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Climatologie du Texas


THE_PHOENIX
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Je ne suis pas certain que la ZCIT ait une quelconque influence sur les averses orageuses estivales du Texas, car elle est beaucoup trop loin au sud.

Si on oublie la notion de fréquences/concentration, les orages au Texas sud en été se produisent dans des masses d'air chaudes/humides à côté d'une mer à 30°C avec un vent marin. C'est le caractère d'orages tropicaux (maritimes). Allez en Inde côté ouest au début de la mousson, c'est exactement pareil.

La ZCIT existe comme des zones à forte fréquence/concentration d'orages. Elle ne s'observe donc que sur des moyennes mensuelles/trimestrielles. Progressivement, l'Inde concentre tous les orages en été, ce qui revient à dire que la ZCIT remonte sur l'Inde. Pas au Texas. Mais voilà, ce n'est qu'un effet de moyenne. Météorologiquement, les orages en Inde se prévoient avec des arguments comme ici et au Texas.

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De nouveaux "microclimats" de type Csa sont apparement apparu sur la carte climatologique de Koppen du Texas :

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Si on oublie la notion de fréquences/concentration, les orages au Texas sud en été se produisent dans des masses d'air chaudes/humides à côté d'une mer à 30°C avec un vent marin. C'est le caractère d'orages tropicaux (maritimes). Allez en Inde côté ouest au début de la mousson, c'est exactement pareil.

La ZCIT existe comme des zones à forte fréquence/concentration d'orages. Elle ne s'observe donc que sur des moyennes mensuelles/trimestrielles. Progressivement, l'Inde concentre tous les orages en été, ce qui revient à dire que la ZCIT remonte sur l'Inde. Pas au Texas. Mais voilà, ce n'est qu'un effet de moyenne. Météorologiquement, les orages en Inde se prévoient avec des arguments comme ici et au Texas.

Bonjour Cotissois,

Oui, je comprends ce que tu veux dire. C'est vrai que le contexte de la zone entourant le Golfe du Mexique et la mer des Caraïbes est plus complexe que le contexte de la mousson en Inde.

Mais ne penses-tu pas qu'il y a tout de même une différence assez fondamentale entre les pluies de mousson indiennes et les pluies estivales du Texas, en ce sens que ce n'est peut-être pas qu'un "effet de moyenne" ? Je veux dire par là que, à mon avis, la ZCIT n'est pas le résultat d'une fréquence élevée d'orages convectifs. C'est en fait le contraire : la ZCIT engendre ces orages. La ZCIT est un phénomène particulier et caractéristique né de la convergence des alizés qui, en se rencontrant, engendre une très forte ascendance continue et quasi-immuable. Cette instabilité "mécanique" engendre ou amplifie la convection thermique au sol.

Alors qu'au Texas, il n'y a aucune formation de ZCIT : il n'y a aucune rencontre entre les deux alizés, il n'y a donc aucune instabilité mécanique préalable à l'amplification de la convection thermique.

Il y a certes de l'humidité, et celle-ci est certes forcée à s'élever grâce aux sols surchauffés. Mais le phénomène est purement thermique. Et il est par ailleurs souvent coupé par la subsidence (phénomène "mécanique" exactement inverse à celui de la ZCIT) subtropicale.

Si la ZCIT ne remonte pas aussi loin au nord que sur le Texas, cela est sans doute dû au fait que la mer des Caraïbes et le golfe du Mexique empêchent cette "traversée" (l'eau est trop "froide").

Vois-tu ce que je veux dire ?

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Hello,

Ben je trouve normal que tu penses ça de ma logique, car je pense l'inverse pour ta classif, à savoir, qu'elle considère trop l'aspect singulier d'une région.

Pour ma part, la bande subtropicale que je soutiens, est bien adjacente aux tropiques. Si tu fais référence au climat mediterraneen en pointant ainsi du doigt cet aspect, sache que celui-ci, que je nomme climat subtropical de façade ouest, est frontalier d'un climat tropical aride. Le bel exemple est le long des côtes du Maroc. Le climat mediterraneen "pur" se dégrade lentement vers le sud pour atteindre le climat tropical aride, qui constitue le point de basculement des régions à "fort" cumul pluviométrique hivernal vers des régions à fort cumul pluviométrique estival. Ce point est vraiment situé en pleine zone tropicale, continuellement soumise à l'influence asséchante de la circulation de hadley. À cette zone, succède la zone sahélienne, qui est aussi une zone de transition vers un climat équatorial, concerné très souvent par le passage de la zone perturbée de la ZCIT.

