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Météo et pollution


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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Lorsque tu parles du coût des ventilations, tu veux dire au niveau de la consommation électrique?

Oui je ne sais pas du tout comment ça fonctionne. Je sais seulement que j'avais été impressionné avant l'inauguration du tunnel de l'A11 contournant Angers (un peu moins de 2 kms) quand nous avions eu le droit d'y aller à pied ou à vélo une journée par l'ampleur de ces dispositifs. Mais c'est peut-être plus spectaculaire que coûteux à l'usage. Je reste néanmoins tout à fait favorable aux tunnels d'évitement urbains, qui apportent vraiment beaucoup aux résidents en ville. Je rêve toujours d'un tel tunnel devant le château d'Angers sur la 4 voies pour que les rives de la Maine en vaillent la peine, mais c'est très cher et ça pose sans doute des problèmes en cas de montée de la Maine.
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Je comprends ton analogie. Cependant, dans le cas d’une pollution aux particules fines, je pense que c’est bien différent ( et je ne parle même pas de l’ozone ). Celles-ci sont piégées dans l’atmosphè

De la neige noire en Sibérie ! Mais c'est ce rien, le plus important c'est que le charbon bien sûr est le principal moteur économique de cette région, et puis il parait que c'est pas sûr que ce s

Honnêtement, ta phrase est parfaitement incompréhensible.   Ce que je sais comme parisien en revanche, c'est que la gorge me pique depuis 3j (d'une manière très caractéristique, proche de l'

Images postées

Pour info initiatives annoncées dans le Parisien pour la ville de Paris et ne pas oublier de regarder la vidéo, ce sera mon seul commentaire pour ma part!

http://www.leparisien.fr/environnement/pollution-de-l-air-les-cinq-initiatives-de-paris-09-05-2014-3826981.php

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Posté(e)
Altkirch 301m / Retzwiller 315m dans le Sundgau

J'ai toujours un gros doute sur la pertinence de faire du vélib' en période de pollution...

Quant à abandonner le diesel ok mais pour quel mode d’énergie? L'essence, l'hybride ou l'electrique. La finalité n'est pas la même.

Enfin pour les bus au diesel je ne comprends pourquoi ils sont encore autorisés. Un bus articulé consomme entre 100 et 150 litres sur une période de 8h. L'AdBlue qui est souvent utilisé limite les émissions d'oxyde d'azote mais il n'y a pas que ça comme rejet.

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J'ai toujours un gros doute sur la pertinence de faire du vélib' en période de pollution...

Quant à abandonner le diesel ok mais pour quel mode d’énergie? L'essence, l'hybride ou l'electrique. La finalité n'est pas la même.

Enfin pour les bus au diesel je ne comprends pourquoi ils sont encore autorisés. Un bus articulé consomme entre 100 et 150 litres sur une période de 8h. L'AdBlue qui est souvent utilisé limite les émissions d'oxyde d'azote mais il n'y a pas que ça comme rejet.

Quelques éléments de réponse , uniquement pour informer de ma part ! Je m'abstiens de tout commentaire :

http://www.liberation.fr/societe/2014/05/09/pour-royal-la-reponse-au-diesel-passe-par-la-voiture-electrique_1013808

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Quant à abandonner le diesel ok mais pour quel mode d’énergie? L'essence, l'hybride ou l'electrique. La finalité n'est pas la même.

Je crois que le verbe "abandonner" ou "reconversion" est à proscrire.

On peut naïvement se donner des objectifs radicaux sur 50 ans : 0% de diesel, 0% de nucléaire, ou je ne sais quoi. Mais évidemment, c'est radical et peu envisageable/souhaitable.

Néanmoins, tous les débats ont un but louable : favoriser une concurrence et proposer à terme un parc énergétique varié, avec des prix non discriminatoires.

