JBR

FORMIDABLE ! Merci encore pour ces photos.

L'ouragan ANDREW (août 1992) a été classé 2,75 jours en catégorie 4, et n'a jamais atteint le stade 5.

Depuis le début des reconnaissances aériennes en 1944, dans l'Atlantique Nord, l'ouragan ALLEN (1980) détient le record de durée (en nombre de jours) au stade 5 sur l'échelle d'intensité Saffir-Simpson : soit 3 jours. Il devance l'ouragan DOG (1950) avec 2,5 jours, les ouragans ISABEL (2003), DAVID (1979) et MITCH (1998) avec 1,75 jours. L'ouragan IVAN (septembre 2004) a été (à ce jour) classé 2,5 jours en catégorie 5 : il égale donc l'ouragan DOG (1950)... Phénomène assez rare pour être d'ores et déjà signalé. Ces durées sont basées sur les relevés effectués toutes les 3 heures et issus de la base de données du NHC.

Quelques précisions : En France, selon Le Grand Larousse du XIXe siècle, le nombre annuel moyen de morts par la foudre était de l'ordre de 70. A la fin du XXe siècle, il ne dépasse pas 10 selon l'INSERM. On recense chaque année entre 40 et 50 personnes foudroyées (i.e. frappées par la foudre), mais seulement 8 à 15 décès par an (10 en moyenne), d'après l'INSERM, l'Association Protection Foudre, l'INSEE et Météorage. La courbe des décès est par ailleurs très chaotique et les différences d'une année sur l'autre sont notables. Les données sur les décès dus à la foudre sont issues de l'INSEE (de 1942 à 1968) et de l'INSERM (depuis 1968). Le dernier pic enregistré date de 1994 : 15 décès selon les mêmes sources. (lc30, peux-tu m'indiquer la source des 24 décès que tu avances ?) La foudre provoque également la mort de 20 000 animaux (dont 10 000 vaches), et 20 000 sinistres dont 15 000 incendies.

Tout à fait d'accord avec toi ThierryC... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le saviez-vous ? (source Météo France) Une tornade s'est produite le 10 septembre 1896 à Paris. Elle s'est déplacée de la place Saint-Sulpice à la place du Châtelet en plein milieu de l'après-midi. Classée en niveau 2 sur l'échelle de Fujita, elle a dû occasionner des vents d'environ 200 km/h. Il n'y eut aucune victime...

Idem pour Challes-les-Eaux (en Savoie) par exemple, les normales mensuelles sont souvent incorrectes. D'autant plus que les normales ont été établies sur la période 1948-1999 et que les mesures sur l'aérodrome de Challes-les-Eaux n'ont débuté qu'en 1951 ! Méfiance donc...

Merci pour l'adresse !

Infos complémentaires : D'après Osmar Pinto, un chercheur de l'Institut brésilien des études spatiales, qui a dressé la carte des impacts d'éclairs à partir de données satellitaires, le Brésil serait le pays au monde le plus frappé par les éclairs et la foudre : pas moins de 70 millions d'éclairs par an, soit entre 2 ou 3 décharges électriques par seconde. Il se produirait donc 2 fois plus d'éclairs au Brésil qu'aux Etats-Unis. Cependant, plus d'une centaine de personnes meurent chaque année au Brésil (donc un peu moins qu'aux Etats-Unis où le nombre d'habitants et la superficie du pays sont plus importants), soit à peu près 10 % du total des personnes foudroyées dans le monde. En France, la foudre frappe entre 895 880 et 1 734 337 fois par an (le dernier record enregistré par Météorage date du 28 juillet 1994 avec plus de 74 717 impacts en 24 h). Chaque année, elle provoque la mort d'une cinquantaine de personnes ; elle est responsable de la mort de 10 000 vaches, cause la destruction de 250 clochers et est à l'origine de nombreux feux de forêt. Mais l'essentiel des dégâts est dû aux ondes électromagnétiques rayonnées, lesquelles perturbent tous les composants électroniques, l'informatique et les réseaux situés aux alentours du point d'impact. Elles induisent des surtensions sur les lignes d'alimentation électrique qui se propagent sur plusieurs dizaines de kilomètres. Chaque année, les compagnies d'assurance enregistrent plus de 20 000 sinistres, EDF la détérioration de 50 000 compteurs électriques, France Télécom pour plus de 400 millions de francs de dégâts.