Donc, dans ma logique, il faut bien comprendre, que le climat subtropical n'est PAS une zone de transition entre tropical et tempéré mais bien une catégorie de climat pleine et entière. De ce fait, il est logique de considérer des dégradations de ce climat, au nord vers la zone tempérée, mais aussi au sud vers la zone tropicale. Et la plus belle des preuves reste la lente gradation des cumuls pluviométriques des régions purement subtropicale ouest vers ces régions entièrement sèches, tropicales. Entre Essaouira ou Agadir (subtropical ouest de transition) et le sud de Dakhla (tropical aride), on a des stations intermédiaires, comme Laayoune, de plus en plus arides, mais toujours empreints d'une dose de mediterraneité, sur leur répartition des pluies. Dose de mediterraneité, qui n'est plus du tout présente après la zone tropicale, quand on attaque la zone de transition sahélienne.

Crabo

Notre divergence provient surtout du fait que tu considères qu'il n'existe pas de domaine climatique aride à part entière (comme le fait par exemple Köppen) : donc nécessairement, dans ta conception, même au niveau du Sahara, le domaine tempéré côtoie directement le domaine tropical. Mais, vu comme ça, je comprends ton point de vue.

Sinon, tout de même, je tiens à répéter que la zone où se produit la subsidence (résultant de la jonction entre les cellules de Hadley et de Ferrel) n'est pas située en zone tropicale : c'est précisément une caractéristique typique de la zone subtropicale (en hiver, cette subsidence est généralement centrée sur le nord du Sahara, et en été, elle se décale vers le sud du bassin méditerranéen, càd en moyenne bien au-delà du tropique du Cancer). Tiens, par exemple, ce même phénomène se produit également dans les zones arides du sud-ouest des Etats-Unis, mais aussi dans le désert de Gobi, etc... or ces régions ne sont évidemment pas tropicales.

Par ailleurs, je ne comprends pas ce que tu veux dire par "je pense l'inverse pour ta classif, à savoir, qu'elle considère trop l'aspect singulier d'une région

" ?

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Notre divergence provient surtout du fait que tu considères qu'il n'existe pas de domaine climatique aride à part entière (comme le fait par exemple Köppen) : donc nécessairement, dans ta conception, même au niveau du Sahara, le domaine tempéré côtoie directement le domaine tropical. Mais, vu comme ça, je comprends ton point de vue.

Sinon, tout de même, je tiens à répéter que la zone où se produit la subsidence (résultant de la jonction entre les cellules de Hadley et de Ferrel) n'est pas située en zone tropicale : c'est précisément une caractéristique typique de la zone subtropicale (en hiver, cette subsidence est généralement centrée sur le nord du Sahara, et en été, elle se décale vers le sud du bassin méditerranéen, càd en moyenne bien au-delà du tropique du Cancer). Tiens, par exemple, ce même phénomène se produit également dans les zones arides du sud-ouest des Etats-Unis, mais aussi dans le désert de Gobi, etc... or ces régions ne sont évidemment pas tropicales.

Par ailleurs, je ne comprends pas ce que tu veux dire par "je pense l'inverse pour ta classif, à savoir, qu'elle considère trop l'aspect singulier d'une région

" ?

Hello Dann,

Sur les cartes de ce doc http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_1988_num_66_4_2581, tu peux voir deux cartes qui montrent bien les mouvements des cellules au cours de l'annee. On voit clairement, que la circulation de hadley concerne sur l'ensemble de l'annee la zone tropicale. Dans cette zone, les alizés emmènent continuellement l'air sec venant de la zone subtropicale, ce qui implique que l'aridite y est constante toute l'annee. On remarque aussi clairement, que la poussée de la ZCIT vers le nord en été se ressent jusqu'au 20ème parallèle, et implique qu'à partir de ce point là, les étés deviennent plus arrosés que les hivers. C'est sensible au plus près du tropique, mais cela s'affirme en allant vers l'équateur.

Sinon, oui, je ne considère pas de domaine aride, ou, si oui, un domaine aride tropical différent du domaine aride subtropical. Mais je ne suis pas sur que toi aussi tu considères un domaine aride, car il me semble que des zones bien arides figurent en subtropical dans ta classif aussi.

Enfin, par rapport à la première phrase de mon précédent post, je répondais au fait que tu trouves ma conception "très restrictive", ni plus ni moins default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">. "L'aspect singulier", comme je te l'ai déjà dit me semble t'il, réside dans le fait que ta vision est une vision détaillée, un maillage précis, avec un regard adapté à des cas particuliers, sans forcément considérer de grands ensembles climatiques homogènes, donc ce n'est pas une critique, juste une approche différente.

Crabo

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C'est en fait le contraire : la ZCIT engendre ces orages. La ZCIT est un phénomène particulier et caractéristique né de la convergence des alizés qui, en se rencontrant, engendre une très forte ascendance continue et quasi-immuable.

Bah on n'est pas d'accord.