La finalité ne se décide pas à l'avance, la finalité ce sont les individus qui la décideront quand ils auront le choix.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Pas mal de réactions des lecteurs de l'article cité par Bernard sur les mesures à Paris font observer que rabattre les automobilistes sur les transports en commun risque d'aboutir à la congestion totale de ceux-ci; et il est vrai que pour Paris, c'est un vrai problème: bien qu'il reste encore pas mal de voitures, les transports en communs sont au maximum de leur charge en pointe. A ce bémol près ces mesures sont intéressantes (notamment le passage des bus en hors-diesel) quoique limitées à un cinquième de la population de la région parisienne, mais S Royal a raison de pousser à passer directement du diesel à l'électricité pour les "tout urbains"; encore faut-il que la France continue à en produire une moins sale qu'en Allemagne.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Bilan de la circulation alternée selon Airparif -6% pour particules fines et -10% pour le dioxyde d'azote. Cela confirme à mon sens que ce dioxyde d'azote est plus le polluant lié au diesel que les particules fines qui malheureusement sont liées à l'existence même d'une agglomération de 10 M de personnes dans une cuvette. Il se confirme sans doute aussi que la mesure a été trop tardive.

La norme euro 6 réduit le dioxyde d'azote qui est beaucoup plus la cause des poussées d'asthme que les particules fines mais le parc diesel sera encore plus tardivement équipé en norme euro 6 qu'en norme euro 5 (celle des filtres à particules); pour la circulation alternée, ça va poser des problèmes: l'écart entre anciens et nouveaux diesels devient plus important que l'écart entre essence et diesels d'autant que les turbo essence sont un désastre en particules fines par rapport aux essences classiques qui cependant restent des gouffres à CO2 (consommation...).

Certes, alterner plaques paires ou impaires est a-scientifique, mais comment trouver d'autres critères pas trop compliqués? Une des solutions serait de renforcer l'usage du vélo électrique pliant, seul outil accessible à des personnes non sportives mais valides. Reste que par définition les plus polluants sont les fourgonnettes des artisans, et qu'il y a quelque chose de gênant à ne pas pouvoir dresser une hiérarchie des besoins d'utilisation des véhicules pour fonder les restrictions de circulation. La fourgonnette électrique n'existe quasi pas, a toutes les chances d'être coûteuse au prix de revient donc à l'achat, et les batteries souffriraient trop d'un usage type multidéplacement sur la journée. C'est pourtant un défi pour les militants écologiques s'ils veulent obtenir un appui majoritaire dans la population, de ne pas passer pour des ennemis de ceux qui utilisent leur véhicule par obligation professionnelle et des amis de ceux qui plastronnent dans les dîners sur les merveilles du shopping avec la voiture électrique...Laquelle est certes en train de percer mais comme objet chic qu'on arbore, certain constructeur outre-Rhin jusque là connu pour ses bolides diesels ne s'y est pas trompé.

Plus que jamais, les ministres de l'écologie vont devoir bosser avec des ingénieurs. Le temps du tout voiture ou de l'antivoiture est terminé, il faut parvenir à hiérarchiser les usages.

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que les particules fines qui malheureusement sont liées à l'existence même d'une agglomération de 10 M de personnes dans une cuvette.

Bilan de la circulation alternée : -13% de la circulation, soit pour faire simple un rapport de 50% entre la circulation et les particules fines. (Et je suis gentil, car mon chiffre correspondant de particules fines est à -8% et pas -6%)

C'est cohérent avec l'idée que 50% de la pollution venait de l'extérieur ou d'autres sources (hors véhicules), et que les 50% restants étaient liés à la circulation de véhicules parisiens.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Bilan de la circulation alternée : -13% de la circulation, soit pour faire simple un rapport de 50% entre la circulation et les particules fines. (Et je suis gentil, car mon chiffre correspondant de particules fines est à -8% et pas -6%)

C'est cohérent avec l'idée que 50% de la pollution venait de l'extérieur ou d'autres sources (hors véhicules), et que les 50% restants étaient liés à la circulation de véhicules parisiens.

