Aigoual 62 Posté(e) 6 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 6 février 2017 (modifié) (Dvp 4) L'euphorie me pris tout le corps, je tremblais, j'étais heureux, avec le sentiment de puissance, que rien ne pouvait m'arrêter, je dévalais la colline à toute vitesse avec pour ligne de visée cette fameuse antenne ! Le chemin fût compliqué avec une belle côte à franchir dans les bois, mais je gravissais sans trop de difficultés cette colline connue pour être la plus haute de l'Est et du Sud du Pas-de-Calais, là-haut au pied de l'antenne le vent est vivifiant et me glaça le corps. A ma grande surprise je voyais encore quelques plaques de neige et des jeunes n'hésitaient pas à se défouler sur moi en me lançant quelques boules de neige, que j'évitais en slalomant sur la route. Pas le temps de perdre du temps avec eux, la soif d'aventures m'envahit et devenait particulièrement pesante, si bien que je ne regardais plus les paysages, tête baissée sur le guidon avec pour objectif ces belles averses à l'horizon. Après une dernière vérification sur la boussole je fus sur la bonne route, droit vers l'Ouest, en plein dans l'axe instable sous un vent de plus en plus glaciale. Eh oui j'avais beau être la tête dans le guidon, ce n'était pas pour autant que je perdis le Nord ! A ce moment-là j'entrais dans la campagne profonde, dans le Ternois, là ou on rencontrait plus de vaches que d'habitants, plus d'oiseaux que de panneaux de signalisations, plus de moustiques que de voitures ! Le temps commençait à être plus agité, je me rapprochais sensiblement de cette ligne instable avec même quelques flashs au loin. Sur les sommets des collines de belles accumulations de neige rôdaient encore le long des fossés. Par le fruit du hasard, je rencontrais un fermier le long d'un petit sentier à côté de la route principale. Il me fît signe, je m'arrêtais et il me disait de faire attention car il va dracher sous peu ! Il voulût alors m'inviter chez lui pour me mettre à l'abri. J'hésitais... Difficile de choisir entre un ptit' apéro avec un tcho café ou me prendre une bonne drache et satisfaire mon désir premier : l'aventure et l'adrénaline ! Mais c'est après une réflexion sérieuse et responsable que je décida de refuser avec politesse tout en lui remerciant de sa proposition. Après de bons kilomètres sous un temps plus que menaçants avec des flashs de + en + réguliers que j'entrai dans le territoire des 7 Valées. Au bout de la route un ciel très sombre, presque apocalyptique, et j'entendis les premiers coups de tonnerre. Je ne pouvais plus faire marche arrière, cette ligne allait m'engloutir, m'ignorant entièrement, c'est elle qui fera les 3 coups et je ne pourrais qu'assister à la pièce, impuissant mais fasciné par ces différents actes. La suite demain, la nuit porte conseil Modifié 6 février 2017 par Aigoual 62 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 7 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 7 février 2017 (modifié) (Dvp 5) C'est au travers d'un sentier perdu dans les champs, que je décida de m'arrêter ne pouvant opposer aucun résistance à cette mécanique atmosphérique qui s’empara pleinement du Territoire des 7 Vallées. Je fus submerger par cet acharnement soudain, cette lumière à la fois aveuglante de la foudre mais aussi celle du ciel aussi sombre que les terrils, aussi sombre que le charbon, aussi sombre que la mine tel que le décrivait si bien mon grand-père. Je compris à ce moment-là ce qu'il endurait, cette atmosphère pesante, cette notion d'espace qui disparaît, la chaleur tropicale en moins néanmoins ! Et puis venait la pluie, qui résonnait dans mon casque, devenant de plus en plus forte, le froid me brûla le corps, faisant écho aux quelques effondrements dans les mines comme le disait avec effroi celui qui aimait me lire des histoires avant de dormir. Je me retrouvais piégé, pris dans cet immense réservoir, cette immense machine, plus complexe que n'importe quelle machine humaine. A ce moment là, l'adrénaline fût à son apogée, la foudre proche et je voulus que tout cela s'arrête, reprendre du souffle après tous ces débris venus du ciel, venus de la Terre. J'étais trempé jusqu'aux os, je grelottais tout en étant paralysé, je n'étais qu'un dans cette immensité sans pitié, qui n'est dirigé par aucunes lois, enfin si les lois physiques en théorie. Tout autour de moi, ça ruisselait sans savoir vraiment d'ou venait toute cette eau, sans savoir pourquoi un tel acharnement. Moi aussi je ruisselais, un mélange d'eau, de peur et sans doute d'une pincée de folie passagère. Je compris ce que voulut dire mon grand père quand il disait : se fondre dans le décor. Chaque seconde me parut une éternité, je commençais à perdre la notion de temps en plus de l'espace. J’imaginais être au milieu de l'océan, loin de toutes terres, ou le temps ne s'écoulait plus. J'imaginais être au milieu du désert, perdu dans un oasis ou le sablier ne se vidait plus. Puis j'ouvris les yeux... ----------------------------- PS ; Je dois avouer que je me sens un peu seul C'est décidé je termine mon histoire dans les délais ! Modifié 7 février 2017 par Aigoual 62 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 7 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 7 février 2017 (modifié) (Dvp 6) Mais où suis-je ? Un courant froid me frappait le visage, la lumière m'empêchait d'ouvrir correctement les yeux, puis soudain j'entendis une voix ! Cette voix... Elle me rappelait quelqu'un mais impossible de me souvenir. Puis je retournais ma tête et là je pouvais ouvrir correctement les yeux. J'observais une table, posé sur du carrelage et une chaise derrière avec visiblement quelqu'un assis. Je leva les yeux et ce regard m’interpella, cette barbe, ses cheveux, son visage, tout m'était familier sans pour autant savoir ou je me trouvais. Il me regarda d'un air intrigué mais plutôt joyeux, puis un regain d'énergie soudain me fît lever de ce sol glacial, mon regard était toujours assez flou, un mélange de brouillard et de tempête réuni. Il me fît signe de m'asseoir à coté de lui, ce que je faisais sans vraiment réfléchir. J'étais plongé dans un monde ou chaque contour, chaque forme n'était pas linéaire, comme quand j'ouvrais les yeux dans l'eau plus jeune. Sensation bizarre, c'est la première fois qu'une telle sensation empreignait tout mon corps et aussi longuement. Une fois assis, je le regardais une nouvelle fois, puis l'illumination ! Il n'avait même pas besoin de s'exprimer, je savais qui il était et ou je l'avais rencontré. Fini ce monde imaginaire si mystérieux, le monde réel avait repris le dessus sur moi. Mes cinq sens étaient à nouveau opérationnels, tout était redevenu net et clair comme de l'eau de roche. Cependant, je ne savais toujours pas ce que je faisais là. Mais que s'est-il passé, qu'est ce que je fais chez vous ? disais-je d'un air légèrement colérique Haha alors jeune homme on n'ch rappelle plus ed not' discussion hein ! Comment ça je ne comprends pas... M'enfin d'il y a 3 heures, ou j' vin racontô l'hiver ed min enfance ! Faites eun effort, vous aviô même acchepter min invitation ! Puis je regardais à droite, avec quelques bouteilles bien entamées, et un regard à gauche ou je voyais à travers de la fenêtre une blancheur étincelante qui me piquait aux yeux. Ah oui je me