JBR

Gbl, voici le lien pour suivre en direct la température à la station météo du Funtensee. Il faut choisir dans la liste des stations : "Wolfgang-Gröbl-Alpinstation". Autre lien intéressant sur lequel on trouve d'autres infos sur cette station : photos, appareils de mesure utilisés et les Tn les plus basses enregistrées depuis 2001 (cliquer sur Funtensee dans la fenêtre centrale).

La vague de froid et de neige a touché également la Louisiane. A l'aéroport international de La Nouvelle-Orléans, il est tombé 0,5 inches (1,3 cm) en 24h (un record) le 25/12/2004 (comme le 22/12/1989, mais la neige avait fondu avant Noël). Il s'agit du premier Noël blanc depuis le début des observations en 1852. Les précédentes chutes de neige à La Nouvelle-Orléans datait du 22/12/1995, mais la neige n'avait pas tenu au sol. Au total (tous mois confondus), c'est la 15e fois qu'il neige (et que la neige tient au sol) à La Nouvelle-Orléans depuis 1852.

Plus de détails et de chiffres ici. A signaler notamment un nouveau record de neige en 24h à Corpus Christi International Airport le 24/25 décembre 2004 : 4,4 inches (11,2 cm). Le précédent record de 4,3 inches (10,9 cm) datait du 14/02/1895.

Petites précisions : il n'avait pas neigé autant dans le Sud du Texas depuis 109 ans (pol22, peux-tu d'ailleurs citer la source de cette info intéressante ?). En effet, il a déjà neigé en décembre dans le Sud du Texas au cours du XXe siècle : à Victoria (sur la côte du Golfe du Mexique), on a enregistré de petites chutes de neige en 1973 et au cours du Noël 1918. Avec cet événement neigeux du 25/12/2004 (11 inches/27,9 cm), cela faisait 86 ans que Victoria n'avait pas connu un Noël blanc. Cette vague de froid et de neige a touché tout le Sud du Texas, comme on peut l'observer sur cette image satellite. Plus de 13 inches (33 cm) sont tombés au maximum à Brazoria, ce qui constitue un record (source : Texas Guardian & The Associated Press).

Merci pour les conseils Lozere... Nous sommes bien d'accord sur l'évolution des températures en Islande depuis le début du XXe siècle, un aspect du climat de cette île que je connais bien et sur lequel j'ai été amené à travailler dans le cadre d'une thèse de doctorat ces dernières années... Petites remarques : les données moyennes mensuelles de température sont accessibles sous les graphiques indiqués en lien... Pour ma part, je préfère le site de l'Institut météorologique islandais pour obtenir des données parfaitement fiables... Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l'on peut trouver directement chez le "producteur" ?! /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

A titre d'illustrations, voici l'évolution des températures moyennes à Reykjavik. On note une tendance à la hausse des températures depuis la fin des années 1970. En revanche, en effet, on ne peut pas parler d'une tendance à la hausse des températures depuis 1900 : on observe une hausse dans les années 1930-1940, suivie d'une baisse significative jusqu'à la fin des années 1970. L'observation de l'évolution de la température à Akureyri ou même à Angmagssalik (au Groenland) révèle à peu de chose près la même évolution.

Effectivement, l'Islande connaît des températures particulièrement froides en cette fin de mois de décembre : à titre d'exemple, à Hveravellir (au centre de l'île), la température est descendue à -24°C aujourd'hui à 15h00 (UTC). Depuis 1965, les records de Tn abs. enregistrés en décembre à Hveravellir sont : -28,5°C le 19/12/1977, -26,9°C le 18/12/1973 et -24,5°C le 22/12/1974. Cependant, d'une manière générale en Islande, nous sommes encore loin des records de froid pour un mois de décembre, même si actuellement les températures sont particulièrement basses... De plus, il est tout de même bon de préciser que l'évolution de la température est à la hausse en Islande depuis les années 1970 (Cf mes nombreux messages sur ce sujet), à l'échelle annuelle comme à l'échelle saisonnière : les 2 derniers étés notamment s'incrivent parfaitement dans cette tendance, avec de très nombreux records de température pulvérisés un peu partout dans l'île (Tx, Tx abs., Tm). Si l'on observe la courbe des températures depuis la fin du XIXe siècle, on note une hausse des températures jusque dans les années 1930-1940, puis une baisse sensible jusqu'à la fin des années 1970 (période ponctuée par la "Grande Anomalie de Salinité"), puis une hausse progressive jusqu'à nos jours (associée à une baisse de la pression et une hausse des précipitations).

Effectivement BaSHaR, petit oubli de ma part... le temps de jeter un coup d'oeil dans mes tables et j'ai trouvé /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ... le Groenland a bien enregistré un record de chaleur le 29 janvier 2003 : +15,3°C à GODTHAAB-NUUK, alors que la normale pour un mois de janvier est de -7,4°C (source DMI). De plus, avec une température moyenne de -2,1°C, le mois de janvier 2003 est remarquable puisqu'il se situe au 3e rang des mois de janvier les plus doux depuis 1866, c'est-à-dire derrière janvier 1917 (-1,2°C) et janvier 1929 (-1,5°C).

BaSHaR, concernant le record de chaleur au Groenland du 29/01/2003, peux-tu m'indiquer la source de cette information ? Et où cette valeur a été enregistrée précisément ?

Le record de froid pour le Groenland est de -66,1°C enregistré le 09/01/1954 à Northice (2306 m d'altitude). Le record non officiel serait de -70,0°C. En revanche, si la température (-65,5°C) enregistrée à Eismitte vendredi dernier est confirmée, on se rapprocherait effectivement du record absolu. Nanotech, peux-tu confirmer qu'il s'agit bien de -65,5°C et non de -65,5°F ? Dans ce cas, en effet, cette valeur "constituerait" alors un nouveau record pour la station d'Eismitte... De plus, il fait particulièrement froid au centre du Groenland et dans le NW, notamment à Carey Island où la température atteint -60°C depuis plusieurs jours. Affaire à suivre...

A noter que la station de Lyon-Bron enregistre sa 2e plus basse Tx abs. pour un mois de novembre depuis 1920 avec 14,7°C, comme en novembre 1922 et 1990. Le record de la Tx abs. la plus basse date de novembre 1958 avec 13,0°C.

Selon le National Weather Service (et comme l'avait déjà signalé Sacréfilou dans un message le 18 octobre dernier), la Californie a connu une sécheresse historique cette année puisque le record du nombre de jours consécutifs sans pluie (depuis le début des observations en 1850) a été battu en 2004 à Lindbergh Field (San Diego) : soit 182 jours sans précipitations du 18 avril au 16 octobre 2004. Le précédent record datait de 2003 : 181 jours consécutifs entre le 3 mai et le 31 octobre 2003. Pour certains experts américains, cette période de sécheresse en 2004 aurait été la pire depuis 500 ans. On peut noter qu'il n'a pas plu une goutte à San Diego au cours des 3 derniers étés (2002, 2003 et 2004). A l'échelle annuelle, on note une tendance à la baisse des précipitations depuis la fin des années 1970. A l'échelle saisonnière, on note que les derniers étés ont été aussi secs qu'au cours des années 1920-1930 ; on note également une tendance à la baisse des précipitations en hiver depuis les années 1930 (malgré l'hiver 1993, le plus pluvieux depuis 1850 avec 416 mm, ou les hivers 1995 et 1998 particulièrement arrosés) : l'hiver 2002 (avec seulement 24 mm) a d'ailleurs été le plus sec depuis 1850... La longue période de sécheresse de 2004 s'est achevée par des précipitations importantes : tout d'abord le 20 octobre : 0,95 inches (24,1 mm) = record pour un 20 octobre. Le précédent record datait du 20/10/1979 avec 0,59 inches (15,0 mm) Puis le 27 octobre : 2,70 inches (68,6 mm) = 4e rang des plus fortes intensités en 24 heures. Les 10 plus fortes intensités en 24 h : 5 avril 1926 : 3,23 inches (82,0 mm) 4 octobre 1925 : 2,95 inches (74,9 mm) 6 février 1937 : 2,71 inches (68,8 mm) 27 octobre 2004 : 2,70 inches (68,6 mm) 9 novembre 1879 : 2,68 inches (68,1 mm) 22 décembre 1945 : 2,60 inches (66,0 mm) 31 janvier 1979 : 2,57 inches (65,3 mm) 10 décembre 1943 : 2,56 inches (65,0 mm) 4 décembre 1873 : 2,52 inches (64,0 mm) 12 janvier 1882 : 2,49 inches (63,3 mm) Au final, le mois d'octobre 2004 a été le plus pluvieux depuis 1850 : 4,53 inches (115,1 mm) et vient ponctuer une période de sécheresse exceptionnellement longue. Les mois d'octobre les plus pluvieux depuis 1850 : octobre 2004 : 4,53 inches (115,1 mm) octobre 1925 : 3,67 inches (93,2 mm) octobre 1941 : 2,90 inches (73,7 mm) octobre 1889 : 2,12 inches (53,9 mm) octobre 1883 : 2,01 inches (51,1 mm) Une succession d'événements climatiques exceptionnels qu'il fallait signaler...

Je signale la sortie d'un numéro hors-série de La Recherche (désormais baptisé Les Dossiers de La Recherche) sur "le risque climatique". Au sommaire : - Neuf clés pour comprendre l'effet de serre - A quand la prochaine glaciation ? - Sur les traces d'anciens zigzags climatiques - Coups de Soleil sur la planète - La discrète alliance des algues et des vents - Le climat va-t-il basculer ? - Ce que nous apprennent les thermomètres - La montée du niveau des océans : 2,8 mm par an - Le testament des glaciers alpins - Permafrost : faut-il craindre le grand dégel ? - Les coraux hissent le drapeau blanc - La flore et la faune de l'étage alpin menacées par le réchauffement - La modélisation est le pivot de la climatologie - La pompe à carbone va-t-elle se gripper ? - Le réchauffement est-il responsable d'une recrudescence des maladies infectieuses ? - De la difficulté à modéliser les événements extrêmes. + 3 émissions sur le Groenland, à voir prochainement sur France 5 : - Groenland : voyage en terre de glace. Documentaire inédit sur l'évolution du climat retracée par des échantillons prélevés dans les glaces groenlandaises. Lundi 15 novembre 2004 à 19h00. - Alerte au pôle Nord. Documentaire inédit sur la pollution qui menace la côte est du Groenland : une substance très toxique y a été détectée. Mercredi 17 novembre 2004 à 19h00. - Inlandsis, le secret des glaces. Documentaire rediffusé. Jeudi 25 novembre 2004 à 15h40.

Tu peux toujours aller faire un petit tour sur le site de M. Gagnard... on y trouve les normales (1961-1990) pour de nombreuses stations françaises notamment (température, précipitations, ensoleillement, humidité, jours de gel).

Pour ceux qui recherchent d'anciennes cartes météo, je signale que sur le site www.weathercharts.org (une mine d'informations et de liens très intéressants) on trouve notamment les cartes synoptiques de surface de l'hiver 1947 (JFM) pour l'Atlantique Nord et les Iles Britanniques, ainsi que d'autres infos sur cet hiver. On y trouve également toutes les cartes synoptiques de surface de l'hiver 1962-1963 (DJFM) pour l'Europe, ainsi que d'autres documents tout aussi intéressants. Des liens à découvrir... ou à redécouvrir ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Carte des anomalies de température pour juillet 2004 Carte des anomalies de température pour juillet 2004 (par catégorie) Carte des anomalies de température en août 2004 Carte des anomalies de température pour août 2004 (par catégorie)

Désolé, pas le temps de développer le sujet... Je te laisse le soin de découvrir et visiter le site du CNRM sur l'expérience FASTEX. A lire également le point de vue du professeur M. Leroux sur l'expérience FASTEX sur le site du LCRE.

Froggy31, peux-tu argumenter ce que tu avances et citer tes sources ? De quelles expériences dans l'Atlantique nord parles-tu ? De la fameuse expérience FASTEX ?!

Voir l'article en version anglaise du "regretté" Theodor Landscheidt : New Little Ice Age instead of Global Warming ?.

L'Australie connaît effectivement un mois de septembre particulièrement froid. Plusieurs records de Tn abs. pour un mois de septembre ont été battus dans différentes régions : - dans l'Ouest de l'Australie : Jarrahwood : -2,0 °C les 10, 11 et 12/09/2004 (précédent record : -1,9 °C / sur 27 années d'observations) Lake Grace Comparison : -2,1 °C le 11/09/2004 (précédent record : -2,0 °C / sur 41 ans) = record de Tn abs. tous mois confondus Corrigin : -2,5 °C le 11/09/2004 (précédent record : -2,3 °C / sur 48 ans) Norseman : -3,0 °C le 11/09/2004 (précédent record : -1,6 °C / sur 48 ans) Kellerberrin : -4,5 °C le 12/09/2004 (précédent record : -2,0 °C / sur 45 ans) = record de Tn abs. tous mois confondus. La vague de froid a ensuite gagné le Nord et le Nord-Est du pays les jours suivants, et d'autres records de Tn ont été battus : - dans le Nord de l'Australie : Kulgera : -1,0 °C le 13/09/2004 (précédent record : 0,6 °C / sur 24 ans) Victoria River Downs : 5,5 °C le 14/09/2004 (précédent record : 5,6 °C / sur sur 38 ans) - dans le NE de l'Australie (Queensland) : Clermont Post Office : 2,5 °C le 14/09/2004 (précédent record : 3,0 °C / sur 43 ans). Bonus : Carte des anomalies de Tn pour début septembre 2004 Carte des anomalies de Tx pour début septembre 2004 Carte des Tn abs. pour début septembre 2004

Un événement climatique passé relativement inaperçu : l'Islande a connu un été particulièrement chaud cette année, tout comme en 2003. La station de Reykjavik a enregistré son 2e été le plus chaud depuis 1949 (derrière l'été 2003) : T°C moyenne (JJA) : 11,73 °C (Tm été 2003 : 12,38 °C) T°C maximale moyenne (JJA) : 14,7 °C (Tx été 2003 : 15,0 °C) T°C minimale moyenne (JJA) : 8,8 °C (Tn été 2003 : 9,7 °C). Le mois d'août a été particulièrement chaud à Reykjavik : Tx août 2004 : 15,8 °C (le précédent record datait d'août 2003 : 15,6 °C) Tn août 2004 : 9,6 °C (autres records : 9,59 °C en août 1969 et 9,63 °C en août 1950) Tm août 2004 : 12,7 °C (précédent record : 13,0 °C en août 2003) Un nouveau record de Tx absolue (tous mois confondus depuis 1949) a été établi le 11/08/2004 avec 24,8 °C. De nombreuses autres stations islandaises ont battu des records de température en août dernier, et plus particulièrement au cours de la journée du 11 août. Quelques records de Tx enregistrés au cours de cette journée : - Saudanes : 24,2 °C (précédent record : 23,3 °C) - Akurnes : 24,5 °C (précédent record : 24,0 °C) - Keflavikurflugvöllur : 25,0 °C (précédent record : 24,4 °C) - Blafeldur : 25,9 °C (précédent record : 25,1 °C) - Asgardur : 26,3 °C (précédent record : 25,2 °C) - Stafholtsey : 27,7 °C (précédent record : 27,4 °C) - Haell : 27,9 °C (précédent record : 25,8 °C) - Hjardarland : 28,5 °C (précédent record : 27,7 °C) - Gullfoss : 28,9 °C (précédent record : 27,9 °C) - Pingvellir : 29,0 °C (précédent record : 28,0 °C) - Arnes : 29,0 °C (précédent record : 28,3 °C) - Egilsstadaflugvöllur : 29,2 °C (précédent record : 27,7 °C) Toutefois, le record national de Tx absolue (tous mois confondus) n'a pas été battu. Il est toujours détenu par la station de Teigarhorn avec 30,5 °C le 22/06/1939... A Reykjavik, un nouveau record d'ensoleillement a également été établi : 650,2 heures d'ensoleillement au cours de cet été 2004 (JJA), dont 248,3 heures en août (ce qui constitue un record pour un mois d'août depuis 1961). Enfin, pour l'été 2004, la vitesse moyenne des vents a atteint 3,40 m/s, soit la 2e valeur la plus basse depuis 1961. Le record est détenu par l'été 2003 avec 2,87 m/s. On observe en effet, depuis 1970 essentiellement, une nette tendance à la baisse de la vitesse moyenne des vents en été à Reykjavik.

Petites précisions géographiques : L'île de la Tortue tirerait son nom de sa ressemblance avec la carapace d'une tortue de mer (d'après Moreau de Saint-Méry). Séparée de l'île principale par le canal de la Tortue, l'île est constituée par un plateau central qui rejoint la mer par des pentes découpées en terrasses au Nord et escarpées au Sud. L'altitude moyenne de ce plateau est de 200 mètres au centre de l'île, et très vite inférieure à 200 m sur tout le pourtour de l'île. Le plateau culmine dans la partie SW de l'île au Morne La Visite, à 464 m d'altitude. Le modelé est de type karstique : des matériaux d'origine sédimentaire à dominante de calcaires coralliens dans la majeure partie de l'île, à dominante détritique dans le Sud de l'île. A noter également la présence d'une barrière corallienne au sud de l'île, laquelle a subi de plein fouet le passage de la tempête tropicale Jeanne. L'île de la Tortue (densité moyenne entre 50 et 100 hab/km2) est très peu mise en valeur sur le plan agricole : un peu d'arboriculture et quelques plantations de tabac. Les habitants vivent essentiellement de la pêche. Après les ouragans Hazel (octobre 1954), Flora (octobre 1963), Ines (septembre 1966) et surtout Allen (en août 1980), la têmpête tropicale Jeanne a ravagé à son tour Haïti. Le bilan des pertes en vies humaines est lourd : il est essentiellement dû aux inondations, bien plus qu'à la vitesse des vents... Source : Atlas d'Haïti. Bordeaux : CEGET/CNRS, 1985.

Au cours de cet hiver 2004, la station d'Amundsen a également enregistré sa valeur moyenne saisonnière (juin-juillet-août) de pression la plus basse depuis 1957, soit 670,2 hPa. La pression moyenne mensuelle pour juillet 2004 est de 664,0 hPa, ce qui place juillet 2004 juste derrière juillet 1985 (avec 663,2 hPa). Toujours au cours de ce mois, on note une pression moyenne journalière de 642,4 hPa le 19/07/2004, soit la 2e valeur moyenne journalière la plus basse depuis celle enregistrée le 25/07/1985 avec 641,7 hPa. On constate également une tendance significative à la baisse de la pression atmosphérique en hiver depuis 1957.

La station américaine AMUNDSEN-SCOTT, située en Antarctique à 2835 m d'altitude, a enregistré son hiver le plus froid depuis le début des observations en 1957. La température moyenne (Tx+Tn/2) pour cet hiver 2004 (juin, juillet, août) a atteint -63,4 °C. On note en particulier un mois de juillet particulièrement froid, le plus froid depuis 1957, tant sur le plan de la température moyenne mensuelle (-67,2 °C), de la température maximale moyenne (-63,5 °C) que de la température minimale moyenne (-70,9 °C). Cet événement s'inscrit dans une tendance à la baisse des températures en hiver depuis 1957.

Petites précisions : 1930 mm mesurés en 5 jours (du 16 au 20 octobre 1940) à St-Laurent-de-Cerdans, avec un record en 24 heures de 1000 mm le 17 octobre 1940. Cet épisode a provoqué 50 victimes du côté français, 300 en Catalogne. Suite à ces violentes précipitations (plus de 1,500 dm3/m²), le fleuve du Tech, dont le niveau s'est élevé à 6 mètres, a provoqué la plus importante et meurtrière inondation de l'époque, les 17 et 18 octobre 1940. Ces inondations ont ravagé la vallée en emportant un grand nombre d'immeubles bordant notamment la rive gauche d'Amélie-les-Bains. Cette crue du Tech compte parmi les phénomènes hydrométriques les plus violents recensés en France. Carte des isohyètes du 17 octobre 1940 Carte des précipitations cumulées du 16 au 20 octobre 1940