Torrent Posté(e) 26 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 26 novembre 2004 Je ne crois pas beaucoup aux scenarios 2 et 3 d'Hubert Reeves mais le scenario 1 qu'il évoque pourrait bien se realiser, il ne parle pas de 12 à 15° d'ici 2100 mais de la fourchette donnée par le GIEC de 1,5 à 6° c'est au delà de 2100 sans doute 2200 que la valeur d'une dizaine de degrés pourrait être atteinte. Pour répondre à LC30 oui il y a bien cette anomalie de courbe de la constante depuis 1980 qui m'intrigue, et avant tout verdict définitif il nous faut creuser cette piste. Une des hypothèses, peut être est elle gratuite mais elle vaut ce qu'elle vaut, lors du minimum de Maunder les taches solaires sont restées à un niveau voisin de zero et la constante solaire a considerablement baissé, est ce que juste avant il s'est produit la même hausse de la constante? apparemment pas d'aprés les données qu'on a... pour le minimum de Dalton cela semble être le cas mais alors là c'est la durée de 180 ans entre deux cycles moyens qui ne va plus elle passe à 210 ans ... Autrement dit on n'a pas fini de comprendre le mecanisme de ces cycles, même si apparemment pour le cycle moyen la durée de 179,7 ans correspond bien au retour du même cycle d'oscillations autour du barycentre. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 26 novembre 2004 Partager Posté(e) 26 novembre 2004 il me semble que hubert reeves n est pas climatologue.il est astrophysicien et surtout tres ecologiste.c est donc normal que sont discours sur le rechauffement soit exessivement exessif.d ailleurs il n est pas le seul a ne pas etre climatologue puisque la plupart des membres du giec,et donc c est tres grave,ne sont pas climatologue, par exemple janconvici,specialiste des ressources energetiques. d autres sont environnnementalistes,economistes,et je crois meme que les secretaires sont comptabilisés. non ce n est pas tres serieux,j ai vraiment l impression en m informant par moi meme que tout ceci est une vaste mascarade qui cache un discours d economie d energie,ou/et alors en france,pro nucleaire.je sais pas,plus j en lis et plus je me forge cette idée,ca devient gros comme une maison. d ailleur un message que j avais ecrit sur un autre forum,mais ca c est une autre histoire,a été repris par "le reseau sortir du nucleaire",comme quoi faut faire gaffe a ce qu on dit et ou on le dit sur le net, car ca peut etre repris a des fins politiques sans qu on le veuille. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Virgile Posté(e) 26 novembre 2004 Cormeilles (27) Partager Posté(e) 26 novembre 2004 Jean noel, c'est ton discours qui est politique. C'est pas parce qu'on est soit disant écologique (en plus tout le monde devrait l'être par simple respect de sa personne ou des autres et l'écologisme devrait être surtout coupé de la politique politicienne de droite et de gauche) qu'on ne peut pas être sérieux et compétent. De plus, les dires de hubert reeves ne concernent que lui et chacun peut faire sa propre opinon sur ce qu'il a dit sans que quelqu'un arrive ici sur ce forum pour dire " hubert reeves est malhonnète, ou hubert reeves est un génial visionnaire". Ca évitera les débordements inutiles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 26 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 26 novembre 2004 Exactement Virgile, il est évident que je lis son bouquin avec circonspection, il y a des explications auxquelles j'adhere, d'autres pas, sur le coté humaniste je suis plutot en accord avec lui. Ca n'empêche pas d'avoir toujours le regard critique qu'on doit toujours avoir, il est bon de connaitre tous les points de vue, toutes les études pour se forger sa propre opinion, que ce soit par les observations ou ses propres etudes ou calculs. C'est simplement ce que j'ai voulu faire en achetant ce livre... Il y a des choses à dire dessus, à commenter, rejeter en bloc ou approuver en bloc n'est pas le but. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 27 novembre 2004 Partager Posté(e) 27 novembre 2004 Je n'ai pas lu le bouquin de Hubert reeves, donc je ne peux pas faire de commentaire dessus. Par contre de ce que je vois sur ce topic, il y a des choses qui paraissent franchement surréalistes. Tout d'abord, dégagement important de methane ou pas par une fonte du permafrost, le méthane n'a une durée de vie dans l'atmosphère qui n'est que de dix ans, contrairement au CO2 qui a une duréee de vie d'environ 1 siècle. Bref, meme en cas de dégagement très important de méthane , 10 ans après il n'en reste plus rien. Ensuite, des scénarios de type gesere, faut pas d******r non plus. Faudrait regarder un peu au niveau paleontologie pour se rendre compte qu'il y a quelques millions d'années, le taux de CO2 était de près de 2000 ppm , et les températures sur terre n'étaient pas si chaudes que ca, et la terre était tout à fait habitable par nos cher dinosaures. Le scénario Jupiterien, ben dit, c'est pas