souviens, j'avais oubliais ! mentais-je, n'ayant qu'une hâte : celle de partir Ahh chez jeunes alors ! Y ch' chouviennent pas ed' grind chose hein ! M'enfin, vous avez fôt en' bonne sieste, ché le princhipal hein ! Bon, je crois qu'il est temps que je parte, le chemin est encore long ! Je le remerciais de m'avoir invité et repartit comme si il ne s'était rien passer, mais en sortant un froid puissant et de la neige partout ! J'avais dormi pendant qu'il neigeait ! Inimaginable mais le fait étant accompli, je ne pouvais que me réjouir de ce temps si hivernal qui avait soudainement repris ses marques sur l'Artois. Un bon 10cm et une température de -5°c, ouf mon thermomètre fonctionnait encore ! J'étais heureux, je sautillais tellement de partout que je n'avais pas froid, je repris le vélo et après avoir marché pendant de bonnes minutes je reconnus la route principal qui n'était pas très dégagé. Pas grave je monta sur le vélo et malgré quelques dérapages j'arrive à bien rouler et à enchaîner les cotes et les descentes. Le ciel bleu est intense, l'air vivifiant et pur. Puis une bonne descente m'emmena sur un nouveau paysage, parfaitement inconnu, qui ne ressemblait pas à ce que j'avais vu auparavant. Un mélange de pampas et de dunes ou j'observais d'étranges espèces dans une douceur bien relative... Modifié 7 février 2017 par Aigoual 62 Ch'ti 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 7 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 7 février 2017 (modifié) (Dvp 7 : Moins de subtilités que les autres développements dû au manque de temps, du coup passage plus rapide à mon plus grand désarroi ) Ça y est j'étais enfin arrivé à l'extrême SO du Pas-de-Calais. Fini la neige, c'est une zone très humide que je traversais et où le vent est particulièrement présent, je vis même la mer au loin, plongé visiblement dans la brume. Il faisait plus doux avec 3/4°c mais le vent ne donnait pas une sensation très agréable, et ne me facilitait pas la tâche en vélo. Un mélange d'étang salé, de massifs dunaires, de faune et flore bien diversifiée. Je découvris même la star locale : le phoque ! C'est à ce moment que je regrettais le plus de ne pas avoir pris l'APN. Un selfie avec un phoque et j'aurais été la star de mon quartier. Plaisanterie à part, sans doute dû à l'air marin, je reprends mon vélo à la conquête du Nord, que dis-je du Grand Nord, celui dont tout le monde se méfier, ne sachant pas quels barbares il y avaient derrière cette mer en face des 2 Caps ! Arrivé sur place, dans l'extrême NO, un vent tempétueux s'emparait de ce territoire si vaste, si merveilleux, si magique ! La mer se déchaînait, tout comme le ciel avec de puissantes giboulées qui venaient frapper ce bout de terre avec une puissance inouïe, le froid devenait mordant n'est-il pas ! Je pris refuge dans un bunker réaménagé temporairement par un ancien qui adorait admirer ce temps tempétueux. Eh gamin, viens voir par ici ! Ouah c'est sympa ici, quel point de vue magnifique ! Eh oui 50 ans que j'observe le ciel, tu t'rends compte ! Chaque jour je viens en milieu d'après-midi, observer ces paysages "les plus beaux au monde" comme le décrivait Victor Hugo. Et je peux te dire gamin qu'il a pas tort ! Regarde moi ça ! Mais quelle tempête, jamais vu un vent aussi puissant chez moi ! Ah les tempêtes c'est courant ichi mais chelle là est particulièrement puissante, du bon 150km/h cha chez chur ! Par contre j'ai entendis pas mal de chôse sur les Bretons, y parait qui font tout à l'envers et que le climat est pire que chelui d'ichi, tu t'rin compte ? J'aimerais bien aller là-bas, mais la je dois terminer mon aventure, allez je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ! Et c'est le soleil couchant que je repartis vers l'Artois, cette fois vers le plateau de Licques, royaume de l'hiver avec de gros flocons, un vent soutenu, et de belles accumulations pas loin des 50cm par endroits, certains sentiers sont impraticables. Ce fut un véritable calvaire cet endroit, quelques flashs, du grésil qui me fouettaient le visage en arrivant aux portes de l'Audomarois avec encore 20cm. En arrivant dans la plaine de nouveau, ce fut une pluie froide qui m'accompagna avec quelques traces de neiges dans les fossés. C'est épuisé que je rejoigna le Canal d'Aire jusqu'à chez moi avec un temps de plus en plus sec et plus doux mais toujours au loin vers l'Artois, des flashs toujours visibles. Il faisait nuit, le temps n'avait pas changé dans le quartier, rien n'avait bougé, une journée banale en somme, enfin pas pour moi, les images pleins la tête. Demain le quotidien reprends et l'hiver continue sa route. Vivement une même aventure en été pour revoir mon département sous un autre angle, admirer ses nouveaux contrastes, refaire le plein d'adrénaline, rencontrer de nouvelles personnes ! L'envie est là, à peine arrivé je ne rêvais que d'une chose : repartir à l'aventure ! Modifié 7 février 2017 par Aigoual 62 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 7 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 7 février 2017 (Conclusion) Quelle aventure, quelle adrénaline, quel regain d'énergie je viens d'avoir ! Je manque de mots pour décrire ce que j'ai vu en cette journée du 1er Février 2018. Une météo contrastée comme jamais, des rencontres comme jamais je n'avais eu, des paysages comme je n'avais vu. C'est difficile, mais c'est maintenant que je dois vous quitter, en espérant avoir au mieux partager cette aventure avec vous. Je pourrais écrire sans soucis un 2ème tome mais le temps me manque, peut-être en Août ? Allez sur ce je vais aller dormir, épuisé par toute cette aventure, en espérant ne pas vous avoir aussi épuiser par cette lecture 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 7 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 7 février 2017 (modifié) Bon il est temps de tout regrouper en un seul message : Bonne lecture L'hiver tiendra-t-il les 2 Caps ou doit-on déjà l'an-terril-Nez ? (Intro) Il était une fois, un habitant assez particulier, fier de ses racines (un Chtimi), qui décida de vivre une expérience inouïe. Il voulait savoir si l'herbe est plus verte chez son voisin, au delà de son quartier, au delà de ce qu'il connaissait. Il rêvait de bouger, vivre une belle aventure, mieux connaitre son département, ses habitants et ses paysages. Avec un vélo légèrement usé, dont il avait l'habitude de se balader avec ses amis le week-end et après l'école dès que l'occasion se prêtait en fait ! Ainsi il planifia avec soin son parcours sans vraiment trop le préparer, il aime bien se laisser guider au fil des sentiers même si il ne sait pas où il va, après tout c'est ça l'aventure ! Cependant il veillera à ne pas dépasser les frontières, il a beaucoup entendu parler des Flamands et des irréductibles Picards dont il se méfiait énormément () ! Il ne restait plus qu'à savoir le jour de son départ, il se levait chaque matin, à l'aube, pour savoir si c'était le bon. Il lui a fallu de la patience mais un jour, en ce 1er Février 2018, il se leva et devint tout de suite que ce jour fût le bon ! Il observa une lumière spéciale, qu'il n'avait pas l'habitude d'observer, à tel point qu'il ne quitta pas le regard du ciel pendant de longues minutes comme hypnotisé par ce spectacle si particulier, si mystérieux, si éblouissant, que