Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Messages recommandés

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je suis allé à la conférence aux Arts et Métiers ce soir à Paris sur le climat, les glaces et l'effet de serre, y avait il d'autres personnes qui consultent ce forum qui y sont allé?

Comment expliquez vous la quasi parfaite corrélation des courbes T° CO2 CH4 sur 400000 ans après analyse des carottes de glace en antarctique? default_cool.pngdefault_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est peut être pas dans le bon sens qu'est vue cette corrélation, tout rechauffement des oceans libère de grandes quantités de gaz carbonique dissous, il suffit de faire chauffer un verre de coca-cola et le resultat est edifiant, plus un liquide est froid plus il peut contenir de co2 dissous.

Pour le methane le CH4 idem, lors des déglaciations le methane du permafrost est liberé ce qui fait augmenter son taux dans l'atmosphère.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 178
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

oui default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Torrent on s'en sortira pas, c'est l'histoire de la poule et de l'oeuf la corrélation C02- réchauffement!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et l'augmentation des taux de CO2 par rapport à la T° globale depuis plus d'un siècle?

Je ne suis pas pro réchauffement, mais je crois ce qu'on me démontre. Pour l'instant on démontre plus la thèse du réchauffement que celle du non réchauffement, ensuite c'est sur les causes et le futur qu'on n'est pas d'accord. Les anti giec et les nostalgiques du petit age de glace n'apportent pas souvent de chiffres mais se contentent de nous rappeler quelques grandes vagues de froid passées ou actuelles... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Pour le CO2 libéré des océans, a quelle profondeur est stocké le CO2 dissout? Quel est son temps de transfert? Un réchauffement global de 5°C peut il avoir un effet sur les grandes profondeurs (plus de 5000m) où la T° est presque quasi uniforme mondialement et très basse (proche de 0°C)?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges

A ma connaissance personne ne nie l'existence d'un cycle ou plutôt l'observation à intervalle + ou - régulier de phénomènes se ressemblant dans leur grande tendance.

En revanche, autant il peut être jugé ridicule de ne se baser que sur son village pour dire, " il ne neige plus chez moi, donc la planète se radoucit", autant les tenants d'un cycle ne parle que des effets sur la France.

Si cycle il y avait, comme par exemple l'apparition d'hiver rude tous les 23 ans en France, je ne vois pas pourquoi ces cycles n'influenceraient pas tout le globe également où il devrait se passer quelque chose tous les 23 ans.

Par exemple, quand on dit que la T augmente, ce n'est pas la T de la France mais celle du globe qui augmente, même s'il y a sûrement des irrégularités.

Il doit en être de même pour les cycles.

Secondo, l'un empêche pas l'autre. Ce n'est pas parce que l'on vérifie l'existence de divers cycles, que d'autres effets - très nouveaux à l'échelle de l'âge géologique - ne peuvent pas avoir une influence pertubatrice, soit en amplifiant, en diminuant ou en déplaçant les phénomènes.

Chacun accepte de dire que la composition atmosphérique est d'une importance capitale pour le climat. L'accroissement de certains gaz ou composées chimiques dans l'atmosphère ne peut venir que d'une action humaine, qui est le seul élément pertubateur dont les effets soient si rapides, mesurables et donc objectifs.

N'importe quelle analyse sérieuse des glaces montrent une très grande constance des composants atmosphèrique au cours du temps. Lorsqu'il y a variation, car en effet il y a variation, elle n'arrive pas en 100 ans, mais en milliers d'année. (sauf cas ponctuel d'éruption volcanique, ou collision de météorite (fin des dinosores), etc).

Cette 'révolution' ou cette brutale évolution dans la composition chimique de l'atmosphère, on sait d'où elle provient: de l'homme !....

Personne non plus ne parle d'irréversibilité des phénomènes. Naturellement les éléments peuvent retrouver leurs évolutions naturelles. Néanmois c'est quelque

part se leurrer, car l'homme n'a jamais cessé de faire parite intégrante de la nature, et de la modifier.