La ZCIT répond au schéma de la circulation générale, et on n'explique pas physiquement les perturbations météo avec la circulation générale. On peut dire que statistiquement, la météo est conditionnée par la circulation générale, mais ça n'en fait pas une explication physique.

En climatologie, il faut privilégier les relations statistiques ; le fonctionnement des perturbations météo, la nature des advections transitoires n'a pas tant d'importance. Et statistiquement, malgré le vent de sud, les orages n'explosent pas sur le Texas en été, donc ce n'est pas la ZCIT.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Bah on n'est pas d'accord.

La ZCIT répond au schéma de la circulation générale, et on n'explique pas physiquement les perturbations météo avec la circulation générale. On peut dire que statistiquement, la météo est conditionnée par la circulation générale, mais ça n'en fait pas une explication physique.

Pardonne-moi, mais là, je ne vois pas comment tu peux ne pas être d'accord avec la définition de la ZCIT que j'ai donnée ! C'est la définition "toute bête" et communément admise, tout simplement. Tu me donnes vraiment l'impression de me contredire juste pour me contredire ! C'est assez curieux, cette attitude qui est la tienne... Par ailleurs, je m'excuse, mais ton argumentation ci-dessus n'est pas très claire et un peu "tortueuse" (je ne vois pas le lien évident avec la définition de la ZCIT)...

Voici une définition wiki : "Elle est formée par la convergence des masses d'air chaudes et humides anticycloniques provenant des tropiques portées par les alizés. Elle est caractérisée par des mouvements convectifs des cellules de Hadley et, en règle générale, par des formations importantes de cumulonimbus"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_convergence_intertropicale

Une autre : "c'est la zone de rencontres entre les vents chauds (alizés) des deux hémisphères. Elle se caractérise par la formation importante de cumulonimbus" (...) "La convergence des alizés au niveau du front intertropicale crée des mouvements d'ascendances (montées) des masses d'air"

http://www.passion-geographie.com/t722-la-zone-de-convergence-intertropicale-zcit

Une autre : Cette zone de basses pressions équatoriales est en fait le lieu de convergence entre les alizés (boréal au nord et austral au sud) des 2 hémisphères

L'air y est humide et instable ce qui se matérialise par de nombreux nuages de type cumuloninbus"

http://www.cyclonextreme.com/cyclonecaledonietrajectoire.htm

D'ailleurs, rien que le nom de la "ZCIT" signifie (comme tu le sais évidemment très bien) "Zone de convergence intertropicale".

Ensuite, je ne comprends pas pourquoi tu dis ceci :

En climatologie, il faut privilégier les relations statistiques ; le fonctionnement des perturbations météo, la nature des advections transitoires n'a pas tant d'importance. Et statistiquement, malgré le vent de sud, les orages n'explosent pas sur le Texas en été, donc ce n'est pas la ZCIT.
Puisque c'est exactement ce que j'ai toujours dit : les précipitations estivales présentes sur le Texas ne sont effectivement pas le résultat de la ZCIT.

Bref, je ne comprends pas bien le sens de ton intervention...confused1.gif

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Pardonne-moi, mais là, je ne vois pas comment tu peux ne pas être d'accord avec la définition de la ZCIT que j'ai donnée ! C'est la définition "toute bête" et communément admise, tout simplement. Tu me donnes vraiment l'impression de me contredire juste pour me contredire ! C'est assez curieux, cette attitude qui est la tienne...

La ZCIT est une zone de convergence/fortes pluies/ascendances/nuageuse, identifiée sur des moyennes mensuelles et essentiellement sur des coupes méridiennes avec moyenne zonale, ce n'est pas une convergence structurée à l'échelle de quelques heures, telle la "dry line" ouest-américaine, qui expliquerait des déclenchements orageux.

Je sais que conventionnellement, on dit que la ZCIT évite le golfe du Mexique. Mais si on fait une coupe méridienne qui passe par la Floride et la Guyane, on verra 2 zones de forte convergence fortement précipitantes. On cherche un modèle avec 1 ZCIT (schéma de circulation générale), donc il faut moyenner les 2. De la même façon qu'on moyenne toutes les zones fortement précipitantes de la Chine à l'Indonésie pour parler de ZCIT asiatique.

La logique est alors respectée : sur une façade est de continents, les dépressions thermiques (continentales) dévient les alizés vers les latitudes moyennes, donc la ZCIT ne peut plus être une simple zone localisée, mais devient floue : au jour le jour on ne voit qu'un paquet de pluies orageuses qui s'étale sur des milliers de kilomètres : sur le continent, ces pluies orageuses sont dopées par effet diurne continental, en Floride, c'est dopé par la brise.

