Juin 2004 à Lyon

[Invité Guest]

Juin 2004 à LYON-BRON (MF)

Tn : 15,3° (écart sur 1971-2000 : +2,2°)

Tx : 26,3° (+2,8°)

Tm : 20,8° (+2,5°)

Tn abs.: 11,9° le 21

Tx abs.: 33,9° le 10

Préc.: 32,0 mm (40 % de la "normale" 71-2000)

Maxi en 1 j.: 19,8 mm le 22

Durée d'Insolation : 190 heures ( 118 % de la N)

Nombre de jours avec :

Tn >= 20° : 1 (le 28 avec 22,8°)

Tx >= 30° : 6 (Normale : 2)

Pr. >= 0,1 mm : 6

Pr. >=1 mm : 5

Pr. >= 10 mm : 1

Ins. nulle : 0

Ins. continue : 5

Orage : 1

Brouillard :0

RANG DE JUIN 2004 DEPUIS 1921:

Pour la Température : 6ème après

2003 : 26,0

2002 : 21,4

1976 : 21,4

1950 : 21,0

1945 : 20,9

Pour les Précip.:8ème après

1976 : 12,1

1983 : 17,5

1995 : 17,6

1923 : 21,1

2003 : 23,2

1945 : 28,6

1931 : 31,8

[oozap73]

Quand on voit l'état de la végétation notamment sur l'est Lyonnais, on comprend.

Pourvu que les pluies annoncées la semaine prochaines soient marquées, car pour le moment du vent et du soleil pour changer...

[Invité Guest]

oui la vegetation souffre enormement, il n'y a qu'a voir le niveau des cours d'eau ici a marenne sprès de lyon, il est tres tres bas et cela depuis deux ans consécutifs. il y a un reel changement ici au niveau pluviométrique et pas dans le bon sens. je en releve que 35mm pour juin 2004 contre 70mm environ normalement. j'espere que les pluies vont remedier le plus qu'elles le peuvent a ce deficit meme s'il ne faut pas se cacher que c'est irrecuperable un tel deficit sur ces deux ans.

seb.

MON site

[oozap73]

Ici sur Chambéry il y a ENORMEMENT d'arbres crevés, parmi lesquels quasiment tous les thuyas, de nombreux buis mais aussi de nombreux sapins, des fruitiers : cerisiers, pommiers et même des noyers.

J'essaierai de prendre prochainement une photo, c'est spectaculaire : sur certains versants exposés au sud (sur Les Monts ou encore sur le Mont Saint Michel pour ceux qui connaissent), des hectares entiers d'arbres et arbustes sont crevés.

Vraiment, cela est un peu passé sous silence (c clair que par rapport à 15.000 personnes décédées, cela ne fait pas le poids), mais c vraiment considérable.

Vivement la pluie, car les rivières et les torrents commencent à s'assécher.

[Invité Guest]

oui le probleme c'est que cette secheresse ne sevit pas seulement en ete mais se problonge aussi le printemps et l'hiver. memem sion a une secheresse l'ete une année mais le printemps rattrape le retard alors que la c'est pas du tout le cas. ca seche et ca seche encore!

seb.

[Cedski]

"sur certains versants exposés au sud (sur Les Monts ou encore sur le Mont Saint Michel pour ceux qui connaissent), des hectares entiers d'arbres et arbustes sont crevés. "

Effectivement, c'est la meme chose sur les Préalpes iséroises : c'est très très impressionnant. Sur certain versants orienté au soleil 50% de la couverture végétale parait morte, notamment celle se situant sur les sols maigres avec peu d'humus et de la roche quasi affleurante : aucune possibilité pour l'arbre de trouver de l'eau bien entendue non retenue par la roche d'ou la mort assurée avec les chaleur et la sécheresse de 'lannée dernière...

Ceci dit c'est entièrement du à l'été 2003 (stress hydrique), les autres arbres se portent correctement. d'autre part j'ai l'impression que certain sont près à repartir, des pousses se reforment... Mais ci la secheresse persisite c'est évidemment compromis....

Mais bon globalement on est très loin de l'année dernière à la meme époque.

"Vraiment, cela est un peu passé sous silence (c clair que par rapport à 15.000 personnes décédées, cela ne fait pas le poids), mais c vraiment considérable. "

Tout à fait je suis étonné d ene rien voir ni lire sur ça cx'ets une catastrophe écologique majeure, en tout en apparence ! Les dégats devraient etre plus important que la tempete de 99 !

[M. Gagnard]

Effectivement, il y a beaucoup de bois mort sur les contreforts de la Chartreuse. C'est flagrant lorsqu'on est sur l'autoroute de Lyon à Grenoble, sur la gauche au niveau de Voiron.

MG

[Thoupie42]

Concernant la sécheresse en Rhône-Alpes / Auvergne, un petit sujet a été lancé sur le forum suivant :

Lien vers le forum

Le sujet se nomme "sécheresse".

Ce qui en ressort c'est que certains secteurs (plaine du Forez et de la Limagne) de Rhône-Alpes / Auvergne sont "habitués" à ses sécheresses et donc actuellement la situation n'est pas dramatique mais à surveiller. La végétation, quant à elle, s'est adaptée depuis fort longtemps à ce manque hydrique et donc pour l'instant peu d'arbres "grillés" ou morts.

[frc63]

Oui Thoupie,

Ce qui en ressort c'est que certains secteurs (plaine du Forez et de la Limagne) de Rhône-Alpes / Auvergne sont "habitués" à ses sécheresses et donc actuellement la situation n'est pas dramatique mais à surveiller. La végétation, quant à elle, s'est adaptée depuis fort longtemps à ce manque hydrique et donc pour l'instant peu d'arbres "grillés" ou morts.

En Limagne les degats de 2003 sont somme toute assez limités (même sur conifère), alors que la pluviometrie 2003 y a été de 450 mm, ce qui constitue avec Nice une des valeurs record de secheresse en 2004 en France (mais tres loins des records absolus locaux à 321 mm, en 1991).

Alors que dans l'Allier (03), les degats sur epicea et thuya sont simplement énorme (rien ou presque sur les feuillus), alors que les temperatures ont été identiques à celle de Limagne et que la secheresse était nettement moins prononcée qu'en Limagne.

Faut-il voir là l'effet d'une adaptation de la vegetation au terroir (secheresse recurentes ici) ? Il y a surement de cela, mais je ne m'avancerais pas plus.

Mon grand père (98 ans, en pleine forme) n'est pas du tout impressionné par les degats pourtant enorme dans l'Allier, il a deja vu cela se produire plusieurs fois (47: c'etait bien pire, 91 un peu moins) et a eu des temoigniages directes (!) de ce qui reste pour lui la plus grande secheresse-canicule qui est celle de 1893 (dans ce departement).

Amicalement,

François

[Invité Guest]

Petit témoignage de la sécheresse en région parisienne, valable à mon avis un peu partout en France : tout comme l'été dernier les feuilles désséchées et grillées commencent à tomber prématurément.

Bien sur, la défoliation n'atteint pas l'ampleur de ce qui s'est passé durant la 1ère quinzaine d'août (où les avenues parisiennes encore bordées d'arbres étaient jonchés de feuilles comme à la mi-novembre après un coup de vent), car la chaleur est restée très modérée jusqu'à présent à Paris (2 jours > 30°, et pas plus de 31-32°).

Mais la végétation supporterait-elle de souffrir une seconde année consécutive comme elle l'a fait en 2003, si l'été 2004 se poursuit dans la chaleur et la sécheresse ..?