dis-je si majestueux ! (Dvp 1) Ça y est le jour J, c'est rempli d'adrénaline qu'il parta prendre son vélo (après un tcho café) en faisant quelques derniers réglages avant de s'élancer comme une fusée vers un monde qui lui est inconnu n'ayant pour horizon que de vulgaires champs et quelques arbres. C'est sous une température de saison qu'il commença son voyage, en veillant bien à dire bonjour à ses voisins qui s'étonnèrent quant à son départ tout joyeux et énergique loin de l'image qu'il renvoyait en permanence, à savoir un jeune garçon réservée et plutôt calme. C'est sous le soleil levant, riches en couleurs et en contrastes qu'il parcouru le premier km avec une joie de vivre exemplaire, il disait bonjour à tous les passants. Il était bien discipliné en mettant son bras droit quand il tournait à droite, mais ne pouvait pas avec la main gauche car il manquait d'équilibre et n'arrivait plus à tenir bien droit son vélo, du coup il tournait la tête à gauche pour avertir les usagers de la route concernant son futur changement de direction. Eh oui, il a beau être jeune, plein d'énergie, il n'était pas pour autant parfait ! Au fond de la route, à travers la campagne du plat-pays, il voyait une lumière mystérieuse, un mélange dont les contours n'étaient pas parfaitement définis, de la brume à l'horizon ! (Dvp 2) Ça y est, ce qu'il voyait à l'horizon n'est plus ! Le voila plongé dans une brume de plus en plus épaisse au fil des coups de pédale toujours aussi énergiques, bien qu'il fasse plus froid avec de la gelée blanche un peu partout. Plus il avance et plus les paysages sont givrés, il décida donc d'éviter la route, trop dangereuse, et de prendre quelques sentiers dans la forêt qu'il connaissait vaguement. En effet, plus jeune il y faisait de temps en temps un tour avec son père lors des belles journées d'été. Il adorait passer devant et dévaler les quelques sentiers sans trop se soucier du danger et avec un magnifique sourire qu'il n'avait pas chez lui, isolé entre quatre murs. Mais là le brouillard lui compliquait la tâche avec des chemins bien boueux dû à la pluie de la veille et par moments des passages légèrement gelés qui lui causa de belles frayeurs. A tel point qu'il décida de faire une pause, reprendre un peu de souffle mais un détail l'interpella ! Il n'avait jamais vu de tels paysages, il voulût l'immortaliser mais en vain, il avait oublier son APN. En revanche il n'oublia point sa gamelle avec une bonne tartine de maroilles qu'il avait fait griller le matin même, ce qui lui permit de se réchauffer. C'est après un dernier regard, dans un silence olympien, qu'il repartît dans son aventure, décidé d'aller au delà de cette forêt, très curieux de voir ce qu'il allait découvrir. Le brouillard était toujours dense, le temps toujours froid même si le soleil tentait (en vain) de percer, mais c'est au détour d'un sentier à la fin d'une énième descente qu'il fût terriblement intriguée vis à vis de ce qu'il voyait en face, une masse sombre qu'il distinguait mal avec le brouillard. Il avait une montée d'adrénaline soudaine tant il n'avait jamais vu une chose pareille ! (Dvp 3) C'est avec une peur grandissante qu'il voyait cette masse sombre de plus en plus grande à mesure qu'il se rapprochait, mais ça y est il fût au pied de cette beauté de la nature ! Il décida de quitter temporairement son vélo et de grimper cette colline mystérieuse au sol sombre et avec une faible végétation. Le brouillard était toujours aussi épais si ce n'est un peu plus lors des 80 premiers mètres. Et puis d'un coup plus d'arbres, plus d'herbe, plus de végétation, rien, le néant absolu ! Enfin si une ombre sombre en face de lui, étonné, il se rapprocha mais ce ne fut qu'un passant décidé lui aussi à grimper jusqu'au sommet ! Et c'est après quelques minutes en grimpant 50m supplémentaires, dans un terrain délicat et instable qu'il vit une lumière de plus en plus forte, de plus en plus chaude à tel point qu'il voulut enlever une couche de vêtement. C'est dans cet océan de brumes et de lumières, rendant l'atmosphère particulièrement mystérieuse comme indécise entre deux univers, qu'il continua les derniers décamètres avant le sommet. D'un coup, en faisant les trois derniers pas, il se sentit léger, rayonnant comme jamais, dû au retour éblouissant du soleil, qui n'avait guère quitter le sommet depuis l'aube contrairement à la plaine en contrebas. Il ressentit toute la puissance du soleil lui permettant de se réchauffer pleinement et de recharger les batteries ! Il voyait donc un océan de nuages tout autour de lui, qui ne bougeait point, comme une mer d'huile, et voulut prendre un bout de nuage pour continuer son voyage à la manière de Sangoku mais il prit conscience que c'est la réalité et non ce monde imaginaire qu'il adorait s'immerger plus jeune. Il faisait chaud avec près de 10°c sur son thermomètre qu'il avait pris soin de prendre avant de partir, loin des 0/1°c 180m plus bas. Cependant il voyait une antenne au loin qui dépassait largement le sommet de ses irréductibles stratus et voulut aller à sa rencontre pour voir ce qu'il y avait autour. Cette fameuse antenne qu'il voyait chez lui depuis sa fenêtre sans vraiment savoir ce qu'elle faisait là ! http://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-166146-au-dessus-du-brouillard.html?geoid=2997619 (Voila pour ma photo) Eh Jeune Homme (Biloute) ! disait la personne rencontrée quelques minutes avant Oui ! répondis-je, quelque peu interloqué ! Tu ne trouves pas qu' les hivers chont plus doux ? A t'n age, je jouais à l' luge sur cette (mystérieuse) colline avec les jeunes ed' min quartier à chaque hiver ! Oh mais à qui le dites-vous ! J'aimerais bien voir la neige, c'est si beau et si joyeux ! répondis-je fièrement Les temps changent... Ah le bon vieux temps ... Il me manque vous chavez ... Bon je suis désolé mais je me dois de vous quitter, j'ai un long voyage vous savez, je ne peux rester plus longtemps ici ! Ah voilà un jeune dynamique ça cha fait plaisir, en plus vous m'êtes bien sympathique je vais presque braire ! Bon voyage jeune homme ! C'est en le remerciant et en lui souhaitant une bonne journée que je le quittais, retournant dans le brouillard et le froid avec mon vélo qui n'avait pas bougé depuis tout à l'heure. Je décida de prendre un autre sentier, me menant à l'Ouest comme m'indiquait une vieille boussole qui me servait beaucoup en orientation plus jeune. Les sentiers devenaient plus délicats, c'est nettement plus vallonnées et au fur et à mesure que je m'éloignais le brouillard se dissipait laissant un temps frais mais plus lumineux, avec même le chant de quelques oiseaux. Les passants se faisaient plus nombreux, je rencontrais beaucoup d'anglais et le sentier me mena à une route avec un bon dénivelé positif. La lumière devint éclatante, le ciel bleu quant à lui était pur au sommet de cette colline ou je découvris Notre Dame de Laurette et décida de ne pas trop m'y attarder. En revanche depuis le sommet je pouvais voir au loin des nuages menaçants sur les collines de l'Artois avec des enclumes bien visibles, le stress commençait à monter ! Ça y est, le moment était venu ! Après le calme matinal dans la campagne du Bassin Minier, voila qu'un temps très agité s'annoncait en m’enfonçant dans cette enchaînement de collines qui