Alain Coustou Posté(e) 18 juillet 2005 Auteur Partager Posté(e) 18 juillet 2005 en ce qui concerne les 40% de déficit de l'épaisseur de la banquise, elle n'est absolument pas cautionnée par l'ensemble de la communauté des glaciologues, tout simplement parce que les mesures faites l'ont été ponctuellement, et sont totalement insuffisantes pour en deduire le déficit global. De plus les zones ou ces 40% de déficit ont étés relevés, sont des zones ou la variation interannuelle est de près d'1 mètre, ce qui veut dire que ce déficit de 40% peut etre totalement annulé d'une année à l'autre. Je vous avais déja montré le document du CNRS qui en parlait. Des satellites ont été mis en place pour étudier l'épaisseur de la banquise de manière globale avec un suivi régulier. A partir de la on pourra avoir des données fiables. En ce qui concerne l'amincissement constaté de 40%, il a été essentielement le fait des sondages éffectués par les sous-marins nucléaires US en patrouille dans l'Océan Arctique dans les decennies 70 à 90 (informations maintenant déclassées). Il ne concerne bien sûr pas les mers périphèriques de cet océan qui sont de toute façons dégagées de glaces en été. Et que tous les secteurs n'aient pas été sondés - c'eut été impossible - ne signifie pas que les conclusions soient fausses. 40 % reste dans tous les cas un ordre de grandeur tout à fait valable, même si certains ont voulu se singulariser en prétendant le contraire.Au fond, on est à peu près dans la même situation qu'en ce qui concerne les glaciers: Il est vérifié que la majorité d'entre eux se réduisent, mais certains contestent cette réalité en se basant sur les contre-exemples minoritaires... Ou alors on fait comme ceux qui prennent pretexte de la variabilité météorologique annuelle pour nier la tendance au réchauffement. Quand aux comparaisons, il ne me semble pas absurde de se réferrer à des moyennes ou de tenir compte de tendances plutôt que de comparer à une ou deux années exceptionnelles mais isolées. Pour le reste, je maintiens mon interprétation et donne rendez-vous en fin septembre pour faire le point. J'ai écrit dans une autre discussion que je suis prèt à reconnaître mon erreur si les faîts me donnaient tort. Pour l'instant, les observations ne me paraissent pas contredire mon analyse... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 18 juillet 2005 Partager Posté(e) 18 juillet 2005 Au fond, on est à peu près dans la même situation qu'en ce qui concerne les glaciers: Il est vérifié que la majorité d'entre eux se réduisent, mais certains contestent cette réalité en se basant sur les contre-exemples minoritaires... Non la situation n'est pas du tout la meme. En cherchant tous les articles que j'ai pu trouver, il y a très peu de glaciologues qui valident ce chiffre de 40%. Contrairement, aux glaciers ou un petit nombre contestent les chiffres, pour l'épaisseur de la banquise, c'est un petit nombre qui approuve ce chiffre, la plupart refusant de valider ces chiffres, étant donné comme je vous l'ai déja dit et confirmé dans le document du CNRS: -les zones mesurées sont périphériques, et la couverture des mesures est bien trop petite pour en déduire un chiffre global. -la variation interannuelle de l'épaisseur de ces zones est de près d'1 mètre pour une moyenne de 2m30. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 18 juillet 2005 Auteur Partager Posté(e) 18 juillet 2005 La comparaison est entre deux décennies, non entre deux années, ce qui "lisse" la variation interanuelle. Le GIEC, qui cite ces chiffres dans son rapport 2001, n'en tire aucune conclusion particulière (car il privilégie les mesures de surface par rapport aux mesures d'épaisseur), mais ne les critique pas non plus particulièrement. Et tant qu'on n'aura pas des mesures plus nombreuses et touchant d'autres zones, il faudra bien s'en contenter. De toute manière, on n'a pratiquement qu'elles pour les décennies antérieures au 21ème siècle. Pour l'avenir, les mesures par satellite peuvent être intéressantes, à condition toutefois qu'elles soient plus fiables que les actuelles mesures de superficie englacée, très variables selon leur origine (NOAA, Cryosphère, etc.) pour un même jour. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 19 juillet 2005 Partager Posté(e) 19 juillet 2005 je vois vraiment pas de difference avec les autres années,c est vraiment n importe quoi.on voit que c est tres fluctuant d une année sur l autre et qu on ne peut pas tiré de conclusions au jour le jour.mi juillet 2005 elle est plus petite au nord de la russie,mais plus grande vers le groenlande qu en 2003.par exemple la situation mi juillet 97: mi juillet 2000 (maxima solaire) mi juillet 2001 mi juillet 2002: mi juillet 2003; mi juillet 2004: mi juillet 2005 il y a juste des endroits ou elle est moindre et des endroits ou elle augmente.rien d anormal car cela reflete la répartition des masses d air a la surface du globe (a un endroit il fait trop doux et a un autre trop froid) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
hervé92 Posté(e) 19 juillet 2005 Partager Posté(e) 19 juillet 2005 Concernant la carte que tu proposes pour mi-juillet 2005, je ne suis pas sûr qu'elle soit correctement réactualisée. Par exemple à la date d'aujourd'hui, il n'y a plus u tout de glace dans la baie d'Hudson et plus aucune langue de glace continue ne relie le Groënland à l'ile de Baffin (cf Wetterzentrale) Wetterzentrale Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 19 juillet 2005 Partager Posté(e) 19 juillet 2005 et bien écoute c est la date d hier,alors je sais pas ou est le probleme!il y a la meme ici mais en mieux; Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 19 juillet 2005 Partager Posté(e) 19 juillet 2005 Cette dernière carte n'est pas non plus à jour (comme celles de cryosphère qui n'ont pas changé depuis des semaines malgé la date indiqué sur les cartes). Il n'y a plus de glace dans la baie d'Hudson ainsi que le montre cette autre carte, toujours de la NOAA mais plus précise : http://polar.ncep.noaa.gov/seaice/hires/nh.xml Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
hervé92 Posté(e) 19 juillet 2005 Partager Posté(e) 19 juillet 2005 le pb est que je pense que - la carte NOAA n'est pas remise à jour (pour une raison que j'ignore) - mais la date si pour preuve la carte de wetterzentrale qui donne une étendue de glace plus faible que sur les cartes de la NOAA le pb de réactualisation est le même sur : Cryosphère Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb56 Posté(e) 19 juillet 2005 Plumergat (56), Alt.50m Partager Posté(e) 19 juillet 2005 est il vrai qu'une fonte de la banquise pourrait arreter le gulf stream? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 19 juillet 2005 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 19 juillet 2005 je me permet de répondre avant que les experts ne se manifestent. Je crois que c'est vrai, mais après un cycle de temps très long. Pour résumer, c'est en rapport à la circulation des courants marins globaux. La banquise créé les courants de fonds (eau plus dense et plus froide). Au bout de la chaine se trouve les courants chauds de surfaces comme le Gulf Stream. Si on coupe l'alimentation (banquise) on coupe l'arrivé (Gulf stream) qui en est une conséquence. Mais le Gulf Stream n'est pas qu'uniquement la résultante de la circulation globale des courants, ce qui temporise peut être un peu le rôle de la banquise sur le Gulf Stream. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 19 juillet 2005 Partager Posté(e) 19 juillet 2005 Bine que n'étant pas spécialiste, je me permets de préciser un peu ;o). En effet, la banquise arctique est directement lié à la circulation gloable (conveyor belt). Lorsque la mer gèle dans l'arctique, l'eau, juste avant de geler, rejette le sel qu'elle contient pour pouvoir former de la glace. Il se forme donc de l'eau froide salée juste à côté de la glace. Cette eau est très dense et coule au fond de l'océan (arctique et atlantique nord), puis va vers le sud de l'atlantique en courant de fond. Pour compenser ce courant froid qui évacue l'eau du pôle, il y a un courant chaud de surface qui ramène de l'eau d'origine tropicale vers le nord : le gulf stream GS puis la dérive nord-atlantique DNA. On voit donc que ce qui compte pour que le "moteur" de ces courants fonctionne, ce n'est pas tellement l'état de la banquise en été, mais la quatité de glace qui se forme en hiver. Il y a des mécanismes d'ajustement et de rétroactions entre la formation de glace en hiver, l'oscillation nord-atlantique et les courants (les vents dominants, influencés par l'oscillation nord-atlantique, jouent sur les courants en particulier le GS et la DNA) Un autre élément : il est arrivé à la fin de la denière période glaciaire, qu'une énorme quantité d'eau douce, froide mais non salée donc peu dense, se déverse brusquement dans l'atlantique et forme un pellicule d'eau froide peu dense, en suface, qui a coupé la DNA ce qui a provoqué un refroidissment marqué dans l'Atlantique nord et le nord-ouest de l'Europe (période dryas récent). Mais il a fallu un déversement brutal d'une très grande quantité d'eau douce (suite à la rupture d'une digue de glace, qui a fait se déverser dans le St Laurent un énorme lac galciaire, beaucoup plus grand que tous les grands lac d'Amérique du nord reunis). Ce scénario est très peu probable actuellement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 19 juillet 2005 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 19 juillet 2005 Merci Tomar pour les précisions. J'ai aussi une question. Quel est l'endroit où se forme le courant de fond, provoquant l'arrivée du Gulf Stream. Est-ce au Nord de la Finlande (plus vraisemblablement à l'est des rives du Groënland il me semble) ou bien de l'autre coté ? Le courant froid du Labrador, joue t'il aussi un rôle dans la fomation du Gulf Stream ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 19 juillet 2005 Nancy Partager Posté(e) 19 juillet 2005 Attention le Gulf Stream (qui d'ailleur est appelé sous nos latitude dérive nord Atlantique) n'est pas un courant de compensation. Les courants ont svt des orignes complexes (compensation du au départ d'eau, vents dominant...). Pour le Gulf Stream c'est plutôt le vent les westerlies qui génèrent ces courants Ouest en Est a nos latitudes (dérive nord pacifique équivalent de notre dérive nord Atlantique qui vient lecher la côte Ouest du Nord des USA Canada jusqu'au large de l'Alaska). Le Gulf Stream est en faite de l'eau originaire de l'équateur, ces eaux atlantiques équatoriales sont poussées d'E en O par les alizés vers la côte brésilienne (courant atlantique N équatoriale). en butant sur la côte brésilienne les eaux prennent la direction du Nord Ouest direction les caraîbes le golf de Floride..et on connaît la suite pris dans les vents d'Ouest cette eau prend la direction du NE vers l'Europe. Si l'Amerique du Nord et du Sud n'étaient pas reliés le Gulf Stream n'existerait peut-etre pas ou serait bcp moins important car l'eau s'évacurait vers le pacifique. Concernant la plongé des eaux de la dérive Nord Atlantique celle-ci est due à leurs refroidissement qui la rend plus dense et permet da plongé. Pour arreter le Gulf Stream je rejoind Tomar il faudrait le dévérsement d'une quantité formidable d'eau douce dans l'Atlantique Nord..aujourd'hui j'ai du mal a l'envisager il faudrait qu'une bonne partie de l'ilandsis Groënlandais fonde rapidement. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 19 juillet 2005 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 19 juillet 2005 Ok je comprend mieux merci. Il y a l'accumulation d'eau chaude de surface (dans une mer peu profonde) en provenance de l'Atlantique Sud qui doit bien s'échapper quelque-part. Les Westerlies aidant sa diffusion sur l'Europe + compensation de la banquise. L'endroit où cette eau chaude s'accumule, juste avant de partir chez nous, c'est la mer des Sargasses ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 20 juillet 2005 Partager Posté(e) 20 juillet 2005 Effectivement thib91 la compensation n'est qu'un des éléments à l'origine du GS et de la DNA, les vents (alizé et vent d'ouest à plus haute latitude) sont bien des éléments essentiels qui génèrent les courant marins, c'est ce que je voulais dire en parlant des vents dominants inflaunt sur les courants mains. D'accord avec toi pour la plongée des eaux de la DNA refroidie/densifiées, mais la densification par concentration en sel lors de la prise en glace de la banquise est tout de même un élément clef, moteur du conveyor belt. On retrouve bien une dérive pacifique nord, pendant de la dérive alantique nord, mais tu remarqueras que les T du Pacifique nord sont assez nettement plus faible que dans l'Atlantique à même latitude alors que le Pacifique tropical est plutôt plus chaud que l'Atlantique, sans doute parceque la compensation joue peu dans le Pacifique (l'arctique ne s'ouvre pratiquement que vers l'Atlantique et les eau froide et salées, dense, ne plonge et ne s'écoule que vers l'atlantique central et sud, les eaux profonde du Pacifique proviennent plutôt de l'Antarctique) et donc ne tire pas autant les eaux chaudes vers le nord. Cet effet de compensation renforce notablement la remontée très septentrionale des eaux douces de la DNA qui explique que la mer reste libre de glace presque à 80°N près du Svalbard en plein hiver (ce qu'on ne retrouve absolument pas dans le Pacifique, mais il est vrai que les condition géographiques sont différentes. En conclusion, même sans effet de compensation des eaux denses salées consécutive à la formation de la banquise arctique, on aurait quand même le gulf steam et la dérive atlantique nord (comme on a une dérive pacifique nord qui prolonge le kouro-shio), mais probablement moins importants. Pour la mer des Sargasses, c'est une zone de calme relatif (pas soumise à l'alizé) entre Bermudes et Caraïbes, le GS n'en est pas du tout originaire. En surface, l'origine du gulf stream c'est le courant équatorial qui traverse l'Atlantique d'est en ouest, ce n'est pas de l'eau chaude provenant de l'Atlantique sud. Il y a 2 courant relativement froid (T basses dues à des remontées d'eau des profondeur : up-welling) le long des côtes ouest africaine : le courant des Canaries et le courant de Benguela au large de la Namibie, qui remontent vers l'équateur et se rejoignent pour alimenter le courant équatorial qui traverse l'Atlantique en se réchquffant, butte effectivement sur les côtes du Brésil et remonte le long des Caraïbes avant de longer les côtes américaines et de repartir vers l'est et l'Atlantique du nord-ouest. Si les 2 Amériques n'étaient pas reliées, comme cela s'est produit dans le passé, le climat nord-européen serait certainement bien différent aujourd'hui Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 20 juillet 2005 Auteur Partager Posté(e) 20 juillet 2005 Les cartes du NOAA de 1997 à 2005 transmises par Kirkhamet sont très - trop - schématiques. Elles opposent glace et mer libre sans préciser le pourcentage de surface réellement occupé par les glaces, contrairement aux cartes que j'avais données et à celle (toujours du NOAA) dont je donne le lien ci-dessous. Or les surfaces englacées à plus de 90% seraient effectivement maintenant extrémement minoritaires: à peine 10% de la banquise, d'après le NOAA. http://polar.ncep.noaa.gov/seaice/hires/nh.xml Je remarque aussi que d'après Cryosphère, au 19 juillet 2005, l'anomalie négative de surface de la banquise approcherait maintenant 400 000 km² contre 0 (zéro) l'an passé à la même date. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg Par ailleurs, je suis totalement d'accord avec ce qu'ont écrit Tomar et Thib 91 à propos du GS. J'ajouterai que si, comme il aurait été observé par une expédition britanique, une partie du GS cessait de plonger profondement, celà ne signifierait pas obligatoirement son arrét total, encore moins son "retournement". Il y aurait par contre probablement ralentissement et peut-être déviation de tout ou partie de la DNA. Peut-être aussi une partie de ses eaux resterait proche de la surface ou se contenterait de plonger sous la glace de mer et contribuerait à la faire fondre par en dessous. Une partie des anomalies positives de température récemment observées à la jonction de l'Atlantique Nord et de l'Arctique s'expliquerait alors. Simple hypothése pour l'instant. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
