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JBR

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  1. JBR

    Bilan Mars et Avril à Paris

    Effectivement, j'ai fait une boulette ! J'ai rectifié mon erreur concernant le mois de mars 2005 dans le précédent message... Décidément, il faut vraiment que j'aille m'acheter des lunettes !
  2. JBR

    Bilan Mars et Avril à Paris

    Relevés de Paris-Montsouris MARS 2005 : Tn moy. : 5,0°C Tx moy. : 12,1°C Tn abs. : -6,0°C Tx abs. : 22,8°C RR : 48,4 mm Ensoleillement : 116 h Vent max : 54 km/h 5 jours avec neige 0 jour avec grêle 2 jours avec brouillard 1 jour avec orage AVRIL 2005 : Tn moy. : 8,2°C Tx moy. : 16,2°C Tn abs. : 1,7°C Tx abs. : 27,3°C RR : 56,6 mm Ensoleillement : 154 h Vent max : 65 km/h
  3. Quelques extrêmes de température et de précipitation relevés par continent en avril 2005 : Europe : 33,2°C le 30 à Cazaux (France) -32,3°C le 8 à Vorkuta (Russie NW) 109 mm le 10 à Rab (Croatie) 104,0 mm en 24h à Montélimar entre le 15 et le 16/04 (6h) Asie : 44,0°C le 4 à Pad Idan (Pakistan) -39,9° le 1er à Ilirnej (Sibérie) 270 mm le 4 à Eraniel (Inde) Arctique : 13,9°C le 26 à Narsarsuaq (Groenland) -51,5°C le 7 à Summit (Groenland) Amérique du Nord : 46,0°C le 18 à La Caimanera (Mexique) -38,8°C le 7 à Eureka (Canada, Nunavut) 212 mm le 1er à Ocotepec (Mexique) Amérique du Sud : 39,0°C le 17 à Campo Grande (Brésil) -12,0°C le 25 à Maquinchao (Argentine) 193 mm le 7 à Rocha (Uruguay) Antarctique : 8,0°C le 2 à Base Esperanza -75,7°C le 24 à Vostok Afrique : 46,6°C le 2 à Abu Na'ama (Soudan) -4,2°C le 25 à Sutherland (Afrique du Sud) 164 mm le 4 à Kilimanjaro Airport (Tanzanie) Australie/Océanie : 43,5°C le 4 à West Roebuck (Australie) -6,0°C le 21 à Charlotte Pass (Australie) 224 mm le 30 à Pohnpei (Vanuatu)
  4. Affligeant... Et le sieur Jancovici toujours dans les "bons" coups...
  5. Précipitations (en mm) relevées à la station de Clermont-Aulnat depuis le 1er avril 2005 : 01/04 : 0 02/04 : 0 03/04 : 0 04/04 : 0 05/04 : 0 06/04 : 5,4 07/04 : 11,0 08/04 : 2,2 09/04 : 0 10/04 : 0 11/04 : 0 12/04 : 0 13/04 : 0 14/04 : 17,6 15/04 : 9,8 16/04 : 19,2 17/04 : 0,8 18/04 : 7,0 19/04 : 0 20/04 : 0 21/04 : 0 22/04 : 4,4 23/04 : 8,8 24/04 : 23,8 25/04 : 0,4 26/04 : 3,0 27/04 : 0 Total : 113,4 mm Avril 2004 : 105 mm Avril 2003 : 16 mm
  6. 57,8 mm en 24h à la station d'Orange-Caritat, entre le 15/04 (6h) et le 16/04 (6h). Il s'agit d'un nouveau record pour un mois d'avril depuis au moins 1952. Le précédent record datait du 08/04/1986 avec 44,8 mm. A Lyon-Bron, on n'est pas passé loin du record : 55,0 mm en 24h entre le 16/04 (6h) et le 17/04 (6h). Le record pour le mois d'avril date du 22/04/1948 avec 55,9 mm...