Raisonnement sans calcul des rétroactions négatives des polluants "non véhicules" ce jour là: il y a eu moins d'énergie sortie au total parce que on a fait de la sous-activité, les 13% n'ayant pas tous pu ou voulu aller travailler (report impossible à 100% et de loin sur d'autres transports); sur un chantier de démolition, avoir une partie des salariés absents tout ou partie a fait émettre moins;

Mais oui, en cas d'urgence, on ne peut pas se priver de réduire la circulation; le faire pendant l'acmé du pic la prochaine fois (voire avant) sera plus efficace encore.

Après, "les véhicules parisiens" ont une part majeure dans les émissions, oui certes mais ça ne nous mène nulle part: on ne peut plus se permettre hors urgence de les mettre tous à responsabilité égale, et doublement: responsabilité des moteurs plus ou moins pour les thermiques les écarts s'accroissant à proportion des progrès dans chaque nouvelle norme européenne; responsabilité civique, et il n'est pas possible de tenir à motorisation également polluante le même discours selon le motif du déplacement.

En l'état, il est impossible pendant les pics de faire autre chose que de la circulation alternée, encore faut-il avoir conscience que ce n'est pas une solution durable car elle crée ou renforce des injustices notoires (la première étant de favoriser les familles ayant la chance d'avoir deux véhicules avec une plaque impaire et une plaque paire, ce qui est parfaitement indéfendable).

Mais je rends les armes sur un point, il y a eu moins d'effet d'éviction anticivique que je ne le craignais. On peut imposer quelque chose en France, et ça c'est une excellente nouvelle.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Oui, plus efficace et plus motivant pour acheter des voitures moins sales ou se mettre à un autre transport en ville. Reste encore une fois la question des artisans et livreurs, qui ne peuvent en aucune façon laisser la voiture pour travailler, et je ne vois pas comment faire. Peut-être une pastille "pro" en plus de la verte? Il faudrait une dose de civisme forte pour accepter une telle mesure plus aisément fraudable que la pastille verte.

Bilan de la circulation alternée : -13% de la circulation, soit pour faire simple un rapport de 50% entre la circulation et les particules fines. (Et je suis gentil, car mon chiffre correspondant de particules fines est à -8% et pas -6%)

C'est cohérent avec l'idée que 50% de la pollution venait de l'extérieur ou d'autres sources (hors véhicules), et que les 50% restants étaient liés à la circulation de véhicules parisiens.

Airparif dans le papier cité par bernard calcule 25% des particules fines par les véhicules parisiens dont 90% diesel. Mais il se peut que ce calcul ne prenne en compte que les émissions liées au moteur et non à toutes les forces de frottement qui émettent des particules pour un bon tiers en plus du carburant je crois. On a de bonnes chances d'être entre ta valeur et celle d'Airparif.
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Airparif dans le papier cité par bernard calcule 25% des particules fines par les véhicules parisiens dont 90% diesel. Mais il se peut que ce calcul ne prenne en compte que les émissions liées au moteur et non à toutes les forces de frottement qui émettent des particules pour un bon tiers en plus du carburant je crois. On a de bonnes chances d'être entre ta valeur et celle d'Airparif.

Donc vous relativisez encore l'impact du moteur diesel dans la pollution aux particules fines... on ne sait plus quoi faire sad.png

A l'échelle de la France et de sa campagne, pour vous rassurer, l'impact du moteur diesel est très faible et la pollution est aussi très faible.

Mais on n'aurait probablement pas d'alerte à la pollution aux particules fines dans les grandes villes françaises avec un parc de voitures non-diesel.

Ce n'est pas une condamnation, aucun ne doit se sentir coupable ou méchant parce qu'il a un véhicule diesel, mais c'est une réalité.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Donc vous relativisez encore l'impact du moteur diesel dans la pollution aux particules fines... sad.png

A l'échelle de la France et de sa campagne, pour vous rassurer, l'impact du moteur diesel est très faible et la pollution est aussi très faible.

Mais on n'aurait probablement pas d'alerte à la pollution aux particules fines dans les grandes villes avec un parc de voitures non-diesel.

Ce n'est pas une condamnation mais c'est une réalité.

