florent76 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Ok, merci pour ces précisions. Selon toi, l'hiver que nous avons connu est donc ce qu'il y a de mieux à attendre au cours des 20 prochaines années... à peu de choses près. Cela dépends de ce que tu attends en terme d'hiver : froid en moyenne, intense ou long. L'hiver 2006 devrait être ce que nous aurions de mieux à attendre en terme de longueur dans les 20 prochaines années c'est bien possible... En terme d'intensité, on pourrait connaitre un hiver dont on se souviendra bien avant cela au début de la décennie 2010, ce ne serait pas si loin... Cela sans compter les éventuelles surprises que 2008 (à priori réplique possible de 2006) pourrait offrir.Par contre tu exagères tout de même un petit peu quand tu dis cela: Que tu le dises après coup, ok. Mais avant cet hiver, tu espérais bien quelque chose d'autre. Tu te sers de la moitié des données de 1845 qui collent avec 2006 mais tu en oublies l'autre moitié (la rudesse de l'hiver, les avis à la population, l'incompétence de mf ...). Moitié sur laquelle tu avais le plus lourdement insisté. Il y a eu des chutes de neige historiques en certaines régions, une fraîcheur durable, je n'en disconviens pas. Mais alors pour le reste: Oui, je sais tu as modifié tes prévisions depuis mais ne te targue pas d'avoir prévu cet hiver depuis un an stp c'est un peu facile. Je ne regrette rien : concernant le froid, le risque était très fort et n'est pas passé loin quand on voit les -26°C et les -20°C qu'on connus respectivement Varsovie et Berlin à la fin janvier. Par contre en fortes intensités, il n'était malgré tout pas prévu comme très durable. Il est clair que je le voyais un peu plus présent en décembre tout de même je l'ai dit et en février ensuite. Quand à la neige, elle n'a pas été toujours aussi présente qu'attendu en plaine, mais les records ont été nombreux dans ce domaine sur la période hivernale, un épisode en particulier ne signifiant en effet pas grand chose. Plusieurs épisodes importants ont par contre du sens.Je ne me targue de rien, il y a eu des écarts, la fiabilité n'étant que de 50 à 60%, je l'ai dit des dizaines de fois. Cet hiver a été prévu depuis plus d'un an, c'est un fait et pas autre chose. Je n'ai jamais prétendu qu'il l'avait été parfaitement et sous toutes les coutures, et l'a été d'autant moins bien que l'on était encore éloigné de l'événement, ce qui est plutôt normal. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Hiver 1845 --- 2006: décembre: -2,2 / +1------- +2,9 / +6,7 janvier: +0,7 / +4,1-------- +1,7 / +6 février: -3 / +1,9-----------+2,2 / +6,3 mars: -1 / +3,7 mais pour les deux premières décades -3,5 / + 0,2, le printemps arrivant en fin de mois, les 5°C étant atteints pour la première fois du mois le 22. Données concernant l'observatoire de Paris en 1845 puis Montsouris en 2006, plus représentative que la série observatoire de Paris-Paris le bourget utilisée par Florent puisqu'au moins la température est toujours relevée au centre de Paris. En conclusion c'est un peu le jour et la nuit entre 2006 et 1845. Heureusement qu 'il n'y a pas analogie entre ces deux années sinon je vous raconte pas l'été qu'on va se payer... le jour et la nuit... merci pour ces infos. La tendance mois par mois n'est pas identique sur les deux années. En janvier 1845 on a une pointe de température , alors qu'en 2006 janvier est le mois le plus froid. Sur l'ensemble de DJF il y a 3.9°C de plus en 2006 par rapport à 1845. Il y a la part réchauffement climatique qu'on peut estimer très grossièrement à 1.5°C entre 1845 et 2006 pour cette zone. Plus certainement un peu d'effet urbain bp plus difficile à évaluer. Bref pas facile de trouver une analogie entre les deux années. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Je ne regrette rien : concernant le froid, le risque était très fort et n'est pas passé loin quand on voit les -26°C et les -20°C qu'on connus respectivement Varsovie et Berlin à la fin janvier. Par contre en fortes intensités, il n'était malgré tout pas prévu comme très durable. Pour info, les -20°C n'ont pas été atteints à Berlin. Tnn=-18°C le 23 janvierA noter: -21,1°C le 13 janvier 1987, -20,1°C le 9 février 1986, -20,3°C le 7 janvier 1985, -19°C le 31 décembre 1978, 1996-97: 1996 12 29 -17.7 1997 1 1 -18.2 1997 1 2 -18.5 1982 1 10 -17.8 1971: 1971 1 3 -18.4 1971 1 4 -19.2 1970: 1969 12 20 -18.0 1969 12 21 -24.5 1969 12 22 -18.3 1969 12 31 -17.3 1970 1 19 -17.4 1970 2 1 -17.6 1970 2 2 -17.9 1963 est bien placé avec: 1963 1 10 -17.5 1963 1 11 -17.9 1963 1 19 -19.0 1963 1 20 -19.4 1963 1 30 -18.5 1963 1 31 -20.9 Février 1956 est superbe: 1956 1 31 -18.2 1956 2 1 -21.9 1956 2 2 -20.0 1956 2 9 -23.0 1956 2 10 -17.2 1956 2 11 -21.6 1956 2 12 -20.1 1956 2 15 -20.2 1956 2 24 -19.0 Février 1954 est présent: 1954 1 31 -19.3 1954 2 1 -20.0 Cette liste ne reprend pas les valeurs les plus froides : elles ont été piochées (presque) au hasard et par ailleurs je n'ai pas les données de 2001 à 2005... Néanmoins, sans être loin du minima absolue, cette la valeur de -18°C de janvier dernier n'est pas historique : je dirai que de telles vagues de froid A BERLIN se produisent tous les 5 ans. Il faut aller plus à l'est, en Pologne et Russie pour trouver des valeurs remarquables. Comme le faisait remarquer Tomar, ne pouvons-nous pas en partant de ce principe dire que 2005 était un été cyclique au vu de ce qu'a essuyé l'espagne (bien plus proche de nous que la Pologne)? Après tout de nombreux records ont été atteints en France en juin et si nous n'avons pas essuyé de canicule en juillet et août, il s'en est fallut de très très peu... De tout petits décalages nous ont fait passer d'une canicule terrible à une très légère anomalie négative. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
