Il y a 10 ans,...

[frc63]

3°) centre-est à cause de juin 2003

Je plussoie très fortement !!!

L'effet cumulatif de 2 canicules historiques fut particulièrement terrible dans la zone en question.

Pour moi, juin 2003 surpasse largement aout 2003 en terme d'anormalité dans le secteur qui a payé le plus cher : le centre-est de la france et la Suisse : Clermont-Sainté-Lyon-Genève.

En juin 2003, les excédents par rapports aux normes furent supérieur dans ses secteurs à aout 2003, l'excellent M Gagnard parlait d'une canicule historique, qui accrochait de tels records de Tx, Tm, Tn moyenne mensuelle qu'il tiendrait probablement des dizaines d'années. Il a tenu 2 mois. Battu par aout en valeur absolue, mais pas en écart aux normales.

Pour le ressenti, pour quelqu'un en bonne santé comme moi, juin 2003 fut bien plus terrible que aout : on s’aguerrit devant la chaleur, et en aout, on est bien plus résistant que 2 mois avant (c'est pas forcément vrai pour des gens âgés et/ou en mauvaise santé).

Coté végétation, juin 2003 fut bien plus destructeur qu'aout, embolies gazeuses à tous les étages... C'est pareil, les végétaux se "durcissent" en cour de saison, la fragile végétation de juin n'a rien a voir avec celle d'aout. En plus, en aout, une grosse partie du travail est fait, les végétaux ont déjà stocké des sucres, refait des réserves, en juin, c'est le pire moment, ils ont tout donné pour la croissance, et n'ont plus aucune réserve.

Bref, vu de Clermont, sur le podium de l’enfer caniculaire, juin 2003 reste le patron, et aout est d'autant plus terrible qui fait suite à un événement de même type mais encore plus exceptionnel !

[Loisvaunage]

Excusez moi d'avance de "jeter un pavé dans la marre" ; certes la station de Conqueyrac nous donne des chiffres souvent surprenants sans doute enregistrés dans des conditions discutables ; mais la configuration géographique du lieu s'y prête pourtant assez bien ... Tout comme la plaine cloisonnée de Saint Martin de Londres dans l'Hérault qui fait fait également office de TAF en hiver ...Dans ces conditions pourquoi les mesures dans les "trous à froid" seraient elles plus fiables que dans les "trous à chaleur" si je puis les nommer ainsi .....

[Vincent_L]

Oui Loïc, c'était d'autant plus dommage d'avoir une station mal placée et équipée !

Mais depuis l'année dernière, elle a été légèrement déplacée, l'abri a été changé et les relevés actuels sont donc tout à fait corrects ! D'ailleurs on aura constaté que lors du coup de chaud de fin août 2012 et lors de cet été 2013 la station n'a pas donné de valeur suspecte, preuve que le souci est réglé.

[phoenix]

Je plussoie très fortement !

L'effet cumulatif de 2 canicules historiques fut particulièrement terrible dans la zone en question.

Pour moi, juin 2003 surpasse largement aout 2003 en terme d'anormalité dans le secteur qui a payé le plus cher : le centre-est de la france et la Suisse : Clermont-Sainté-Lyon-Genève.

En juin 2003, les excédents par rapports aux normes furent supérieur dans ses secteurs à aout 2003, l'excellent M Gagnard parlait d'une canicule historique, qui accrochait de tels records de Tx, Tm, Tn moyenne mensuelle qu'il tiendrait probablement des dizaines d'années. Il a tenu 2 mois. Battu par aout en valeur absolue, mais pas en écart aux normales.

Pour le ressenti, pour quelqu'un en bonne santé comme moi, juin 2003 fut bien plus terrible que aout : on s’aguerrit devant la chaleur, et en aout, on est bien plus résistant que 2 mois avant (c'est pas forcément vrai pour des gens âgés et/ou en mauvaise santé).