  7. Je signale que le nouvel ouvrage de Marcel Leroux paraîtra au début du mois de mai aux Editions Springer Verlag. Intitulé "Global Warming" : Myth or Reality ? The erring ways of climatology, cet ouvrage est le résultat de plus de 2 ans de travail et entièrement en anglais pour répondre notamment à la demande pressante de nombreux scientifiques américains. Un panorama complet de la climatologie y est dressé et tous les sujets sont évoqués au fil des chapitres : l'évolution climatique récente, l'effet de serre et les GES, le "réchauffement global", l'évolution récente des températures, des précipitations et de la pression, la circulation générale de l'atmosphère, les AMP (bien sûr !), l'histoire et les conclusions de l'IPCC, les modèles climatiques, la climatologie et les médias, la climatologie urbaine, la paléoclimatologie, la circulation océanique, El-Nino/El Nina, la sécheresse sahélienne, le Gulf Stream, la Grande anomalie de salinité, les variations du niveau de la mer, les bilans glaciaires, l'Oscillation Nord Atlantique, l'Oscillation Nord Pacifique, l'expérience FASTEX, les causes possibles du changement climatique (paramètres orbitaux, cycles solaires, rayons cosmiques, volcanisme, aérosols, etc.), et bien d'autres sujets encore... ISBN : 3-540-23909-X 540 pages - Relié
  8. A voir également la carte des anomalies de température en mars 2005 sur le site du DWD.
  9. 104,0 mm de pluie en 24h à Montélimar, entre le 15/04 (6h) et le 16/04/2005 (6h). Il s'agit d'un nouveau record pour le mois d'avril depuis 1920. Le précédent record qui datait du 04/04/1934 avec 62,7 mm est largement battu...
  10. Effectivement, il a bien plu en Sardaigne et en Corse, et plus particulièrment sur la côte orientale. On a relevé : 80 mm à Solenzara en 18h, entre le 10/04 (18h) et le 11/04 (12h UTC), 62 mm à Bastia en 24h entre le 10/04 (6h) et le 11/04 (6h), alors que l'on a relevé dans le même temps seulement 0,4 mm de pluie à Ajaccio (par effet de Foehn). Au vu de cette image satellitaire, on comprend aussi pourquoi il a énormément plus en Algérie et en Tunisie. Dans la ville algérienne d'Annaba (sur la côte, pas très loin de la frontière tunisienne), il est tombé 52 mm de pluie en 30h, entre le 10/04 (6h) le 11/04 (12h UTC), alors que la normale pour un mois d'avril n'est que de 42 mm...
  11. Bien vu herveb, contrairement à ce qu'a indiqué le SMHI sur son site, la Tn la plus basse en Amérique du Nord en mars a bien été enregistrée à Eureka, au Canada (Nunavut), le 04/03/2005 avec -50,2°C. Elle est donc bien inférieure à la Tn enregistrée à Paulatuk (TNW)... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  12. Comme l'ont fait remarquer si justement gbl et weather.bordeaux (dans un autre post), mars 2005 a été marqué par une très forte amplitude thermique entre le mini et le maxi abs. du mois : soit 35,2°C, à la fois à Villefranche-sur-Saône (-11,5°C le 1er et 23,7°C le 17) et à Bordeaux-Mérignac (-8,4°C le 1er et 26,8°C le 20). A Bordeaux-Mérignac, il s'agit de l'amplitude thermique mensuelle la plus forte depuis au moins juillet 1945... En fait, il en a été de même dans de très nombreuses stations en France et dans toute l'Europe de l'Ouest, des écarts thermiques importants qui se sont produits parfois sur un laps de temps très court. En Suisse par exemple, on peut signaler que la station de Locarno-Magadino (située à 198 m d'altitude, au nord du lac Majeur, dans le Tessin) a même enregistré un record d'amplitude thermique en 1 journée le 19/03/2005 : 33,9°C (Tn de -5,9°C et Tx de 28,0°C), soit 6,8°C de plus que le record de mars 1965.
