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L'évaporation est la base du cycle de l'eau (Laurent dénis)


bilou
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Messages recommandés

Je poste ici le lien suivant, 5 mn de téléchargement et un peu plus de 30 mn d'intervention de Laurent Dénis.

https://agriprecision.fromsmash.com/InterventionLaurentDenise

 

Cela parait parfois un peu simple ou simpliste, mais amène à réflexion tout de même.

Ce qui est certain c'est que les politiques de l'eau en France fait très exactement le contraire de ce qu'il préconise.

A vous lire.

 

 

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances

Si, désolée @bilou. Petite réaction dans le topic Desinformation/ exageration des médias à ce propos... 

Donc on se déplace ici, vu que tu as eu l'excellente idée d'ouvrir le sujet. 

Perso, je m'aperçois que j'avais bien vu le topic... mais je l'ai carrément oublié! 

(Tout va bien... ça fait 15 jours... j'ai oublié ce que j'ai lu... ça devient labyrinthesque, ma mémoire sur IC...😣)

Bref. Le sujet me passionne. Comme @dann17, @stormi26 et @Matpo

Pour résumer le débat qui nous préoccupait, dann17 et stormi26 sont plutôt pour une mise en action rapide des préconisations de Laurent Denise. Matpo et moi sommes plus mesurés quant à son diagnostic actuellement fait et préférerions plus d'observations/données et d'analyses  avant de passer aux décisions. 

J'espère avoir condensé, sans déformé, les propos nos trois autres intervenants 😉

(Sinon, ils sauront quoi en redire, hein? Pas de souci 😁).

Modifié par Flora
Ortho
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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 7 minutes, Flora a dit :

Perso, je m'aperçois que j'avais bien vu le topic... mais je l'ai carrément oublié! 

Pareil en fait 😅

 

Je remet ici mon post donc :

 

 

Sous cette forme plutôt 😅

 

"

Je suis un peu dubitatif sur certains points, et dès le départ (je ne suis qu au debut)

C est pas faux sur le fond, mais des le départ...

"Il pleut pas dans les déserts parce qu il y a pas de végétation,  et il y a pas de végétation parce qu il pleut pas "

...

On comprend qu il veut parler d un auto entretien qui existe vraiment 

Mais quand même la circulation atmosphérique globale avec les déserts des moyennes latitudes sur la ceinture anticyclonique n est pas la non plus pour rien

 

"On pensait que l eau venait de la mer, et repartait à la mer. En fait c est une erreur, c est que 70% des pluies sont provoquées par la végétation "

C est quand même une généralisation excessive, c est certainement davantage le cas en zone continentale que dans un pays comme ici qui bénéficie quand même des perturbations maritimes directement...le gradient de ses "70%" (son doc source dit deux tiers mais il préfère parler de 70%)est sûrement plus fort en zone continentale que sous un climat océanique ou océanique dégradé...

 

"si vous n evaporez pas, vous n avez plus de pluies "

"C est pour ça qu il pleut pas dans le Sahara, parce que vous n avez pas d évaporation "

La partie en gras et d autres me gènent...

Les mécanismes qu il évoque sont réels 

Mais on trouve bien trop souvent ce besoin de grossir le trait pour accentuer l importance de son propre domaine d intérêt ...

La nuance manque un peu et au final c est une déformation de l information 

 

Sinon c est très intéressant mais nul besoin de forcer le trait pour montrer l'importance de son domaine d étude 

D autres le font je trouve ça un peu dommage, et au final rares sont ceux qui sont dans la nuance 

"

 

😊

Modifié par Matpo
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Posté(e)
Colombier (42) , Alt. 1030 m

A ce propos, j'ai pas encore écouté mais mon père fait une réflexion qui m'a toujours semblé bizarre mais qui a priori semble rejoindre la théorie de ce monsieur. Après la tempête de 1999, 6 ha de plantations de résineux ont été remises en prairies ou en taillis juste derrière la ferme et une centaine ont été replantés sur le versant du couloir par lequel venait les orages d'ouest, et depuis il dit que les orages sont moins sensibles ici, mais c'est juste un ressenti, j'ai pas d'élèments pour étayer ou pas.  Moi ça me semblait bizarre pour une aussi petite surface mais à priori c'est plus important que je ne le pensais, je vais écouter ça.

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Merci pour vos réponses.

Je partage l'avis de Matpo, je trouve en effet que les faits sont parfois exagérés pour servir la cause.

Parce que finalement son raisonnement est que à laisser trop d'eau aller vers la mer on déséquilibre l'ensemble parce que mois d'évaporation, ce qui sous entend moins de pluie.