Après, les voitures diesel rejettent moins de CO2 que les voitures essence, pour dire que le diesel n'est pas un ennemi public numéro 1. Mais le sujet ici est la pollution aux particules.

Je ne relativise rien du tout, je dis que les écarts de pollution entre âges et types de motorisation diesel ne font que croître, ce que je n'invente pas. Et j'observe que selon Airparif, les 3/4 de la pollution aux particules fines à Paris viennent d'autre chose que de la voiture; en déduire que une ville sans diesel sera une ville sans alerte aux particules fines, c'est tout simplement d'une part refuser d'agir sur les 3/4 du problèmes (disons les deux tiers) et d'autre part d'oublier que si on faIt cela en 2014 (15 ans plutôt c'est très différent), là où le diesel trépasse:

-on se rabattra désormais sur des turbo-essence dix fois plus émetteurs de particules très fines ou sur des moteurs à essence classiques bien plus émetteurs de carbone et de benzène

-ou on n'autorisera que les véhicules électriques en ville dont on sait qu'ils ne sont accessibles qu'à une élite.

Ces trois solutions sont socialement ou écologiquement des impasses. Il faut agir avec discernement sur l'ensemble des sources de particules fines en grande agglomération, en sachant que de toute façon 10 millions d'habitants en cuvette c'est un handicap atmosphérique majeur (mais on ne va pas non plus déporter les Franciliens!) donc que les résultats ne pourront être que moins pires et nullement bons.

Est-ce être partisan que de souligner ainsi la complexité à laquelle doivent faire face les décideurs? Ce qui tourne à une cécité rare pour un scientifique chevronné, c'est que lorsque Airparif divise par deux votre estimation et que je le signale en évoquant un chiffre médian possible avec votre calcul (que je ne raye donc pas d'un trait de plume), je puisse passer pour un "dieselosceptique", puisque c'est de ça qu'il commence à s'agir.

Maintenant quand je soutiens l'idée d'une pastille verte, il faut vraiment me juger d'une mauvaise foi complète pour imaginer que je serais prêt à la voir arborée par une majorité des véhicules diesels du parc actuel. En l'état de ce que j'ai lu, et en l'absence de démonstration inverse, il faudrait à mon sens refuser la pastille verte aux diesels non euro 6 (une bien petite minorité dont je ne fais pas partie, je tiens à le préciser) et aux essences les plus récents (les turbo-essence) s'agissant des particules fines, ou ne réserver la pastille verte qu'aux véhicules les plus récents (dont tous les électriques) et aux plus petites cylindrées s'agissant des émanations de CO2.

Signaler ce casse tête technique et politique ne fait de moi un défenseur ni du diesel en soi ni de l'essence en soi.

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Est-ce être partisan que de souligner ainsi la complexité à laquelle doivent faire face les décideurs? Ce qui tourne à une cécité rare pour un scientifique chevronné, c'est que lorsque Airparif divise par deux votre estimation et que je le signale en évoquant un chiffre médian possible avec votre calcul (que je ne raye donc pas d'un trait de plume), je puisse passer pour un "dieselosceptique", puisque c'est de ça qu'il commence à s'agir.
Les chiffres que vous aviez lu (25%) concernent une moyenne annuelle à l'échelle de l'Ile de France. (étude Airparif entre 2009 et 2010)

Or, les chiffres nous disent (source Le Parisien) que sur la situation dernière :

- localement, -18% du trafic (composé de 90% diesel) a conduit à -15% de particules

- globalement sur intramuros, -13% du trafic a conduit à -8% de particules

- à plus grande échelle sur l'IdF, -9% du trafic a conduit à -4% des particules.

Donc sur la situation là, on était plus proche d'une responsabilité à 50% du diesel que 25%, si on croit Le Parisien.

Je n'y peux rien, je n'invente rien.