  13. Quelques extrêmes de température et de précipitation relevés par continent en mars 2005 : Europe : 30,5°C le 31 à Séville, Espagne -39,7°C le 1er à Gielas, Suède 152 mm le 4 à Tivat, Monténégro Asie : 42,8°C le 31 à Nong Khai, Thaïlande -48,9°C le 12 à Ojmjakon, Sibérie 186 mm le 18 à Casiguran, Philippines (lors du passage de la tempête tropicale Roke) Arctique : 14,6°C le 12 à Paamiut, Groenland -51,4°C le 31 à Summit, Groenland (3200 m) Amérique du Nord : 45,0°C le 30 à Tamuin, Mexique -50,2°C le 4 à Eureka, Canada (-47,4°C le 4 à Paulatuk, Canada) 155 mm le 27 à Montgomery, Etats-Unis Amérique du Sud : 40,8°C le 7 à Catamarca, Argentine -2,4°C le 20 à Charaña, Bolivie 273 mm (en 12h) le 21 à Rosario, Argentine Afrique : 45,5°C le 30 à Linguère, Sénégal -6,2°C le 9 à Tiaret, Algérie 181 mm le 23 à Taolagnaro, Madagascar Australie/Océanie : 46,6°C le 1 à Roebourne, Australie -6.9°C le 26 à Liawenee, Australie 276 mm le 11 à Cairns, Australie Antarctique : 11,7°C le 2 à la Base Esperanza -69,1°C le 31 à Vostok (3500 m)
  14. Je vous propose un nouveau bilan des précipitations dans l’Ouest des Etats-Unis. En CALIFORNIE : A Lindbergh Field (San Diego), avec un total de 148,1 mm (5,83 inches) de pluie, février 2005 est le 5e mois de février le plus pluvieux depuis le début des observations en 1850, derrière février 1905 (149,9 mm), février 1927 (169,7 mm), février 1998 (194,3 mm) et surtout février 1884 (229,9 mm). La "saison" 2004-2005 se place également au 3e rang des saisons les plus pluvieuses depuis 1850 (NB : on parle ici de "saison" au lieu d'année car on comptabilise habituellement la quantité de pluie annuelle entre le 1er juillet de l'année précédente et le 30 juin de l'année en cours) : le cumul pluviométrique s'élève désormais à 537,2 mm (21,15 inches) depuis le 1er juillet 2004. Depuis le début des observations en 1850, les 2 saisons les plus pluvieuses sont : 1883-1884 avec 659,6 mm (25,97 inches) et 1940-1941 avec 628,4 mm (24,74 inches). A noter également à Lindbergh Field que c'est la première fois que l'on observe au cours d'une seule "saison" 4 mois dont le total mensuel s'élève à plus de 4 inches (101,6 mm) : - octobre 2004 : 126,5 mm (4,98 inches) - décembre 2004 : 101,9 mm (4,01 inches) - janvier 2005 : 114 mm (4,49 inches) - février 2005 : 148,1 mm (5,83 inches). A Los Angeles (Downtown), il est tombé 911,6 mm de pluie (35,89 inches) du 1er juillet 2004 au 23/03/2005 : il s'agit désormais de la 2e saison la plus pluvieuse depuis le début des observations en 1877, derrière la saison 1883-1884 avec 969,8 mm (38,18 inches) et devant la saison 1889-1890 (884,9 mm ou 34,84 inches). On peut rappeler aussi que décembre 2004 a été le 2e mois de décembre le plus pluvieux depuis le début des observations à Los Angeles, derrière décembre 1889 où l'on avait enregistré 15,80 inches (401 mm) de précipitations. Dans le NEVADA : L'hiver 2004-2005 a été le plus pluvieux à Las Vegas depuis le début des observations. Dès le 22/02/2005 (avec 149,1 mm depuis le 01/12/2004), la station de McCarran International Airport (Las Vegas) a battu le précédent record détenu par l'hiver 1992-1993 avec 148,8 mm (5,86 inches). C'est également la deuxième fois que Las Vegas enregistre plus de 127 mm (5 inches) au cours des mois d'hiver. En outre, il faut savoir que la normale pour la période décembre/janvier/février n'est que de 42,7 mm (1,68 inches), et la normale sur l'année de 114 mm (4,49 inches). On retiendra que : - novembre 2004 a été le 4e mois de novembre le plus pluvieux ; - décembre 2004 a été le mois de décembre le plus pluvieux ; - janvier 2005 a été le 4e mois de janvier le plus pluvieux ; - février 2005 a été le 4e mois de février le plus pluvieux ; - sur une période de 4 mois consécutifs, il s'agit de la période la plus pluvieuse avec un total de 211,6 mm (8,33 inches). En ARIZONA : Les précipitations entre octobre 2004 et février 2005 ont été très largement supérieures aux normales. Sur cette