Mais là justement ce n'est pas le constat. Chez moi, moins de jours sans pluie ça c'est certain, mais une pluviométrie moyenne qui ne bouge pas même sur ces 30 dernières années. Sans doute davantage d'hétérogénéité mais la moyenne...

Donc cela contredit la thèse. Même si je ne connais pas le bilan à plus grande échelle...

Et si je voulais exagéré moi aussi la compréhension, je dirai que s'il était aussi simple que de faire évaporer dans son jardin pour qu'il pleuve ensuite sur son jardin, ce serait quand même un peu simple.

En revanche ce qui est certain c'est qu'un sol vert, végétalisé, réchauffe moins qu'un sol nu ou une route.

Et il est sûr également que dans une situation de 2022 avec 220 mm de mars à octobre, dont 10 en mai ou 0 en juillet par ex, il est difficile de maintenir un sol vivant, si ce n'est un bois ou  une prairie en fond de vallée.

Et il est aussi exact qu'un territoire qui vit capte le CO12 pour remettre de l'oxygène favorable donc globalement à l'ensemble, et cela n'est parfois possible qu'avec de l'irrigation.

Et la dessus je le rejoins nous devrions pouvoir faire beaucoup plus et beaucoup mieux sur ce sujet. et il est vrai aussi que dans un environnement de culture irriguée il fait moins chaud. Vous roulez en voiture le bras pendant à la fenêtre, vous longez une parcelle de maïs irrigué vous sentez la fraicheur, vous arrivez le long d'un blé moissonné et vous sentez le température monter.

Bon week end

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a une heure, metre3 a dit :

Moi ça me semblait bizarre pour une aussi petite surface mais à priori c'est plus important que je ne le pensais, je vais écouter ça.

Ça me fait penser aux orages dont certains qui connaissent bien, même ici, disent qu ils se réactivent en passant la Garonne... Je me dis que c est peut être vrai, et je trouve ça impressionnant 

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Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
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Posté(e)
Laussonne 43150 (930m)
Le 07/01/2023 à 10:30, Matpo a dit :

Merci à tous pour vos interventions ici et sur l'autre topic (suite à la vidéo de L. Denise) 

Pas un spécialiste mais simplement intéressé par les avis de ce monsieur (en particulier sur le sujet "brûlant" des bassines) ainsi que les vôtres. 

Remarques : si tout le monde semble d'accord sur le rôle vital de l'évapotranspiration et le danger de l'artificialisation des sols, sur l'aspect de la couverture végétale des sols c'est moins consensuel si je me réfère à la seconde partie de cet article la végétation indigène étant beaucoup plus sombre que les terres cultivées, elle dégage davantage de chaleur dans l’atmosphère, ce qui entraîne [...] une turbulence qui elle-même favorise la formation de nuages. ”

j'avais cru comprendre qu'il fallait être (pour le couvert végétal)  plutôt vert, luxuriant et dense plutôt que d'avoir des cultures rases et sombres --> donc plus chaudes et n'entraînant pas vraiment des précipitations plus abondantes.... mais ce n'est pas ce qui se passe dans la partie est de l'Australie.

 

Extrait de l'article :

 "Ainsi, la clôture est devenue une ligne de démarcation : à l’est, le désert hirsute de l’Australie intérieure, à l’ouest, les champs bien peignés par les soins de l’homme. Une barrière climatique inattendue

Sans doute faut-il expliquer par ce contraste de végétation l’effet que la clôture semble avoir sur le climat. La revue scientifique The Helix dit ceci : “ Incroyable mais vrai, les précipitations ont augmenté à l’est de la clôture et diminué à l’ouest. ” De ce fait, la végétation indigène à l’est bénéficie d’un apport d’eau naturelle constant, alors que les agriculteurs à l’ouest doivent de plus en plus compter sur l’irrigation. La revue émet cette supposition pour expliquer de tels changements : “ Les plantes de culture, aux racines courtes, n’exsudent pas autant d’humidité que la végétation indigène, aux racines profondes. ”

Tom Lyons, professeur de climatologie, signale un autre facteur encore : “ Notre hypothèse est la suivante : la végétation indigène étant beaucoup plus sombre que les terres cultivées, elle dégage davantage de chaleur dans l’atmosphère, ce qui entraîne [...] une turbulence qui elle-même favorise la formation de nuages. ”

Modifié par bill43
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Posté(e)
Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances
il y a une heure, bill43 a dit :

Merci à tous pour vos interventions ici et sur l'autre topic (suite à la vidéo de L. Denise) 

Pas un spécialiste mais simplement intéressé par les avis de ce monsieur (en particulier sur le sujet "brûlant" des bassines) ainsi que les vôtres. 