marco_p Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Ca devient un peu lourd votre discussion, et particulièrement pénible à lire sur le forum. Ce qu'il faudrait c'est que Florent prenne la plume pour expliquer en détail sa théorie et ses résultats dans une revue sérieuse, avec relecture par des climatologues. Au moins on saurait si ce qu'il dit est présentable ou non. J'avais d'ailleurs déjà dit la même chose il y a six mois, en pure perte. Si bien que maintenant, entre les prévisions il y a six mois et celles il y a trois mois, entre les critères de réussites objectifs ou non, plus personne (en tout cas pas moi!) n'y retrouve ses petits. Je trouve regrettable que florent passe son temps sur ce forum à faire des réponses ponctuelles, sur des petits bouts de polémiques, ou à organiser son casino climatique particulièrement ***, plutot que de décrire sa méthode sérieusement. Bon, c'est mon opinion, je ne discuterai pas davantage sur la rigueur d'un hiver survendu donc décevant pour les accros du froid. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Cette liste ne reprend pas les valeurs les plus froides et par ailleurs je n'ai pas les données de 2001 à 2005... Néanmoins, sans être loin du minima absolue, cette la valeur de -18°C de janvier dernier n'est pas historique : je dirai que de telles vagues de froid A BERLIN se produise tous les 5 ans. Il faut aller plus à l'est, en Pologne et Russie pour trouver des valeurs remarquables. Comme le faisait remarquer Tomar, ne pouvons-nous pas en partant de ce principe dire que 2005 était un été cyclique au vu de ce qu'a essuyé l'espagne (bien plus proche de nous que la Pologne)? Après tout de nombreux records ont été atteints en France en juin et si nous n'avons pas essuyé de canicule en juillet et août, il s'en est fallut de très très peu... De tout petits décalages nous ont fait passer d'une canicule terrible à une très légère anomalie négative. L'Allemagne est beaucoup plus proche climatologiquement parlant du Nord de la France que l'Espagne. Il suffit d'étudier les corrélations entre les tendances des trois zones pour le comprendre. Il ne faut pas comparer tout et n'importe quoi non plus ! L'été cyclique était en 2003, y compris en Espagne où il fut bien plus terrible encore.Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 L'Allemagne est beaucoup plus proche climatologiquement parlant du Nord de la France que l'Espagne. Il suffit d'étudier les corrélations entre les tendances des trois zones pour le comprendre. Il ne faut pas comparer tout et n'importe quoi non plus ! L'été cyclique était en 2003, y compris en Espagne où il fut bien plus terrible encore. Florent. La vague de froid qu'a connut l'Allemagne n'était pas historique comme tu veux bien le faire croire. C'a été le cas en Pologne et Russie, à la rigueur à la frontière allemande mais c'est tout. Contrairement à l'été 2005 qui fut historique en Espagne, bien plus que 2003: exemple à Madrid:Madrid Bajaras : Tx 2003 – 2005 Juin : 32,4 – 33,6 Juillet : 32,8 – 35,2 Août: 33,8 – 34,1 Concernant les précipitations apparemment c'est pareil avec ~7mm pour 2003 comme pour 2005 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Ca devient un peu lourd votre discussion, et particulièrement pénible à lire sur le forum. Ce qu'il faudrait c'est que Florent prenne la plume pour expliquer en détail sa théorie et ses résultats dans une revue sérieuse, avec relecture par des climatologues. Au moins on saurait si ce qu'il dit est présentable ou non. J'avais d'ailleurs déjà dit la même chose il y a six mois, en pure perte. Si bien que maintenant, entre les prévisions il y a six mois et celles il y a trois mois, entre les critères de réussites objectifs ou non, plus personne (en tout cas pas moi!) n'y retrouve ses petits. Je trouve regrettable que florent passe son temps sur ce forum à faire des réponses ponctuelles, sur des petits bouts de polémiques, ou à organiser son casino climatique particulièrement ***, plutot que de décrire sa méthode sérieusement. Bon, c'est mon opinion, je ne discuterai pas davantage sur la rigueur d'un hiver survendu donc décevant pour les accros du froid. Tu sais très bien qu'il n'est pas aussi évident que cela d'intéresser une "revue sérieuse", mais je ne perds pas le projet de vue, je te rassure...Les prévisions sont très bien chiffrées sur mon site, on ne peut pas se perdre. Evidemment sur le forum, tu auras vite fait de ne rien comprendre : certains font allégrement des amalgames aux fins de polémiquer. Pour le reste, c'est effectivement ton opinion, il n'est pas défendu d'avoir des idées et tout le monde n'est pas obligé d'être d'accord, mais on peut respecter un tant soit peu ce qui est fait. La rigueur de l'hiver a en effet été survendue au départ. J'apprends sur le tas en la matière et avant qu'il ne survienne, je ne connais pas grand monde qui aurait pu dire que ce caractère modéré du froid qui fait tout l'atypisme de cet hiver serait poussé à ce point. Je ne l'avais calculé dans une certaine mesure à l'échelle mensuelle, mais je n'avais pas imaginé qu'il traduise aussi à ce point l'échelle quotidienne. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 La vague de froid qu'a connut l'Allemagne n'était pas historique comme tu veux bien le faire croire. C'a été le cas en Pologne et Russie, à la rigueur à la frontière allemande mais c'est tout. Contrairement à l'été 2005 qui fut historique en Espagne, bien plus que 2003: exemple à Madrid: Madrid Bajaras : Tx 2003 – 2005 Juin : 32,4 – 33,6 Juillet : 32,8 – 35,2 Août: 33,8 – 34,1 Concernant les précipitations apparemment c'est pareil avec ~7mm pour 2003 comme pour 2005 Quelle honnêteté intellectuelle que celle de considérer la seule petite zone en Europe (centre et ouest de la péninsule ibérique) où l'été fut plus chaud en 2005 qu'en 2003... On a eu peur en 2005 avec cette petite zone qui n'excède jamais +2,5 à +3°C d'anomalie en Espagne ! Je vous laisse consulter les cartes, il n'y a pas photo !Eté 2003 (JJA) Anomalies par rapport aux normales 1971-2000 Eté 2005 (JJA) Anomalies par rapport aux normales 1971-2000 Je ne fais rien croire du tout : le propos était de dire que nous avons été évité de peu par des températures de l'ordre de -15°C que j'avais prévu et qui n'ont rien d'historique non plus, mais sont suffisament froides pour receler des dangers ! Pour le reste, c'est hors sujet. Je n'ai pas les chiffres forcément de l'été puisqu'on parle ici de l'hiver ! Et quand on regarde les centres d'actions, on voit combien la comparaison est inappropriée. On s'est trouvé très souvent en flux de nord durant l'été 2005, la chaleur ne risquait pas de remonter à Paris ! Par contre durant l'hiver qui suit, les flux d'est ont été légions et il s'en est fallu de peu pour que le froid déboule : les modèles l'ont vu pendant longtemps, ce n'est pas pour rien. Il n'ont à aucun moment vu une canicule comme en 2003 l'été dernier ! Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Je ne fais rien croire du tout : le propos était de dire que nous avons été évité de peu par des températures de l'ordre de -15°C que j'avais prévu et qui n'ont rien d'historique non plus, mais sont suffisament froides pour receler des dangers ! Pour le reste, c'est hors sujet. Je n'ai pas les chiffres forcément de l'été puisqu'on parle ici de l'hiver ! Et quand on regarde les centres d'actions, on voit combien la comparaison est inapproprié. On s'est trouvé très souvent en flux de nord durant l'été 2005, la chaleur ne risquait pas de remonter à Paris ! Par contre durant l'hiver qui suit, les flux d'est ont été légion et il s'en est fallu de peu pour que le froid déboule : les modèles l'ont vu pendant longtemps, ce n'est pas pour rien. Il n'ont à aucun moment vu une canicule comme en 2003 l'été dernier ! Florent. Oui, là-dessus on est bien d'accord. L'est de la France a de justesse échappé à des -15°C (pas à des valeurs historiques), valeurs qui ont été atteintes en mars 2005 et qui ne constituaient qu'un avant-goût de ce que nous aurions du connaître cet hiver.OK pour le reste: hiver exceptionnel par son absence de grande douceur (absence de jours où les Tx sont de 7°C supérieures aux normales sur le bassin parisien) et pour la neige. D'habitude on connaît au moins un épisode de très grande douceur dans l'hiver (un peu comme un été sans Tn inférieures à 10°C...). C'est d'ailleurs arrivé 1 fois (en décembre) lors de l'hiver 2004-2005. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 2005-06 serait bien l'hiver cyclique central que je prévoyais. Que vous ne l'ayez pas trouvé à votre goût, c'est une autre question bien peu objective. Le problème c'est que toi même tu ne le trouve pas à ton goût non plus et tu ne veux pas l'admettre. C'est ça qui est fondamentalement triste. Sur le papier tu va t'accrocher au nombre de jour de gel et à la faiblesse des maximales pour essayer de démontrer le bienfondé de ta prévision. Et pourtant, pendant 2 ans, sans cesse et sans cesse tu as insisté sur l'intensité du froid comme variable discriminante d'un hiver rude et maintenant tu oses dire que ces critères sont "plutôt périphériques" (sic!). Pour reprendre les termes de Virgile c'est une honte, une véritable honte, et qui démontre le peu de sérieux dont est empreinte ta manière de travailler. Ca ne te grandis pas et personnellement je trouve vraiment que c'est prendre les gens pour des demeurés. Il faudra te le rappeler combien de fois ? Jusqu'à fin janvier, la quasi totalité de tes messages allaient dans le sens qu'on allait être touché par une grosse vague de froid. Tu as toujours mis en exergue l'intensité du froid, tes messages le démontrent explicitement. Exemple déjà cité mais qui illustre parfaitement le fond de tes pensées : Comment peut-on se souvenir d'un coup de froid isolé qui a vu les températures baisser seulement jusqu'à -8,3 et -9,2°C le 30 janvier 2005 à Nancy et Strasbourg respectivement. Cela peut constituer les minimas absolus de quelques hivers médians, mais certainement pas d'un hiver rude . Des vélléités particulières que tu disais : Certes, mais je sens à cet hiver des vélléités particulières... Certains hivers froids ne s'attaquent qu'au nord de l'Europe épargnant le sud méditerranéen. Cet hiver semble bien vouloir confirmer la tendance initiée à un bon niveau l'an dernier, qui devrait le classer parmi les plus grands touchant aussi bien nord que sud de la France et faisant craindre des dommages pour les oliveraies et les agrumes en zone méditerranéenne... Après fin décembre, le plus gros devait encore arriver que tu disais : Tout ce que je sais, c'est que les froids les plus rudes sont encore à venir et à partir de la dernière décade de janvier. Et je vais pas te ressortir ton histoire que la vague de froid de l'an dernier est une naine eu égard à un hiver rude. Naine elle le fut peut-être, mais cette année pas un nain n'est venu nous rendre visite ! Et maintenant tu t'enfonces de plus en plus. Mais jusqu'où ira le massacre Florent ??? Mon dieu, c'est pas possible... Exemple : Et malgré le fait que l'hiver 2006 soit l'hiver cyclique dans la théorie que je développe, les répliques sont généralement plus douces comme tu le souligne, mais pas obligatoirement... Il ne faut surtout pas négliger