période, on a relevé notamment 196,1 mm de pluie (7,72 inches) à Phoenix (191% de la normale), 560,1 mm (22,05 inches) à Flagstaff (213% de la normale), 672,1 mm (26,46 inches) à Bagdad (345% de la normale !), 864,9 mm (34,05 inches) à Oak Creek Canyon (246% de la normale) et 107,9 mm (4,25 inches) à Yuma. La ville de Phoenix a connu son 5e mois de février le plus pluvieux depuis le début des observations, avec 76,5 mm (3,01 inches), derrière février 1905 avec 117,9 mm (4,64 inches), février 1931 avec 94,2 mm (3,71 inches), février 1935 avec 80,8 mm (3,18 inches) et février 2003 avec 80,0 mm (3,15 inches). On se souvient aussi que les chutes de neige ont été particulièrement importantes en Arizona et notamment sur le plateau du Colorado au cours du mois de janvier. A l'aéroport de Pulliam, situé à 2138 m d'altitude près de la ville Flagstaff (à environ 200 km à vol d'oiseau au nord de Phoenix), il est tombé 56,3 inches de neige (soit 143 cm), la normale pour janvier étant de 22,4 inches (56,9 cm). Il s'agit du 4e mois de janvier le plus neigeux depuis le début des observations en 1898. Sur le plan des précipitations liquides, le mois de janvier 2005 se situe au 4e rang des mois de janvier les plus pluvieux depuis 1898, avec 6,58 inches (167,1 mm), alors que la normale pour le premier mois de l'année n'est que de 2,18 inches (55,4 mm). Au NOUVEAU-MEXIQUE : A la station d'Albuquerque International Sunport, le mois de février 2005 se place au 2e rang des mois de février les plus pluvieux depuis le début des observations à cette station en 1931, avec 45,2 mm (1,78 inches) de pluie, derrière février 1993 avec 46,2 mm (1,82 inches). Il se place au 3e rang depuis les premières observations à Albuquerque au XIXe siècle. Plusieurs nouveaux records journaliers de précipitations ont été enregistrés au cours de ce mois, les 11, 12, 18 et 20 février (14,2 mm ou 0,56 inches le 12/02 et 12,7 mm ou 0,5 inches le 18/02). D’autres stations (au moins une quinzaine) au Nouveau-Mexique ont battu des records de précipitations en février, notamment : - Mountain Park avec 107,2 mm (4,22 inches) (précédent record : février 1938 avec 76,2 mm ou 3,00 inches), - Ruidoso avec 88,1 mm (3,47 inches) (précédent record : février 1948 avec 66,3 mm ou 2,61 inches), - Tierra Amarilla avec 87,9 mm (3,46 inches) (précédent record : février 1948 avec 72,4 mm ou 2,85 inches) Sur la période Janvier-Février, il est tombé à Albuquerque 80,3 mm (3,16 inches) de pluie, ce qui constitue le record absolu de précipitations depuis le début des observations. Le précédent record datait de 1863 avec 79,8 mm (3,14 inches). Plusieurs stations (au moins une quinzaine) ont également enregistré un nouveau record absolu de précipitations sur la période Janvier-Février, notamment : - Santa Fe avec 95,3 mm (3,75 inches) (précédent record en 1891 avec 82,0 mm ou 3,23 inches) - Ruidoso avec 132,6 mm (5,22 inches) (précédent record en 1949 avec 118,1 mm ou 4,65 inches) - Red River avec 133,4 mm (5,25 inches) (précédent record en 1911 avec 129,3 mm ou 5,09 inches) - Brazos Lodge avec 243,3 mm (9,58 inches) (précédent record en 1980 avec 221,7 mm ou 8,73 inches) A signaler également un record de chutes de neige à la station de Ski Apache, près de Ruidoso : il est tombé 38,1 cm (15 inches) de neige en l’espace de 24 heures à la fin du mois de février. Au TEXAS : Près de la frontière avec le Nouveau-Mexique, la ville d’El Paso a enregistré son mois de février le plus pluvieux avec 48,8 mm (1,92 inches) depuis le début des observations ; le précédent record datait de février 1905 avec 47,8 mm (1,88 inches). En revanche depuis octobre 2004, on enregistre un déficit pluviométrique important dans les Etats de Washington, de l’Oregon, de l’Idaho et du Montana…
  15. JBR

    Quelle douceur !!!!

    Petite erreur sur la Tx de Mont-de-Marsan : plutôt 27,7°C aujourd'hui... Bergerac : 26,6°C (précédent record : 26,1°C le 18/03/2005) Niort : 25,5°C (précédent record : 24,7°C hier)