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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Les chiffres que vous aviez lu (25%) concernent une moyenne annuelle à l'échelle de l'Ile de France. (étude Airparif entre 2009 et 2010)

Or, les chiffres nous disent (source Le Parisien) que sur la situation dernière :

- localement, -18% du trafic (composé de 90% diesel) a conduit à -15% de particules

- globalement sur intramuros, -13% du trafic a conduit à -8% de particules

- à plus grande échelle sur l'IdF, -9% du trafic a conduit à -4% des particules.

Donc sur la situation là, on était plus proche d'une responsabilité à 50% du diesel que 25%, si on croit Le Parisien.

Je n'y peux rien, je n'invente rien.

Et je n'ai quant à moi pas mis en cause ni votre bonne foi ni l'intérêt de votre calcul puisque je propose une synthèse des deux infos; mais au nom de quoi la moyenne annuelle sur deux ans n'aurait-elle aucune signification du tout? J'admets pour ma part que l'on doit prendre en compte les deux infos, pas vous manifestement. Meurt-on des effets de la pollution uniquement lors des pics? Les dirigeants d'Airparif qui ont donné ces chiffres moyens ne le pensent pas puisque à leurs yeux, selon le journal "les pics de pollution ne doivent pas masquer le problème de la pollution chronique". Donc eux accordent à leur chiffre moyens hors-pic l'importance que vous leur déniez. Sans doute Airparif est-il truffé de diéselosceptiques...

Par ailleurs l'écart des chiffres entre part du diesel dans la moyenne et part du du diesel dans les pointes mériterait de votre part une interrogation. Interrogation que je me contenterai de formuler n'ayant pas d'éléments de réponse dans l'article.

Enfin j'attends votre démonstration comme quoi les mesures que je propose privilégient le diesel puisque je monte la pastille verte aux seuls diesels normes euro 6.

Je crois réellement que vous avez du mal à admettre (pourquoi?) que la donne n'est plus celle d'il y a quinze ans, et que la pollution par les particules fines n'a plus un responsable écrasant même si il a encore une part notable. Car en supposant que je ne retienne que les chiffres du Parisien (qui a à mon avis rigoureusement la même source à savoir Airparif dont vous refusez de prendre en compte ceux des résultats qui relativisent le premier), il reste 50% des particules fines ailleurs que dans le trafic auto, donc plus de la moitié qui ne relèvent pas du diesel. En quoi faudrait-il agir sur ce seul facteur alors même que la répartition des 50% entre un moteur de 20 ans d'âge ou plus et un moteur euro 6 n'est évidemment pas la même? En quoi agir sur les diesels-et sur toutes les sources de particules fines-de façon "fine"vous déçoit-il? C'est pourtant le sens de l'intervention des dirigeants d'airparif dans le débat: eux soulignent que la circulation alternée même décidée à temps aurait été insuffisamment efficace si les conditions météos étaient restées en mode "couvercle bloqué" et qu'il aurait mieux valu en passer par une distinction entre les polluants et non entre les chiffres terminaux de plaques d'immatriculation. C'est exactement ce que je propose, et bien moins de diesels auraient circulé lors du pic si on avait autorisé les seuls diesels euro 6, donc le plus étrange c'est que ma proposition est plus féroce envers l'écrasante majorité des diesels que le dispositif actuel.

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Par ailleurs l'écart des chiffres entre part du diesel dans la moyenne et part du du diesel dans les pointes mériterait de votre part une interrogation

C'est une interrogation qui ne m'a pas paru incompatible, même s'il faudrait le prouver rigoureusement.

La même étude sur 2009-2010 dit que la part du trafic est de 44% en moyenne annuelle sur le périphérique (zone la plus polluée).

Comme une inversion durable force la propagation de la pollution des zones polluées vers les zones non polluées, alors ça pourrait expliquer que la proportion augmente sur les deux zones réunies dans cette situation.

Bon, c'est une piste de réflexion, je sais que ce n'est pas suffisant.

Dans le doute, j'accorde ma confiance aux chiffres les plus simples à comprendre et qui semblent convaincants, en espérant que Le Parisien a bien retranscrit.

