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Les Forums d'Infoclimat

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Vitesse de déplacement des centres d actions


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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Hello :)

 

Je me pose une petite question bête depuis quelques semaines... Je pense que la réponse peut être simple, mais aussi être très complexe 

Pourquoi les dépressions ont elles des vitesses de déplacement bien supérieures à celles des anticyclones ? 

J ai vite fait quelques vagues notions de réponse mais j aimerai bien savoir si je me plante 

 

Merci :D

 

 

Modifié par Matpo
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  • Matpo changed the title to Vitesse de déplacement des centres d actions

Allez, je tente quelques éléments de réponse, j'espère qu'ils seront vite corrigés par les cadors dans le domaine si je me trompe !

La cyclogenèse a lieu pour la plupart du temps (hors dépressions thermiques et baisse de pression derrière une chaîne de montagne) le long d'un front stationnaire à grande échelle, i.e une zone séparant de l'air chaud subtropical et de l'air froid polaire.

Cette zone est en général d'ores et déjà soumise à un courant-jet, séparant justement l'air chaud subtropical de l'air froid polaire.

--> De fait, la dépression peut être entraînée par ledit courant-jet.

Un anticyclone se forme quant à lui dans une zone stable et sèche, soumise à la subsidence d'une dorsale, par exemple. Ce dôme d'air chaud en altitude est par ailleurs bien épais et la tropopause y est bien plus haute, "chassant" ou "déviant" les courants jets.

--> De fait, l'anticyclone est peu influencé par les courants-jets voguant autour et n'est soumis qu'aux mouvements des ondes de Rossby planétaires.

  • Merci 1
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Tout dépend où tu regardes. La grande dépression polaire (vortex polaire) est peu mobile en fait (surtout en altitude). Ce sont les cyclogenèses périphériques baroclines qui se déplacent vite dans le jet en fait.

 

Tout dépend de l'échelle aussi. On est dans l'écoulement à grande échelle, donc ondes de rossby pour les dépressions baroclines plus mobiles (avec quand même parfois formation de blocages). Les anticyclones découlent de la cellule de Hadley, alors plus stables. Ca rejoint un peu ce qui est dit plus haut.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)
Il y a 1 heure, Pansa a dit :

Pour la  réponse, je renvoie essentiellement à l'équation QG pour la tendance du géopotentiel (rôle de l'advection thermique et de l'advection de vorticité).

 

Le problème c'est que là tu as perdu 99% des auditeurs du forum. 😅

 

Une réponse incomplète, mais comprise, vaut donc mieux qu'une réponse juste, mais non comprise. Du moins sur ce forum.

 

Pour le postulat de départ sinon je suis assez d'accord, pour ça que je dis que ça dépend où on regarde et de l'échelle.

  • J'aime 1
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Oui je vois ce que tu veux dire, c'est plus clair. Disons que la baroclinie à plus petite échelle influence grandement les ondulations de rossby par cyclogenèse, c'est comme ça que je voyais les choses. Mais à plus grande échelle y'a pas de différences en effet. 2 faces d'une même pièce. Pour la cellule de hadley, je cherchais un système immuable, statique, à grande échelle pour en fait simplement coller au postulat de la question, mais on est sur un autre raisonnement d'ordre climatique pratiquement, donc ça n'a pas de rapport avec le reste.

 

L'équation QG, faudra bien que je me penche sur le sujet un jour. Pour l'instant je n'en éprouve pas le besoin ^^

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J'étais comme toi. Soit la théorie QG (Quasi Geostrophique) était expliquée sous l'angle mathématique impliquant l'acquisition des références nécessaires soit elle était dénaturée dans une explication simpliste dont le sens pratique m'échappait.

Grâce à une première introduction via une conceptualisation physique, sans équation ni math, je perçois son intérêt pratique dans la compréhension de certains processus atmosphériques. Beaucoup d'étapes encore mais cette approche est sans aucun doute très abordable pour qui ne veut pas en faire son métier (mon cas) ; on pourrait s'arrêter à l'étape de son choix me semble-t-il, alors qu'avec la conceptualisation mathématique, la rentrée dans le dur est immédiate.

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