  16. Pour Limoges, le précédent record datait du 17/03/2004 avec 22,8°C...
  17. A voir aussi la carte des anomalies de température établie par le DWD : ici
  18. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    Merci Guillaume pour ton message. Je constate que l'on est tous les deux sur la même longueur d'onde... Nous aurons certainement l'occasion d'en reparler ensemble plus sérieusement. Je dois malheureusement partir pour quelques jours et ce, dès ce soir. A très bientôt, je l'espère... Ps : je crois qu'il y a erreur sur la personne, je ne prénomme pas Jean-Philippe mais Jérôme... mais ce n'est pas grave ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    Pour avoir un aperçu des moyens nécessaires à la création d'un magazine, je vous invite à lire cet article du magazine Job pratique que j'ai trouvé sur le net ; même s'il date un peu, il permet déjà de se faire une idée sur la question... Vous comprendrez que je ne souhaite pas ici tout divulger de l'étude de marché que je mène et mâcher ainsi le travail à des personnes éventuellement mal intentionnées... Je pense en avoir déjà assez dit. Pour ceux qui souhaitent étudier le problème avec moi, je les invite à me contacter par mail. Néanmoins, pour répondre brièvement à Bohlen, j'estime que la somme nécessaire au départ est inférieure à 500 000 F, plus exactement entre 300 000 et 500 000 F : cela couvrirait notamment les frais d'impression des 2 premiers numéros, les coûts de distribution (par les NMPP en particulier) et les frais de retour des invendus, le fonds de roulement nécessaire (au moins pour sortir les 2 premiers numéros) et les frais d'obtention des droits de reproduction (dans une limite à définir). Dans le cas où la mise en page est réalisée en interne, et bénévolement dans un premier temps, c'est autant d'argent économisé. Dans le cas d'une création d'entreprise, plusieurs sources sont possibles pour réunir la somme de départ nécessaire : apports personnels des différents associés (entre 10 000 et 50 000 F chacun), aides à la création d'entreprise, prêt bancaire, publicité (elle doit contribuer à financer le magazine à hauteur d'au moins 50% de son prix de revient), le produit des ventes (au moins 5 000 ex. vendus sur 10 000 produits) devant ensuite couvrir les coûts de fabrication du premier numéro et participer en partie à financer le suivant (y compris les salaires)... Il est bien entendu nécessaire de poursuivre l'étude de marché et d'affiner les chiffres. C'est ce à quoi je m'emploierai au cours des prochains mois... Car en effet, pour reprendre le terme de polux69, tout projet d'entreprise doit être "béton" pour réussir à convaincre un banquier et surtout ne pas se "planter". Personnellement, je ne m'engagerai jamais dans une telle affaire sans avoir très sérieusement étudier la question et calculer les risques... Je n'ai malheureusement plus le temps de développer ce soir... je dois m'absenter les 3 prochains jours, je ne pourrai reprendre cette discussion qu'à partir de mardi prochain pour ceux qui le désirent. J'ai également une vie en dehors d'Infoclimat ! /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    polux69, c'est ton droit de penser qu'il faille 300 000 euros pour démarrer... Pour ma part, je sais qu'un magazine comme Maison & Bois (l'un des premiers sur ce sujet en France) a vu le jour à Grenoble avec une somme de départ bien inférieure à celle que tu avances... Libre à toi de croire ce que tu veux et ce, contre l'avis de personnes certainement plus qualifiées que toi a priori pour juger de la viabilité d'un tel projet. Je rappelle que je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit...
  21. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    Oui certes, mais le tout est de commencer et il faut se donner les moyens pour que le succès soit à la hauteur des ambitions... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  22. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    Effectivement Bohlen, pour ce qui est de la géographie notamment, publier un article pour un doctorant (d'autant plus lorsqu'il traite de climatologie) est devenu encore plus difficile qu'avant. D'une part parce que les supports de publication ne sont pas aussi nombreux que cela et qu'ils se raréfient de plus en plus en France : plusieurs revues de géographie ont progressivement disparu faute de personnel suffisant et de moyens adaptés dans les universités. Les départs à la retraite ne sont souvent pas remplacés (pour y avoir été confronté, c'est le cas de nombreux secrétaires de rédaction !) et le soutien de l'Etat n'est pas à la mesure des attentes pour concurrencer d'autres revues internationales... C'est mon avis et celui de nombreux professeurs d'université qui participent de près ou de loin à la gestion d'une revue universitaire...