Sur le reste (enjeux et stratégie énergitico-politico-réaliste), je ne peux rien vous répondre, il faudrait demander à un cabinet spécialisé, de nombreux instituts et think tanks (désolé l'anglais) planchent sur le sujet, certainement.

Force est de reconnaître que le débat reste encore étrangement caché, et que beaucoup de monde (associations en première ligne) demandent à ouvrir le débat.

Le peu de choses qui sort sur le débat c'est :

"Attaquer le diesel, c'est attaquer le Made in France" (M. Montebourg)

(si si il a dit çà default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

C'est une interrogation qui ne m'a pas paru incompatible, même s'il faudrait le prouver rigoureusement.

La même étude sur 2009-2010 dit que la part du trafic est de 44% en moyenne annuelle sur le périphérique (zone la plus polluée).

Comme une inversion durable force la propagation de la pollution des zones polluées vers les zones non polluées, alors ça pourrait expliquer que la proportion augmente sur les deux zones réunies dans cette situation.

Bon, c'est une piste de réflexion, je sais que ce n'est pas suffisant.

Dans le doute, j'accorde ma confiance aux chiffres les plus simples à comprendre et qui semblent convaincants, en espérant que Le Parisien a bien retranscrit.

Sur le reste (enjeux et stratégie énergitico-politico-réaliste), je ne peux rien vous répondre, il faudrait demander à un cabinet spécialisé, de nombreux instituts et think tanks (désolé l'anglais) planchent sur le sujet, certainement.

Force est de reconnaître que le débat reste encore étrangement caché, et que beaucoup de monde (associations en première ligne) demandent à ouvrir le débat.

Le peu de choses qui sort sur le débat c'est :

"Attaquer le diesel, c'est attaquer le Made in France" (M. Montebourg)

(si si il a dit çà biggrin.png )

Sur le fait que le débat ne décolle pas sérieusement et sur le "sérieux" de l'approche de Montebourg là nous serons d'accord (d'ailleurs là encore la complexité règne : Honda est en train de devenir le meilleur rival des Français en matière de diesel en dépit de son éradication à Tokyo, rien de dit que les Français soient les seuls compétents). Mais c'est en ne se fondant que sur les chiffres qui plaisent ou qui éloignent de la complexité que chaque interlocuteur se prive de débat (je n'y échappe pas forcément).

Je suis moins optimiste sur le travail qui serait caché, je crains que les think tanks (ben bravo j'ai vérifié!) ne soient que rarement les lieux de réflexion qu'ils prétendent être parce que je n'en ai vu aucun, dans des domaines que je maîtrise à peu près, faire autre chose que réciter un catéchisme souvent moins outillé que celui de l'Eglise catholique. Je suis peut-être sévère, peut-être le travail est-il encore mieux caché que je ne le crois, et dans ce cas je vous rejoins sur l'étrangeté de la chose...

L'absence quasi totale de spécialistes de physique dans le monde politique est un désastre.

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Oui pour les vallées axiales et hors-agglomération, là il n'y a pas photo, le trafic routier et en particulier poids lourds est massivement le responsable n°1 des émissions de particules (il y a de moins en moins d'usines avec émanations et de plus en plus de trafic). Pour le moment, nulle proposition dans aucun pays de passer les poids lourds en motorisation non diesel. Ce qui surprend si vraiment le diesel en soi est le coupable. Mais les surcoûts en importation de carburants sur un moteur essence classique en poids lourds sont probablement jugés trop importants partout.

En revanche l'écart à la pompe entre diesel et essence s'est de nouveau un peu accru et le gouvernement semble avoir totalement renoncé à aligner le diesel sur l'essence (l'inverse serait un non-sens écologique et financier). Pourtant, la plus faible consommation structurelle des diesels à mode d'injection égal ne découragerait pas les gros rouleurs -qui devraient de toute façon seuls s'en servir- à continuer à acheter diesel. Mais la balance des importations et la cohérence dans la lutte anti-pollution s'en trouveraient sérieusement améliorées ce qui permettrait de compenser sous forme de crédit d'impôt aux plus pauvres la forte hausse des prix qui en résulterait dans certains produits de base.