Remarques : si tout le monde semble d'accord sur le rôle vital de l'évapotranspiration et le danger de l'artificialisation des sols, sur l'aspect de la couverture végétale des sols c'est moins consensuel si je me réfère à la seconde partie de cet article la végétation indigène étant beaucoup plus sombre que les terres cultivées, elle dégage davantage de chaleur dans l’atmosphère, ce qui entraîne [...] une turbulence qui elle-même favorise la formation de nuages. ”

j'avais cru comprendre qu'il fallait être (pour le couvert végétal)  plutôt vert, luxuriant et dense plutôt que d'avoir des cultures rases et sombres --> donc plus chaudes et n'entraînant pas vraiment des précipitations plus abondantes.... mais ce n'est pas ce qui se passe dans la partie est de l'Australie.

 

Extrait de l'article :

 "Ainsi, la clôture est devenue une ligne de démarcation : à l’est, le désert hirsute de l’Australie intérieure, à l’ouest, les champs bien peignés par les soins de l’homme. Une barrière climatique inattendue

Sans doute faut-il expliquer par ce contraste de végétation l’effet que la clôture semble avoir sur le climat. La revue scientifique The Helix dit ceci : “ Incroyable mais vrai, les précipitations ont augmenté à l’est de la clôture et diminué à l’ouest. ” De ce fait, la végétation indigène à l’est bénéficie d’un apport d’eau naturelle constant, alors que les agriculteurs à l’ouest doivent de plus en plus compter sur l’irrigation. La revue émet cette supposition pour expliquer de tels changements : “ Les plantes de culture, aux racines courtes, n’exsudent pas autant d’humidité que la végétation indigène, aux racines profondes. ”

Tom Lyons, professeur de climatologie, signale un autre facteur encore : “ Notre hypothèse est la suivante : la végétation indigène étant beaucoup plus sombre que les terres cultivées, elle dégage davantage de chaleur dans l’atmosphère, ce qui entraîne [...] une turbulence qui elle-même favorise la formation de nuages. ”

Nous avons bien l'observation et l'analyse d'un premier constat: celui que la forêt amazonienne fait "avancer" de deux mois la saison des pluies, et ce en dépit de sa synoptique climatique, pas du tout favorable à des précipitations à cette période. Les conséquences de  l'évapotranspiration ont été mises en évidence ici, par une équipe scientifique américaine: 

https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1621516114

Ensuite, nous savons qu'un sol riche (en P, N, K) favorise la croissance de grands gourmands, en défavorisant celle des petits frugaux, ce qui limite l'amplitude de la biodiversité. A l'inverse, un sol très pauvre va favoriser de très nombreux "petits", se contentant de peu pour croître et partager l'espace, ce qui induit une bien plus large biodiversité.  Chacun s'est spécialisé dans la survie, ce qui le rend aussi plus dur à cuire (au sens propre, concernant le désert australien occidental). 

https://alcheringa.fr/la-conservation-de-la-biodiversite-australienne-le-role-du-phosphore-p/

Ces deux régions, amazonienne et australienne, se caractérisent de fait par un sol très pauvre et une biodiversité remarquable, ainsi que par des conditions environnementales difficiles en plus de la pauvreté des sols (inondations pour l'une, incendies récurrents pour l'autre, foudroiements répétés pour les deux). 

D'autre part, dans le désert australien, les plantes réussissent sans aucun mycorrhyze. Je ne me suis pas encore penchée sur la question concernant le bassin amazonien.

Pour la partie désertique occidentale de l'Australie qui nous intéresse ici, nous avons une majorité de plantes qui sont soit captatrices d'azote de l'air (acacias), soit de phosphore (eucalyptus, protaceaceae comme les grevilleas). Les racines sont en effet très profondes et très absorbantes (leurs cheveux sont extrêmement nombreux).

Ber-Reinh-Tuexen-Ges_18_0219-0228.pdf

L'idée selon laquelle seule la couleur du couvert, et de sa chaleur ainsi dégagée, serait à l'origine des turbulences provoquant des précipitations me laisse dubitative. Il me semble qu'il y a beaucoup d'autres paramètres à prendre en compte, dont notamment les transferts chimiques sol-atmosphère, l'évapotranspiration réelle, l'impact de ces très nombreuses essences composant ces espaces. Ces pistes-là sont en cours d'exploration, et pas seulement en Australie, mais le début de ces recherches sont naissantes. J'ai juste le sentiment qu'en savoir bien plus ne nuirait pas. Pas de bonne remédiation sans un bon diagnostic, quoi... 

Modifié par Flora
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  • 2 months later...
Posté(e)
Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles

Le début en parle... Intéressant 

Et plus clair, plus nuancé 

Je ne suis qu au début 

 

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