  23. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    Bonjour à tous, je constate avec plaisir que l'idée de ce projet soulève l'enthousiasme et qu'il est en tout cas intéressant de poursuivre et pousser un peu plus la discussion. Pour répondre à certaines interrogations exprimées par certains d'entre vous, on peut dire pour simplifier qu'il existe 3 orientations possibles pour la création de ce magazine, dont les ambitions et les implications sont toutefois assez différentes : - en premier lieu, l'association Infoclimat peut éditer un magazine (ou un "journal") qu'elle fait parvenir à ses abonnés sous forme électronique, au format PDF uniquement. Les articles sont tout d'abord centralisés pour relecture et correction, puis dirigés vers une personne chargée de la mise en page du magazine. Le fonctionnement repose principalement ici sur le bénévolat et les coûts sont minimisés. Mais dans ce premier cas de figure, le magazine est principalement diffusé auprès des utilisateurs du site internet ; il parviendra difficilement à aller au-delà et à "décrocher" de nouveaux abonnés (malgré de la promotion sur d'autres sites). L'effet de seuil sera vite atteint. De plus, dans ce cas précis, il est quasiment impossible d'inciter des annonceurs, ce type de diffusion est trop confidentiel. Ce type de magazine ressemble davantage à un "journal de club" ; - la deuxième possibilité est d'éditer un magazine sous forme papier, toujours dans le cadre associatif, et dont la diffusion se fait essentiellement sur abonnement et par courrier postal. Là le prix de revient d'un tel support est plus important, il nécessite une réelle organisation et une équipe compétente. Même si le magazine s'adresse à un public très large (du débutant au passionné), il se positionne ici sur un créneau déjà plus concurrentiel, étant donné qu'il existe déjà des revues comme La Météorologie et Met Mar dont le mode de diffusion est également basé uniquement sur l'abonnement. Qui plus est, même si le public visé n'est pas tout à fait le même, la qualité d'une revue comme La Météorologie est tout à fait remarquable et difficile à égaler : les coûts papier + impression + routage (en raison du poids) sont ici très élevés. Dans ce deuxième cas de figure, l'auto-financement par les seules ventes d'abonnement est très difficile à atteindre, il ne peut se faire qu'à grand renfort de publicité et sur la durée. Une situation périlleuse car il faut couvrir les frais de fabrication, d'impression et d'expédition dès le premier numéro. Le problème ici est que le mode de diffusion reste encore trop confidentiel et le tirage trop peu important pour inciter de nombreux annonceurs ; - la troisième possibilité est d'éditer un véritable magazine de presse, vendu à la fois sur abonnement et en kiosque. Cela nécessite bien sûr une véritable structure. Pour cela, une réflexion approfondie est à mener sur le choix du statut juridique le plus approprié. Cela peut se faire dans le cadre d'une association puisqu'une association est tout à fait en droit d'éditer et de commercialiser un magazine : elle peut rémunérer des salariés et exercer une activité commerciale (sans toutefois être exonérée des charges fiscales, notamment si l'association place ses bénéfices sur un compte rémunérateur, ou si le magazine est vendu en kiosque et que l'association en fait la promotion par des pubs à la radio, dans des journaux, etc.). Cela peut se faire aussi dans le cadre d'une société, le capital nécessaire à la création d'une SARL de presse n'étant que de 304 € (soit 2000 F) et offre la possibilité d'une exonération de toute taxe professionnelle. Sinon l'organisation et la gestion d'une SARL de presse sont exactement les mêmes qu'une SARL ordinaire. Au final, dans cette situation, une association n'est guère plus avantageuse qu'une SARL de presse puisqu'elle est également imposée au même titre qu'une société, elle peut dégager des bénéfices mais pas les redistribuer, rémunérer des salariés à condition qu'ils ne soient pas les dirigeants (de droit ou de fait), elle ne doit également pas recourir à des pratiques commerciales identiques à celles du secteur concurrentiel pour capter un public analogue à celui des entreprises ; sa création est seulement moins coûteuse (encore que 304 € pour une SARL de presse cela reste très raisonnable) et elle n'est pas obligée de verser dès le départ des salaires. De plus, les banques prêtent souvent plus facilement à une société qu'à une association... D'autre part, comme le souligne très justement chris38, il est beaucoup plus facile d'inciter des annonceurs lorsque la diffusion est nationale (vente en kiosque + abonnement) et le tirage conséquent. Mais attention, lorsque je dis conséquent, cela ne veut pas dire 100 000 exemplaires comme a l'air de le supposer polux69. Pour commencer, il serait imprudent de démarrer à plus de 10 000 ex., toutes les études de marché déjà menées dans ce domaine sont formelles sur ce point. De plus, pourquoi commencer avec un 100 pages, pourquoi pas un 64 pages beaucoup moins couteux (< à 100 