Les tomates dont on jette la moitié de la récolte, je connais, petit pincement au coeur, voire vaine colère...
Septembre, c'est la fin des haricots pour la tomate, déjà s'il est simplement "normal", car les nuits deviennent bien trop fraîches et bien trop humides, le rayonnement diurne trop faible, l'ensoleillement insuffisant. C'est la fin programmée, le bout du rouleau : fruits qui ne mûrissent plus et qui éclatent, branches qui jaunissent et ploient, maladies... Il n'y a rien a y faire, et c'est pire encore dans les terres lourdes.
Cette année, j'ai planté les miennes contre la façade exposée au sud : terre sableuse et maigre, peu épaisse, mais régulièrement fumée et paillée aux coupes de lavandes, de plus, abreuvée par les gouttières de mon toit, généreuses cet été... Au bonheur de la tomate ! Pour les poivrons : fiasco ! Mais quatre melons de fort belle taille dont deux furent bons.
Récolte de figues (deuxième série) miraculeuse (ici !) cette année, après une première récolte fin juillet. L'arbre avait pourtant été recépé il y a trois ans après un gel hivernal intense. Récolte tout aussi généreuse, mais habituelle, des Vineuses de Savoie (Y-a-t-il meilleures pêches ?). Et des pommes, et des poires, et des coings... En veux-tu, en voilà.
Sans traitements, mais avec quelques vers en plus dans les pommes...