frc63 Posté(e) 16 avril 2004 Partager Posté(e) 16 avril 2004 Bonjour, Le fil d'Anecdote dans le forum previ sur les flux en avril m'a semble tres interressant ! En effet, cette predominance des flux de NE au mois d'Avril m'a toujours interpellé, d'autant que sur la moyenne annuelle, ce n'est pas du tout un flux dominant. Le mois d'avril (qui est pour moi le plus "vilain", dans le sens desagreable du terme, de l'année) est caracterisé par la mise en vegetation de la plupart des especes vegetales dans la plus grande partie du pays (et meme d'Europe), sauf en montagne. Or si il est une chose que la vegetation toute naissante d'avril deteste, ce sont les gelées et les vents secs et froids de l'est ! Il est etonnant que la nature genere en moyenne ces types de masses d'air ou moment ou elles sont le plus domageable, c'est un peu comme si il y avait un "bug" (((o; C'est d'autant plus "choquant" (mais on y peut rien) que en été, un flux d'est ou nord est par temps anticyclonique est tres agreable (beau temps nons caniculair) et qu'en hiver, la meme situation donne un hiver bien net, sans departs intempestif de la vegetation, ce qui est tres appreciable ! En fait, personnellement, j'aime les flux de nord-est toute l'année, sauf en oct (gelées trop precoces, mauvais pour les vegetaux, comme en 2003) et en avril (voire mai, gelées tardives tres domageables pour les fruit, mais meme parfois pour des forets entieres, comme en 2003). C'est comme si la nature etait mal faite ! (Alors que generalement, on observe que la nature est bien faite) Amicalement, François Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ced30 Posté(e) 18 avril 2004 Partager Posté(e) 18 avril 2004 La " mise en route " du méristème apical ( l'unité générative que l'on trouve a l'interieur des bourgeons qui est responsable de la mise en place des ebauches foliaires ou futures feuilles ,ainsi que la formation des futures fleurs ) a lieu avant l'hiver ( des le mois d'aout pour certains arbres fruitiers comme les abricotiers ) . tout ca attend paisiblement a l'interieur des bourgeons pendant l'hiver et se developpe rapidement dès que la durée du jour atteint un certain seuil ( different selon les especes ) : l'ouverture des bourgeons est donc liée a la durée de la luminosité journalière et non a la temperature maximale atteinte en journée ! C'est sur que c'est mal fichu ... quand on connait le temps qu'il fait en mars / avril ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lc30 Posté(e) 19 avril 2004 Partager Posté(e) 19 avril 2004 et oui! Cédric a parfaitement raison ( à 100%) : la floraison est un phénomène photophile alors que la fructification est un phénomène thermophile. la nouaison peut par contre être contrariée par des conditions thermiques défavorables ( le gel c'est connu, mais l'an dernier la nouaison des oliviers a été fortement perturbée par la vague de chaleur de la fin mai...) c'est vrai la nature refuse d'obéir aux règles qu'on veut lui imposer ! -- lc30 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
nico78 Posté(e) 19 avril 2004 Les Essarts le roi (78) - 175 m Partager Posté(e) 19 avril 2004 Intéressant tout ça. Mais alors pourquoi observe t'on des décalages selon les années dans la floraison ou l'apparition des feuilles? Cette année par exemple, le retard général est au moins de 15 jours par rapport à l'année dernière sur bcp d'arbustes ou arbres. La durée de la lumière du jour ne varie pourtant pas d'une année sur l'autre (seule l'intensité varie...selon les nuages)!..Les floraisons précoces dans Paris en hiver ne sont pas liées à la douceur? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
david84 Posté(e) 19 avril 2004 Jonquerettes Partager Posté(e) 19 avril 2004 à trop simplifier on arrive à être tres imprécis. La lumiere est un facteur essentiel (et surtout la dynamique à la hausse du nombre d'heures de soleil) mais la température est elle aussi primordiale: ainsi dans la region (sud 84) on peut voir les amandiers fleurir en mi janvier ou en fin fev-début mars selon les températures... d'ailleurs entre deux amandiers en plein soleil celui en plein champs et exposé au vent (mistral) sera fleuri plus tard que celui à l'abri d'une haie ou d'un mur..... De plus il y a un facteur autre pour certaines especes: c'est la somme de froid accumulée. C'est le nombre nombre d'heures à une tempéraure inférieure à 7°C, si le quotas d'heures n'est pas atteint la floraison ne se fait pas ou mal en particulier pour le pêcher. d'autres facteurs peuvent intervenir mais sont plus secondaires Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
logos Posté(e) 19 avril 2004 Paris 14 Partager Posté(e) 19 avril 2004 Exact, la croissance des végétaux c'est une alchimie complexe entre durée du jour, intensité lumineuse,durée d'ensoleillement, température, hygrométrie, direction des vents, précipitations et encore d'autres... C'est pour cela que selon les années le stade de végétation peut différer de -15 à +15 jours et même plus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
stalbuck Posté(e) 19 avril 2004 Partager Posté(e) 19 avril 2004 Entierement d'accord, la lumière n'est pas le seul facteur à prendre en compte, la température a un role important. Je citerai juste un exemple que je connais, il suffit de voir la floraison des cérisiers dans les vosges qui se fait plus tardive au fur et à mesure qu'on monte en altitude. Entre la plaine et les sommets peu élévés (700 m d'altitude), il y a une différence de souvent plus d'un mois dans la floraison des cerisiers. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 19 avril 2004 Partager Posté(e) 19 avril 2004 Le retard est d'environ 3 à 5 jours par 100 m d'altitude. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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