semblait sans fin ! (Dvp 4) L'euphorie me pris tout le corps, je tremblais, j'étais heureux, avec le sentiment de puissance, que rien ne pouvait m'arrêter, je dévalais la colline à toute vitesse avec pour ligne de visée cette fameuse antenne ! Le chemin fût compliqué avec une belle côte à franchir dans les bois, mais je gravissais sans trop de difficultés cette colline connue pour être la plus haute de l'Est et du Sud du Pas-de-Calais, là-haut au pied de l'antenne le vent est vivifiant et me glaça le corps. A ma grande surprise je voyais encore quelques plaques de neige et des jeunes n'hésitaient pas à se défouler sur moi en me lançant quelques boules de neige, que j'évitais en slalomant sur la route. Pas le temps de perdre du temps avec eux, la soif d'aventures m'envahit et devenait particulièrement pesante, si bien que je ne regardais plus les paysages, tête baissée sur le guidon avec pour objectif ces belles averses à l'horizon. Après une dernière vérification sur la boussole je fus sur la bonne route, droit vers l'Ouest, en plein dans l'axe instable sous un vent de plus en plus glaciale. Eh oui j'avais beau être la tête dans le guidon, ce n'était pas pour autant que je perdis le Nord ! A ce moment-là j'entrais dans la campagne profonde, dans le Ternois, là ou on rencontrait plus de vaches que d'habitants, plus d'oiseaux que de panneaux de signalisations, plus de moustiques que de voitures ! Le temps commençait à être plus agité, je me rapprochais sensiblement de cette ligne instable avec même quelques flashs au loin. Sur les sommets des collines de belles accumulations de neige rôdaient encore le long des fossés. Par le fruit du hasard, je rencontrais un fermier le long d'un petit sentier à côté de la route principale. Il me fît signe, je m'arrêtais et il me disait de faire attention car il va dracher sous peu ! Il voulût alors m'inviter chez lui pour me mettre à l'abri. J'hésitais... Difficile de choisir entre un ptit' apéro avec un tcho café ou me prendre une bonne drache et satisfaire mon désir premier : l'aventure et l'adrénaline ! Mais c'est après une réflexion sérieuse et responsable que je décida de refuser avec politesse tout en lui remerciant de sa proposition. Après de bons kilomètres sous un temps plus que menaçants avec des flashs de + en + réguliers que j'entrai dans le territoire des 7 Valées. Au bout de la route un ciel très sombre, presque apocalyptique, et j'entendis les premiers coups de tonnerre. Je ne pouvais plus faire marche arrière, cette ligne allait m'engloutir, m'ignorant entièrement, c'est elle qui fera les 3 coups et je ne pourrais qu'assister à la pièce, impuissant mais fasciné par ces différents actes. (Dvp 5) C'est au travers d'un sentier perdu dans les champs, que je décida de m'arrêter ne pouvant opposer aucun résistance à cette mécanique atmosphérique qui s’empara pleinement du Territoire des 7 Vallées. Je fus submerger par cet acharnement soudain, cette lumière à la fois aveuglante de la foudre mais aussi celle du ciel aussi sombre que les terrils, aussi sombre que le charbon, aussi sombre que la mine tel que le décrivait si bien mon grand-père. Je compris à ce moment-là ce qu'il endurait, cette atmosphère pesante, cette notion d'espace qui disparaît, la chaleur tropicale en moins néanmoins ! Et puis venait la pluie, qui résonnait dans mon casque, devenant de plus en plus forte, le froid me brûla le corps, faisant écho aux quelques effondrements dans les mines comme le disait avec effroi celui qui aimait me lire des histoires avant de dormir. Je me retrouvais piégé, pris dans cet immense réservoir, cette immense machine, plus complexe que n'importe quelle machine humaine. A ce moment là, l'adrénaline fût à son apogée, la foudre proche et je voulus que tout cela s'arrête, reprendre du souffle après tous ces débris venus du ciel, venus de la Terre. J'étais trempé jusqu'aux os, je grelottais tout en étant paralysé, je n'étais qu'un dans cette immensité sans pitié, qui n'est dirigé par aucunes lois, enfin si les lois physiques en théorie. Tout autour de moi, ça ruisselait sans savoir vraiment d'ou venait toute cette eau, sans savoir pourquoi un tel acharnement. Moi aussi je ruisselais, un mélange d'eau, de peur et sans doute d'une pincée de folie passagère. Je compris ce que voulut dire mon grand père quand il disait : se fondre dans le décor. Chaque seconde me parut une éternité, je commençais à perdre la notion de temps en plus de l'espace. J’imaginais être au milieu de l'océan, loin de toutes terres, ou le temps ne s'écoulait plus. J'imaginais être au milieu du désert, perdu dans un oasis ou le sablier ne se vidait plus. Puis j'ouvris les yeux... (Dvp 6) Mais où suis-je ? Un courant froid me frappait le visage, la lumière m'empêchait d'ouvrir correctement les yeux, puis soudain j'entendis une voix ! Cette voix... Elle me rappelait quelqu'un mais impossible de me souvenir. Puis je retournais ma tête et là je pouvais ouvrir correctement les yeux. J'observais une table, posé sur du carrelage et une chaise derrière avec visiblement quelqu'un assis. Je leva les yeux et ce regard m’interpella, cette barbe, ses cheveux, son visage, tout m'était familier sans pour autant savoir ou je me trouvais. Il me regarda d'un air intrigué mais plutôt joyeux, puis un regain d'énergie soudain me fît lever de ce sol glacial, mon regard était toujours assez flou, un mélange de brouillard et de tempête réuni. Il me fît signe de m'asseoir à coté de lui, ce que je faisais sans vraiment réfléchir. J'étais plongé dans un monde ou chaque contour, chaque forme n'était pas linéaire, comme quand j'ouvrais les yeux dans l'eau plus jeune. Sensation bizarre, c'est la première fois qu'une telle sensation empreignait tout mon corps et aussi longuement. Une fois assis, je le regardais une nouvelle fois, puis l'illumination ! Il n'avait même pas besoin de s'exprimer, je savais qui il était et ou je l'avais rencontré. Fini ce monde imaginaire si mystérieux, le monde réel avait repris le dessus sur moi. Mes cinq sens étaient à nouveau opérationnels, tout était redevenu net et clair comme de l'eau de roche. Cependant, je ne savais toujours pas ce que je faisais là. Mais que s'est-il passé, qu'est ce que je fais chez vous ? disais-je d'un air légèrement colérique Haha alors jeune homme on n'ch rappelle plus ed not' discussion hein ! Comment ça je ne comprends pas... M'enfin d'il y a 3 heures, ou j' vin racontô l'hiver ed min enfance ! Faites eun effort, vous aviô même acchepter min invitation ! Puis je regardais à droite, avec quelques bouteilles bien entamées, et un regard à gauche ou je voyais à travers de la fenêtre une blancheur étincelante qui me piquait aux yeux. Ah oui je me souviens, j'avais oubliais ! mentais-je, n'ayant qu'une hâte : celle de partir Ahh chez jeunes alors ! Y ch' chouviennent pas ed' grind chose hein ! M'enfin, vous avez fôt en' bonne sieste, ché le princhipal hein ! Bon, je crois qu'il est temps que je parte, le chemin est encore long ! Je le remerciais de m'avoir invité et repartit comme si il ne s'était rien passer, mais en sortant un froid puissant et de la neige partout ! J'avais dormi pendant qu'il neigeait ! Inimaginable mais le fait étant accompli, je ne pouvais que me réjouir de ce temps si hivernal qui avait soudainement repris ses marques sur