les répliques : un bel exemple est l'hiver répliquant 1942 qui avait surpassé en froidure l'hiver cyclique 1940. Une réplique, par essence, n'est elle pas moins puissante que la secousse principale ? Je ne suis pas spécialiste mais il me semble que cela soit le cas. Ainsi, pour presque tous les critères, l'hiver 1942 surclasse l'hiver 1940 à Paris-Montsouris : - Nb de jour de gel - Le nombre de jour de gel comsécutif - Le nombre de jours sans dégel - Période sans dégel la plus longue - Pourcentage de jours climatologiquement froids à Paris - Pourcentage de nuits climatologiquement froides à Paris - Moyenne hivernale (min et max) Seul : - Le nombre de jours de vague de froid à Paris (Tn inférieure de 5°C pendant au moins 6 jours à la moyenne quotidienne calculée sur une fenêtre de 5 jours centrée sur la journée, et pour la période 1971-2000) est plus important durant l'hiver 1940 que durant l'hiver 1942. On a donc une fois de plus la preuve que le choix de l'hiver 1940 comme l'expression d'un cycle est purement arbitraire eu égard aux données chiffrée que tu chéris tant. La seule considération qui joue ici étant de coller à un cycle de 22 ans entre les hivers 1917 et 1963. De surcroît, par le fait même que tu aies choisi l'hiver 1940 et non l'hiver 1942 comme l'expression d'un cycle démontre une fois encore l'importance prépondérante que tu accordes à l'intensité du froid. En effet, l'hiver 1940 se démarque par la survenue d'une puissante vague de froid. Ainsi, qu'il survienne la moindre vague de froid l'hiver prochain et tu seras pris en défaut par rapport à ta supposée base théorique. Tu seras en contradiction totale avec ton "postulat" de base. Je me répète, mais tu as choisis l'hiver 1940 sur des critères subjectifs parce qu'il a connu à un moment des froids intenses et non sur des critères objectifs. C'est l'intensité du froid qui compte en premier pour toi. Pas autre chose. Et maintenant tu te dérobes en parlant de "critère périphèrique". C'est vraiment décevant de ta part. Voir ici : /index.php?s=&showtopic=8915&view=findpost&p=226035'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=226035 Comment tu feras l'hiver prochain pour te défendre si une vague de froid survient jusqu'à Paris ? 1940 = Hiver cyclique parce vague de froid 1942 = Pas un hiver cyclique alors même que tout indique qu'il fut plus rude et plus long que celui de 1940 2006 = Hiver cyclique parce que long et durablement froid 2007 = Vague de froid mais pas cyclique -> Totale contradiction dans la manière de choisir ses hivers. L'un (1940) est choisi pour sa vague de froid, l'autre (2006) est choisi pour sa longueur . Bref tout cela relève du bricolage ! Etant donné la structure très atypique de l'hiver 2006, du reste plus ou moins attendue, la réplique qui pourrait survenir ensuite à plus grandes chances en 2008 (en l'état de mes recherches) a de très fortes probabilités de surpasser 2006 en température et en intensité, mais probablement pas en durée qui devrait rester pour longtemps l'apanage de l'hiver 2006. Là aussi, on sombre dans le comique. Le tragi-comique. Même le forumeur qui lit ce forum pour la première fois peut légitimement penser qu'un hiver aussi exceptionnellement long et sans grosse douceur tel qu'on le vit actuellement n'est pas prêt de reproduire de sitôt. Maintenant tu nous dis que les prochains hivers ont "de très fortes probabilités de surpasser 2006 en température et en intensité". Pas besoin de faire des "recherches" pour s'imaginer que les valeurs absolues des minimales de cet hiver à Paris ont de très fortes chances d'être surpassées au court des prochains hivers puisqu'il n'y a pas eu d'advection froide significative cet hiver. Tu veux peut être encore nous apprendre que la Terre tourne autour du Soleil ? Bref, désormais on est plus au clair : - 2006 = Hiver cyclique - 2008 = Pas cyclique mais plus rude que 2006 Edit : Et on attend toujours si possible un bilan chiffré pour Paris avec les mêmes critères que ceux susmentionnés... Mais je sais que tu ne le feras pas. Pas de feedback, aurais-tu peur de paraître ridicule ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aldo29 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Entre 1940 et 1942, il y a eu l'hiver 1941 qui fut bien rude aussi... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 LuNaTiC, Concernant les cycles, il s'agit en fait d'une période propice aux hivers rudes. Cette période dure 3-4 ans pendant laquelle vont se produire un, deux voir trois hivers froids. Donc, en théorie il est fort probable que nous connaissions un hiver autrement plus rude dans les prochaines années. Bien sûr, SI les cycles sont véridiques. Pour le reste, je suis entièrement d'accord, on ne peut pas dire que 2005-06 était l'hiver central, au nom du critère de l'intensité qui semble être le facteur clef des hivers cycliques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 10 mars 2006 Partager Posté(e) 10 mars 2006 Le problème c'est que toi même tu ne le trouve pas à ton goût non plus et tu ne veux pas l'admettre. C'est ça qui est fondamentalement triste. Sur le papier tu va t'accrocher au nombre de jour de gel et à la faiblesse des maximales pour essayer de démontrer le bienfondé de ta prévision. Et pourtant, pendant 2 ans, sans cesse et sans cesse tu as insisté sur l'intensité du froid comme variable discriminante d'un hiver rude et maintenant tu oses dire que ces critères sont "plutôt périphériques" (sic!). Pour reprendre les termes de Virgile c'est une honte, une véritable honte, et qui démontre le peu de sérieux dont est empreinte ta manière de travailler. Ca ne te grandis pas et personnellement je trouve vraiment que c'est prendre