Tout çà pour dire que les pluies orageuses estivales au Texas ont statistiquement un lien avec une zone d'ascendances préférentielles en conditions tropicales humides et vent de sud. On est en rapport avec le fonctionnement de la ZCIT. Et pas dans un processus très différent.

Et mon message initial était de dire que le Texas est dans une transition entre la ZCIT (tropicale) et le régime continental des latitudes moyennes. En moyenne, ça donne subtropical au niveau des températures. De la même façon que tout le SE américain ou le SE chinois. Un subtropical qui est peu comparable avec le subtropical açorien, méditerranéen ou californien, sous régime de dorsale sèche.

ps : pour ceux qui veulent garder la ZCIT près de l'équateur, je comprends que la Floride, et par extension le Texas, est loin de la ZCIT, mais dans ce cas-là c'est pareil pour le nord de l'Inde et le SE de la Chine. C'est en soi un maximum secondaire d'ascendances humides vers 30N, qui correspond à une réaction continentale humide. Ce maximum secondaire n'est pas prévu par le schéma de circulation générale. Donc le classement devient forcément problématique.

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

La ZCIT est une zone de convergence/fortes pluies/ascendances/nuageuse, identifiée sur des moyennes mensuelles et essentiellement sur des coupes méridiennes avec moyenne zonale, ce n'est pas une convergence structurée à l'échelle de quelques heures, telle la "dry line" ouest-américaine, qui expliquerait des déclenchements orageux.

Je sais que conventionnellement, on dit que la ZCIT évite le golfe du Mexique. Mais si on fait une coupe méridienne qui passe par la Floride et la Guyane, on verra 2 zones de forte convergence fortement précipitantes. On cherche un modèle avec 1 ZCIT (schéma de circulation générale), donc il faut moyenner les 2. De la même façon qu'on moyenne toutes les zones fortement précipitantes de la Chine à l'Indonésie pour parler de ZCIT asiatique.

La logique est alors respectée : sur une façade est de continents, les dépressions thermiques (continentales) dévient les alizés vers les latitudes moyennes, donc la ZCIT ne peut plus être une simple zone localisée, mais devient floue : au jour le jour on ne voit qu'un paquet de pluies orageuses qui s'étale sur des milliers de kilomètres : sur le continent, ces pluies orageuses sont dopées par effet diurne continental, en Floride, c'est dopé par la brise.

Tout çà pour dire que les pluies orageuses estivales au Texas ont statistiquement un lien avec une zone d'ascendances préférentielles en conditions tropicales humides et vent de sud. On est en rapport avec le fonctionnement de la ZCIT. Et pas dans un processus très différent.

Et mon message initial était de dire que le Texas est dans une transition entre la ZCIT (tropicale) et le régime continental des latitudes moyennes. En moyenne, ça donne subtropical au niveau des températures. De la même façon que tout le SE américain ou le SE chinois. Un subtropical qui est peu comparable avec le subtropical açorien, méditerranéen ou californien, sous régime de dorsale sèche.

ps : pour ceux qui veulent garder la ZCIT près de l'équateur, je comprends que la Floride, et par extension le Texas, est loin de la ZCIT, mais dans ce cas-là c'est pareil pour le nord de l'Inde et le SE de la Chine. C'est en soi un maximum secondaire d'ascendances humides vers 30N, qui correspond à une réaction continentale humide. Ce maximum secondaire n'est pas prévu par le schéma de circulation générale. Donc le classement devient forcément problématique.

Bonjour Cotissois,

Je comprends bien ce que tu veux dire, et c'est loin d'être idiot. Il faut reconnaître que, sur ces deux régions (le sud et le sud-est des USA, et le sud et le sud-est de la Chine), il est difficile de distinguer et d'affirmer (en analysant simplement les conditions climatiques au sol) que les précipitations estivales résultent de l'influence de la ZCIT ou de la "simple" instabilité thermique continentale, ou même d'un couplage entre les deux.

Mais si je reconnais que ton raisonnement est pertinent, je pense tout de même que tu te "trompes" (en partie), dans le sens où tu sembles sous-estimer l'importance structurelle du mécanisme de la ZCIT : je pense que tu sous-estimes peut-être un peu trop l'importance de la convection mécanique. Je m'explique :