Coté végétation, juin 2003 fut bien plus destructeur qu'aout, embolies gazeuses à tous les étages... C'est pareil, les végétaux se "durcissent" en cour de saison, la fragile végétation de juin n'a rien a voir avec celle d'aout. En plus, en aout, une grosse partie du travail est fait, les végétaux ont déjà stocké des sucres, refait des réserves, en juin, c'est le pire moment, ils ont tout donné pour la croissance, et n'ont plus aucune réserve.

Bref, vu de Clermont, sur le podium de l’enfer caniculaire, juin 2003 reste le patron, et aout est d'autant plus terrible qui fait suite à un événement de même type mais encore plus exceptionnel !

Je suis d'accord juin 2003 reste et restera le monument des anomalies météo un peu comme février 1956 du coté du froid.

Août 2003 restera légendaire pour sa vague de chaleur.

C'est ce qui fait que cet été 2003 fût phénoménale.

[PaRaDoX]

Je suis d'accord juin 2003 reste et restera le monument des anomalies météo un peu comme février 1956 du coté du froid.

Quand même pas je pense, car février 1956 détient les records absolus sur TOUTE la France. Prenez n'importe quelle région du nord comme du sud, ce mois devance et explose très largement n'importe quel autre mois du 20e siècle en terme d'anomalie mensuelle. Après en terme de records quotidiens, c'est moins net avec 1929, 1940, 1963, 1985 ou 1987. Mais bon honnêtement je pense que le 20e siècle a été très dépourvu de grandes vagues de froid comparé aux siècles précédents.

Tandis que juin 2003 a été beaucoup moins exceptionnel dans la moitié nord. J'avais 9 ans à cette époque, je ne suivais pas encore la météo et ce mois ne m'a pas du tout marqué, contrairement à août. Si je prends Paris, juin 2003 fait partie des mois de juin les plus chauds, mais aura été remarquable surtout par la constance de températures modérément chaudes (entre 25 et 30 degrés). Les 30 degrés n'ont été dépassés que 2 fois durant le mois avec une Txx de 31.8°C, rien à voir avec le centre-est qui a vraiment surchauffé. D'ailleurs la Txm record pour juin ici reste toujours pour 1976.

[phoenix]

Quand même pas je pense, car février 1956 détient les records absolus sur TOUTE la France. Prenez n'importe quelle région du nord comme du sud, ce mois devance et explose très largement n'importe quel autre mois du 20e siècle en terme d'anomalie mensuelle. Après en terme de records quotidiens, c'est moins net avec 1929, 1940, 1963, 1985 ou 1987. Mais bon honnêtement je pense que le 20e siècle a été très dépourvu de grandes vagues de froid comparé aux siècles précédents.

Tandis que juin 2003 a été beaucoup moins exceptionnel dans la moitié nord. J'avais 9 ans à cette époque, je ne suivais pas encore la météo et ce mois ne m'a pas du tout marqué, contrairement à août. Si je prends Paris, juin 2003 fait partie des mois de juin les plus chauds, mais aura été remarquable surtout par la constance de températures modérément chaudes (entre 25 et 30 degrés). Les 30 degrés n'ont été dépassés que 2 fois durant le mois avec une Txx de 31.8°C, rien à voir avec le centre-est qui a vraiment surchauffé. D'ailleurs la Txm record pour juin ici reste toujours pour 1976.

A l'échelle nationale, la durée de la chaleur fût exceptionnelle, on était au mois de Juin je le rappel. C'est normal qu'on a pas les records de chaleur absolue.

Mais l'anomalie de chaleur de ce mois là fût exceptionnelle il y a pas d'autre mot.

26.0°c de Tm à Lyon en Juin c'est phénoménale.

De plus février 1956 ne détient pas les records absolue de toute la France, il y a février 1929, janvier 1963, janvier 1985 ou janvier 1947.

Par contre en moyenne de T° sur un mois oui février 1956 est un peu le Juin ou le août 2003.

Et je le rappel, Paris n'est pas la France.