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Supercell 54

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Tout ce qui a été posté par Supercell 54

  1. Génial ! Je suis impatient de voir les diagrammes skew-T et les supports techniques associés. Votre site est déjà (et va encore être) riche en données ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bonne continuation à vous /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cordialement.
  2. D'accord Super le modèle "Europe" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les projets futurs me réjouissent !
  3. Bonjour Tintin 87, je viens de tombé sur votre site (en cherchant sur le net des modèles numériques de prévisions complets) est il est tout simplement génial ! De plus, l'interface des cartes des modèles que vous proposez et très pratique et très agréable ! De même, les modèles proposés offres des paramètres que l'on ne trouve pas ailleurs ! En tant que passionné de météorologie, et notamment des orages, je trouve tous mon bonheur ici ! J'ai maintenant mis votre site en "marque page" et je le consulterez tous les jours ! J'en profiterais pour faire tourner l'adresse de votre site Encore une fois bravo pour tous ce travail et bonne continuation. Cordialement.
  4. En fait, par définition, un orage se manifeste nécessairement par une activité électrique. Lorsqu'au moins un éclair et vu ou qu'un seul coup de tonnerre est entendu, on parle alors d'orage. Pour ma part, je préfère parler de « déclenchements de convection profonde ». Pourquoi me direz-vous ? Et bien cela provient du fait que, comme dit ci-dessus, par définition, un orage est nécessairement caractérisé par une activité électrique. Hors, en réalité, ce n’est pas toujours vrai : un cumulonimbus (d’ailleurs populairement appelé « nuage d’orage ») ne génère pas forcément d’éclairs. Habituellement, on appel orage toute entitée convective composée d'au moins un cumulonimbus (la définition est plus juste comme ça). En effet, que penser des systèmes convectifs générant des rafales descendantes, des chutes de pluie intense ou des chutes de grêle / grésil alors qu’il ne génère aucune activité électrique ? Voilà pourquoi on considérera ici qu’un orage équivaut à un cumulonimbus ou à un ensemble de cumulonimbus, qu'il soit générateur on non d'éclairs. Cependant, pour les initiés, le mot « orage » à tout son sens ! Cordialement.
  5. En tous cas, c'est assez étonnant tout de même de voir ça. Personnellement, je n'ai jamais vu de tels déclenchements de convection profonde générer autant d'éclairs (nuage-sol en plus) ! C'est magnifique /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. Bonjour Youri. Ce creusement dépressionnaire relatif (autrement dit élaboré dans un d'un champ de hautes pressions) résulte d'une advection d'air froid en altitude. En effet, les advections d'air froid on la particularité de renforcer la dynamique troposphérique. Il est vrai que les ingénieurs ont sous-estimé la force du vent pour cette nuit, en raison d'une advection d'air froid qui a été plus prononcée que prévue initialement. Ainsi, l'instabilité convective a été plus importante que prévue. Salutations /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. La différence entre un arcus est un nuage tabulaire (aussi nommé arcus-barrière) est que l'arcus est moins développé (sous entendez moins épais) qu'un nuage tabulaire, qui lui prend la forme d'un biseau arqué impressionnant (comme un immense barrage, d'où l’appellation d'arcus-barrière pour certains). Aussi, le nuage tabulaire s'observe généralement à des altitudes plus basses que les arcus classiques. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  8. En faite, un nuage tabulaire est une variété de l'arcus. Je te propose une révision de la définition par rapport à celle d'hier, plus complète cette fois-ci. Nuage tabulaire (aussi appelé arcus-barrière) : il est visuellement très impressionnant et très occasionnel de l'observer. Il s'agit donc d'un arcus surdévellopé et très abaissé (parfois à quelques mètres du sol ou de la mer !). Il se présente sous la forme d'un biseau arqué imposant, soudé au système convectif, lisse ou déchiqueté. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  9. Bonsoir aeshaesh. Voici quelques éléments de réponses à ton questionnement. Tout d'abord, les arcus, nuages tabulaires et nuages en rouleau sont une matérialisation d'un front de rafales. Arcus : il matérialise un P-FC (pseudo-front chaud) ou parfois un P-FF (pseudo-front froid). Il se caractérise par un nuage allongé en forme d'arc. Nuage en rouleau : il s'agit d'un nuage de très basses altitudes, tubulaire (en forme de tube, de cylindre) et très allongé, qui est désolidarisé au système convectif. Il matérialise un P-FC (pseudo-front chaud). A noté qu'il s'observe notamment à la fin du développement d'un système convectif (lorsqu'il est à maturité). Nuage tabulaire (aussi appelé arcus-barrière) : il est visuellement très impressionnant et très occasionnel de l'observer. Il s'agit donc d'un arcus surdévellopé et très abaissé (parfois à quelques mètres du sol ou de la mer !). Il se présente généralement sous la forme d'un biseau arqué imposant, soudé au système convectif, lisse ou déchiqueté. Nuage-mur : il s'agit d'un renflement soudé aux fondations d'un cumulonimbus. Un nuage-mur rotatif est le témoins d'une rotation cyclonique (ou anticyclonique). Il s'élabore dans le courant ascendant lorsque la basse troposphère a été refroidi par le courant descendant divergent et humidifiée par les précipitations. De ce fait, une condensation de basse altitude (du fait d'une humidité importante) s'opère dans cette zone : un nuage-mur s'élabore. Dans une structure convective supercellulaire, on l'observe généralement dans le flanc arrière droit, là où le courant descendant du flanc arrière et le courant ascendant se rencontrent, avec un afflux d'humidité venant du courant descendant du flanc avant. Le nuage-mur peut se constituer au niveau de condensation (niveau de saturation en vapeur d'eau) du cumulonimbus ou via un amoncellement de stratocumulus déchiquetés lorsqu'il sont aspirés dans le courant ascendant. La dimension d'un nuage-mur s'échelonne de 250 m seulement à 8 km de large ! Bande d'afflux : il matérialise un P-FC (pseudo-front chaud). Il s'agit d'une bande de nuages à bas niveau de condensation (niveau de saturation en vapeur d'eau) qui converge vers le courant ascendant principal du système convectif. Une bande d'afflux courbée est le témoin d'une rotation mésocyclonique (ou mésoanticyclonique). Nuage en collier : il s'observe occasionnellement, seulement dans les structures convectives supercellulaires. Il s'agit d'un nuage en forme de bouée, d'anneau, disposé entre le nuage-mur (en-dessous) et les fondations striées de la supercellule convective (au-dessus). J'espère avoir fait le tour de ton questionnement. Salutations. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. Ok. Merci Damien49 pour ta réponse. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  11. Il est vrai que je n'ai pas trouvé d'informations sur internet au sujet de mon interrogation. Toutefois, Traqueurdefoudres, ton explication se rapporte à ce que je pense aussi. Attendons d'autres explications et compléments peut être pour conforter cette idée.
  12. Bonjour à tous. Je voudrais savoir ce qu'on appel front froid en altitude (car je ne suis pas sûr de savoir ce que c'est vraiment) ? Merci d'avance /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  13. Bonsoir Traqueurdefoudres Pour ma part j'ai pu observer des structures convectives (unicellulaires et multicellulaires) sous une pression de l'ordre de 1030 hPa lors de l'été 2003. Je me souvient très bien des structures convectives multicellulaires asservis aux fronts froids (qui se déplaçaient d’ailleurs rapidement). Sur mon secteur, la circulation d'un multicellulaire (associé au passage du front froid) se caractérisait fréquemment par une précipitation relativement intensive et brève, avec des rafales convectives de l'ordre de 40 à 60 km/h et des éclairs essentiellement intra et intercellulaires. Comme il s'agissait toujours de masses d'air sec à l'avant des fronts froids (avec une inhibition convective significative en raison des pressions qui avoisinaient les 1030 hPa) , le changement de temps se faisait brutalement (passage d'un temps très ensoleillé, avec très peu de nuages, à un temps orageux, sans excès). Je me souvient aussi des unicellulaires secs nocturnes durant cette même période exceptionnellement chaude. L'année 2003 était vraiment atypique pour ce qui en est des orages. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  14. Bonjour à tous. Voici ma question : Comment naissent les mammas ? Merci d'avance /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Superbe travail. Félicitation à toute l'équipe créative. Les sous-rubriques " poster une observation " ont été améliorées (affichage des observations amélioré et plus agréable à regarder, et ce, même dans les onglets "tableau").
  16. C'est vrai, tu à tout à fait raison, je n'y avait pas pensé sur le coup. Je pense que l'humidité doit jouer un rôle tout de même (c'est ce que j'ai trouvé sur le net il y a longtemps et je l'ai remarqué mois aussi) mais que ce n'est pas la seule composante qui explique la fréquence des éclairs (comme pour les orages secs comme tu l'as dit). Il est vrai que sur le net on ne trouve pas beaucoup d'informations fondées sur ce sujet (si quelqu’un trouve un document j'en serait ravi).
  17. Bonjour FOTELYON Les éclairs sont d'autant plus nombreux que l'humidité disponible (quantité de vapeur d'eau disponible composant l'air) est élevée. Ainsi, lorsque la nuit s'amorce, on constate que l'humidité disponible croît assez sensiblement (humidification nocturne). De fait, les éclairs se génèreront plus facilement. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Bonsoir Maneater. Dans la liste des fronts que tu as énoncé, on pourrais aussi parler des fronts froid secondaires. Il s'agit d'une frontière entre l'advection d'une masse d'air Arctique maritime (Ac) sur une masse d'air Polaire maritime (Pm). Le front froid secondaire est matérialisé par un mur de nuages cumuliformes précipitants (il s'agit d'une ligne de grains ; un grain = un cumulus congestus ou un cumulonimbus). Le passage d'un front froid secondaire se remarque par l'établissement d'un flux à composante NNO ou N (les rafales de NNO ou N sont significative au passage de la ligne de grains), remplaçant un flux à composante ONO ou O (dans la masse d'air Polaire maritime) : on parle aussi de mouvement dextrogyre de la circulation générale. La masse d'air Am est caractéristique des traînes actives, que se soit en hiver ou en été. Un petit cours sur la masse d'air Arctique maritime (Am) : L'air Am proviennent de l'océan glacial, entre le Spitzberg et le Groenland. Il opère un écoulement N-S sur l'océan atlantique avant d'arriver sur l'ouest de l'Europe. L'air Am est naturellement très stable (couche d'inversion consistante mais peu épaisse dans les très bas niveaux troposphériques, sur la banquise) et très sec. Cependant, l'écoulement N-S (sur l'océan atlantique) induit un réchauffement et une humidification dans les très bas niveaux troposphériques, du fait de la latitude (le réchauffement de l'air Am s’opère essentiellement seulement dans les très bas niveaux troposphériques). De fait, la couche d'inversion se détruit avant d'arriver sur l'ouest de l'Europe. L'air Am est par conséquent très instable en arrivant chez nous. L'humidité est très importante à tous les étages de la troposphère (l'instabilité à diffusées la vapeur d'eau). En toute saison (même en hiver), il arrive plus froid que notre continent : l'instabilité est de fait toujours présente. On observe alors de nombreux nuages cumuliformes précipitants (cumulus congestus, cumulonimbus). L'arrivée d'une masse d'air Am sur l'ouest de l'Europe se caractérise aussi par une tropopause significativement abaissée (établie entre 5 et 8 km d'altitude). En plein été, les températures peuvent être inférieures à + 15 °C durant plusieurs jours consécutifs (avec des températures au niveau 850 hPa inférieures à 0 °C). /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. Merci pour ces rectifications Cotissois 31 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Bonsoir Traqueurdefoudres Tout est question de densité de l'air : les anticyclones sont animés de mouvements descendants (l'air ayant une densité suffisamment élevée pour opérer un mouvement subsident vers le sol, correspondant à une augmentation de la pression). De fait, il est naturel que les anticyclones (notamment les anticyclones puissants) se déplace lentement, puisque plus lourd que les cyclones, qui eux, sont animés de mouvements ascendants (l'air ayant une densité suffisamment peu élevée pour opérer un mouvement ascensionnel vers la tropopause, correspondant à une diminution de la pression). Front froid rattrapant le front chaud : déjà, un front chaud progresse nécessairement vers un air froid (plus ou moins dense), ce qui ralenti, plus ou moins, son déplacement. L'importance de la densité de cet air froid conditionnera le dynamisme du déplacement du front chaud. De plus, si l'air froid (front froid) est transporté dans un flux rapide, alors il se déplacera rapidement (parfois, l'effet inertiel du déplacement de l'air froid dynamise le flux). De même, lorsque l'air chaud (entre le front froid et le front chaud) est naturellement instable (instabilité convective libre), cela induit un appel d'air significatif, dynamisant le déplacement de l'air froid (l'écoulement de l'air froid s'accélérera par l'aspiration induit par les mouvements ascendants). Ces causes, plus ou moins couplées, feront ainsi que le front froid rattrapera le front chaud pour aboutir à une occlusion. J'espère avoir été assez explicite ; si quelqu’un peut apporter davantage d'informations ... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  21. Bonjour Traqueurdefoudres En faite, la précipitation d'un altostratus dépend de la taille des gouttelettes d'eau au sein de celui-ci et du dynamisme du mouvement ascensionnel de l'air (suffisant ou insuffisant pour supporter ces gouttelettes d'eau). Plus une gouttelettes d'eau est lourde, plus elle aura une propension à chuter (du fait de la gravité). Cependant, il faut prendre en considération le dynamisme du soulèvement de l'air qui peut contrer cette chute. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  22. Selon les prévisions, l'EPCD pourrait atteindre voire dépasser 2500 J/kg avec des LI de - 6 à - 10 °K en fin d'après-midi/début de soirée. Les températures du point de rosée pourrait approcher 21 à 22 °C ! Ceci sera phasé avec une dynamique troposphérique qui semble particulièrement significative.
  23. Bonjour Traqueurdefoudres. A ce que je sais, un courant-jet (ou jet-stream ) est parfois forcé à se diviser en deux courants-jets principaux : le courant-jet initial se bifurque alors en une branche principale vers le nord (branche nord ) et une branche principale vers le sud (branche sud ). Je sais qu'un blocage peut en être la raison. Voilà c'est tous ce qu je sais , si quelqu'un peut apporter davantage de précisions ...
  24. Pour Damien49 : en faite pour la première question, je me demandais comment une rotation cyclonique affectant la surface pouvait affecter aussi le MCS qui est lui en altitude. Pour la deuxième question, je me disais qu'une diminution des pressions n'était pat toujours associée à la création d'une rotation cyclonique (comme pour les dépressions thermiques).
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