Invité Guest Posté(e) 6 mars 2005 Partager Posté(e) 6 mars 2005 Salut à tous je suis nouveau sur ce forum: Jean-Baptiste, Bordeaux, astronome amateur(mon site internet: http://www.astrosurf.com/astrojb) ce qui m'a amené à m'intéresser à la meteo car pour observer le ciel nocturne nous avons besoin de connaitre des paramètres essentiels (couverture nuageuse bien sur, mais aussi vent, turbulence , humidité etc...) etant novice en météo, je compte sur ce forum pour améliorer mes connaissances, je vois qu'il y a pas mal de kadors qui pourront sûrement me renseigner... ma 1° question: actuellement nous sommes entrés en phase de minimum solaire ( l'activité du Soleil visible entre autres par le nombre de taches connait un cycle de 11 ans), pensez-vous que çà peut-être une des causes de l'hiver froid que nous connaissons? merci de vos réponses JB http://www.astrosurf.com/astrojb Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 ma 1° question: actuellement nous sommes entrés en phase de minimum solaire ( l'activité du Soleil visible entre autres par le nombre de taches connait un cycle de 11 ans), pensez-vous que çà peut-être une des causes de l'hiver froid que nous connaissons? merci de vos réponses Ce sont bien les variations de l'activité solaire qui sont responsables de cette fin d'hiver froid en Europe. Je pense contrairement à beaucoup de personnes, que cela n'a rien à voir spécifiquement avec le minima solaire. Certes, il y a moins de chaleur reçue par la Terre à ce moment du cycle solaire, mais ce n'est pas l'Europe qui est obligatoirement glacée par voie de conséquence. C'est la périodicité intrasèque du soleil qui serait la cause d'anomalies climatiques en un même lieu et qui provoque en résonance ces phénomènes cycliquement sur notre planète et en Europe où les anomalies sont particulièrement visibles. C'est ainsi, selon un rythme prévisible car corrélé avec celui du soleil que reviendraient nous affecter les étés caniculaires ou les hivers glaciaux (peu importe l'âge du cycle solaire en cours). A plus grande échelle, ce sont les anomalies dans le rythme des cycles solaire et l'activité relative de notre soleil qui pourraient causer réchauffements climatiques et petits âges glaciaires. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Qui pouvait prévoir une canicule comme celle de 2003 avec un cycle tel que tu l'annonces.? Ensuite, un été qui devait être pourri mais qui a été dans les normes en 2004 (encore une fois prévu par les cycles...)! Je ne crois pas à de telles explications aussi simplistes encore une fois puisque des décalages se font au bon vouloir de ceux qui les interprètent.... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 "Ce sont bien les variations de l'activité solaire qui sont responsables de cette fin d'hiver froid en Europe." Hypothèse purement gratuite, peut-être faudrait-il avancer quelques preuves avant d'être aussi affirmatif.... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 "Ce sont bien les variations de l'activité solaire qui sont responsables de cette fin d'hiver froid en Europe." Hypothèse purement gratuite, peut-être faudrait-il avancer quelques preuves avant d'être aussi affirmatif.... je n'étais pas aussi affirmatif ni aussi tranché mais cela prend le chemin de ma pensée...Comment être aussi sur de cela, comment le démontrer noir sur blanc? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Je cite un extrait du dossier "Le réchauffement, le soleil complice", paru dans Ciel & espace, 418, mars 2005, p.38: "les avis convergent au moins sur un point: dans le cadre de nos connaissances actuelles, les fureurs de notre étoile n'expliquent pas à elles seules le réchauffement observé au XXème siècle. Seul un quart, voire un tiers du phénomène serait dû au Soleil." Alain Coustou Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 je n'étais pas aussi affirmatif ni aussi tranché mais cela prend le chemin de ma pensée... Comment être aussi sur de cela, comment le démontrer noir sur blanc? Très simple : je vous le démontre mois après mois. Les prévisions saisonnières que je présente sont bâties uniquement sur ce principe. Si cela ne marche pas, pourquoi est -ce que je ne suis pas totalement à côté de la plaque ? Au risque de me répéter, en voici l'illustration dans ce post : c'est uniquement une contruction basé sur les relevés passés de températures et la connaissance des cycles solaires qui permet de tracer la courbe théorique et d'extrapoler des prévisions saisonnières continuées encore à ce jour : /index.php?act=ST&f=9&t=5984&st=160#entry69063'>Vérification des prévisions mensuelles : . la canicule d'août 2003 était précisément prévisible Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Ecoutes florent le problème est que personnellement tu nous dises comment tu as calé ton modèle? tu as resimulé des evenements exceptionnels, tu as un indicateur de l'intensité du rayonnement solaire pour d'autres événements? tu es un peu trop affirmatif et trop pour moi ce que je ressens comme de la suffisance mal placée... Tiens un autre truc en liaison avec le soleil, les génies naissent lors de tempetes solaires et il y en des exemples...Cependant tu en ferais une règle? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 on a eu déjà un gros débat là-dessus avec le travail excellent de Williams. Il y a un principe certain c'est qu'en période de minima solaire la composante énergétique du rayonnement non visible ( X et UV) est plus faible et elle représente une partie non négligeable de l'énergie reçue sur Terre. personnellement, je pense que l'influence de la position du Soleil par rapport au barycentre du système solaire est primordiale, de plus les planètes qui influencent le plus cette position ce sont Jupiter avec sa période de 11 ans et quelques mois... et Saturne (29 ans et quelques mois). il y a un problème de mécanique des fluides à la surface et certainement plus bas dans le Soleil lié aux variations de vitesse orbitale de cette étoile et à la strucure et à la composition de la partie superficielle du Soleil. Qu'il y ait sur terre des mesures locales faites dans des conditions d'urbanisme et de pollution locale jamais connues auparavant, mais pas de mesures générales cohérentes... Le smesures des grandes concentrations humaines ( polygones Orléans-Londres- Copenhague -Berlin ou encore Lyon Venise-Genève ) sont des échelles locales, pas des échelles mondiales. Le problème de la pollution et des effets locaux n'est pas le problème général. Une autre question me vient souvent à l'esprit : comment les circulations océaniques sont elles modifiées par la sésimicité, en pensant au grand séisme d'Alaska en 1964 qu'elle a été son influence sur la hauteur des fonds marins du détroit de Behring dont la profondeur maximale n'atteint pas 55 mètres (Magnitude 9,2 en se rappelant ce qui s'est passé à Sumatra Magnitude 9) alors qu'on a mesuré à terre des subsidences et surrections de l'ordre de 12 mètres. -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Ecoutes florent le problème est que personnellement tu nous dises comment tu as calé ton modèle? tu as resimulé des evenements exceptionnels, tu as un indicateur de l'intensité du rayonnement solaire pour d'autres événements? tu es un peu trop affirmatif et trop pour moi ce que je ressens comme de la suffisance mal placée... Tiens un autre truc en liaison avec le soleil, les génies naissent lors de tempetes solaires et il y en des exemples...Cependant tu en ferais une règle? Le problème est que vous ne voulez entendre ni les uns, ni les autres les explications que je donne. Hypothèses gratuites disent les uns, suffisance mal placée dis-tu... Comme vous voulez... vous avez pourtant assisté de plus ou moins loin au développement de mes calculs depuis plus d'un an sur le site.Je le répète : tout est là dans la réponse que j'ai fait à AstroJB : Je pense contrairement à beaucoup de personnes, que cela n'a rien à voir spécifiquement avec le minima solaire. Certes, il y a moins de chaleur reçue par la Terre à ce moment du cycle solaire, mais ce n'est pas l'Europe qui est obligatoirement glacée par voie de conséquence. C'est la périodicité intrasèque du soleil qui est la cause d'anomalies climatiques en un même lieu et qui provoque en résonance ces phénomènes cycliquement sur notre planète et en Europe où les anomalies sont particulièrement visibles. C'est ainsi, selon un rythme prévisible car corrélé avec celui du soleil que reviennent nous affecter les étés caniculaires ou les hivers glaciaux (peu importe l'âge du cycle solaire en cours). A plus grande échelle, ce sont les anomalies dans le rythme des cycles solaire et l'activité relative de notre soleil qui vont causer réchauffements climatiques et petits âges glaciaires. Torrent et Williams l'ont bien compris et je travaille parfois avec eux quand le temps me le permet sur cette question du barycentre du système solaire que je pense moi aussi centrale peut-être pour expliquer in fine les relations que j'ai découvert. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Personnellement quand je publie un truc ou que j'en parle je garde des précautions n'étant pas un spécialiste de tout ... Je ne dis pas je suis sur mais je le suppose! Ensuite que penses tu des phénomènes locaux qui peuvenyt influencer le climat et la variabilité de ton modèle??Y a t'il des marges de manoeuvre? Peux tu prévoir la survenue d'un hiver rigoureux en repartant dans le temps ou as tu besoin de relevés d'activité solaire? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Si on regarde la TSI des 3 derniers mois ,force est de constater que depuis environ mi-janvier la TSI a baissé d'environ 0.4W/m2. Il est à noter pour ceux qui s'en souviennent que la "belle petite tâche solaire" que j'avais signalé à l'époque vers mi-janvier a engendré pdt environ 7 jours une baisse de 1.1 W/m2 avec une baisse maxi de 2.4W/m2. Cela commence à faire des baisses de TSI assez significatives à mon sens. Personnellement je pense qu'il y peut y avoir un lien avec notre vague de froid actuelle. Cela semble logique de le penser mais j'ai bien conscience que c'est assez simpliste. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Alors ma question sur ce point, nous observons un effet local (euh enfin local large quand même parce que ca implique europe et amérique) de refroidissement mais quid de la situation en février sur les stations de référence?? Sera t'il plus ou moins chaud que la moyenne? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Personnellement quand je publie un truc ou que j'en parle je garde des précautions n'étant pas un spécialiste de tout ... Je ne dis pas je suis sur mais je le suppose! J'ai bien indiqué que c'est ce que je pense contrairement à beaucoup, et cela n'engage que moi... Libre à d'autres de dire que selon eux, c'est comme ceci ou comme cela...Ensuite que penses tu des phénomènes locaux qui peuvenyt influencer le climat et la variabilité de ton modèle??Y a t'il des marges de manoeuvre? Peux tu prévoir la survenue d'un hiver rigoureux en repartant dans le temps ou as tu besoin de relevés d'activité solaire? Les phénomènes locaux influent bien entendu sur la variablilité de mon modèle : à toute échelle même... En décembre dernier, nous avons eu une inversion imprévue en basse couche, sans doute parce qu'on est passé sous un seuil critique pour la formation de cette inversion qui n'avait pas été atteint, mais peut-être approché dans d'autres années du ce cycle : au bilan, un bel écart entre température théorique bien trop élevée par rapport à la température réelle. Autre exemple : une période de forte activité solaire et le nombre de jour de gel d'un hiver cyclique va être bien inférieur à ce qu'il serait dans le petit âge glaciaire à laquelle s'ajouterait une grande éruption volcanique réfléchissant le rayonnement solaire avant. Pourtant, la temporalité sera respectée quoi qu'il arrive, impulsé par la rythmique solaire qui force périodiquement une configuration météorologique à grand hiver à survneir en Europe. C'est pour cela que j'ai bien sûr besoin des relevés d'activité solaire tout le temps et en particulier pour prévoir la survenue d'un hiver rigoureux. Mais il s'agit plus de relevés sur le long terme, voir plusieurs siècles qu'à très court terme. A ce niveau, le soleil ne joue qu'un rôle d'amplification local à mon avis, mais je n'ai pas travaillé là dessus et n'en suis pas du tout convaincu pour l'heure...Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 mars 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 mars 2005 Je cite un extrait du dossier "Le réchauffement, le soleil complice", paru dans Ciel & espace, 418, mars 2005, p.38: "les avis convergent au moins sur un point: dans le cadre de nos connaissances actuelles, les fureurs de notre étoile n'expliquent pas à elles seules le réchauffement observé au XXème siècle. Seul un quart, voire un tiers du phénomène serait dû au Soleil." Alain Coustou Faudrait ils qu'ils aient cherché serieusement ce qui se passe en periode d'activité forte ou faible et etudié aussi bien toutes les interractions, constante solaire, UV, Rayons X, Flux de protons lors des eruptions, variations du champ magnétique, tel n'est pas le cas, contrairement à l'etude des GES les variations des cycles solaires et leurs causes sont trés mal étudiées ou non connues. Il a fallu que Williams et moi appliquions quelques calculs astronomiques realisés à l'aide d'un membre d'Astrosurf pour soulever un lièvre que seuls Christensen et Lassen et puis un autre scientifique avaient aussi soulevé dans l'indifference generale de la communauté scientifique. Je me méfie de ce genre de declarations de personnes qui estiment negligeable un phenomène qu'ils n'ont même pas etudié ou simplement survolé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Alors tu as des relevés mais comment faire pour vérifier sur des situations antérieures? Es-tu sur (si tu as des relevés) de la métrologie employée?Puisque ceci est ton paramètre entrant primordial, ce point est important en pratique. Ensuite libre à chacun de s'afficher comme il le sent mais ne t'etonnes pas non plus de te faire critiquer avec l'emploi d'un tel langage... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Je cite un extrait du dossier "Le réchauffement, le soleil complice", paru dans Ciel & espace, 418, mars 2005, p.38: "les avis convergent au moins sur un point: dans le cadre de nos connaissances actuelles, les fureurs de notre étoile n'expliquent pas à elles seules le réchauffement observé au XXème siècle. Seul un quart, voire un tiers du phénomène serait dû au Soleil." Alain Coustou Faudrait ils qu'ils aient cherché serieusement ce qui se passe en periode d'activité forte ou faible et etudié aussi bien toutes les interractions, constante solaire, UV, Rayons X, Flux de protons lors des eruptions, variations du champ magnétique, tel n'est pas le cas, contrairement à l'etude des GES les variations des cycles solaires et leurs causes sont trés mal étudiées ou non connues. Il a fallu que Williams et moi appliquions quelques calculs astronomiques realisés à l'aide d'un membre d'Astrosurf pour soulever un lièvre que seuls Christensen et Lassen et puis un autre scientifique avaient aussi soulevé dans l'indifference generale de la communauté scientifique. Je me méfie de ce genre de declarations de personnes qui estiment negligeable un phenomène qu'ils n'ont même pas etudié ou simplement survolé. La tu tapes au bon endroit et tu as entièrement raison à ce sujet. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">Les tenants de l'évolution climatique scientifique ont été très majoritairement embrumés par l'ES puisque ceci est un paramètre humain et ont oublié la variabilité du chauffage solaire..Cependant les derniers modèles sont un mix de tous ces effets!Ils y sont maintenant sensibilisés! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Alors ma question sur ce point, nous observons un effet local (euh enfin local large quand même parce que ca implique europe et amérique) de refroidissement mais quid de la situation en février sur les stations de référence?? Sera t'il plus ou moins chaud que la moyenne? Toujours en raisonnant de façon simpliste le résultat sur l'ensemble des stations devrait bien être dans le sens d'un léger refroidissement par rapport à la période décembre/mi-janvier.il faudrait que je regarde cependant l'évolution un peu plus en amont. Mais moins de flux thermique entraîne plus faible température.(cela tu n'as évidemment pas besoin de moi pour le savoir) Par contre l'influence sur la température moyenne globale doit vraisemblablement être inférieure à 0.1°C. Et comme nous n'avons toujours pas cette température moyenne "en direct" ... à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Alors tu as des relevés mais comment faire pour vérifier sur des situations antérieures? Es-tu sur (si tu as des relevés) de la métrologie employée?Puisque ceci est ton paramètre entrant primordial, ce point est important en pratique. Je travaille sur des écarts de températures, alors quand bien même la précision ne serait que du degré, cela n'influe pas trop sur des moyennes mensuelles et au niveau journalier, sur l'identification des périodes chaudes ou froides pour lesquelles j'ai souvent des écarts supérieurs à 2°...La tu tapes au bon endroit et tu as entièrement raison à ce sujet. Les tenants de l'évolution climatique scientifique ont été très majoritairement embrumés par l'ES puisque ceci est un paramètre humain et ont oublié la variabilité du chauffage solaire..Cependant les derniers modèles sont un mix de tous ces effets!Ils y sont maintenant sensibilisés! C'est une très bonne nouvelle : on va enfin avoir des modélisations du climat future de bonne qualité, moins théoriques et plus proches de la réalité...Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
