500 km. Ses sept millions de km2 occupent le tiers du continent sud-américain. On considère qu'elle possède 50% de la biodiversité de la planète, dont 70% des végétaux.

Parcourue par l'Amazone -second fleuve du monde par sa longueur (6.400 km) après le Nil, mais premier par sa puissance- l'Amazonie joue, selon de nombreux experts, un rôle qui reste à déterminer dans les équilibres climatiques du globe.

Source : http://www.latinreporters.com/boliviesoc19092005.html

Florent.

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Tu dis que la profondeur du fleuve qui atteint normalement 15 mètres, elle n'est plus que de 80 cm a certain endroit default_blink.png Eh bien si le phenomene climatique La Nina arrive d'ici l'annee prochaine qu'est ce que ca va etre. Il faudrait plutot un El Nino aussi important que celui de 1998 pour remonter tout cela default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour voir si il y a pas des cycles avec l'importance d'ENSO qui est ce qui peut avoir le plus d'influence dessus mis a par l'homme, est ce qu'un d'entre vous sait qu'en l'amazone a eu les niveaux les plus haut et les plus bas au cours de ces 100 ans environs ?

Williams

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

Il citent en début d'article un lien entre le tsunami et le rechauffement climatique.

J'avoue ne pas très bien saisir ce lien.

De meme selon eux le dernier typhon au japon est aussi preuve du rechauffement climatique..ainsi que katrina etc etc..

Si chaque cyclone est une conséquence du déréglement climatique, alors dans ce cas celui ci existe depuis très longtemps..!

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Posté(e)
Au NE de Pont de Beauvoisin Savoie, Alt. 280 m. Et fréquemment à Chambéry Centre-Ouest (270m), à 18 km Est à vol d'oiseau, trajets étagés entre 250 m et 630 m d'altitude, de part et d'autre de l'Epine (Jura Sud) / Chartreuse (Préalpes N-O).

Si chaque cyclone est une conséquence du déréglement climatique, alors dans ce cas celui ci existe depuis très longtemps..!

Personne n'a dit que "chaque cyclone est une conséquence du déréglement climatique", mais que le nombre et la gravité des cyclones actuels sont une conséquence très probable du réchauffement climatique. Petite nuance...
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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

certes!, mais dans l'article, cela est assez mal formulé, l'auteur associant chaque cyclone au rechauffement climatique.

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Posté(e)
Ozolles ( 322m ) 71120

ouiais bah c'est peut etre un mal pour un bien.

car d'apres ce que je lis il transporte des bois precieux qui proviennent de leur foret (deforestation) et que le fleuve est le seule moyen de transport. alors plus d'eau plus de deforestation. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

c'est malheureux pour les populations qui viv default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ent de ca la bas mais c'est pas plus mal.

le probleme c'est que le mal est fait est qu'un arbre ca pousse pas en 2 ans. par contre ce qui est tres inquitant c'est ces incendies car la ca rase tout. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

pour florent:

je n'aime pas trop tes nouvelles presentations d'articles c'est instructifs mais apres le premier il y a de nombeuses redondances et le texte devient lourd a lire, il faut faire le tri. des paragraphe netier se repete. voila prend le pas mal. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

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pour florent:

je n'aime pas trop tes nouvelles presentations d'articles c'est instructifs mais apres le premier il y a de nombeuses redondances et le texte devient lourd a lire, il faut faire le tri. des paragraphe netier se repete. voila prend le pas mal.

Le tri a été fait : en effet le second article citait pas mal le premier, ce qui est courant... c'était passé au travers ! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

FLorent.

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Un gigantesque incendie en Amazonie bolivienne sous contrôle

01:50 24.09.2005

Le gigantesque incendie qui a ravagé en deux semaines 150 000 hectares et couté la vie à quatre enfants dans l'Amazonie bolivienne était contrôlé à 90 % vendredi soir. Mais les secours restaient très vigilants face au risque de reprise. Publicité

[ats] - Les flammes ont arrêté leur progression et "subsistent seulement quelques foyers", a expliqué le colonel Harol Romero, qui lutte depuis une semaine contre le feu à la tête de son bataillon. Les spécialistes sont convaincus que le vent peut rallumer les braises à tout moment et que seul la pluie pourra écarter définitivement tout risque de nouveaux départs de feu.

Quatre enfants de moins de deux ans sont morts étouffés par la fumée dans la commune isolée de San Antonio et sept autres seraient dans un état désespérés, a annoncé la sous-préfecture de Riberalta. Le gouvernement n'a pas encore évalué le montant des dommages de ce gigantesque incendie qui a fait disparaître des millions d'arbres commercialisables ainsi que des centaines d'hectares de cultures.

D'énormes colonnes de fumée ont obscurci le ciel sur les 600 000 km2 des provinces déshéritées de Pando et Beni au nord de la Bolivie qui ont été déclarées "zones de désastre et d'urgence nationale" par le président de la République Eduardo Rodriguez. Dans la région d'el Carmen, proche de Riberalta, on pouvait encore apercevoir des incendies en plusieurs points de cette forêt sèche, si vulnérable aux flammes.

A 4O kms de Riberalta, le village de Candelaria a été ravagé par le sinistre. Une vingtaine de familles vivaient là dans une dizaine de cabanes en bois recouvertes de palmes de Motacu. Des paysans pauvres, indigènes Chacobos et Chamas fouillent encore les décombres calcinés.

Source : http://fr.bluewin.ch/infos/index.php/faits...20050924:brf007

Florent.

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