les gens pour des demeurés. Il faudra te le rappeler combien de fois ? Jusqu'à fin janvier, la quasi totalité de tes messages allaient dans le sens qu'on allait être touché par une grosse vague de froid. Tu as toujours mis en exergue l'intensité du froid, tes messages le démontrent explicitement. Exemple déjà cité mais qui illustre parfaitement le fond de tes pensées : Des vélléités particulières que tu disais : Après fin décembre, le plus gros devait encore arriver que tu disais : Et je vais pas te ressortir ton histoire que la vague de froid de l'an dernier est une naine eu égard à un hiver rude. Naine elle le fut peut-être, mais cette année pas un nain n'est venu nous rendre visite ! Travailler sur ce sujet demande une certaine humilité et pondération. Avec tes idées préconçues, comment comprendre quoi que ce soit. J'ai insisté sur l'intensité du froid, mais ne l'ait jamais promis comme record, simplement présente : ce ne fut pas le cas d'où erreur prévisionnelle sur ce point d'une part. D'autres part, j'évolue dans ma réflexion et troublé effectivement par cet hiver 2006, je me suis rendu compte qu'un hiver était à considérer selon trois critères et non pas un seul : thermique, intensité et durée.Et maintenant tu t'enfonces de plus en plus. Mais jusqu'où ira le massacre Florent ??? Mon dieu, c'est pas possible... Exemple : Une réplique, par essence, n'est elle pas moins puissante que la secousse principale ? Je ne suis pas spécialiste mais il me semble que cela soit le cas. Ainsi, pour presque tous les critères, l'hiver 1942 surclasse l'hiver 1940 à Paris-Montsouris : - Nb de jour de gel - Le nombre de jour de gel comsécutif - Le nombre de jours sans dégel - Période sans dégel la plus longue - Pourcentage de jours climatologiquement froids à Paris - Pourcentage de nuits climatologiquement froides à Paris - Moyenne hivernale (min et max) Seul : - Le nombre de jours de vague de froid à Paris (Tn inférieure de 5°C pendant au moins 6 jours à la moyenne quotidienne calculée sur une fenêtre de 5 jours centrée sur la journée, et pour la période 1971-2000) est plus important durant l'hiver 1940 que durant l'hiver 1942. On a donc une fois de plus la preuve que le choix de l'hiver 1940 comme l'expression d'un cycle est purement arbitraire eu égard aux données chiffrée que tu chéris tant. La seule considération qui joue ici étant de coller à un cycle de 22 ans entre les hivers 1917 et 1963. De surcroît, par le fait même que tu aies choisi l'hiver 1940 et non l'hiver 1942 comme l'expression d'un cycle démontre une fois encore l'importance prépondérante que tu accordes à l'intensité du froid. En effet, l'hiver 1940 se démarque par la survenue d'une puissante vague de froid. Ainsi, qu'il survienne la moindre vague de froid l'hiver prochain et tu seras pris en défaut par rapport à ta supposée base théorique. Tu seras en contradiction totale avec ton "postulat" de base. Je me répète, mais tu as choisis l'hiver 1940 sur des critères subjectifs parce qu'il a connu à un moment des froids intenses et non sur des critères objectifs. C'est l'intensité du froid qui compte en premier pour toi. Pas autre chose. Et maintenant tu te dérobes en parlant de "critère périphèrique". C'est vraiment décevant de ta part. Voir ici : /index.php?s=&showtopic=8915&view=findpost&p=226035'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=226035 Comment tu feras l'hiver prochain pour te défendre si une vague de froid survient jusqu'à Paris ? 1940 = Hiver cyclique parce vague de froid 1942 = Pas un hiver cyclique alors même que tout indique qu'il fut plus rude et plus long que celui de 1940 2006 = Hiver cyclique parce que long et durablement froid 2007 = Vague de froid mais pas cyclique -> Totale contradiction dans la manière de choisir ses hivers. L'un (1940) est choisi pour sa vague de froid, l'autre (2006) est choisi pour sa longueur . Bref tout cela relève du bricolage ! Là aussi, on sombre dans le comique. Le tragi-comique. Il ne s'agit pas là encore de secousses sismisques. En météorologie, qu'un hiver soit plus froid que l'autre se joue parfois à peu de choses, au réglages des centres d'actions in situ qui n'ont pas le "souvenir" de ce qu'il ont pu être un ou deux ans avant. Ainsi, la réplique pourra être plus froide que l'hiver cyclique.Tes assertions sont totalement infondées. Dans ce domaine là, le choix est vite fait ! C'est la chronologie qui décide : rien de plus simple. L'hiver cyclique est tout simplement le premier, les répliques viennent obligatoirement après, pas avant sinon cela n'en seraient pas ! Même le forumeur qui lit ce forum pour la première fois peut légitimement penser qu'un hiver aussi exceptionnellement long et sans grosse douceur tel qu'on le vit actuellement n'est pas prêt de reproduire de sitôt. Oui, c'est facile à dire en mars 2006 ! Qui me suivait là dessus il y a un an quand j'annonçais une série de plusieurs mois déficitaires consécutifs ??? Et le mois de mars pourrait bien être plus déficitaire que les mois précédent comme j'ai pu le prévoir : un mois d'hiver supplémentaire ai-je dis...Maintenant tu nous dis que les prochains hivers ont "de très fortes probabilités de surpasser 2006 en température et en intensité". Pas besoin de faire des "recherches" pour s'imaginer que les valeurs absolues des minimales de cet hiver à Paris ont de très fortes chances d'être surpassées au court des prochains hivers puisqu'il n'y a pas eu d'advection froide significative cet hiver. Tu veux peut être encore nous apprendre que la Terre tourne autour du Soleil ? Bref, désormais on est plus au clair : - 2006 = Hiver cyclique - 2008 = Pas cyclique mais plus rude que 2006 Edit : Et on attend toujours si possible un bilan chiffré pour Paris avec les mêmes critères que ceux susmentionnés... Mais je sais que tu ne le feras pas. Pas de feedback, aurais-tu peur de paraître ridicule ? Je n'ai aucunement peur de paraître ridicule en faisant un bilan chiffré de l'hiver 2006 qui est le plus froid depuis 9 ans minimum et le plus long depuis plus de 40 ans.Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