Sauf que depuis plusieurs générations, c'est à une toute autre échelle.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Quelques données...

Non, ce sont uniquement les eaux de surface qui sont affectées par un rechauffement, cela va de soi, la T° du fond des oceans est de 4° et il faut du temps pour que le brassage des eaux suite à la circulation thermohaline repartisse le CO2 dans toute la masse liquide de l'ocean, on estime que les eaux du Gulf Stream aprés leur plongée au nord de la Norvege et leur parcours au fond de l'Atlantique, puis du courant circumpolaire Antartique et ensuite leur derive au fond du Pacifique reapparaissent en surface au sud de l'Alaska 1500 ans après.

Mais il y a les mers interieures, la Mediterrannée elle a des eaux profondes à 3000 m qui sont à 12 degrés et donc bien superieures en T° que les grands océans.

Le Co2 est evidemment absorbé par la couche superficielle des oceans, il n'empêche que la densité de l'eau est environ 800 fois celle de l'air, 1l d'eau pèse 1 kg (je ne compte pas la salinité) et 1m3 d'air pèse 1,3 kg.

On voit clairement que l'atmosphère ce n'est vraiment pas grand chose ni quant à sa capacité de contenir des gaz ni même à son inertie thermique, car si on comblait toutes les fosses sous marines avec tous les continents emergés, et leurs plateaux continentaux, la profondeur moyenne de l'ocean serait de 2400 m, celle de l'atmosphère est en moyenne de 6000 m à pression constante mais avec une densité 800 fois moindre ce qui la ramène en masse à seulement une epaisseur de 7,5m si elle etait comprimée ou liquefiée à la même densité.

D'autres facteurs jouent sur le climat global, en premier lieu l'enneigement et la reflexion de la lumiere vers l'espace ou son absorbtion au contraire par la surface des oceans plus sombre ....

Mais egalement la desertification joue un rôle et non pas vers un rechauffement mais au contraire vers un refroidissement car des surfaces sableuses ou ocres abseorbent moins la lumiere que les forêts ou des cultures plus sombres, on peut aussi parler de la couleur des toits des habitations si on veut aussi.

La vapeur d'eau presente dans l'atmosphère est enfin le principal agent de modification du climat, une couverture nuageuse blanche renvoie plus de lumière vers l'espace mais en même temps la vapeur d'eau infiniment plus presente dans l'atmosphère que le Co2 quand elle n'est pas sous forme de nuages est un bien plus puissant agent d'effet de serre que le Co2.

C'est d'ailleurs ce qu'on ne sait pas modeliser, et entrave la credibilité des projections du Giec, par ailleurs je pense comme Florent que le rôle de l'activité solaire est largement sous estimé, Williams a ebauché une theorie tres interessante à ce sujet sur les causes possibles des modifications de l'activité solaire.

Enfin même si certains affirment le contraire par le passé il y a eu des phenomènes de modifications climatiques dans un sens et dans l'autre aussi brutaux que ce que nous connaissons actuellement et sans que l'activité humaine ou le Co2 y soient pour quelque chose.

Cela n'empêche pas que je sois un farouche adversaire des emissions de Co2 et que je souhaite au plus vite l'abandon total des energies fossiles ou leur epuisement car je ne crois pas en la sagesse des decideurs economiques pour qu'ils en fassent le choix eux mêmes sauf contraints et forcés.

Mais je pense que les plus grands dangers qui nous guettent sont la disparition de la biodiversité, l'empoisonnement des sols ou des cultures les OGM et la surpopulation ou sa surconsommation, le climat dependant lui de paramètres qui sont d'une autre nature plus liée à l'espace, au soleil et à des masses sur lesquelles nous n'avons aucune action ou alors infime et non mesurable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Pour JT75 un rappel, cela ne pourra pas continuer longtemps ainsi car comme je l'ai dit plus haut, les reserves petrolières seront epuisées en 2040 au rythme de consommation actuel et avec l'arrivée de la Chine et de l'Inde à une economie d'abondance ca ira encore plus vite, sans doute 2020 plutot.