hervé92 Posté(e) 20 juillet 2005 Partager Posté(e) 20 juillet 2005 Les cartes de Cryosphère sont de nouveau mises à jour ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 20 juillet 2005 Partager Posté(e) 20 juillet 2005 moi je pense que toutes ces differences d une année sur l autre sont l oeuvre de l oscilliation arctique et nord atlantique je refuse de croire a toutes ces prévisions catastrophes,désolé! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 20 juillet 2005 Auteur Partager Posté(e) 20 juillet 2005 Les cartes de Cryosphère sont de nouveau mises à jour ! Je ne sais pas quoi en penser (ou plutot je ne le sais que trop), mais si on additionne les déficits de glace par bassin tels qu'ils apparaissent sur Cryosphère, on obtient actuellement un déficit cumulé de 1 400 000 Km² (1,4 millions de km² !) pour 10 des 12 bassins et une excédent cumulé d'à peine 50 000 Km² pour les 2 derniers, tous deux coté Pacifique (Okhotsk & Bering). Au total, le déficit de surface de la banquise serait de l'ordre de 1,35 millions de Km² et continue à croître presque partout !A lui seul, le bassin de l'Arctique central affiche un déficit de 0,4 million de Km² par rapport à la période 1979-2000. Par ailleurs le graphique Cryosphère intitulé "Northern Hemisphere Sea Ice Extent" fait très nettement apparaitre une tendance considérablement plus forte à la réduction de la banquise en été par rapport à ce qui se passe pour les autres saisons. La réduction de surface estivale approcherait maintenant 3 (trois !) millions de Km² par rapport à la moyenne des années 1900-1950 (on serait passé d'un peu moins de 11 millions de Km² à un peu plus de 8), dont près de 2 millions pour la seule période 1970-2005. http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...ent.updated.jpg A première vue, si les données de Cryosphère sont confirmées, il deviendrait extrémement difficile (doux euphémisme) de s'en tenir à une explication basée sur la seule oscillation arctique et nord atlantique... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 20 juillet 2005 Partager Posté(e) 20 juillet 2005 Il y a toujours eu sur cryosphère une sacrée incohérence entre les cartes régionales et les relevés officiels de la nasa. Je ne sais pas comment ils font, mais ils le font. Les relevés officiels de la nasa sont aujourd'hui à 7.3 millions de km2 alors que si on additionne les cartes regionales de cryosphère, on arrive seulement à 6.6. C'était pareil l'hiver dernier et l'été dernier, les cartes regionales toujours très en dessous des relevés de la nasa, pourtant affichés sur la meme page. En gros sur la meme page on a plusieurs relevés qui ne donnent pas les memes chiffres.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
hervé92 Posté(e) 21 juillet 2005 Partager Posté(e) 21 juillet 2005 La question que l'on pourrait se poser est : n'y a-t-il pas de zones oubliées dans l'ens. des zones définies. J'ai regardé, je ne crois pas ; donc effectivement moi non plus je ne m'explique pas cette différence. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 21 juillet 2005 Partager Posté(e) 21 juillet 2005 Lorsqu'on regarde d'autres sites comme celui-ci le déficit actuel semble très impressionnant. Nous serions aux alentours de 6.2 à 6.3 millions de km2 au 19 juillet. Alors qu'au 20 juin nous étions à 8.6 millions de km2. Je n'ai pas exploré toutes les années mais il semble qu'une telle débacle,2.3 millions de km2 en 30 jours, soit rarissime (sous réserve d'années que je n'ai pas vues) A propos quelqu'un peut-il m'indiquer la différence entre area (surface) et extent? Les deux chiffres donnés sont très différents. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 21 juillet 2005 Auteur Partager Posté(e) 21 juillet 2005 La question que l'on pourrait se poser est : n'y a-t-il pas de zones oubliées dans l'ens. des zones définies. J'ai regardé, je ne crois pas ; donc effectivement moi non plus je ne m'explique pas cette différence. Il est probable que la différence soit fondamentalement imputable aux logiciels de traîtement automatique ou assisté des données fournies par les satellites. Ces logiciels différencient avec plus ou moins de précision les zones englacées, les zones d'eau libre et l'écume des vagues. Les logiciels les moins précis (ou utilisés avec le moins de dicernement) voient régulièrement de la glace là où il n'y en a pas, voire où il n'y en a jamais eu ! Ainsi, les vagues "moutonnantes" sont parfois enterprétées à tort comme des zones glacées. C'est ce qui arrive très souvent près des cotes, même aux plus basses latitudes. Ainsi, certains sites pourraient surestimer - et parfois assez fortement - l'importance réélle de la surface de glace de mer. Celà n'empêche cependant pas d'opérer valablement des comparaisons temporelles quand les séries sont issues d'un même site et ont toutes été calculées de la même manière. Enfin, je ne voudrais pas anticiper (j'ai donné rendez-vous en fin septembre pour faire le point), mais il semble que ce que l'on observe actuellement corresponde très exactement à ce que j'avais prévu, arguments à l'appui, en début juin après l'avoir d'ailleurs pronostiqué dans mon dernier livre paru le 12 avril. Et je m'étais fait sacrément "incendier" à l'époque car mon "assurance" avait alors fortement énervé pas mal de participants. Conclusion très provisoire: suivons l'évolution de la situation avec attention... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pnsm Posté(e) 21 juillet 2005 Partager Posté(e) 21 juillet 2005 Bonjour Alain, Avez vous connaissance ou etudié les conséquences des quantités importantes d'eau douce envoyé dans l'océan , influence sur les différents courants marins mondiaux et les conséquences sur les températures et la pluviométrie ?. D'avance merci Pascal Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pnsm Posté(e) 21 juillet 2005 Partager Posté(e) 21 juillet 2005 Seule donnée rassurante dans tout cela c'est que les liens que j'ai pu visiter recemment sur la question des energies fossiles montrent bel et bien que le peak oil petrolier est imminent, sans doute avant 2010 en ce qui concerne le light crude oil. Problème ce qui restera est plus polluant il s'agit du heavy fuel et des sables asphlatiques, mais une chose est en train d'apparaitre, les milieux boursiers sont désormais convaincus qu'une mega crise economique du à la penurie d'energie est imminente. C'est en fait une bonne nouvelle contre le rechauffement. Ce n'est qu'en marge des forums d'infoclimat, mais j'en profite pour vous informer que mon brevet portant sur une centrale aérogénératrice révolutionnaire et totalement non polluante sera publié à la fin de l'été, après un rapport préliminaire très favorable des ingénieurs de l'INPI. La procédure d'extension mondiale du brevet est lancée et en conséquence nos contacts industriels sont réactivés dès cette semaine.Une énergie non polluante et sans limite pour un cout du kwh divisé par 2 ou 3, ce serait un coup de fouet pour la voiture électrique ou à air comprimé et - j'espére - le salut pour la planète. Et ce ne sont absolument pas des billevesées, mais une réalité nouvelle qui se met en place. Alain Bonjour Alain,Je te souhaite toute la réussite industrielle pour ton brevet de centrale aérogénératrice . Pourrais tu nous donner plus d'information sur cette centrale , bien entendu dès que les brevets la protègeront . Bonne continuation PASCAL Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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