babe Posté(e) 11 mars 2006 Paris 11 Partager Posté(e) 11 mars 2006 Je n'ai aucunement peur de paraître ridicule en faisant un bilan chiffré de l'hiver 2006 qui est le plus froid depuis 9 ans minimum et le plus long depuis plus de 40 ans. Florent. L'hiver 2005-2006 est loin d'etre un hiver rude, florent . Perso, je m'en souviendrais plus très vite ! 2004/2005 était beaucoup plus rude que cet hiver par contre . Le nombre de jours brumeux avec entre 0 et 3° C le matin et 5-7° C l'après midi, c'est ce qui défini cet hiver, en IDF en tout cas, et ans de nombreuses autres régions sans doute. Le plus long depuis 40 ans ? :!: Je doute que le sud-est ou meme le sud-ouest trouvent cet hiver rude . Le nord-est par contre, c'est possible pour certains . Dans tes chiffres, j'aimerais bien voir si cet hiver si rude que ca pour les 3/4 de la france ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
raphi13 Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 : L'hiver 2005-2006 est loin d'etre un hiver rude, florent . Perso, je m'en souviendrais plus très vite ! 2004/2005 était beaucoup plus rude que cet hiver par contre . Le nombre de jours brumeux avec entre 0 et 3° C le matin et 5-7° C l'après midi, c'est ce qui défini cet hiver, en IDF en tout cas, et ans de nombreuses autres régions sans doute. Le plus long depuis 40 ans ? :!: Je doute que le sud-est ou meme le sud-ouest trouvent cet hiver rude . Le nord-est par contre, c'est possible pour certains . Dans tes chiffres, j'aimerais bien voir si cet hiver si rude que ca pour les 3/4 de la france ... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> déficit -1,8°c sur les trois derniers mois sur Marseille!...l'hiver 2005/2006 serait doux?....farceur /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 L'hiver 2005-2006 est loin d'etre un hiver rude, florent . Perso, je m'en souviendrais plus très vite ! 2004/2005 était beaucoup plus rude que cet hiver par contre . Le nombre de jours brumeux avec entre 0 et 3° C le matin et 5-7° C l'après midi, c'est ce qui défini cet hiver, en IDF en tout cas, et ans de nombreuses autres régions sans doute. Le plus long depuis 40 ans ? :!: Je doute que le sud-est ou meme le sud-ouest trouvent cet hiver rude . Le nord-est par contre, c'est possible pour certains . Dans tes chiffres, j'aimerais bien voir si cet hiver si rude que ca pour les 3/4 de la france ... Quels chiffres apportes-tu pour démontrer ce que tu avances ???Il suffit de prendre des valeurs pour démonter en une minute tes arguments qui ne se basent que sur ta bonne parole et aucune valeur. Des bilans, il y en a déjà plusieurs sur les forums, encore faut-il les avoir lu... Rang de l'hiver 2005-06 /index.php?showtopic=13790'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=13790 Pas d'hiver dans le Sud-Ouest ??? Voici ce qu'écrit Weather-Bordeaux qui réside dans cette région et dresse des bilans climatiques expérimentés depuis plusieurs années : A Bordeaux-Mérignac, -La température moyenne saisonnière a été de 5.0°C, elle est inférieure de 2°C par rapport à la moyenne de la période 1971/2000. Depuis l' hiver 1945/1946, l' hiver 2005/2006 est le 8ième hiver le plus froid ! Les hivers plus froids que celui de 2006, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ont été 1947, 1953, 1956, 1963, 1964, 1965, et 1987. Le plus froid restant celui de 1962/1963 avec une température moyenne de 2.7°C Autre bilan : Un hiver 2006 remarquablement long /index.php?s=&showtopic=13909&view=findpost&p=238832'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?s=&s...ndpost&p=238832 Tous ces bilans ne disent pas par contre depuis combien de temps les valeurs n'ont pas été vues. Ce serait bien 9 ans dans la plupart des cas pour les températures et 43 ans pour la durée de l'hiver. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
babe Posté(e) 11 mars 2006 Paris 11 Partager Posté(e) 11 mars 2006 : :!: déficit -1,8°c sur les trois derniers mois sur Marseille!...l'hiver 2005/2006 serait doux?....farceur /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Tu parles, si c'est 1.8° C de déficit qui te fait croire que cet hiver est rude alors ... Es-ce que la cote d'azur ( nice, marseille etc . ) a eu de la neige sur les cotes ? Je n'ai pas dit que cet hiver était doux, j'ai dit que c'était un hiver normale ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
snowman43 Posté(e) 11 mars 2006 Le Puy en Velay Partager Posté(e) 11 mars 2006 Cet hiver à un bon déficit du côté des températures, il n'est donc pas normale par rapport à la moyenne mais plus froid que la moyenne. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