000 F) et c'est déjà peut-être suffisant. Les chiffres donnés par js13120 sont tout à fait exacts et sont tout à fait conformes aux tarifs qui se pratiquent. Infographiste de métier, tout comme chris38 (salut collègue !), je pense être tout à fait à même de juger de la faisabilité d'un tel projet et d'en maîtiser suffisamment les aspects techniques et les coûts. J'ai travaillé plusieurs années dans des agences de publicité et de communication, et je travaille actuellement aux Presses Universitaires de Bordeaux où j'ai en charge en particulier la réalisation et la diffusion de nombreux ouvrages ainsi que tout le travail de secrétariat de rédaction d'une très ancienne revue de géographie (dont la gestion comptable également). Le problème aujourd'hui est de déterminer exactement la cible visée. Je pense moi aussi que ce magazine doit viser un lectorat composé de 2/3 d'amateurs (du débutant au passionné) et d'1/3 de "spécialistes". La publicité est un facteur important dans le financement de la revue comme le souligne également chris38. Mais tout est une question de dosage car si l'on souhaite aussi obtenir l'agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse afin de bénéficier d'une TVA à 2,1% et des tarifs préférentiels à la Poste, la publicité et les annonces ne doivent pas représenter plus de 20% de la surface totale de la publication. On ne peut donc pas tout miser non plus sur la pub. La création d'une société comme le souligne Mathieu (d'ailleurs merci Mathieu pour ton mail !) me semble donc la seule véritable solution (même si je n'ai pas encore d'avis tranché sur la question). Pour ce faire, il faut constituer une petite équipe, composée de personnes motivées, qui souhaitent s'impliquer tant humainement que financièrement, et dont les compétences techniques sont avérées et complémentaires (en cela, Internet est fédérateur). Pour ce faire, on ne recherche pas des personnes à convaincre mais des personnes convaincues et qui veulent croire en la réussite d'un tel projet. Ce "noyau dur" (les futurs salariés) doit se regrouper en un lieu : comme je suis l'instigateur de ce projet et étant Savoyard, je préférerais bien sûr que cette société s'implante en région Région Rhône-Alpes (en Savoie par exemple où j'ai ma résidence principale, c'est-à-dire à 1 h de Lyon, 40 mn de Grenoble et 3h de Paris) ou à Lyon pourquoi pas (2h de Paris). Les passionnés de météo et de climatologie sont d'ailleurs très nombreux en région Rhône-Alpes... (mais oui, ailleurs aussi je sais !...) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cela n'exclut pas pour autant d'avoir une antenne à Paris (et cela serait certainement préférable pour les relations avec Météo France et les contacts avec certains annonceurs) ou 1 ou 2 personnes ailleurs en province (les articles, les interviews et les données pouvant parvenir au siège par Internet). Que ce soit moi ou chris38, on serait déjà en mesure de concevoir la maquette et la charte graphique du magazine, d'assurer le travail de PAO, d'infographie et le suivi technique auprès d'un imprimeur... Avant d'envisager d'entreprendre quoi que ce soit, je souhaite bien entendu attendre l'avis de l'association Infoclimat quant à ce projet de magazine et de voir dans le cas où elle ne souhaiterait pas s'engager dans sa fabrication et son exploitation si un partenariat est néanmoins envisageable... Quant à Bohlen, je te remercie pour ton intervention et tes suggestions. En effet, la collaboration avec Météo France est souvent difficile à obtenir et à gérer, mais dans la mesure où l'on ne lui fait pas concurrence et qu'on lui fait même de la pub auprès du grand public, on peut s'attendre à moins de réticense de sa part. D'autre part, ce magazine comporterait une rubrique sur l'actualité météo ou climatique en France mais pas uniquement. L'intérêt ici est de s'ouvrir sur le reste du monde. On ne peut pas comprendre les mécanismes de l'évolution climatique à l'échelle du globe en se cantonnant simplement au territoire français. D'autre part, un magazine ne doit pas se limiter à livrer des données brutes mais tenter plutôt d'en faire une analyse (Météo France autorise plus facilement la publication de graphiques établis à partir de données). Un magazine est également constitué d'articles et on peut considérer (comme c'est le cas dans de nombreuses revues) que c'est à l'auteur de fournir l'autorisation de reproduction le cas échéant. Ce serait d'ailleurs également un autre moyen pour des doctorants de faire connaître leurs recherches sur un thème particulier (surtout lorsque l'on sait qu'il difficile pour bon nombre d'entre eux de publier aujourd'hui)... Pour finir, j'ai effectivement envisagé de contacter aussi Guillaume Séchet (il peut d'ores et déjà me contacter s'il passe par ici et s'il le souhaite). Je pense que je le ferais dès qu'Infoclimat m'aura donné sa position sur le sujet (en la remerciant par avance)... D'autres personnes peuvent bien évidemment exprimer leur avis. Je pense notamment à Anecdote, Florent76, Torrent, Williams, Tomar, M.Gagnard, etc.
  24. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    Widook66, pour répondre à votre question, je vous confirme qu'un tel magazine se ferait l'écho de tous les événements météos à travers le monde et pas uniquement en France. Dépêcher des correspondants d'un simple magazine de presse un peu partout sur la planète est une utopie... C'est pour cette raison qu'Internet est un outil intéressant parce qu'il "rapproche" les hommes et facilite la circulation de l'information. En outre, un réseau de correspondants existe déjà par l'intermédiaire des agences de presse : bon nombre d'informations météos sont relatées par les dépêches AFP, et des sites internet comme CATNAT s'en font largement l'écho. L'intérêt d'un magazine météo est de reprendre, entre autres, une information concernant un événement météo important qui s'est déroulé à l'autre bout de monde, d'en faire une analyse à l'aide de cartes par exemple, de le replacer dans le contexte de l'évolution climatique et d'y apporter un éclairage particulier, plus technique et non plus simplement "journalistique". L'interview de certains professionnels et spécialistes à l'occasion de tel ou tel grand événement météo apporterait également une caution scientifique à ce genre d'analyse. Concernant les photos publiées dans ce magazine, il est bien évident que bon nombre d'entre elles proviendraient d'amateurs qui les soumettraient à la rédaction du magazine (comme c'est le cas pour la plupart des magazines dédiés aux amateurs). Des concours photos peuvent également être organisés et permettre à certains passionnés talentueux de se faire connaître et reconnaître... Des photos de professionnels sont également nécessaires : des collaborations sont bien entendu possibles avec certains d'entre eux. Tout se négocie, les droits d'auteur et d'exploitation en particulier...
  25. JBR

    PROJET D'UN MAGAZINE

    En premier lieu, je remercie ceux qui ont déjà bien voulu réagir à ce post. Je constate que les premières réactions sont plutôt positives. Je souhaite bien évidemment que d'autres émettent leur avis et viennent nourrir le débat. Pour répondre à certaines questions que posent wydook66 et Mathieu notamment, je dirais tout d'abord que Météo France n'a pas la vocation d'éditer des magazines de presse, de par son statut d'établissement public. Il existe également des différences entre un magazine et une revue : le mode de distribution, le type de contenus, le public visé, le prix de vente, la périodicité de parution... Météo France édite essentiellement des revues, généralement trimestrielles et à destination d'un public plutôt spécialisé. Un magazine s'adresse en premier lieu au grand public, c'est-à-dire du débutant au passionné. La vocation d'un magazine est d'intéresser un public le plus large possible, ce qui explique que pour capter l'attention des débutants un effort de vulgarisation est nécessaire (ce qui n'est pas la vocation première d'une revue), sans exclure pour autant un éclairage plus spécialisé sur certains sujets. Tout lecteur doit s'y retrouver. Savoir doser le savant mélange entre vulgarisation et spécialisation est un gage de réussite pour un magazine. Le prix d'un magazine à destination du grand public, que l'on peut trouver en librairies ou en kiosques, ne devrait pas excéder 6 €. Pour un magazine spécialisé avec peu de moyens pour le faire connaître, il est plus prudent de se baser sur un tirage de 10 000 exemplaires. A titre de comparaison, des magazines de presse au lectorat nombreux et fidèle ont un tirage bien supérieur : La Recherche tire par exemple à 120 000 exemplaires et Science & Vie à 60 000 ex. Evaluer précisément le nombre de lecteurs potentiellement intéressés, là est la question... Peut-être davantage encore que l'astronomie, la metéo et la climatologie sont des disciplines qui peuvent intéresser un plus large public car elles se situent au carrefour de nombreuses autres disciplines (histoire, géographie, économie, astronomie, océanographie, écologie, botanique, physique, chimie...). Tout comme des magazines dédiés à l'astronomie peuvent m'intéresser dès lors qu'ils traitent d'un sujet de climatologie (ex. article "Le soleil complice du réchauffement" dans le dernier Ciel & Espace), un magazine sur la météo et la climatologie traitant par exemple d'un sujet sur l'évolution du climat du 13e au 18e siècles est susceptible d'intéresser aussi un passionné d'histoire. La climatologie est une discipline géographique par excellence, et par définition pluridisciplinaire. De plus, le visuel tient une place importante dans tout magazine. Le succès des magazines d'astronomie réside aussi dans la beauté des images publiées. Il est primordial de susciter l'intérêt et l'évasion par l'image. La météorologie n'est pas en reste, loin de là... Il n'y a qu'à admirer la beauté des photos dont nous gratifie très souvent Pierre-Paul FEYTE sur Infoclimat et que l'on peut trouver sur son site internet... Enfin, je partage l'avis de Sigma qui souligne que tous les Français n'ont pas encore Internet et qu'un magazine émanant d'Infoclimat lui permettrait encore d'accroître sa notoriété et le nombre de ses adhérents...
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