Dans le cas du Texas, il ne s'agit "que" d'une dépression thermique relative globalement localisée sur le sud des Rocheuses (Nevada, Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Arizona). Celle-ci engendre effectivement comme tu le dis des vents de sud sur le Texas (et qui remontent d'ailleurs jusqu'assez loin au nord du Texas) qui entraînent avec eux une bonne dose de vapeur d'eau émanant du golfe du Mexique. Cela revient presque à une sorte de mousson, c'est vrai. Seulement voilà, l'alizé (celui de l'hémisphère sud !) ne souffle pas sur le sud des USA (ni celui de l'HN d'ailleurs). Donc ici, le seul mécanisme convectif est celui résultant de l'instabilité thermique. Alors que plus au sud, beaucoup plus au sud (au sud de l'Amérique centrale), l'alizé de l'hémisphère nord rejoint celui de l'hémisphère sud. Là-bas, il n'y a pourtant pas (ou très peu) de convection thermique (puisqu'on est en plein au-dessus de l'océan, donc bien plus froid que les terres), mais malgré cela, la convection est beaucoup plus importante, puisqu'elle est justement matérialisée par cette bande de cumulonimbus quasi stationnaires (déversant beaucoup plus de précipitations que celles du Texas). Il s'agit là bel et bien de la fameuse ZCIT. Donc on se rend compte que la convection et l'instabilité engendrée par le mécanisme de la convergence (formant d'ailleurs la jonction entre les deux cellules de Hadley) sont plus fortes que la convection engendrée par la seule cause thermique.

Dans le cas de l'Asie du sud-est, la configuration est différente : il y a, là aussi effectivement, une dépression thermique importante qui se crée au-dessus de l'Iran, de l'Afghanistan et du Pakistan (et qui "irradie" jusque sur le nord de l'inde et le sud de la Chine). Mais ici, cette dépression thermique est plus forte, de plus grande ampleur que sa "cousine" du sud-ouest des USA. Et par ailleurs, au sud de l'Asie du sud, il n'y a plus que l'océan indien. Ainsi, dans le cas asiatique, l'alizé de l'hémisphère sud est happé, forcé à bifurquer et à passer l'équateur (tant la dépression thermique est puissante) et va donc rejoindre le creux thermique plus au nord. C'est à dire que, dans le cas asiatique, la convection thermique vient donc se coupler à la convergence mécanique (due à ce vent régulier et soutenu qu'est l'alizé) pour venir former la ZCIT. Même si, et je le reconnais, la ZCIT est "floue" par là bas (elle est "floue", mais elle est clairement présente...!).

Pour résumer, ce que je veux dire, c'est que la ZCIT est d'abord le résultat de la convergence mécanique (des alizés), et elle peut être couplée à la convection thermique.

Au Texas, le vent du sud qui amène la vapeur d'eau n'est pas du tout de la même ampleur que l'alizé (qui, lui, est beaucoup plus régulier et soutenu). D'ailleurs, cette dépression thermique américaine est souvent affaiblie par la subsidence (régnant en altitude) qui vient couper les précipitations. Alors qu'au niveau de la ZCIT (que ce soit au sud de l'Amérique centrale ou en Asie du sud), la subsidence n'est pas du tout présente.

Pour que la ZCIT ait une véritable influence sur le Texas, il faudrait que l'alizé de l'hémisphère sud puisque arriver jusque là (comme c'est le cas en Inde), pour venir se coupler à la convection thermique.

Certes, comme tu le dis, le processus texan n'est pas très différent de celui de la vraie ZCIT qui passe en Asie du sud-est, mais il l'est suffisamment pour n'être pas du tout de même ampleur.

Bref, je suis plutôt d'accord avec ton analyse, mais j'espère que tu vois la nuance (tout de même importante) qui mérite d'être mise en avant.

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Je suis d'accord, sauf sur le rôle de la convergence.

Ce qui dope les ascendances, ce sont des anomalies chaudes et humides.

Ce qui modifie les vents au sol, ce sont les ascendances (sans Coriolis) et la répartition des masses d'air (avec Coriolis).

La convergence s'ajuste à tout çà.

Le fait que les "alizés" traversent l'équateur sur l'océan Indien est intéressant, mais est-ce une différence réellement importante ? Au Texas, la mer brûlante rend le vent marin aussi moîte que l'alizé passé dans l'hémisphère nord en mer d'Arabie.

Les différences importantes, elles sont sur le flux d'altitude, plus humide en Inde (bordé à l'ouest par l'océan) qu'au Texas (bordé à l'est par le désert). Ce qui explique qu'il faille se décaler vers l'est en Floride/Georgie pour retrouver des conditions de "mousson" (180mm en juin et juillet à Orlando).

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je suis d'accord, sauf sur le rôle de la convergence.

Ce qui dope les ascendances, ce sont des anomalies chaudes et humides.

Ce qui modifie les vents au sol, ce sont les ascendances (sans Coriolis) et la répartition des masses d'air (avec Coriolis).

La convergence s'ajuste à tout çà.

Le fait que les "alizés" traversent l'équateur sur l'océan Indien est intéressant, mais est-ce une différence réellement importante ? Au Texas, la mer brûlante rend le vent marin aussi moîte que l'alizé passé dans l'hémisphère nord en mer d'Arabie.