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Un papier courageux : il n'y pas que les 4 roues comme on le croyait beaucoup dans les années 70:

Les nuages de smog qui se forment régulièrement au-dessus de nombreuses villes et empoisonnent la santé de leurs habitants sont en partie dus au trafic routier, grand émetteur de particules fines et autres gaz toxiques. Une catégorie de véhicules, en particulier, contribue fortement à cette pollution, d'après une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Communications : les scooters munis d'un moteur à deux temps.

Des chercheurs de l'Institut Paul-Scherrer (PSI) à Villigen, en Suisse, ont montré que ces engins émettaient un véritable cocktail de substances dangereuses. Ils représenteraient une source majeure de pollution en ville, bien qu'ils ne constituent qu'une petite fraction des véhicules qui y circulent.

La grande majorité des voitures, camions et motos fonctionnent aujourd'hui à l'aide d'un moteur thermique dit à quatre temps, ceux-ci correspondant aux quatre étapes nécessaires pour transformer l'énergie chimique contenue dans le carburant en énergie mécanique.

En revanche, bon nombre de scooters de faible cylindrée, n'excédant pas les 50 cm3, sont munis d'un moteur à deux temps. Ce dernier, qui équipe aussi les tronçonneuses et les tondeuses à gazon, est moins coûteux et possède un fonctionnement plus simple que celui à quatre temps. Mais il émet une grande quantité de polluants, notamment en raison du lubrifiant qui doit être ajouté dans son carburant et qui est ensuite libéré dans l'atmosphère après un processus de combustion incomplet.

TESTS DE LABORATOIRE

Afin de mieux caractériser les émissions des scooters à deux temps, André Prévôt et ses collègues du PSI ont soumis ces engins à une série de tests de laboratoire. Ils ont ainsi montré qu'ils émettaient une grande quantité de substances néfastes : des gaz tels que le benzène, dont le caractère cancérogène est bien documenté, mais aussi différents types de particules fines, dont certaines sont émises directement par le moteur et d'autres se forment au contact avec l'air ambiant. Les particules fines ont un impact avéré sur la santé, avec des conséquences notamment sur les systèmes respiratoire et cardiaque.

D'après les mesures des chercheurs, les scooters à deux temps sont beaucoup plus polluants que les autres véhicules. « Même s'il existe de fortes variations d'un véhicule à l'autre, en fonction du modèle considéré et de son état de vétusté, on estime qu'un scooter à deux temps actuel émet environ 100 fois plus de substances polluantes qu'une voiture classique, à consommation de carburant égale, ce qui place ces engins dans la catégorie des super-pollueurs », relève André Prévôt.

MOYEN DE LOCOMOTION TRÈS POPULAIRE

Dans les villes où ces deux-roues sont fréquents, ils pourraient même représenter la principale source de pollution atmosphérique d'origine routière. A Bangkok, par exemple, les scientifiques estiment que les scooters à deux temps seraient responsables de 60 % des particules fines émises dans l'air par le trafic, alors que ces engins ne correspondent qu'à 10 % du carburant consommé.

Ces engins posent aussi problème en Europe, et notamment au sud du continent, où ce moyen de locomotion est très populaire.

Alors qu'il existe une stricte réglementation européenne régissant la pollution automobile, celle de scooters à deux temps demeure beaucoup moins bien encadrée. « Il s'agit pourtant d'une technologie dépassée ; ces machines ne devraient tout simplement plus être sur le marché », fait valoir André Prévôt, qui rapporte dans son étude comment la qualité de l'air s'est drastiquement améliorée dans certaines villes chinoises à la suite de l'interdiction des scooters munis de moteurs à deux temps. Une réglementation européenne contraignante pour les moteurs à deux temps est en cours d'élaboration.

  • Pascaline Minet (Le Temps) (mais repris par "le monde"")

Je vous laisse le soin d'imaginer un gouvernement ou un commissaire européen prêt à interdire ce type de motorisation...On aurait toutes les associations y compris écolo pour hurler contre le mauvais coup porté aux classes populaires et à la jeunesse!

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Milan primé pour son péage urbain

Le Monde.fr |

20.05.2014 à 13h15

C'est la ville de Milan qui a remporté le prix 2014 de la meilleure réalisation dans les transports, pour son système de péage urbain. Le prix sera remis mercredi 21 mai, lors de la séance d'ouverture du sommet du Forum international des transports, qui réunit pendant trois jours à Leipzig (Allemagne) des ministres des transports du monde entier.

Milan, l'une des villes les plus motorisées d’Europe et fortement polluée, a mis en place en janvier 2012 un péage urbain afin de réduire le trafic et améliorer la qualité de son air. Ce système, baptisé « Area C », impose au conducteur de tout véhicule, du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h 30, le paiement d’un ticket d’entrée de 5 euros. Seuls sont exemptés les deux-roues et les voitures électriques. Les résidents ont droit à quarante passages gratuits par an et doivent ensuite payer 2 euros le ticket.

Le contrôle est assuré, à chacun des 43 points d’entrée dans la zone « Area C », par un système de vidéosurveillance qui analyse les plaques minéralogiques des voitures entrant dans la ville et les compare avec la base de données des personnes ayant réglé le droit de péage.

VIDÉOSURVEILLANCE

Dans la ville, le trafic a diminué de 28 % par rapport à 2011, tandis que l’usage du bus et du tramway aux heures de pointe s’est développé (+ 6,9 % et + 4,1 % respectivement). La part des véhicules propres est passée de 9,6 % à 16,6 %. Résultat : les émissions de particules fines PM10 (d’un diamètre égal ou inférieur à 10 microns) ont été réduites de 10 % et celles de CO2 de 35 %.

Le jury du Forum international des transports, instance intergouvernementale rattachée à l’OCDE et regroupant 54 Etats membres, a voulu récompenser notamment la manière dont Milan a rallié l’adhésion de sa population.

En 2007, Milan avait mis en place un premier dispositif de péage, « Ecopass », sur une plus petite zone, son centre historique, et qui ne concernait que les véhicules les plus polluants et les poids lourds. Constatant la faible efficacité de ce système sur la réduction des émissions de particules fines PM10, la ville a, en 2011, soumis son élargissement à la population par référendum. 79,1 % des votants se sont déclarés favorables à ce que la redevance en place soit élargie à d’autres véhicules et à une zone plus vaste.

COURAGE POLITIQUE

« Face au constat que le dispositif de péage en place ne remplissait plus ses objectifs, la municipalité de Milan a fait preuve de prévoyance et de courage politique en imaginant une solution plus efficace et elle a su se doter des moyens requis pour la mettre en œuvre avec succès », souligne le jury du FIT.

Et Milan fait figure d’exception en Europe du Sud. En effet, les péages urbains se développent davantage dans les pays d’Europe du Nord. Les agglomérations de Londres, Stockholm, Dublin, Oslo notamment ont mis en place un tel système pour décongestionner leur centre ville et lutter contre la pollution. Une solution que la France a, pour l’heure, rejeté au nom de la justice sociale.

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Suite au sujet sur la maladie de Lyme sur France 5, il y avait justement un sujet sur les allergies planétaires dont celles dues à la pollution atmosphérique, il y avait des révélations qui peuvent surprendre et aller à l'encontre de certaines idées reçues.

http://www.france5.fr/emission/allergies-planetaires-qui-la-faute/diffusion-du-20-05-2014-21h45

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Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Soirée joyeuse en effet: après le doc sur la tique, j'ai envie de raser tout ce qui ressemble à un brin d'herbe et de le recouvrir d'asphalte, juste après je lis que l'asphalte aggrave considérablement les allergies au pollen...Super! les tiques à la campagne les allergies en ville, nous voilà beaux...

SInon, intéressant les trabans à essence désallergisantes, on va les remettre (non j'ai bien compris, c'est encore et toujours le fameux charbon qui écrasait la pollution des autos).

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  • 4 weeks later...

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