GD Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Voilà exactement le type de conclusion que je n'aime pas parce que l'on ne peut alors pas tirer de quelque côté que ce soit... Donc affirmer quoique ce soit du type forcage solaire+important= températures plus importantes est un peu simpliste. Edit: oui florent c'est une bonne nouvelle mais ca n'est pas encore la panacée parce que le problème reste gourmand en temps de calcul et la prise en compte de tous les phénomènes n'est pas encore faite et ne le sera pas encore avant un bout de temps..mais on y tend t avec des études comme la tienne on voit l'importance de s'intéresser au soleil et à ne pas le considérer comme une source constante de chaleur même si par ailleurs tu peux avoir l'impression que je te tire dessus ce que je ne veux pas faire pour ne pas écarter quoique ce soit d'un revers de la main! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 mars 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 mars 2005 Metéor a soulevé un liève important à propos du sunspot geant de mi janvier que voici: Il est classiquement admis que lors de présence de taches solaires la constante solaire augmente parce que malgré la zone de plus faible irradiance le reste de la photosphère fait plus que compenser par une irradiance plus grande, or tel ne semble pas être le cas cette fois ci, il est vrai que la tache est de première grandeur, il y a à creuser là, sur l'eventuelle difference du comportement de la photosphère en periode de maximum et de minimum solaire. Je vais rappeler ici que la constante solaire est à dissocier du nombre de taches c'est un peu la surprise que nous avons eue Williams et moi lorsque nous avons constaté dans ses courbes que le nb de taches solaires etait inferieur lors des maxima de 1980 et 1990 à celui de 1958 mais par contre la constante solaire etait plus élevée Je maintiens mon analyse, l'AA dynamique de la cellule de Hadley a toujours tendance à chercher à se rapprocher des zones depressionnaires, si les T° sont elevées en Afrique Centrale cela provoque une depression thermique au sol mais anti en altitude et l'AA vient s'y accoler et est de ce fait alimenté en air surchauffé tropical d'altitude (sommet de la fausse depression thermique) et son positionnement dirige sur nous un flux de SO. Si cette depression thermique est absente l'Anti qu'elle constitue en realité est aussi plus faible l'AA se deplace vers d'autres basses pressions de surface et se dirige de ce fait au nord de l'Atlantique, sutuation de NAO negative actuelle. Je ne suis pas sur d'avoir bien compris ou decrit le mecanisme mais je pense qu'il y a de ca, même si je me suis mal expliqué, j'ai parfois du mal à retranscrire en mots des schemas dans ma tête. Mais une chose est sure, les variations d'irradiance solaire ont le plus d'effet sur les zones du globe qui sont perpendiculaires au flux radiatif, il est évident que ces variations sont nulles dans la nuit polaire et negligeables là ou les rayons du soleil sont tangents à l'horizon. Or je surveille depuis quelque temps ce qui se passe dans la zone d'Afrique Centrale qui est habituellement surchaufée, surtout à 850 hpa et cette "chaudière" est plutot reduite actuellement et ne part pas à la hausse dans les jours qui viennent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 Torrent, As-tu des données de références pour ces T au géo 850 hPa sur l'Afrique ? J'ai plutôt l'impression inverse à la tienne mais je n'ai pas de cartes d'anomalie, simplement les cartes de wetter-znetrale : http://www.wetter-zentrale.de/topkarten/fsavnafr.html Pour les T au sol, que je suis aussi depuis des années, elles sont excédentaires depuis des semaines sur l'Afrique tropicale, à consulter là par exemple : http://www.meteo.uni-koeln.de/meteo.php?show=En_We_Wk et à comparer avec la climatologie (sur le site de météofrance par exemple). Ou un récapitulatif de la dernière semaine de février en Afrique par la NOAA : http://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/afri...mary/index.html T de 1 à 3 degrés supérieurs aux normes sur l'Afrique centrale et l'Afrique de l'ouest (avec comme je l'avaisd indiqué ailleurs des pluies hors saison dans l'ouest du Sahel) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 "Il a fallu que Williams et moi appliquions quelques calculs astronomiques realisés à l'aide d'un membre d'Astrosurf pour soulever un lièvre que seuls Christensen et Lassen et puis un autre scientifique avaient aussi soulevé dans l'indifference generale de la communauté scientifique." Nous avons déjà évoqué le sujet dans un autre post mais pour dire cela il faudrait avoir épluché toute la littérature sur le sujet depuis des dizaines d'années. Non une simple recherche sur le net, même avec le moteur de recherche le plus puissant, ne peut suffire. La raison en est que presque tous les éditeurs refusent de mettre en ligne les articles édités dans leur revues car celles-ci sont payantes ( et c'est cher). Par conséquent faire une recherche sur le net sur un sujet scientifique et météo/climato en particulier est trompeur et croire que parceque les réponses sont peu nombreuses ce sujet n'a jamais été abordé est une illusion. C'est par contre le meilleur moyen de réinventer