Les différences importantes, elles sont sur le flux d'altitude, plus humide en Inde (bordé à l'ouest par l'océan) qu'au Texas (bordé à l'est par le désert). Ce qui explique qu'il faille se décaler vers l'est en Floride/Georgie pour retrouver des conditions de "mousson" (180mm en juin et juillet à Orlando).

La différence fondamentale, selon moi, provient du fait que l'ascendance (la convection "mécanique") de la ZCIT est dopée par les "flans ascendants" des cellules de Hadley :

g3a_19.gif

Le Texas ne borde pas une frange méridionale d'une cellule de Hadley. Au contraire même, le Texas est proche d'une zone dans laquelle se produit la subsidence (la jonction entre une cellule de Hadley et une cellule de Ferrel). Cette zone de subsidence correspond d'ailleurs au sud-ouest américain.

Je pense que les anomalies chaudes et humides dont tu parles accroissent l'instabilité déjà présente au sein de la ZCIT : c'est pour cette raison que les précipitations en ZCIT sont souvent plus fortes au-dessus des continents. Tiens regarde, même au Sahel, la ZCIT résulte de la convergence entre l'alizé de l'HS (on l'appelle la mousson) et l'alizé continental (l'harmattan) très sec. Malgré le fait que la ZCIT soit adjacente à de l'air aride, les précipitations associées restent tout de même copieuses.

Au Texas, même si l'air arrivant du golfe du Mexique est très chaud et très humide (en Td), il n'en demeure pas moins qu'ici, il n'y a pas d'ascendance forcée par la frange ascendante d'une cellule de Hadley (cela revient à dire qu'il n'y a pas de ZCIT à cet endroit là).

Je pense que si les précipitations estivales sont plus copieuses à Miami qu'à Dallas ou Austin, c'est parce que la teneur en vapeur d'eau environnante est encore plus élevée et les sols sont presque autant surchauffés qu'au Texas, et surtout parce que là-bas, visiblement, la subsidence en haute altitude s'en trouve bien plus réduite qu'au Texas (ce qui peut se traduire par : on est peut-être ici dans une amorce de frange ascendante d'une cellule de Hadley embryonnaire...)

Donc je reste d'accord avec toi sur le fait que la ZCIT peut parfois être "floue" : tout comme l'est la ceinture de cellules de Hadley qui n'est justement pas uniforme.

J'ai l'impression que la structure de cette ZCIT est effectivement complexe dans ces zones...

D'une manière générale, je pense qu'on est pas mal d'accord sur le principe. Les détails sont "cosmétiques"...

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Nos différences c'est sur le rôle de "cause à effet" et la position d'un climat par rapport à la circulation générale, ce qui influence le vocabulaire à choisir.

Le constat est le même, à savoir qu'il pleut plus sur la région A que la région B.

Ce schéma de circulation générale, c'est un signal de fond, qui prédispose une certaine organisation. Mais face aux complexités géographiques et au cycle des saisons, il y a de très sérieuses variations. On ne peut pas se fier à ce schéma pour prévoir ce qui va se passer en été sur l'hémisphère nord.

En été, je le répète, il y a un maximum secondaire d'ascendances vers 30N, identifié sur les moyennes climatiques et à l'échelle du globe. L'explication, c'est le boom des ascendances sur le SE asiatique, et aussi un peu le SE américain (US).

Ca veut dire qu'à l'échelle du globe (hémisphère nord), il n'y a plus de cellule de Hadley : il ne reste plus que la dorsale subtropicale en Atlantique et Pacifique. Sur les continents, on passe directement d'un régime de convection tropicale (qui remonte vers 30N) à un régime continental des latitudes moyennes. C'est mon message initial pour décrire le climat du Texas biggrin.png

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Ce schéma de circulation générale, c'est un signal de fond, qui prédispose une certaine organisation. Mais face aux complexités géographiques et au cycle des saisons, il y a de très sérieuses variations. On ne peut pas se fier à ce schéma pour prévoir ce qui va se passer en été sur l'hémisphère nord.

En été, je le répète, il y a un maximum secondaire d'ascendances vers 30N, identifié sur les moyennes climatiques et à l'échelle du globe. L'explication, c'est le boom des ascendances sur le SE asiatique, et aussi un peu le SE américain (US).

Ca veut dire qu'à l'échelle du globe (hémisphère nord), il n'y a plus de cellule de Hadley : il ne reste plus que la dorsale subtropicale en Atlantique et Pacifique. Sur les continents, on passe directement d'un régime de convection tropicale (qui remonte vers 30N) à un régime continental des latitudes moyennes. C'est mon message initial pour décrire le climat du Texas biggrin.png

Je suis d'accord pour dire que le schéma globale de la circulation générale ne peut pas être pris au pied de la lettre. Je suis bien de ton avis sur ce point. La complexité de la disposition des continents et des océans vis-à-vis de la circulation atmosphérique générale jouant évidemment un rôle très important.

