CLIMAT DE CLERMONT FERRAND :Continental ou océanique?

[el'bougnat]

J'avais vu qu'il y avait plusieurs stations, du coup, reste à trouver cette fameuse psv1.

Le cumul journalier annoncé sur cette page est bien celui des Cézeaux du coup ? : http://www.obs.univ-bpclermont.fr/atmos/don-tem-reel.html

Y'a un contact en bas de page, je peux éventuellement envoyer un mail pour en savoir + .

[Nico36]

Bonsoir,

Pour résumer, je crois que Clermont c'est tout les climats Français, mais sans pluie et sans brouillard.

J'ai été assez surpris en regardant les statistiques de brouillard. En effet, il me semble que la limagne est assez fréquemment touchée par des épisodes d inversion se manifestant par des stratus. Les photos régulièrement postées depuis le sommet du Puy-de-Dôme de mer de nuages sont d ailleurs magnifiques.

Donc, la question, pourquoi des épisodes fréquents de nuages bas mais relativement peu accompagnés de brouillard?

Par ailleurs, ce qui est caractéristique de Clermont, c'est cette pluie faible qui tombe sous un fort vent d'ouest alors que le ciel est bleu au zénith, mais avec une barrière nuageuse très compacte sur la chaîne des puys. On pourrait croire que le ciel va s obscurcir, mais non, la situation peut rester figée pendant des heures. C'est assez impressionnant pour l avoir vécu plusieurs fois l an dernier.

Sinon, bien sûr, ces différences selon les villes de la communauté clermontoise bien decrites plus haut. Pour la neige, ça peut être bluffant comme il y a un an quasi jour pour jour.

[dann17]

Je rappelle la classification objective de Joly et al, obtenue commune par commune

http://cybergeo.revues.org/23155

qui montre bien les différences régionales de l'Auvergne, avec notamment un axe en Limagne qui a le type 7, similaire au bassin du sud-ouest.

Et moi, je rappelle à tout hasard qu'il faut parfois savoir prendre un peu de recul, même lorsque l'on croit avoir à faire à quelque chose de sérieux, de « scientifique ».

Cette classif que tu appelles « objective » est en fait issue d'une méthodologie purement mathématique (utilisation des ACP, pour ceux qui connaissent).

Le principe est très bon ou louable. Certes.

Seulement voilà, on se rend compte en fait qu'il n'est pas suffisant de sélectionner quelques paramètres climatiques qu'on juge pertinents et de les mettre dans la soupe (càd en déduire quelque chose après le passage par les ACP).

Car lorsqu'on observe le résultat final (voir la carte ci-dessous) d'un peu plus près, je suis désolé, mais n'importe quel climatologue ferait les remarques suivantes :

1) Le climat de Colmar serait le même que celui d'Arcachon ?!

2) Le climat du nord de l'Alsace est le même que celui du Béarn ?!

3) Le climat de Nice, Menton ou Hyères (vers Toulon) est le même que celui du Croisic (vers Nantes) ou celui de Saint-Brieuc ?! (Fantomon, au moins, en sera ravi...)

4) Le climat de Charleville-Mézières est le même que celui de Saint-Etienne de Tinée (hauteurs de la région niçoise), ou que celui de des Alpes du nord à 1500 m d'altitude ?!

5) Le climat de Villefranche sur Saône ou celui de Lyon ou de Vichy est le même que celui des environs de Carcassonne ?!

Dites, personne n'a remarqué ces énormités ?

Non, décidément, bien que la méthode était intéressante, il n'en demeure pas moins que les paramètres climatiques utilisés n'étaient pas les bons, et/ou que l'acp n'a pas été menée à bon escient.

On ne peut donc pas en déduire quoi que ce soit de tangible climatiquement, notamment lorsqu'on veut fait une étude fine d'une région donnée.

[Cotissois 31]

Cette classification est biaisée comme toutes les autres par la non prise en compte de l'ensoleillement et du vent, expliquant les "incohérences".

Mais on a des résultats à la commune près avec une hiérarchie raffinée qui n'existe pas chez Koppen.