Pour le charbon il y en a 4 fois plus que de petrole mais ce n'est pas non plus infini, le gaz naturel? guere plus que du pétrole.

Bien avant 2100 tout cela aura ete epuisé et il faudra bien se tourner vers des energies propres, pas par choix car je ne crois absolument pas en la sagesse des decideurs ou meme des gouvernements, ni même des populations qui refuseront de baisser leur niveau de vie et leur mode de vie que contraintes et forcées.

Ce que la nature aura mis des dizaines de millions d'années à produire en carbones fossiles aura ete mangé en moins de 200 ans et liberé dans l'atmosphère mais malgre cela le Co2 ne representera même pas 0,1% de la masse atmosphèrique, pourtant au precambrien il y en avait bien plus mais voila, l'immense majorité du carbone a ete transformé en calcaire et non en charbon en petrole ou en gaz.

Et heureusement on ne peut pas le dissocier du calcaire sans qu'il faille plus d'energie que ce qu'il peut produire ensuite.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges

Oui Torrent, tes arguments peuvent pouvoir donner quelques espoirs de 'retour à la normale'.

Cependant, ce n'est pas parce que l'impulsion cesse que les effets cesseront.

Outre l'inertie des phénomènes, et même si les hivers sont plus doux ( default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> il faudra bien que notre terre réponde aux besoins des quelques milliards d'habitants en terme de chauffage, de transport, de source d'énergie, ...

Quelqu'en soit le moyen, ça va rayonner sec!

Bon avec tout ça et la disparition de la neige à Paris, me reste plus qu'à espérer que la neige tienne à Ventron (Vosges) à partir du 15/02!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Citation de Torrent:

Le système de la biosphère n'est en rien figé, le Co2 ce n'est pas comme les CFC il est assimilable rapidement, la question est bien en effet celle du ratio, emission/recyclage, les orages avec les eclairs à tres haute altitude transforment les molecules d'oxygène diatomique en oxygène triatomique, permettant la reconstitution de la couche d'ozone.

Ce qui n'est pas reversible et en un sens heureusement c'est que nous consommons bien plus de produits carbonés que la nature n'en crée et que les gisements de petrole auront une fin que certains evaluent à 40 ans de consommation au rythme actuel mais comme la Chine et l'Inde arrivent à l'age de la societé de consommation nul doute que cela ira bien plus vite et tant mieux!

Dis moi pour les CFC , c'est assimilable rapidement????

C'est à dire???

Tu as vu quelque chose te disant que l'ozone n'était plus consommé??

Non, je ne crois les gens ont fait un terrible amalgame l'été dernier lorsque les chercheurs ont annoncé la bonne nouvelle "le trou de le couche d'ozone ne s'étend plus...".

Il y a nuance mais on est a l'échelle d'au moins Trente ans en ce qui concerne le ratio émission/recyclage...

En ce qui concerne l'absoption du CO2 à mon avis tu n'es pas trop à la page...

Une citation d'un journal suisse(référence parmi d'autre néanmoins...)

MAGAZINE ENVIRONNEMENT 4/2000

La forêt sauvegarde notre climat

L’histoire et la géographie régionales enseignaient que la forêt livre du bois, protège les villages des avalanches, ralentit l’érosion et abrite de nombreuses espèces d’animaux et de végétaux. Aujourd’hui, la forêt assume une fonction de plus: en fixant le gaz carbonique, elle contribue à réduire les émanations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Richard Volz et Markus Nauser (OFEFP)

L’humanité doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, surtout celles de gaz carbonique (CO2). C’est le seul moyen de ralentir le réchauffement inquiétant du climat de la Terre. Le protocole de Kyoto, adopté en 1997 à titre de complément de la convention des Nations-Unies sur les changements climatiques, oblige les pays industriels à réduire entre 2008 et 2012 leurs émissions de 5% par rapport à leur niveau de 1990. La Suisse et l’UE se sont engagés à faire mieux: 8%.