Mais (et tu vas me dire que je suis têtu...tongue_smilie.gif ), je ne pense pas que tu puisses également généraliser en disant qu'il y a en été un «maximum secondaire d'ascendances vers 30N», sous-entendant que celui-ci est issu d'un «régime de convection tropical».

Voici une carte représentant les lames de précipitations sur les continents et les océans en juillet :

345268ZCITetsubsidence.png

J'y ai tracé les lignes :

(3) : la ZCIT, elle-même étant issue du jet tropical d'est ("Tropical Eastern Jet"). On voit clairement, encore une fois, que la ZCIT passe très nettement au sud du Texas et même de la Floride.

(2) : la ligne correspondant à la subsidence maximale (pour une longitude donnée), subsidence issue du point "central" de jonction entre les cellules de Hadley et ferrel (même si on comprend bien qu'au niveau du Golfe du Mexique et surtout au niveau de la Chine du sud-est, la cellule de Hadley est quasi inexistante). Cette ligne suit de très près le jet stream subtropical.

(1) : la ligne correspondant peu ou prou à la position moyenne du front polaire (et donc du jet stream polaire).

En réalité, le jet stream (et donc le front polaire) passe tout de même un peu plus au nord, au niveau du sud-est des USA. Si les précipitations sont si importantes à cet endroit là, alors que le front polaire est pourtant plus au nord, cela est très probablement dû au fait que :

1- vers la Floride et la Louisiane, la convection thermique pure est très forte (sols surchauffés) et entraîne avec elle une grande quantité de vapeur d'eau (Golfe du Mexique très chaud).

2- au large immédiat des côtes atlantiques américaines, le courant du Gulf stream fait remonter des eaux très chaudes également, et vient rencontrer cette fois-ci les masses d'air polaires (donc vient rejoindre la trajectoire du jet stream) situées au nord-ouest immédiat. Il s'agit ici de la cyclogénèse de "nos" dépressions polaires classiques.

Que constate t-on ? Deux choses :

1- Il y a une discontinuité nette entre la ZCIT et les précipitations du sud des Etats-Unis.

2- Ces précipitations du sud des Etats-Unis ne me semblent pas être issues d'un "régime de convection tropical" puisqu'elles sont la continuité des précipitations alliées au front polaire.

remarque : on constate cependant que les précipitations estivales se produisant dans l'extrême sud-ouest des Etats-Unis ont en revanche bien souvent un lien avec la convection créée par la ZCIT.

remarque 2 : les précipitations sont très nettement les plus fortes au niveaux des ZCIT, et en plus, ce n'est même pas sur les continents (là où on penserait que la convection thermique viendrait décupler les précipitations). Non, c'est bien la rencontre des alizés couplée à une température de surface des eaux océaniques élevée qui qui accroît ces précipitations de ZCIT.

Ma conclusion :

Comme on peut le voir, les précipitations estivales n'ont pas les mêmes origines, selon que l'on se trouve à Phoenix, Dallas, à Talahassee ou aux Bermudes par exemple. En effet, qu'elles soient issues d'une "excroissance" de la ZCIT (comme à Phoenix), d'une convection thermique pure chargée en vapeur d'eau (Dallas et Talahassee) ou de la rencontre de l'air subtropical (également très humide à cause du Gulf stream et des vents s'échappant de l'anticyclone des Bermudes) avec la masse d'air polaire (comme aux Bermudes et plus au nord), les conditions au sol de tous ces coins restent très "tropicales" pendant une bonne partie de l'été. Suffisamment pour que ces régions soient classées en climat subtropical.

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Je parlais d'une transition. Si on est d'accord pour dire que la ZCIT devient floue et que le schéma général ne se vérifie pas forcément, on ne peut pas tracer de telles courbes (c'est logique).

Je dois dire de plus que la carte du GPCP n'est pas comme celle des réanalyses. Le GPCP exacerbe beaucoup les précipitations en mer au niveau des latitudes moyennes.

Voici les réanalyses

D0BgywLOTH_xaf0.png

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Je dois dire de plus que la carte du GPCP n'est pas comme celle des réanalyses. Le GPCP exacerbe beaucoup les précipitations en mer au niveau des latitudes moyennes.

Voici les réanalyses

D0BgywLOTH_xaf0.png

Eh bien après vérifications, il me semble au contraire que la carte que j'ai postée est non seulement bien plus précise, mais surtout bien plus exacte. Preuves :

Voici les valeurs correspondant à "ta" carte (en premier), à "ma" carte en deuxième, et à la "réalité" en 3 ème...

