Floggidu44 Posté(e) 9 décembre 2012 Nantes Est Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Bonjour, Y a t-il une définition précise du zonal? Et si oui quels sont les paramètres qui rentrent en compte pour déterminer l'intensité du zonal c'est à dire si on a affaire à un faible zonal ou un fort zonal?? A l'heure où on change de régime prochainement je me demandais si l'air froid présent jusqu'à jeudi avait une incidence sur l'intensité d'un zonal. Merci de vos lanternes. Cdt. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaet34 Posté(e) 9 décembre 2012 Briançon (05) 1260m Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Le "zonal" dont tu parles, c'est le flux moyen d'ouest souvent associé aux perturbations baroclines des moyennes latitudes. L'intensité du zonal est régie par les différents régimes de temps. On peut évoquer l'indice NAO qui est calculé en fonction du différentiel de pression entre l'Islande et les Acores. Quand l'indice est positif, le gradient de pression sur l'Atlantique nord est important, et le zonal fort et haut en latitude. En situation NAO-, le jet est rejeté beaucoup plus au sud. Ensuite, il faut bien distinguer ce qui se passe au niveau du sol et lorsqu'on s'élève un peu. La signature d'un flux zonal, c'est également un jet très fort et haut en latitude, qui atteint son intensité maximale vers 300 hPa. A ce niveau là, le froid en basses couches (comme celui qui aura en Europe Occidentale en début de semaine) n'a plus aucune influence sur l'intensité du zonal. Cependant, en basses couches, une pellicule froide peut résister (surtout dans les vallées montagneuses) et empêcher le vent d'ouest de s'installer. Par contre, en altitude, on aura affaire à un fort vent d'ouest et un redoux prononcé. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 9 décembre 2012 Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Il y'a aussi le zonal négatif, quand on a un puissant flux d'Est rectiligne , assez rare d'ailleurs /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Floggidu44 Posté(e) 9 décembre 2012 Nantes Est Auteur Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Il y'a aussi le zonal négatif, quand on a un puissant flux d'Est rectiligne , assez rare d'ailleurs Merci pour ces explications.C'était une demande de précisions au vu de l'emploi régulier de ce terme sur le fofo. Cdt, Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 9 décembre 2012 Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Merci pour ces explications. C'était une demande de précisions au vu de l'emploi régulier de ce terme sur le fofo. Cdt, Oui mais en tout cas c'est pas encore en vue un zonal négatif pour le moment /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> On aura un zonal d'Ouest quoi ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
gaet34 Posté(e) 9 décembre 2012 Briançon (05) 1260m Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Il y'a aussi le zonal négatif, quand on a un puissant flux d'Est rectiligne , assez rare d'ailleurs Les jets d'est n'existent pas aux latitudes tempérées. Ils peuvent exister aux latitudes intertropicales parce que la force de Coriolis y est négligeable.Avoir un flux d'est rectiligne tel un Paris-Moscou, ca peut exister, mais encore c'est jamais très puissant, mais sur l'Atlantique Nord tu ne verras jamais un flux d'est de la France à Terre Neuve /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 9 décembre 2012 Partager Posté(e) 9 décembre 2012 Les jets d'est n'existent pas aux latitudes tempérées. Ils peuvent exister aux latitudes intertropicales parce que la force de Coriolis y est négligeable. Avoir un flux d'est rectiligne tel un Paris-Moscou, ca peut exister, mais encore c'est jamais très puissant, mais sur l'Atlantique Nord tu ne verras jamais un flux d'est de la France à Terre Neuve Ouaip, mais j'ai pas dit qu'il y'avait un tel jet dans un zonal négatif, j'ai seulement dit que le zonal inverse existe ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 10 décembre 2012 Brest Partager Posté(e) 10 décembre 2012 Il y'a aussi le zonal négatif, quand on a un puissant flux d'Est rectiligne , assez rare d'ailleurs Attention au vocabulaire : tout n'est pas conventionnel. La composante zonale d'un flux d'est est négative, mais ce n'est pas pour çà qu'on parle de "zonal négatif". Le "régime zonal" c'est un gros contraste nord-sud droit et allongé sur l'Atlantique qui se prolonge sur l'Europe de l'Ouest. Pour le quantifier, il faut faire une moyenne sur 3-4 jours du courant-jet. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 11 décembre 2012 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 11 décembre 2012 Pour le quantifier, il faut faire une moyenne sur 3-4 jours du courant-jet Il existe sérieusement une formule pour quantifier un courant zonal ? J'ai toujours cru que c'était une formulation qualitative. D'ailleurs est-ce vraiment un terme technique utilisé ou juste parce que c'est plus court que : zonal = forte baroclinie rectiligne persistante ? Si t'as la formule ça m'interesse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 12 décembre 2012 Brest Partager Posté(e) 12 décembre 2012 Conventionnellement, on ne parle pas de "régime zonal" mais de "jet zonal". Le jet zonal est à la fois la dynamique moyenne, donc ça s'étudie du point de vue climatique. Mais c'est aussi une dynamique à l'échelle des régimes de temps, où on pose un jet zonal sur l'Atlantique avec entrée au large des USA, sortie au large sur l'Europe et on regarde comment les perturbations gagnent de l'énergie dans ce jet. Suivant la vision "régimes de temps", on pose souvent une moyenne temporelle de 5 à 10 jours (perso je trouve que 10 jours c'est difficile à appréhender). Ca donne la composante "basse-fréquence", qui quantifie en quelque sorte l'énergie disponible dans la grande échelle. Le fameux "carburant" associé à aux contrastes de températures dans lequel une perturbation peut "exploser". Mais ce n'est pas un simple "carburant" disponible à un instant, car c'est un bilan d'énergie sur une période de temps avant et après la perturbation. C'est le "carburant" potentiel si on considérait que le jet réel est le jet moyen. (ce n'est pas le cas, mais ce genre d'exercices donne une idée de ce qui se passe). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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