Le protocole prévoit également les mesures applicables. Impossible d’éviter une réduction de la consommation des agents énergétiques fossiles. Mais le texte mentionne aussi expressément les puits de CO2 (voir encadré): les forêts en pleine croissance sont en effet capables de fixer beaucoup de gaz carbonique. La croissance des arbres et tout spécialement le reboisement ralentissent l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère.

La forêt et le sol fixent le CO2

La capacité de stockage des écosystèmes est limitée, et par conséquent la contribution de la forêt à la protection du climat aussi. Pourtant, les procédés envisagés pour développer les puits de CO2 paraissent intéressants: ces solutions sont peu coûteuses; potentiellement, elles permettent de s’acquitter d’une bonne partie des obligations à court terme. A preuve les chiffres du bilan global du CO2 (tableau 1).

Malgré les défrichements importants effectués dans la forêt vierge tropicale, la biosphère fixe aujourd’hui déjà 2,5 milliards de tonnes de gaz carbonique par an. Quelle quantité de CO2 les puits pourraient-ils fixer avec des mesures d’encouragement ciblées? Un rapport destiné à la Convention climatique estime que les puits pourraient absorber ces 50 prochaines années les quantités suivantes:

* 4,4 à 6,4 millions de tonnes/an de CO2 en forêt

* 1,8 à 3,3 millions de tonnes/an de CO2 en améliorant l’exploitation des terres agricoles.

En appliquant des méthodes sylvicoles et agricoles éprouvées, il est donc possible de réduire les émissions de CO2 de nettement plus que 5%, ce qui intéresse beaucoup de pays.

Les reboisements et les défrichements comptent

A Kyoto, les négociateurs ont longuement débattu une question: ces sont-elles admissibles en comptabilité écologique? Ils ont décidé que les reboisements comptent comme puits de CO2, les défrichements comme sources de CO2. Difficulté principale: les flux de CO2 dans la biomasse ne peuvent être mesurés de manière fiable qu’à grands frais. Les réductions d’émissions doivent pourtant être vérifiables en permanence pour être créditées à un pays. On discute encore aujourd’hui de la manière de s’y prendre.

Les puits sont devenus un thème central des négociations poursuivies dans le cadre de la Convention climatique. Pour qu’un nombre suffisant d’Etats ratifient le protocole de Kyoto afin qu’il entre en vigueur et devienne contraignant pour les signataires, une solution devra être trouvée sur ce point.

L’importance de la forêt dans le bilan de CO2

La surface forestière de la Suisse a augmenté au siècle dernier, passant de 8000 à 12 000 km2. Ces dernières décennies, on a en outre utilisé moins de bois, de sorte que les réserves ont augmenté. En conséquence, le volume de carbone retiré du CO2 de l’atmosphère et fixé par la forêt a lui aussi augmenté. En 1998, la forêt suisse a contribué à améliorer le bilan du CO2 de la manière: tableau 2.

Au cours des dix dernières années, l’effet de puits de la forêt suisse se situait entre 5,5 et 6 millions de tonnes de CO2 par an. Les tempêtes comme Vivian ou Lothar peuvent toutefois modifier considérablement ce bilan. En 1990, après Vivian, l’effet est tombé à 2,3 millions de tonnes de CO2. Lothar a même fait de la forêt suisse une source: les arbres détruits ont libéré quelque 8 à 9 millions de tonnes de CO2.

Ces chiffres montrent que la manière dont la forêt sera utilisée et entretenue est décisive pour le bilan du CO2. L’utilisation qui est faite du bois n’est pas la seule à compter. La durée pendant laquelle on laisse pousser les arbres et la prévention des incendies ou des dégâts causés par les parasites jouent également leur rôle. La politique forestière revêt donc une importance supplémentaire pour la protection du climat. Et le reboisement de prairies et de pâturages abandonnés bénéficie ainsi d’un nouvel éclairage.

La forêt n’est pas la seule à fixer le carbone. L’humus du sol peut lui aussi en retenir de grandes quantités, tout comme les haies, les potagers et les bosquets. La protection du climat devient un argument important en faveur de la bonne utilisation de tous ces réservoirs.

Des puits particuliers

Dans la discussion concernant la politique climatique, on appelle puits les réservoirs de carbone qui extraient du CO2 de l’atmosphère. La forêt est un puits important. Les arbres prennent du carbone dans l’air et le retiennent pendant toute leur durée de vie dans la biomasse, notamment dans le bois. Les océans et la couche d’humus du sol fonctionnent eux aussi comme puits.

Bien utiliser le bois soulage le climat

L’utilisation du bois tiré des forêts n’est pas contraire à l’effet de puits. Après la récolte, le carbone reste lié au bois. La construction de maisons en bois créé de nouveaux réservoirs qui ne libèrent le CO2 qu’après des années, voire des siècles.

Lorsque le bois est utilisé comme agent énergétique, autrement dit brûlé, le carbone qu’il contient est libéré. Si la forêt dont est issu le combustible est exploitée de manière durable, le chauffage au bois reste neutre côté CO2. Ce qui implique qu’on n'utilise pas plus de bois qu’il n’en pousse. Le CO2 libéré au moment de la combustion est réabsorbé constamment par les arbres en croissance. Ainsi, la forêt et son exploitation ne forment pas une source d’émissions.

L’utilisation du bois de chauffage permet également de faire des économies en combustibles fossiles, et par conséquent de réduire les émissions de CO2. Raison pour laquelle la forêt peut fournir, par l’utilisation rationnelle du bois, une contribution non négligeable à l’équilibre du bilan de CO2, lorsque son potentiel de rétention est épuisé.

Tableau 1:

Bilan global du CO2 (moyenne des années 1990 - 1998, en milliards de tonnes par an)

Emissions dues à la combustion de matières fossiles

23,1

Absorption par les océans

- 8,5

Emissions dues aux défrichements et incendies de forêt

5,9

Absorption par les forêts et les sols

- 8,4

Absorption nette par la biosphère

- 2,5

Emissions résiduelles dans l’atmosphère

12,1

Tout ce que je sais c'est que l'atmosphère a eu des soubresauts lors des millions d'années précédentes et que donc notre planète avec son atmosphère a sa dynamique propre!

Là et tu en conviendras l'homme a eu un impact important sur la production de CO2!

=>augmentation de concentration de CO2 soit une baisse du rayonnement issu du sol!

tu n'en conviens pas ou alors tu as des travaux de référence à me montrer?

Moi je me base su l'introduction faite par le CNRS lors de la création de son Groupement de Recherche sur la capture du CO2......

Donc la il y a quand même de la matière et de plus pour info les labo du

MIT ont lancé un programme de recherche équivalent de 300 millions de dollars us sur le même sujet .. troublant non?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

D'après ce que nous a dit J Jouzel hier, le CO2 aurait une durée de vie de 1 siècle dans l'atmosphère, votre avis?

Enfin selon lui la biosphère pourrait devenir une source de CO2 et non plus un puit, dans les décennies qui viennent.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je crois que j'ai ete assez clair là dessus, je suis CONTRE les emanations de CO2, mais il faudrait des mesures autrement plus courageuses que celles que prevoit le protocole de Kyoto pour les stopper.

Sinon elles se stopperont d'elles mêmes par epuisement des puits de petrole, des gisements de gaz et de charbon et ce sera fait d'ici 2050 au train ou on continue, tant mieux !

Ceci etant dit on en est à 380 ppm de Co2 dans l'atmosphère soit 380 parties par million, soit 1/00038e de la composition de l'atmosphère.

Ou si on préfère 0,038% ! ce n'est pas parce qu'on dispose de moyens pointus de mesure du taux de differents polluants qu'il faut imaginer que cette influence peut être majeure sur le climat, il reste 76% d'azote dans l'atmosphère et 23% d'oxygène, il faut être sérieux tout de même!

Au pire on arrivera à 0.07% selon certaines extrapolations et à ce moment là à mon avis il ne restera plus beaucoup de carbone fossile, on sera bien obligé d'arreter.

Mon point de vue est que l'on ferait mieux de s'y mettre de suite et de conserver le plus de pétrole et de charbon possible pour les besoins de la chimie, en particulier les matières plastiques qui manqueront fatalement aux generations futures si on epuise les gisements en brulant stupidement ce petrole ou ce charbon.

Je pense bien plus que les evolutions climatiques sont bien plus dues à des facteurs cosmiques qu'a l'activité humaine.

Je dis d'accord pour l'arret de la deforestation, mais allez en convaincre les producteurs dans les pays en question et les consommateurs d'abord ici.

Je suis d'accord pour l'abandon des transports par voie routiere au profit du rail, je suis d'accord pour des voitures electriques donc à rayon d'action bien plus limité.

Moi je suis d'accord mais vous?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai dû mal à imaginer une société sans pétrole. les énergies qui pourraient remplacer le pétrole ne représentent rien et ont dû mal à se développer. le jour où toutes les réserves seront épuisées, ça va être le chaos. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

dis torrent tu me donnes la concentration en O3 dans l'atmosphère??

et puis derrière tu me dis a quoi ca sert??,

et tu comprendras dès lors que ce n'est pas parcequ'il y en a peu que ca ne fair rien...

Le CO2 est un gaz qui a un for pouvoir de reflexion de la chaleur (un peu un miroir..)

Donc ca ne sert a rien de dire qu'il y en a peu si ce peu agit fortement

default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et ne pas oublier la vapeur d'eau principal GES, la prévision de sa quantité est très difficile, avec la nébulosité.

Je crois qu'il ne faut pas réver pour le pétrole, ca m'étonnerait que la consommation diminue volontairement. C'est bien trop pratique, toutes les structures sont en place, les investissements sont énormes pour exploiter les nouveaux puits, ca rapporte un max de fric, la démographie augmente et les PED vont en consommer de plus en plus.

Je crois qu'il faudra attendre qu'il n'y en ai plus pour etre "tranquille" avec ca

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

la vapeur d'eau représente il est vrai le principal gaz a effet de serre mais si on augmente CO2+ CH4+NOx et CFC on va augmenter très fortement l'effet de serre..;

default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> J'ai dû mal à imaginer une société sans pétrole. les énergies qui pourraient remplacer le pétrole ne représentent rien et ont dû mal à se développer. le jour où toutes les réserves seront épuisées, ça va être le chaos. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Entre temps, la fusion nucléaire sera maitrisée. default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Plus de problème d'énergie, pfuiit!
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Augmentation trés forte de l'effet de serre non, je n'y crois pas du tout, le Co2 ce n'est pas grand chose à coté de la vapeur d'eau dans l'atmosphère.

Pour Chris86 je ne connais pas le taux de l'O3 dans l'atmosphère, mais là c'est encore autre chose, l'Ozone stratospherique se stabilise à une altitude bien précise et forme une couche qui filtre les UV du soleil, mais le Co2 n'agit pas de même, il se repartit dans les basses couches etant plus lourd que l'O2 ou le N2.

Le rôle ne peut pas etre seulement comparé en termes de concentration.

Pour l'energie on a même si la fusion n'est pas controlée une autre alternative, utiliser la chaleur du manteau terrestre, les essais sont en cours en Alsace avec un forage à 5000 m prevu pour exploiter cette chaleur en y injectant de l'eau puis en recuperant la vapeur à des fins de faire tourner une centrale electrique, le tout fonctionnant en circuit fermé.

A l'echelle humaine c'est inepuisable et non polluant, et qui dit electricité dit possibilité de grosse production d'hydrogène, le resultat est plus assuré que celui de la fusion thermonucleaire.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

un petit cours de propriétes radiatives des gazs!

La capacité des constituants atmosphériques à piéger le rayonnement infrarouge est donc liée à leurs propriétés de structure moléculaire. Leur rôle relatif dans l'effet de serre est alors fonction de leur concentration dans l'atmosphère et du degré de saturation des transitions, lié précisément à cette concentration relative.

Ainsi, l'effet de serre naturel est principalement dû à H2O et CO2. Compte tenu des concentrations actuelles de ces gaz dans l'atmosphère, aux longueurs d'onde considérées, l'absorption du rayonnement est totale. Une augmentation de concentration de ces gaz ne conduit pas alors à une augmentation proportionnelle de l'absorption (relation non linéaire). Ceci explique que le doublement du gaz carbonique de 350 ppmv à 700 ppmv ne conduise qu'à un apport d'énergie supplémentaire de 4 W/m2 alors que l'effet actuel (qui correspond à un passage de 0 ppmv à 350 ppmv) est d'environ 50 W/m2.

Ceci explique aussi que des constituants moins abondants comme le méthane (1.8 ppmv), l'ozone (0.04 ppmv) ou les CFC (0.003 ppmv) puissent in fine jouer un rôle relatif important dans l'effet de serre additionnel dans la mesure où leurs bandes d'absorption sont situées à des longueurs d'onde différentes de celles de H2O et CO2.

Ainsi, à masse égale relâchée aujourd'hui dans l'atmosphère, le méthane a un pouvoir de piégeage du rayonnement 56 fois supérieur à celui du CO2, l'ozone 1 200 fois et les CFC entre 4 000 et 8 000 fois.

T'en penses quoi de l'O3 maintenant???et du CH4 et du CO2????

Oh nota bene : je bosse sur ce sujet.....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

De toute façon, on prends le réchauffement pour une généralité. Certes mais il y'auras toujours des exceptions comme de refroidissements localisée et des plus fortes de neige.

Des endroits humides pourrait voir leur pluviométrie augmenter encore et des endroits sec pourrait voir leur quelques mm disparaitre aussi !

Mais certains endroits pourrait subir le contraire !

Le réchauffement ne veux pas dire forcèment "réchauffement" mais augmentation des phénomènes extrêmes comme les grands froids, les grosses canicules et autres...

De nos jours, à chaque fois qu'un évènement extrême arrive, on aime parler de réchauffement, n'importe quoi...

Les journalistes n'ont que ce terme à la bouche... réchauffement.... réchauffement quand tu nous tiens !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

il est vrai que tu as raison sur un point...

Le phénomène serait plus marqué dans des zones et pourrait entrainer un hausse des phénomènes climatiques "exceptionnels"...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Je crois que certains trop calés sur leurs microscopes font la grossière erreur d'appliquer à l'infiniment grand ce qui est valable à l'infiniment petit et pensent qu'un phenomene des proprietés physiques d'un élément est transposable mecaniquement à trés grande échelle.

Si c'etait le cas la theorie de la relativité ne serait qu'une part de la theorie quantique.

Le climat appartient à la categorie des grands ensembles et ne saurait se resumer à une extrapolation de phenomènes physiques constatés sur chaque atome pris separement ou chaque molécule.

Les effets de seuil existent aussi, on ne peut pas préjuger de la même façon du comportement d'une molecule d'ozone disséminée au milieu de dizaines de milliers de molecules d'azote et d'oxygène comme du comportement d'un fluide composé uniquement d'ozone.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

tu as lu le post ou tu t'es contenté d'y comprendre ce que tu en voulais??,

Il dit que :

Ainsi, l'effet de serre naturel est principalement dû à H2O et CO2. Compte tenu des concentrations actuelles de ces gaz dans l'atmosphère, aux longueurs d'onde considérées, l'absorption du rayonnement est totale

Ceci n'est pas valable à l'échelle locale mais globale ...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...