babe Posté(e) 11 mars 2006 Paris 11 Partager Posté(e) 11 mars 2006 Cet hiver à un bon déficit du côté des températures, il n'est donc pas normale par rapport à la moyenne mais plus froid que la moyenne. Je sais et je suis d'accord avec ca . Mais aussi, l'hiver dernier, la france a aussi connu un bon déficit et pourtant, il n'y a eu aucune polémique de ce genre /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Ensuite, libre à quiconque de se donner une définition d'hiver rude . Celle que j'ai n'est pas respecté, c'est tout . /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Perso, en IDF, les déficits ne dépassent pas les 1° C sur la plupart des stations ( voir bilan de chaque mois ) et je pense pas que la RP est la seule région dans ce cas :!: Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 Je sais et je suis d'accord avec ca . Mais aussi, l'hiver dernier, la france a aussi connu un bon déficit et pourtant, il n'y a eu aucune polémique de ce genre /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Ensuite, libre à quiconque de se donner une définition d'hiver rude . Celle que j'ai n'est pas respecté, c'est tout . /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Perso, en IDF, les déficits ne dépassent pas les 1° C sur la plupart des stations ( voir bilan de chaque mois ) et je pense pas que la RP est la seule région dans ce cas :!: Il n'y avait pas sujet à discuter l'an dernier : l'hiver 2004-05 a été à Paris le Bourget par exemple dans les normes au dixième près ! Pour le coup un hiver tout à fait normal du point de vue thermique très souvent au nord de la Seine en marge de quelques excédents de températures en Europe centrale où le mois de décembre fut excessivement doux. C'est autour de la méditerranée qu'il fut réellement froid sur une zone beaucoup moins étendue que cette année à l'échelle européenne donc. C'est comparé un phénomène local avec un phénomène continental global. Sur la longueur, idem : l'hiver dernier n'a pas duré beaucoup plus d'un mois et s'est surtout concentré sur la période mi-février/mi-mars où le froid a pu être intense, mais pas suffisant pour faire plonger réellement les températures de la saison sous les normes, hormis dans l'espace méditerranéen.Prenons les cartes d'anomalies thermiques que pas un seul des contradicteurs ici présent ne veut montrer. Elles comportent la même échelle contrairement à d'autres cartes que l'on a pu voir. Il ne faut pas une seconde pour voir que l'hiver 2005-06 touche tout le continent européen d'ouest en est comme quasiment tous les hivers rudes et que l'hiver précédent est très localisé et d'une grandeur bien inférieure. Quand on sait que l'hiver 2005-06 empiète de plus sur novembre et mars, je vois difficilement comment on peut trouver un froid plus étendu dans le temps et l'espace. Hiver 2005-06 (DJF) - anomalies par rapport à la normale 1971-2000 Hiver 2004-05 (DJF) - anomalies par rapport à la normale 1971-2000 Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
babe Posté(e) 11 mars 2006 Paris 11 Partager Posté(e) 11 mars 2006 Je ne remet pas en question les déficits de températures, florent . Je remet juste en question : L'hiver 2005-2006 a t'il été rude ? Ensuite, on peut prendre de nombreux critères pour avoir cette définition . Pour moi, pour qu'un hiver soit rude il faut : - Une vague de froid de + d'1 semaine * - Des gelées sévères ( Tn < -10° C . ) * - Un temps agité avec neige, vent etc . * - Une grande durée avec peu de jours ou la température max exède les 10-12° C - Nombreuses gelées (plus des 3/4 de l'hiver). Les 3 premiers critères qui comportent une étoile sont ceux qui n'ont été que partiellemnt ou pas du tout respéctés . Pour la vague de froid de + d'une semaine, yen a t'il eu ? La réponse est non ! La france a connu 3-4 coups de froid plus ou moins sévères mais jamais de vague de froid durable comme en 2003/2004 ou en 2004/2005. Pour les gelées sévères, le grand froid n'a pas été particulièrement présent ! Exemple : Ici, la température minimale de l'hiver est -7.1° C . Ensuite dans le nord-est ou le Massif Central, des matinées à -10° C n'ont rien d'incroyable et pour un hiver rude, les -15° C devraient etre facilement atteints . Donc ce critère n'est qu'à moitié respecté . Pour le temps agité avec le coktail neige, vent etc, c'est plutot les nuages bas et la grisaille qui ont généralement dominer le ciel . Mis à part quelques épisodes ( 28 janver ... ) cet hiver est resté mou, donc difficilement imprégnable dans nos mémoires pour une partie des francais . Pour la durée de l'hiver, tout est respecté tout comme les nombreuses gelées . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 la y a pas photos...cet hiver est vraiment particulier, seul les frustré de la neige n ont pas bien realisé la rudesse et la longueur de cet hiver (qui va feter ses quatres mois apres demain!) dans l est l hive est vraiment tres long, je sais pas sur quelle planete vous vivez en idf mais a vous lire j ai l impression de vivre a 3500 KM de paris... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
41350 Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 la y a pas photos...cet hivezr est vraiment particulié, seul les frustré de la neige n ont pas bien realisé la rudesse et la longueur de cet hiver (qui va feter ses quatres mois apres demain!) Je complète ta phrase:seuls les frustrés de neige et de froid n'ont pas réalisé la rudesse de cet hiver Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
LuNaTic Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 Tes assertions sont totalement infondées. Dans ce domaine là, le choix est vite fait ! C'est la chronologie qui décide : rien de plus simple. L'hiver cyclique est tout simplement le premier , les répliques viennent obligatoirement après, pas avant sinon cela n'en seraient pas ! Assertion une nouvelle fois mensongère de ta part Florent. Mais qui s'en étonne ??? Exemple ici : Qu'appelle t-on un grand hiver ou un grand ete ? Il s'agit pour l'hiver qu'il comporte une moyenne saisonniere inferieure de 3° aux normes au moins avec un voire deux mois froids. Pour l'ete, à l'inverse : une temperature saisonniere excedent les normes de 3° environ et au moins, avec deux mois chauds et caracterise par une secheresse plus ou moins importante et prolongee sur la majeure partie du territoire