l'Artois. Un bon 10cm et une température de -5°c, ouf mon thermomètre fonctionnait encore ! J'étais heureux, je sautillais tellement de partout que je n'avais pas froid, je repris le vélo et après avoir marché pendant de bonnes minutes je reconnus la route principal qui n'était pas très dégagé. Pas grave je monta sur le vélo et malgré quelques dérapages j'arrive à bien rouler et à enchaîner les cotes et les descentes. Le ciel bleu est intense, l'air vivifiant et pur. Puis une bonne descente m'emmena sur un nouveau paysage, parfaitement inconnu, qui ne ressemblait pas à ce que j'avais vu auparavant. Un mélange de pampas et de dunes ou j'observais d'étranges espèces dans une douceur bien relative... (Dvp 7 : Moins de subtilités que les autres développements dû au manque de temps, du coup passage plus rapide à mon plus grand désarroi ) Ça y est j'étais enfin arrivé à l'extrême SO du Pas-de-Calais. Fini la neige, c'est une zone très humide que je traversais et où le vent est particulièrement présent, je vis même la mer au loin, plongé visiblement dans la brume. Il faisait plus doux avec 3/4°c mais le vent ne donnait pas une sensation très agréable, et ne me facilitait pas la tâche en vélo. Un mélange d'étang salé, de massifs dunaires, de faune et flore bien diversifiée. Je découvris même la star locale : le phoque ! C'est à ce moment que je regrettais le plus de ne pas avoir pris l'APN. Un selfie avec un phoque et j'aurais été la star de mon quartier. Plaisanterie à part, sans doute dû à l'air marin, je reprends mon vélo à la conquête du Nord, que dis-je du Grand Nord, celui dont tout le monde se méfier, ne sachant pas quels barbares il y avaient derrière cette mer en face des 2 Caps ! Arrivé sur place, dans l'extrême NO, un vent tempétueux s'emparait de ce territoire si vaste, si merveilleux, si magique ! La mer se déchaînait, tout comme le ciel avec de puissantes giboulées qui venaient frapper ce bout de terre avec une puissance inouïe, le froid devenait mordant n'est-il pas ! Je pris refuge dans un bunker réaménagé temporairement par un ancien qui adorait admirer ce temps tempétueux. Eh gamin, viens voir par ici ! Ouah c'est sympa ici, quel point de vue magnifique ! Eh oui 50 ans que j'observe le ciel, tu t'rends compte ! Chaque jour je viens en milieu d'après-midi, observer ces paysages "les plus beaux au monde" comme le décrivait Victor Hugo. Et je peux te dire gamin qu'il a pas tort ! Regarde moi ça ! Mais quelle tempête, jamais vu un vent aussi puissant chez moi ! Ah les tempêtes c'est courant ichi mais chelle là est particulièrement puissante, du bon 150km/h cha chez chur ! Par contre j'ai entendis pas mal de chôse sur les Bretons, y parait qui font tout à l'envers et que le climat est pire que chelui d'ichi, tu t'rin compte ? J'aimerais bien aller là-bas, mais la je dois terminer mon aventure, allez je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ! Et c'est le soleil couchant que je repartis vers l'Artois, cette fois vers le plateau de Licques, royaume incontesté de l'hiver, le vrai, avec de gros flocons, un vent soutenu, et de belles accumulations pas loin des 50cm par endroits, certains sentiers sont impraticables. Ce fut un véritable calvaire cet endroit, quelques flashs, du grésil qui me fouettaient le visage en arrivant aux portes de l'Audomarois avec encore 20cm. En arrivant dans la plaine de nouveau, ce fut une pluie froide qui m'accompagna avec quelques traces de neiges dans les fossés. C'est épuisé que je rejoigna le Canal d'Aire jusqu'à chez moi avec un temps de plus en plus sec et plus doux mais toujours au loin vers l'Artois, des flashs toujours visibles. Il faisait nuit, le temps n'avait pas changé dans le quartier, rien n'avait bougé, une journée banale en somme, enfin pas pour moi, les images pleins la tête. Demain le quotidien reprends et l'hiver continue sa route. Vivement une même aventure en été pour revoir mon département sous un autre angle, admirer ses nouveaux contrastes, refaire le plein d'adrénaline, rencontrer de nouvelles personnes ! L'envie est là, à peine arrivé je ne rêvais que d'une chose : repartir à l'aventure ! (Conclusion) Quelle aventure, quelle adrénaline, quel regain d'énergie je viens d'avoir ! Je manque de mots pour décrire ce que j'ai vu en cette journée du 1er Février 2018. Une météo contrastée comme jamais, des rencontres comme jamais je n'avais eu, des paysages comme je n'avais vu. C'est difficile, mais c'est maintenant que je dois vous quitter, en espérant avoir au mieux partager cette aventure avec vous. Je pourrais écrire sans soucis un 2ème tome mais le temps me manque, peut-être en Août ? Allez sur ce je vais aller dormir, épuisé par toute cette aventure, en espérant ne pas vous avoir aussi épuiser par cette lecture Ouf... 22h24 le délai est respecté ! Je suis large en fait Modifié 8 février 2017 par Aigoual 62 Othographe 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Bossue d'Alsace Posté(e) 7 février 2017 Petersbach/Strasbourg (Alsace) & Montréal (Québec) Partager Posté(e) 7 février 2017 (modifié) Hanambady aho (Introduction) Il était une fois 1987, 1er février .... " Marche, marche petit Robin Un pied devant l'autre Marche, marche sur le chemin Ça fait longtemps qu'il marche petit Robin et puis ça monte, ça monte, il a chaud, il a mal aux pieds, il est fatigué, petit Robin. Pourtant, il a décidé. Oui, il a décidé d'aller voir ce qui se passait de l'autre côté de la montagne... Et pour toujours !... tant pis pour Pompon son doudou qu'il a oublié, tant pis. Et bien fait pour papa qui l'a grondé, qui lui a même donné une fessée ! Pour papa, bien fait ! Et bien fait pour maman qui a rien dit et qui fait les gros yeux ! pour maman, bien fait ! J'étais décidé à partir et découvrir cette montagne ! " - Papa, pourquoi il veut découvrir cette montagne ? Ah non ! Je veux pas savoir, je veux découvrir moi même plus tard ce qui s'y cache. En plus, on a le même prénom !!!! - Très bonne idée mon chéri, tu verras peut être les étoiles de plus près. Quand j'étais petit, comme toi, mon grand père me disait toujours : " Que les étoiles dans le ciel sont des soleils lointains... Qu’elles sont faites de fragments de la coquille du grand œuf cosmique... Que l’étoile polaire est le nombril du ciel... Et que le monde tourne autour... Que les étoiles sont des yeux, les yeux des personnes qui sont mortes et qu’elles nous regardent de là-haut, ou que se sont leurs âmes envolées... Que les étoiles sont les clous dorés qui tiennent le ciel bien tendu et qu'il arrive parf...o...is ........." - Pa ... Papa, Grand-mère me regarde alors ? - Oui mon loulou, elle te regarde et t'aime fort. - Moi aussi je l'aime, elle me manque parfois ... Continu s'il te plait papa. - Oui Robin mais après, tu dors, tu as école demain. - Oui promis ! - Où en étais-je ? Ah oui, je disais donc, enfin mon grand-père me disait toujours : " Que les étoiles sont les clous dorés qui tiennent le ciel bien tendu et qu'il arrive parfois qu'un clou tombe, qu'une étoile filante déchire la toile céleste et qu'il faut alors vite saisir sa chance et lancer un vœu " - Il me disait même comment apparurent les étoiles : " Derrière la toile noire de la nuit, luit un immense soleil immobile et éternel. Il y a bien longtemps, la toile était intacte et les hommes étaient dans le noir total. Un jour, non, une nuit, un enfant pleura, sa mère, à tâtons, s’approcha du berceau et s’aperçut, horrifiée, que des mites grouillaient sur le visage et le corps de son petit. " - Papa, papa, c'est quoi un mite ? - [ Rire ], une mite Robin, pas "un mite". C'est un insecte qui ressemble à une abei... - Abeille ? Beurkkkk, j'aime pas les mites alors. - [ Rire ] Oui mon chéri, moi non plus je n'aime pas cette insecte. - Et ton grand-père, il t'avait dit tout ça ? - Oui Robin et c'est pas fini, attends et écoute, c'est bientôt l'heure de dormir. Je finis : " De dégoût et de rage la femme les saisissaient une à une et les lança dans le ciel, leur déclarant une guerre. Le peuple des mites se retrouva sur cette grande toile du ciel de nuit et comme elles étaient affamées c’est d’ailleurs pour cela qu’elles s’étaient attaquées à l’enfant, elles se mirent à manger le ciel immense, par tous petits trous, pensant bien que personne ne s’en apercevrait... Mais la lumière du grand soleil derrière perça le premier trou et ce fut la première étoile, une autre suivit, une autre encore et encore une autre... La nuit ne fut plus aussi noire sur la terre et les hommes commencèrent à oublier leurs peurs. Les mites, elles, dans le ciel, continuent leur immense dentelle, elles nous écrivent, elles mangent la nuit jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus, jusqu’à dévoiler entièrement le grand soleil. " - Au dodo maintenant ! - Oh noooon, encore 5 min, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. - D'accord d'accord mais pas une de plus ! - Papa, les mites c'est bien en faites. - [ Rire ] Oui Robin, d'un coté tu as raison [ Rire ] - Un jour papa, j'escaladerais notre montagne, je découvrirais ce qui s'y cache derrière. - Haha, ce n'est pas "notre montagne" mon loulou, elle appartient à personne, tout le monde peut la découvrir. Vue que j'y pense, tu sais encore comment on l'appelle cette montagne ? - Hihi, Piton des fournaises, trop facile. - [ Rire ] Presque, tu confonds Piton de la Fournaise et Piton des Neiges mon loulou. - Ah ouiiii, j'y étais presque quand même ! - Maintenant dodo mon lapin. - Oui papa .... je t'aime fort. - Moi aussi Robin je t'aime fort, n'oublie jamais ça. Bonne nuit, fait de beaux rêves. - Bonne nuit papa. Jean, ferma discrètement la porte et alla retrouva Léa, son épouse. - Léa, Robin dort, comme d'habitude, mes histoires lui en mettent pleins les yeux. - Tant mieux mon amour, tu viens me rejoindre ? Une émission sur la Réunion est entrain de passer, c'est vraiment intéressant. - J'arrive chérie, je ferme juste les volets rapidement. - Ah oui, merci Jean ! Jean ferma les volets, les portes, .... tous étaient désormais en sécurité. Jean s'installa ensuite sur le canapé avec sa femme et regardèrent l'émission : Île de La Réunion, l'île intense. Avant de s'endormir, ils voyaient la chance qu'ils avaient, en vivant sur leur île : Les années passèrent et Robin, sans surprise grandissait. Il étudia longuement pour devenir médecin, il trouva également une copine, Jeanne : LOVE Ce fut le coup de foudre entre Robin et Jeanne à l'époque. D'un coté, le jeune homme blond, craquant et timide ET de l'autre coté Jeanne, jeune femme légèrement brune, avec des yeux et des cheveux couleurs noisettes. Rapidement, ils s'installèrent ensemble et firent construire leur propre maison. Robin et Jeanne, n'avait pas choisi l'endroit au hasard. Ils vivaient désormais à coté de la plage, là où les étoiles étaient visibles, sans crainte d'avoir la pollution urbaine ou encore les brouillards hivernaux. C'était aussi pour Robin, un moyen de rendre hommage à son père mort 2 ans plutôt. Un moyen pour lui d'entendre comme une voix derrière lui chaque soir, lui racontant toujours et encore les histoires d'étoiles de son enfance. 1er Février 2015 .... C'est l'anniversaire de Robin mais aussi, déjà 2 ans que Jeanne et lui sont un couple épanoui. L'évènement devait être fêté ! Robin avait tout prévu, pour passer une journée inoubliable entre ami(e)s. Et elle fut d'ailleurs inoubliable et très importante pour vous lecteur. En effet, la fête faisait rage. Et les cadeaux étaient nombreux pour Robin ! Une amie Lucile s'approcha de lui et lui souffla : - Robin, prend ça, ouvre-le et écrit ton histoire ! Aussitôt entendu, fut-elle déjà partit. Robin ouvrit son paquet et ...... - Tiens, un livre vierge, j'ai toujours rêvé d'écrire un journal intime, c'est parfait ! Après cette folle soirée, pleine de joie ! La vie reprenait son chemin, les jours passèrent, se ressemblèrent mais rien n'y faisait, Robin était toujours autant timide, et n'osait pas faire une demande en mariage à Jeanne, qu'il aimait pourtant de tout son cœur. Il se réfugiait dans son journal intime pour écrire ses projets, qu'il avait tellement peur de réaliser, concrétiser. Il se servait aussi de ce journal pour écrire tout les moments marquants qu'il vivait au quotidien. C'est d'ailleurs grâce à ce journal intime, que nous découvrirons la folle journée du 1er Février 2018 qu'a pu vivre (qu'il vivra, à vous de voir ^^) Robin 31 Janvier 2018 .... Comme tout les Mercredis, Robin travaillait généralement tard. Et ne rentrait pas avant 21h tout comme Jeanne, travaillant depuis peu avec lui. Une vie soutenue mais faisant avancé le monde, c'est beau, c'est simple, c'est romantique. Comme à leur habitude, en rentrant, ils mangèrent dans un restaurant local : le K'Banon Ils servaient régulièrement des spécialités locales, c'est pourquoi ils y allaient souvent : ils étaient fiers de leur région ! Après, un choix difficile, la dégustation et le paiement, tout deux prirent le chemin, direction leur maison. Rien d'anormal jusqu'à maintenant, comme un couple normal, ils se dirent quelques mots doux, quelques bisous, qu'ils s’endormirent déjà, achevés par la longue journée de travail qu'ils avaient eu. Dans quelques heures seulement Robin vivra ses pires instants de toute son existence : Comment le vivra t-il ? Souffrira-t-il ? La question que nous avons tous, j'en suis sûr, c'est : Qu'arrivera t-il !? CHAPITRE I : L'étrange message 01:54, 1er février 2018 .... La nuit est calme, aucun bruit n'est entendu dans les environs, tout le monde dort. L'expression " la calme avant la tempête " trouvera son sens d'ici quelques minutes pour notre amis Robin. 03:33 Un bruit soudain résonna dans la maison, tout se mettait à trembler pendant 20 secondes environs. En sursaut et le cœur battant, Robin cria : - Jeanne, Jeanne !!!? Qu'est ce qui se passe ? C'est un cauchemar hein ? - .... - Jeanne ? - .... Aucune réponse, Robin se retourna et là .... il était seul dans son lit, Jeanne n'était plus là. - Où est-elle et d'où venait ce bruit apparu et aussitôt reparti ? Il se leva pour en savoir un peu plus, le désordre était dingue, Robin se plaignait déjà du travail qu'il l'attendait pour remettre tout ses objets en état. Néanmoins, il se préoccupait surtout de la mystère disparition de sa copine. Où as-t-elle pu aller ? Que fait-elle à une heure pareille ? Temps de question rongeait notre ami Robin. Sans attendre, Robin ne se posa pas de question et appela la police, après avoir fait chaque pièce de sa maison et ses alentours, avec Jeanne toujours introuvable : - Allo, le poste de police ? Ma femme a disparu, je sais pas quoi faire, j'ai peur ! - Bonjour, nous vous envoyons une patrouille, votre adresse est ? - J'en ai pas, je vie en plaine nature, au bord de la plage. Prenez la route du littoral et en sortant de Saint-Denis, c'est la prochaine sortie directement à droite. Vous tomberez sur notre maison, quelques mètres plus loin. - La patrouille sera sur place dans 10min, abritez-vous dans un endroit en sécurité en nous attendant. - Merci, Au revoir. 10 min plus tard, la police était arrivée et toqua à la porte, Robin leur ouvrit. - Bonjour, que se passe t-il ? - Bonjour monsieur l'agent, je sais pas trop, je dormais paisiblement, jusqu'à ce que je me réveil en sursaut suite à un bruit assourdissant. En me réveillant, ma copine n'était plus là et ce n'est franchement pas son genre de partir sans prévenir surtout à une heure pareille. - Je voie, je peux faire un tour ? - Oui, suivez moi Après avoir fait le tour de la maison et ses intérieurs, le policier conclus : - Monsieur Robin, c'est bien ça ? - Oui - Écoutez, j'ai déjà fais plusieurs intervention et en aucun cas, il n'y a eu une effraction dans votre logement. Le bruit à pu paraître assourdissant et même effrayant avec le tremblement des objets, hors d'après les dernières informations que je possède de la caserne, il y aurait eu une secousse sur toute l'île vers 03:35, probablement en lien avec l'éruption volcanique prévue dans les jours à venir. L'année dernière déjà (donc le 1er février 2017 , le pire c'est que c'est vrai ! Un hasard ? Je ne pense pas xD) le piton de la fournaise avait eu une éruption, à priori, les secousses étaient moindre mais tout de même présente. Ne vous en faites pas, il y a une assurance pour les dégâts pour les gens ayant eu le même problème que vous. - D'accord, merci et pour ma copine ? - Je n'ai pas de trace de sang ou autre, prouvant qui lui est arrivée quelque chose. Avant de faire les recherches, il faut attendre un délai minimal de 24h. Vous savez, une femme doit parfois d’isolée pour réfléchir. - Mais, s'il lui est arrivée quelque chose, je m'en voudrais toute ma vie monsieur l'agent ! Jamais elle me ferait un coup pareil .... - Je suis désolé mais je ne peux rien faire pour l'instant .... Venez au poste en fin de journée si votre copine reste toujours introuvable, d'accord ? - Oui oui ... Bonne journée à vous, au revoir - .... Au revoir. Robin était très énervé après avoir entendu, que la police ne pouvait rien faire pour sa copine introuvable. Il retourna, en voyant la voiture du policier repartir, dans sa maison. Le voilà seul, dépourvu d'aide extérieur. Mais que faire ? En se posant 3 - 4 minutes et en parcourant chacune des pièces, il tomba sur un mot : Hanambady aho Juste à coté se trouvait une carte, une très vieille carte, sur celle-ci était représentée une croix rouge, Robin malgré cette île différente représentée, à cause de l’ancienneté de cette carte, devina que cette croix, n'était qu'autre que l'emplacement de sa maison. Au dos de celle-ci, il pu lire : " Retrouve notre première rencontre " Robin compris rapidement, qu'il s'agissait de l'écriture de Jeanne, tout comme l'étrange mot "Hanambady aho". Sans réfléchir, il prit un sac, fit le plein de provision, ... de différents vêtements, ... et savait déjà qu'il allait avoir une longue journée devant lui. Il se disait : " M'en fou du travail, je veux juste une chose, la retrouvée ! " Il ouvrira la porte, accompagnée de sa carte et ce mot "Hanambady aho". Il savait, que se cachait une signification et qu'il devait retrouvée le lieu de leur première rencontre pour pouvoir la déchiffrée. Le soleil se levait à peine, il était 05:47 du matin, il prit une grande respiration, admira une dernière fois la mer devant lui et déjà était-il partit, en direction d'un port réunionnais. Il se rappelait très bien de leur première rencontre, elle avait eu lieu, en bord de la mer, à coté du Phare de Bel-Air. Arrivée 1h30 plus tard dans le port, il prit la première embarcation en direction du Phare de Bel-Air dans l'espoir de trouvée sa copine ou même de pouvoir déchiffré ce mot : Hanambady aho. CHAPITRE II : La météo, caprice des Dieux. En parallèle, les bulletins météorologiques sont diffusés : " Bonjour à tous, aujourd'hui le soleil s'imposera largement sur toute l'île, avec une nette hausse du mercure sous un vent de Sud-Est. Les maximales approcheront 36° C sur les côtes, 34 à 35° C dans l'intérieur des terres. C'est véritablement un changement temps que nous connaissons après deux mois largement sous les normales. C'est l'occasion rêvé de gravir le piton des neiges, pour observé la dernière fine couche de neige de ce mois malgré une fonte progressive dès demain. Une couche de neige, assez exceptionnel pour ce mois de Février, approchant par endroit 10 cm ! Ce qui n'était pas arrivée depuis 359 ans. En soirée, quelques orages, localement violent pourraient concernés la façade Est de l'île, une prudence s'impose, si vous prévoyez une ascension sur nos montagnes. Nous fêterons les Ella et gagneront 3 minutes d'ensoleillement. Tout de suite, "rendez-vous en haut" avec Jean Mardino et Sabine Lurbin. Bonne journée. " Peu de temps après, pendant que Robin était sur son embarcation, la préfecture annonçait qu’une éruption était probable dans les prochaines heures : " Le préfet a décidé de mettre en œuvre la phase d'alerte 1 « éruption probable ou imminente» du dispositif spécifique « ORSEC volcan », à compter de ce jour à 7h54. En conséquence, l'accès du public à la partie haute de l'enclos du Piton de la Fournaise est interdit jusqu'à nouvel avis, que ce soit depuis le sentier du Pas de Bellecombe ou depuis tout autre sentier. Par ailleurs, il est rappelé que le poser d’hélicoptère est interdit dans la zone du volcan. De la mi-décembre à début janvier, une activité dans les profondeurs du Piton de la Fournaise laissait supposer une éruption imminente. La situation était devenue plus calme jusqu’à ce mardi après-midi mais depuis, une activité de plus en plus soutenue est signalé, avec même des secousses comme certains réunionnais ont puent sentir ce matin très tôt. " Robin est donc désormais arrivée au Phare de Bel-Air, vers 8h30. Il ne connaissait ni le temps qu'il allait faire, ni l'alerte volcanique émise quelques minutes avant. Arrivée, devant le phare, après avoir montée la petite pente (cf photo du phare), il tomba sur une pancarte, avec une multitude d'information sur le climat réunionnais : Le Climat L'île de la Réunion est soumise au régime climatique général du sud de l'Océan Indien ; presque toute l'année les vents dominants sont les alizés d'est et sud-est qui rafraîchissent l'atmosphère dès qu'on s'élève de quelques centaines de mètres. Ces vents déterminent par effet de relief les deux côtes climatiques de l'île : la côte au vent (côte est) et la côte sous le vent (côte ouest). La côte au vent est généralement humide et la côte sous le vent généralement plus sèche mais la diversité du relief a déterminé une quantité invraisemblable de microclimats : les spécialistes en relèvent plus de deux cents ! Signalons que l'île de la Réunion possède des sources thermales, chauffées et minéralisées au contact de son "feu intérieur" et quatre étangs : le Grand Etang, lac de barrage volcanique dans les hauteurs de Saint-Benoît, et les étangs de Bois Rouge, de Saint-Paul et du Gol et des bassins littoraux.L'été correspond à la saison chaude et humide, de novembre à avril. La température de l'air peut atteindre 35°C et celle de l'eau se situe autour de 26°C. Comme toujours en zone tropicale (moiteur de l'air, pluies torrentielles de courte durée en altitude), cette période est génératrice de mauvais temps et de nombreux nuages en altitude. Par contre sur la côte, vous aurez très chaud et une fine pluie fera votre bonheur.L'hiver correspond à la saison fraîche et sèche, de mai à octobre. La température de l'air peut atteindre 25°C (sur la côte) et 19°C (à l'intérieur de l'île). Celle de l'eau se situe autour de 23°C. Pendant cette période, il pleut rarement (sauf à l'est où les averses sont fréquentes).Le printemps est une courte période (octobre-novembre) pendant laquelle la végétation est resplendissante. Beaucoup de touristes car les températures sont idéales. Prévoir à l'avance ses réservations d'hôtels. Les Cyclones ou dépressions C'est à peu prés la même chose, la dépression étant moins forte mais souvent plus étendue; ce phénomène météorologique étant toujours en évolution, une dépression peut très bien devenir cyclone et inversement. La masse nuageuse à enroulement en spirale (bien visible sur photo satellite) couvre une zone telle qu'une dépression située assez loin de l'île peut changer le temps durant de nombreuses journées : pluies, et impression de respiration oppressée. Il y a 3 systèmes d'alerte avant l'arrivée d'un cyclone :- La vigilance cyclonique est annoncée lorsqu'un cyclone est à 400 km de l'île (3 jours avant son arrivée). La vie sur l'île continue normalement, seulement les randonnées et les sorties en mer sont interdites.- L'alerte orange est annoncée lorsque l'arrivée du cyclone est prévu dans les 24 heures. Les écoles ferment, les paysans rentrent leurs bêtes à l'abri. Les voitures circulent normalement. La route de la côte est "basculée" sur 1 voie (en raison des chutes de pierres). Risque de houle, ce qui rend la conduite dangereuse.- L'alerte rouge est annoncée 3 heures avant que le cyclone soit sur l'île, danger imminent. La population doit rentrer chez elle et se préparer à l'arrivée du cyclone. Au bout de ces 3 heures, il est interdit de circuler à pieds et en voiture. Cette période d'alerte rouge peut durer de 1 à 3 jours. Après le cyclone, les routes sont recouvertes de branches, de fils électriques, de pierres... Il est donc conseillé de reste vigilant. Vous qui êtes touristes, découvrez notre île, en restant informé via www.meteoile.com Après avoir lu cette pancarte, il entra dans le phare, monta les marches et trouva un deuxième mot : "Le piton des neiges" Robin surpris du mot, commença à douté s'il s'agissait réellement de Jeanne : - Que ferait-elle là haut ? Elle a donc peur du vide, c'est bizarre ça. Malgré ses hésitations, ils prient c'est jambe à son coup, en direction d'un des toits du monde. CHAPITRE III : Oh, une éruption ! JE VAIS ESSAYER UNE EXPÉRIENCE EN PARALLÈLE AVEC VOUS QUI S’INTÉGRERA DANS UN OU PLUSIEURS CHAPITRES À VENIR. J'en dis pas plus, ce que je peux dire en tout cas, c'est que vous n'avez probablement jamais faite une expérience de la sorte (ou très très peu de fois). UNE SORTE DE SURPRISE pour excuser mon retard A++++++ Flo Département 974 - Réunion Modifié 27 février 2017 par Le Bossue d'Alsace 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 8 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 8 février 2017 Ça doit tenir sur une seule page cher ami alsacien Bonne rédaction Et heureusement que tu n'as pas eu la case maudite ^^ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Bossue d'Alsace Posté(e) 8 février 2017 Petersbach/Strasbourg (Alsace) & Montréal (Québec) Partager Posté(e) 8 février 2017 il y a 7 minutes, Aigoual 62 a dit : Ça doit tenir sur une seule page cher ami alsacien Bonne rédaction Et heureusement que tu n'as pas eu la case maudite ^^ Oui une page Après normalement, tout sera dans un poste donc même si cela venait à faire 1568 lignes, normalement, c'est sur une page ^^ Au passage, très belle histoire à ton sujet, j'ai adoré les dialogues avec (les) l'accent Super bien fait je trouve Oui heureusement que j'ai pas la case maudite Mais bon après, j'ai trois photos de marge encore donc ça va hihi. Amicalement 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 8 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 8 février 2017 Pour les dialogues, le pb c'est la longueur, un peu trop courtes. En me relisant, je me dis que quelques commentaires en plus auraient été appréciables mais bon c'est fait. La coupure à la fin de chaque dialogue est un peu rapide je trouve ^^ Je vois aussi que par moments, je repasse au présent par réflexe oubliant l'imparfait et le passé simple, surtout à la fin de mes dvp ^^ Après oui j'ai voulu mettre le bon vieux accent ch'ti, sans pour autant avoir employer quelques mots ch'ti (mise à part braire), il fallait quand même que ça soit compréhensible Allez rendez vous ce week end pour la suite de l'aventure réunionnaise entre Jeanne et Robin ! Enfin si elle dure 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
aircraft Posté(e) 9 février 2017 Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013 Partager Posté(e) 9 février 2017 (modifié) les votes devaient pas être le 8 février ou bien j'ai loupé un épisode Modifié 9 février 2017 par aircraft Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Bossue d'Alsace Posté(e) 10 février 2017 Petersbach/Strasbourg (Alsace) & Montréal (Québec) Partager Posté(e) 10 février 2017 Il y a 17 heures, aircraft a dit : les votes devaient pas être le 8 février ou bien j'ai loupé un épisode Oui mais vue qu'il n'y a qu'une histoire complète Le mieux est d'attendre encore un peu Flo 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg13 Posté(e) 19 février 2017 Auteur Partager Posté(e) 19 février 2017 Bonjour, nous laissons plus de temps en effet pour ceux qui veulent participer. Après, c'est un jeu un poil chronophage qui a pu démotiver certains, ce n'est pas grave, ça arrive Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
acrid vintaquatre Posté(e) 20 février 2017 Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail Partager Posté(e) 20 février 2017 (modifié) Ha bah oui tiens, heureusement que tu as re-posté ici car j'avais zappé avec mon emploi du temps très chargé en ce moment... D'autant plus que vous avez tous les 2 ouvert de nouveaux topics de jeu...xD Je compte d'ailleurs aussi participer à ton débat météo Greg ! C'est bête, j'aurais eu le temps ce weekend...Bon je vais essayer de rédiger ça dans la semaine et de poster au plus tard le weekend prochain ! On ne va pas laisser notre petite grenouille seule trop longtemps ! Modifié 20 février 2017 par acrid33 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 27 février 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 27 février 2017 Personne d'autre ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Aigoual 62 Posté(e) 15 mars 2017 Toulouse -ville rose- 31 Partager Posté(e) 15 mars 2017 Allez, allez un petit effort ! Ce serait dommage de laisser tomber ce topic, avec pourtant une bonne dynamique au départ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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