mal ca. Jupiter c'est 98% de CO2, nou on en est à 0,03%. Il faut multiplier tout ca par 3000 pour y arriver, comment arrive- t- il a de telles conclusions, et quels phénomènes pourraient entrainer ca d'apres son livre? Bref, sans renier ni le réchauffement, ni les efforts qui doivent etre faits pour baisser nos émissions de GES, faut pas d******r non plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Virgile Posté(e) 27 novembre 2004 Cormeilles (27) Partager Posté(e) 27 novembre 2004 Bon je vais donner mon avis ( ce qui va dans l'opposé de ce que j'avais écris hier /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> )Moi franchement ça me fout en rogne que ces scientifiques se tirent eux même une balle dans le pied. Ils ont surement raison sur le réchauffement climatique qui entraineraient pas mal de conséquences négatives mais aller dans l'excés, dans le sensationnalisme (où va t'on s'arrêter, en 2050, la vie aura disparu sur terre tant qu'on y est?), ça les descréditent et ça donne du café à moudre à tous ceux qui ne partagent pas ces thèses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
florent76 Posté(e) 27 novembre 2004 Partager Posté(e) 27 novembre 2004 Les scénarios envisagés par Hubert Reeves s'appuyent sur l'existence de conditions limites entrainant le climat terrestre dans une course folle des températures incontrôlable. Encore faudra t-il atteindre ces limites, et même si elles l'étaient un jour, il nous explique ce que serait de très loin le scénario le plus noir. Effectivement, les concentrations en gaz à effets de serre ont déjà été beaucoup plus fortes qu'actuellement sur la Terre sans que l'atmosphère ressemble à celle de Vénus : entre passer de 0,028 à 0,036% (en un siècle seulement certes) et 97% de CO2, il y a une certaine marge ! Et la Terre est une planète vivante au contraire des autres planètes, possédant de nombreux mécanismes d'autorégulation. Enfin, qui peut dire quelles seront les conséquences si le taux de CO2 approche seulement les 0,1% avant 2150. La vie ne me semble pas menacée, celle de l'Homme peut-être. Mais pour le moment, nous ne sortons pas encore du cadre de la variabilité climatique naturelle quoi qu'en disent les modélisateurs. Rappelons simplement que la planète a vécu sans nous pendant des milliards d'années : bon nombre d'espèces animales pour lesquelles nous sommes devenu un fléau majeur vivraient bien mieux sans nous. Nous ne sommes indispensables qu'à nous même : pensons-y. Florent. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier Posté(e) 28 novembre 2004 Pechbonnieu (31), mais Luz Saint-Sauveur et Gavarnie pour des relevés climatologiques Partager Posté(e) 28 novembre 2004 Par ailleurs, les GES que nous liberont sont avant tout "naturel". Non, car il y a les gaz à effet de serre "fabriqués" par l'homme.Les principaux sont les halocarbures : il s'agit d'une vaste familles de gaz obtenus en remplacant, dans une molécule d'hydrocarbure de l'hydrogène par un gaz halogène (le fluor, le chlore...). Ces molécules absorbent très fortement les infrarouges, beaucoup plus que le gaz carbonique. Ils ont une durée de séjour approximative dans l'atmosphère jusqu'à 50000 ans. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier Posté(e) 28 novembre 2004 Pechbonnieu (31), mais Luz Saint-Sauveur et Gavarnie pour des relevés climatologiques Partager Posté(e) 28 novembre 2004 Faudrait regarder un peu au niveau paleontologie pour se rendre compte qu'il y a quelques millions d'années, le taux de CO2 était de près de 2000 ppm , et les températures sur terre n'étaient pas si chaudes que ca, et la terre était tout à fait habitable par nos cher dinosaures. A cette époque le rayonnement solaire était beaucoup plus faible que maintenant (je ne sais malheureusement pas de combien).Depuis l'origine de l'Univers à aujourd'hui l'intensité du rayonnement solaire a augmenté régulièrement. Le mécanisme "d'adaptation" de la biosphère a été la diminution de l'effet de serre, via la diminution de la teneur atmosphérique en CO2, sous l'effet de la photosynthèse des premiers organismes marins (qui consommaient le CO2 et rejetaient de l'oxygène), au fur et à mesure que l'intensité du rayonnement solaire augmentait. Ce processus a permis ce fait assurément remarquable qui consiste à avoir maintenu la planète à une température de surface qui a peu varié pendant quelques milliards d'années. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Torrent Posté(e) 28 novembre 2004 34230 Paulhan - Centre Hérault Partager Posté(e) 28 novembre 2004 Faudrait regarder un peu au niveau paleontologie pour se rendre compte qu'il y a quelques millions d'années, le taux de CO2 était de près de 2000 ppm , et les températures sur terre n'étaient pas si chaudes que ca, et la terre était tout à fait habitable par nos cher dinosaures. A cette époque le rayonnement solaire était beaucoup plus faible que maintenant (je ne sais malheureusement pas de combien).Depuis l'origine de l'Univers à aujourd'hui l'intensité du rayonnement solaire a augmenté régulièrement. Le mécanisme "d'adaptation" de la biosphère a été la diminution de l'effet de serre, via la diminution de la teneur atmosphérique en CO2, sous l'effet de la photosynthèse des premiers organismes marins (qui consommaient le CO2 et rejetaient de l'oxygène), au fur et à mesure que l'intensité du rayonnement solaire augmentait. Ce processus a permis ce fait assurément remarquable qui consiste à avoir maintenu la planète à une température de surface qui a peu varié pendant quelques milliards d'années. Lors de la formation de la Terre je crois que le rayonnement solaire etait inférieur de 30%. Mais c'est une echelle qui se situe il y a 4 milliards d'années, actuellement le rayonnement solaire augmente en moyenne de 1% par 100 millions d'années. On est quand même trés loin du compte, la valeur de 1% correspond à environ une difference de 2,7 degrés sur Terre. Cela donne pour il y a 100 millions d'années 2,7 degré de moins. Et pour il y a 10 millions d'années 0,27° de moins du fait du rayonnement solaire, c'est à dire au moment ou les premiers pré hominiens apparaissaient, n'oublions pas que le feu n'a ete decouvert qu'il y a environ 100 000 ans. On voit trés bien qu'à nos echelles ce n'est pas l'augmentation naturelle du rayonnement solaire qui peut avoir une grosse influence. Il y a aussi un autre facteur qui est la course orbitale du systeme solaire à la peripherie de la Voie Lactée, le Soleil monte et descend comme une vague, se trouvant à certains moments comme actuellement assez loin d'un bras galactique, le temps de revolution autour de la Galaxie est de 250 millions d'années, quand le systeme solaire traverse un bras galactique il entre dans une zone plus riche en poussières et gaz qui diminuent le rayonnement que recoit la Terre, les grandes exctinctions d'espèces ont eu lieu quand le systeme solaire se trouvait dans un bras galactique le retour dans un bras doit se faire je pense tous les 20 millions d'années. Il y a aussi les cycles de Milankovich, l'excentricité de l'orbite Terrestre, la precession des equinoxes sont trés importants dans les variations climatique, la frequence de retour est respectivement de 20 000 et de 100 000 ans, l'ordre de variation de la constante solaire recue est de 1%, voire un peu plus. Ensuite il y a les cycles solaires que Williams et moi etudions, apparemment liés aux oscillations du soleil autour du barycentre du système solaire, il apparait que la variation la plus significative est de l'ordre de 180 ans. Puis evidemment le cycle court de cette activité solaire qui est aussi lié à ces oscillations et qui est de 7 à 14 ans, moyenne de 11 ans. L'ordre de variation de la constante solaire durant les cycles longs est de 0,3%. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Altitude600 Posté(e) 28 novembre 2004 43 - Saint-Géron/Village de Combadine Partager Posté(e) 28 novembre 2004 Torrent, juste une petite rectification... Le feu, c'est il ya environ 500 000 ans... Le plus ancien foyer d'Europe, en Tchéquie date de 450 000 ans... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 28 novembre 2004 Partager Posté(e) 28 novembre 2004 Aux premiers instants dela Terre , comme le dit Torrent ,il y a 4.5 milliards d'années la constante solaire était effectivement 30 % plus faible que maintenant. Mais l'atmosphère était composée principalement de CO2 et de vapeur d'eau. Et la pression totale atmosphérique était supérieure à ...100 bars. Malgré la faible constante solaire l'effet de serre devait être épouvantable et la surface était en plus très chaude. Mais cela n'a pas empêché la vapeur d'eau de finir par se condenser en altitude et à la pluie de commencer à tomber. Bien sûr au départ les gouttes de pluie venant de la très très haute atmosphère n'atteignaient pas le sol mais petit à petit la pluie a commencé à refroidir l'atmosphère et surtout à absorber le CO2 en quantité. Cette eau extrèmement chargée en CO2 en ruisselant sur les roches basaltiques a fini par former des roches carbonatées ce qui a permis de faire baisser progressivement le CO2. Puis quand la température a été suffisamment basse , la vie a pu se développer et la photosynthèse a fait diminuer le reste du CO2. Tout ce petit cours pour dire que malgré des conditions épouvantables au début de sa longue carrière la Terre a réussi à se débarasser de quantités de CO2 au moins 100 000 fois plus fortes que les quantités supplémentaires actuelles et bien que je ne néglige pas l'effet de serre qui risque d'augmenter quelque peu ,surtout avec une constante solaire plus forte que dans les temps primordiaux,je pense que la Terre s'en remettra , peut-être pas nous , mais le méritons-nous? J'espère ne pas trop vous avoir ennuyer avec mes vieux contes d'autrefois. à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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