français. L'ensemble de l'année comportant ce type d'ete est d'ailleurs generalement en fort déficit hydrique. Maintenant que nous sommes d'accord sur les termes, je vous fournis ci-dessous les periodes de retour des evenements "grands etes" que j'ai pu retrouver en France : 1921 (+ 28 ans) 1949 (+ 28 ans) 1976 (+ 27 ans) 2003 (+ 27 ans) Donc en 2003, après déjà 10 ans de "recherches", tu en étais toujours à considérer l'été 1949 comme faisant partie du cycle et non l'été 1947 car, je te cite : "Precisions : Sur les dates... Quelques etes presque aussi marquant, voire plus, se glissent entre les mailles et n'ont pas ete pris en compte. On peut citer 1947 par exemple. Ils obeissent generalement a un contexte d'optimum climatique qui voient se multiplier les episodes estivaux hors de toute periodicite. " Donc une fois de plus en totale contradiction avec ton histoire de réplique. Tu ne considérais à l'époque 1949 comme l'expression d'un cycle car plus proche d'une périodicité de 27 ans entre les étés 1921 et 1976. Il a fallu que Stéphane Fiévet te rappelle que 1947 reste un été plus intense que celui de 1949 pour que tu en prennes acte et qu'ensuite tu ne fasses plus allusion à ce problème. D'été "hors de toute périodicité", l'été 1947 est subitement devenu le fer de lance de ta base théorique. Un peu faible comme postulat, non ? Moralité : Tes choix sont purement arbitraires et ne reposent sur aucune base scientifique et aucune base objective. Le seul objectif étant de coller au plus près à la notion de durée-retour. De ce fait, tu as choisis 1940 pour la seule raison que cela colle avec un cycle de 23 ans entre les hivers 1917 et 1963 et non sur des critères objectifs que aujourd'hui tu te plais à vouloir mettre en avant. C'est l'hôpital qui se fout de la charité. La notion de "réplique" n'est absolument pas définie, ses contours sont flous et cette notion n'a aucun fondement objectif. Oui, c'est facile à dire en mars 2006 ! Qui me suivait là dessus il y a un an quand j'annonçais une série de plusieurs mois déficitaires consécutifs ??? Et le mois de mars pourrait bien être plus déficitaire que les mois précédent comme j'ai pu le prévoir : un mois d'hiver supplémentaire ai-je dis... Idem de mon côté avec les exemples de 1955 et 1996. Mais quand comme toi la moitié si ce n'est la totalité de l'hiver ne s'est pas passée comme ces deux "analogues", je n'ai pas la prétention de me targuer d'une bonne réussite. L'exemple de 1996 est symptomatique. Cet hiver là a aussi connu une série longue de mois déficitaires et un hiver tirant en longueur. A ce titre, pour le temps ressenti en France, c'est le cas le plus proche de cet hiver 2006. Mais la particularité de l'hiver 1996 est qu'il fut très froid sur le nord et nord-ouest européen, les froids épargnant de justesse la France : C'était aussi la particularité de l'hiver 1845 avec le 9e mois de décembre le plus froid à Londres sur la période 1680-2005, sauf que contrairement à 1996, les froids avaient aussi fortement touchés la France. Il est est tout autre cette année, les masses d'air froides ayant pris un chemin plus méridional. Les hivers 1845 et 1996 présentaient des similitudes dans la répartition des centres d'action on l'avait vu. En revanche, ces deux hivers n'ont pas grand-chose à voir avec l'hiver 2006. Par fierté tu ne veux pas l'admettre, mais c'est réellement triste. Je n'ai aucunement peur de paraître ridicule en faisant un bilan chiffré de l'hiver 2006 qui est le plus froid depuis 9 ans minimum et le plus long depuis plus de 40 ans. Alors on attend, si possible avec les mêmes indicateurs que pour les tableaux de Météo France. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 11 mars 2006 Partager Posté(e) 11 mars 2006 Tu ne fais que répéter encore une fois de plus ce que l'on a dit : cet hiver 2006 est atypique et ne se classe pas forcément là où la plupart des gens l'attendais. C'était plus ou moins attendu, eut égard aux analogies que j'avais mis en évidence, mais je ne pensais pas que ce serait poussé à ce point là, c'est clair. Ma seule surprise, c'est qu'on aurait pu s'attendre à quelques dixièmes de moins avec un mois de décembre un peu plus froid. Je l'ai exprimé : 3 aspects peuvent être considérés pour classer un hiver. La méthode d'Ijnsen (1981) encore utilisée de nos jours, a été mise au point aux Pays-Bas pour la KNMI pour parvenir notamment à classifier les hivers de la période non instrumentale en se basant sur les chiffres de la période instrumentales et permettre de déterminer des catégories. Deux périodes sont étudiées : l'hiver (DJF) et la saison hivernale (Nov à Mars inclus) Trois aspects principaux sont retenus : thermique (5 pts), de durée (2 pts), d'intensité (2 pts). Si vous cherchez de l'exceptionnel en 2005-06, c'est sur l'aspect de durée que vous le trouverez principalement, moyennement sur l'aspect thermique (qui a le plus gros coefficient), faiblement sur l'aspect d'intensité. La notion de durée est aussi importante que la notion d'intensité dans un hiver et il est clair que l'hiver 2005-06 en déroutera plus d'un non initié à ces notions car le premier réflexe est de privilégier les aspects d'intensité. Florent. Sur le thermique, c'est un hiver tout juste froid par rapport aux plus beau spécimens vus depuis un siècle, mais qui s'étends bien à l'échelle de tout le continent comme eux. Sur l'intensité, peu de chose à dire en France, c'est à l'est de l'Europe que sont tombés les records et c'est là ce qui surprends tout le monde. Sur la durée, c'est là que l'hiver 2005-06 se singularise réellement en étant le plus long depuis 1963 ce qui est exceptionnel. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant