Orage avec éclairs en continue.

[Apolline]

Bonjour à toutes et à tous,

Hier soir (mercredi 18 mai 2022) j'ai observée un phénomène asser impressionnant. Il y avait un énorme nuage d'orage qui produisait énormément d'éclairs (presque une dizaine par seconde?). Quasiment chaque éclair était accompagné par un trait de foudre visible(ce que j'appelle éclair et le "flash" de lumière et la foudre le "zigzag" électrique qu'on peut voir parfois, si jamais je n'utilise pas les bon terme, est t'il possible d'ajouter dans votre réponse cette précision ?) mais on n'entendait pas le tonnerre (Je pense que l'orage devait être trop loin pour ça). Le phénomène a duré plusieurs heures (d'environ 22h à 1h) et était presque stationnaire. 

J'habite dans le département de la Manche et ce soir là plusieurs orage ont commencé à ce former vers 20h. Ils ressemblaient tous à ceux que j'ai déjà peu observer en fin de journée asser chaude comme hier. C'est à dire, un ou deux éclairs accompagné de foudre et de tonnerre par minute, avec un nuage qui avance asser vite pour être perçu à l'oeil nu. Mais je n'en avais jamais observer tel que celui qui fait objet de cette question.

 

Si jamais quelqu'un pourais m'expliquer la ou les diferences de condition atmosphérique entre cette orage là (c.f. à la vidéo) et un orage plus "clasique".

 

Merci par avance pour vos réponses.

 

PS: la vidéo est asser courte pour pouvoir l'importer mais la fréquence des éclairs était à la même vitesse et presque jamais sans interruption. A savoir aussi qu'il ne sont pas tous visible sur la vidéo, les plus "faibles" n'étant visible qu'a l'oeil nu.

Et bien sur la vidéo n'est pas en accéléré.

 

Modifié 19 mai 2022 par Apolline

[Higurashi]

Bonsoir, 

 

J'ai connu un orage comme cela l'année dernière, ça n'arrêtait pas!

 

Les mécanismes de séparation de charges doivent être extrêmement efficaces pour maintenir une telle activité électrique, ce qui demande un contenu élevé en glace et des vitesses verticales très importantes. 

L'épaisseur du Cb, la quantité d'eau précipitable et l'instabilité des couches moyennes (zone de séparation principale) sont habituellement plus élevées mais il n'y a pas de réponse simple à ma connaissance.

[_sb]

@kami peut-être ?

[Apolline]

Il y a 23 heures, Higurashi a dit :

Bonsoir, 

 

J'ai connu un orage comme cela l'année dernière, ça n'arrêtait pas!

 

Les mécanismes de séparation de charges doivent être extrêmement efficaces pour maintenir une telle activité électrique, ce qui demande un contenu élevé en glace et des vitesses verticales très importantes. 

L'épaisseur du Cb, la quantité d'eau précipitable et l'instabilité des couches moyennes (zone de séparation principale) sont habituellement plus élevées mais il n'y a pas de réponse simple à ma connaissance.

Merci pour de votre réponse. 

Je suis encore débutante en météorologie, mais c'est une science qui me fascine. J'espère donc pouvoir me perfectionner afin de pouvoir en comprendre tout les aspects. 

 

[Higurashi]

J'essaierai de vérifier ce que disent les ouvrages spécialisés en électricité atmosphérique.

[Météodu37]

Je pense que cela se passe suite à l'interaction de plusieurs facteurs, par exemple de puissants courants ascendants/descendants au sein même de la convection qui provoque ainsi des mouvement de friction non-stop couplés à une forte énergie potentielle que l'orage à absorber. Les éclairs sont synchronisés avec le maximum de flux d'hydrométéores nuageux précipitants, la précipitation des hydrométéores augment le champ électrique nuageux en rapprochant les poches de charges électriques.

 

C'est ma petite contribution en attendant d'autres réponses