Tallahassee : 350 à 400 mm, 120 à 160 mm, 185 mm.

Savannah : 280 à 340 mm, 120 à 160 mm, 142 mm

Kingston (Jamaïque) : 150 à 190 mm, 30 à 60 mm, 42 mm

Hamilton (Bermudes) : "bien inférieur à 120 mm" (pas de précision), 110 à 125 mm, 115 mm

Boston : autour de 120 mm, 90 à 120 mm, 87 mm

Cincinnati : 220 à 250 mm, 90 à 120 mm, 95 mm

Saint John's (Terre Neuve) : moins de 120 mm, autour de 120 mm, 92 mm

Sable Island (au large de la Nouvelle Ecosse) : moins de 120 mm, autour de 120 mm, 101 mm

Santa Cruz das Flores (nord-ouest des Açores) : moins de 120 mm, 30 à 60 mm, 60 mm.

Cancun : 120 à 190 mm, 60 à 90 mm, 70 mm.

Wuhan (Chine) : 300 à 360 mm, 150 à 200 mm, 190 mm.

Bref, la carte que j'ai postée semble assez juste, et ne semble pas vraiment exacerber les valeurs en mer, même si j'ai relevé également quelques exagérations dans un sens ou dans l'autre.

La carte que tu as postée semble bien, en revanche, largement surestimer les précipitations du sud-est des Etats-Unis, c'est net. De même que vers Cuba et la Jamaïque. Entre autres...

Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas tracer les courbes que j'ai représentées sur "ma" carte. Je répète qu'elles représentent la position moyenne de chacun des "centres" d'action. Cela ne veut pas dire que, partout sur une même ligne, les phénomènes sont aussi marqués. Mais cela signifie que c'est par cette ligne que passerait le phénomène (comme la subsidence par ex) : je ne dis pas qu'au niveau de Cuba ou qu'au niveau de l'est-sud-est de la Chine, la subisdence est bien présente. Mais disons que, bien qu'elle soit très restreinte (voire quasi inexistante) dans ces coins-là, son influence (même indirecte et ténue) est présente en ce sens que là, les précipitations sont tout de même pas mal moins fortes qu'autour. Et "autour" signifie là où les convergences sont plus marquées, que ce soit par la proximité de la ZCIT ou par la proximité de la convection thermique pure et/ou la proximité du front polaire.

Par ailleurs, j'ai noté un autre point : la ZCIT est également détectable "tout simplement" par les valeurs de la pression barométrique au sol (souvent 995 à 1005 hPa), sans jamais être adjacente à l'air polaire.

Mais, là où je te rejoins parfaitement, c'est que, influence de la ZCIT ou pas, les "pluies chaudes" qui se produisent l'été au Texas sont tout aussi chaudes et tout aussi tropicales que les pluies issues de la ZCIT, il n'y aucun doute là-dessus : elles tombent dans une masse d'air complètement tropicale (càd une masse d'air dont la température potentielle équivalent à 850 hPa est supérieure à 63°C :

Rnamavn067.png

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  • 3 years later...
  • 3 weeks later...

Hello,

je pense qu’en appliquant de manière « bête et disciplinée » la classification de Koppen, on arrive à ce genre de « non-sens ».

Pour moi, cela revient à établir un lien avec les climats de type méditerranéen, qui ne se trouvent pas dans cette région du monde.

Je justifierais la présence de ces bouts de « csa » par leur position géographique, au cœur  d’un dégradé climatique entre le climat du sud est des États Unis et le climat aride du Nouveau Mexique. 

Je crois qu’on devrait se montrer prudent avec les classifications, et associer les chiffres au contexte climatique du lieu.

Mais n’est que mon avis.

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Posté(e)
Le Grau-du-Roi

Comme le Texas est une région où une grande partie des précipitations est d'origine instable, ont peut imaginer que quelques zones très localisées ont échappé à de très nombreux orages estivaux sur une longue période, ce qui a "faussé" la répartition moyenne des pluies dans l'année sur la période considérée.

Une sorte de malédiction du grau version US :D (seuls les anciens du topic méditerranéen comprendront lol)

Modifié par LMK
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Oui LMK, c'est le cas de la ville de Dallas par exemple où les moyennes des précipitations peuvent être "faussée" par des périodes tantôt très sèche, tantôt très pluvieuse, c'est rare de trouver un mois "normal" lorsqu'on étudie les archives de cette ville comme beaucoup d'autres villes de cette État. En ce qui concerne la classification de Koppen je suis d'accord avec toi crabo,  celle-ci est trop "cadré" et ne prend pas en compte certains autres facteurs qui permettrait d'avantage de mieux distinguer les climats.

Modifié par THE_PHOENIX
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  • 1 year later...

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