le fil à couper le beurre. A propos des travaux de florent, dans une série de posts de décembre plusieurs personnes lui avaient demandé de tester de façon objective et scientifique (et non subjective) les résultats de ses prévisions. Les calculs de corrélation temporel et les comparaisons avec une simple prévisions climatologique avaient montré des résultats plutôt trés décevant entre novembre et janvier. Plus globalement il semble que les résultats soient moins bons sur le futur que sur le passé (je parle de futur pour la période qui commence au moment la nouvelle méthode a été mise en place) ce qui, compte tenu du fait que florent recherche des situations analogues dans le passé par rapport à une situation donné actuelle, n'est guère étonnant et tend à montrer que quand bien même 2 situations de grandes échelles sont grossièrement semblables à un instant t elle seront le plus souvent bien différentes dans le futur (atmosphère cahotique). A propos de la canicule de 2003 quelqu'un avait demandé à Florent comment il avait trouvé un analogue à cette situation puisqu'elle ne s'était, du moins depuis plus d'un siècle au moins, jamais produite. Le mauvais esprit que je suis va même plus loin en faisant l'hypothèse que florent a peut-être simplement "adapté" plusieurs situations au plus proche de ce que fut l'année 2003. A cela rien à redire si ce n'est que prétendre, en prévoyant la canicule 2003 en adaptant à postériori plusieurs situations, que la canicule était prévisible simplement et bien avant sa survenue me semble mensongé. A propos de l'influence des variations de l'activité solaire sur le climat je pense qu'il faudrait avant toute chose établir de façon claire et chiffrée de combien la quantité d'énergie reçue par la terre lors de variations de l'activité solaire varie t-elle. Ce gain ou cette perte d'énergie est-elle significative par rapport à la quantité d'énergie moyenne reçue? Enfin et surtout comment la machine thermique que constitue l'atmosphère redistribue t-elle ces variations? cette redistribution est-elle uniforme, si non qu'elle sont les zones géographique les plus "touchées" par ces variations et pourquoi? Pourquoi diable l'europe serait-elle touchée directement et de façon rapide et pas l'amérique ou l'asie? Compte tenu de l'inertie de la machine thermique atmosphère pourquoi les répercussions se feraient-elles, pour une anomalie solaire sur l'année X la même année et non pas avec un décalage temporel (qui semblerait logique compte tenu de l'inertie de la redistribution de l'énergie sur la terre)? Enfin, et sauf pour les fortes variations (à la baisse ou à la hausse) de l'énergie reçue par la terre, pourquoi de faibles variations (autour de la moyenne) dans un sens ou dans l'autre entraineraient-elles des conséquences climatiques dans le même sens (qui plus est sur toute la terre)? Ne serait-ce pas oublier la compléxité et surtout le caractère fortement non-linéaire de l'évolution des conditions atmosphèriques? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 8 mars 2005 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 8 mars 2005 Attention LDS il est faux de dire que seule l'Europe est touchée, les precipitations neigeuses ont ete record sur l'Asie de l'Est, il y a eu des centaines de morts de froid en Afghanistan et au Pakistan. Tant que nous n'aurons pas de données definitives sur Fevrier et Mars on ne pourra pas affirmer que ce qui a touché l'Europe n'est qu'un phenomène localisé. Pour Tomar, non je n'ai pas de suivi de ces données à 850 hpa c'est seulement une impression à la louche que je fais pour le moment en regardant simplement si cetyte tache rose s'etend ou se reduit et si elle augmente ou diminue en T° ... Sinon attention les T° au sol peuvent ne pas refleter du tout ce qui se passe en altitude, un regime sec donnera des maximales elevées (et des minimales egalement) prés du sol mais pas forcement dans la globalité de la masse d'air. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lds Posté(e) 8 mars 2005 Partager Posté(e) 8 mars 2005 J'ai sans doute mal formulé la chose, je ne voulais pas dire que seule l'europe était touchée. En fait je posais la question : pourquoi une zone serait touchée et non une autre, pour quelles raisons. Ces questions, et d'abord celle du chiffrage, comme variation par rapport à la normale, de l'impact, en terme d'énergie reçue par la terre, des variations d'activité solaire me sembles simplement importantes avant d'affirmer quoi que ce soit sur les conséquences synoptiques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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