OK, merci. J'ai compris ce qui me reste à faire... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Désolé, mais mon Mac au bureau est encore sous système Mac OS 9 (et oui, il y en a encore... mais pas pour longtemps... enfin je l'espère !).

Bonjour, je viens d'essayer de me connecter depuis un Mac (toujours sur mon lieu de travail !) mais cette fois-ci à partir du navigateur Internet Explorer (version 1.5.4), et les problèmes sont les mêmes : problèmes d'affichage et certains liens ne fonctionnent toujours pas... Ces problèmes sont-ils signalés par d'autres utilisateurs Mac ? Cordialement.

Bonsoir à toute l'équipe d'Infoclimat ! Et tout d'abord, toutes mes félicitations pour la nouvelle version de votre site. Toutefois, un petit bug à vous signaler : en me connectant sur Infoclimat à partir d'un Mac et du navigateur Netscape (sur mon lieu de travail !), je rencontre des problèmes depuis plusieurs jours (en fait, depuis la mise en ligne de la nouvelle version). La disposition des éléments sur la page d'accueil est "chaotique", les éléments sont décalés les uns par rapport aux autres, un certain nombre de liens situés dans le menu de gauche ne fonctionnent pas... Je ne sais pas si vous êtes au courant de ce problème. Je ne sais pas si cela vient de Netscape ou tout simplement de mon ordinateur au bureau (et de ses préférences !)... Pourtant, avec l'ancienne version tout fonctionnait parfaitement. Tenez-moi au courant, SVP. Cordialement.

3 sites qui peuvent peut-être t'intéresser : http://www.mindspring.com/~jbeven/intr0008.htm http://www.meteo.uni-bonn.de/mitarbeiter/G...eplwg/eplwg.htm http://www.meto.gov.uk/sec2/sec2cyclone/tcimages/Misc/ Sinon des articles sur l'événement du 16 janvier 1995 et les "polar lows" : Pytharoulis, I., G. C. Craig, and S. P. Ballard, 2000: The hurricane-like Mediterranean cyclone of January 1995. Meteor. Apps., 7, 261-270. Pytharoulis, I., G. C. Craig, and S. P. Ballard, 1999: Study of the hurricane-like Mediterranean cyclone of January 1995. Phys. Chem. Earth, 24, 627-632. Gray, S. L., and G. C. Craig, 1998: A simple theoretical model for the intensification of tropical cyclones and polar lows. Quart. J. Roy. Meteor. Soc., 124, 919-948. Craig, G. C., 1995: Radiation and polar lows. Quart. J. Roy. Meteor. Soc., 121, 79-94. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Record mondial de haute pression : 1083,8 hPa à Agata (NW Sibérie, 263 m) le 31/12/1968 à 12h00 GMT. La température était de –46°C. Mais un nouveau record mondial a été enregistré à Tosontsengel (station dans le NW de la Mongolie) le 18/12/2001 à 18h00 UTC (soit 2h heure locale, le 19/12/2001) avec 1085,6 hPa. Le record nord-américain : Northway Airport (Alaska, 702910, Lat. 62° 96’ N, Long. 141° 93’ W, 522 m) avec 1078,4 hPa le 31/01/1989 à 20h00 GMT. Record mondial de basse pression : 870 hPa le 12/10/1979 au cœur du typhon Tip à 482 km au large de Guam avec des vents maxi soutenus estimés à 165 nœuds ou 305 km/h. Concernant la France, un article du magazine MET-MAR de juin 2003 précise que la valeur la plus basse enregistrée date du 16 octobre 1987 au sémaphore d’Ouessant avec 948 hPa. A titre de comparaison, la valeur la plus basse enregistrée lors de la tempête du 26 décembre 1999 fut de 962,1 hPa à 4h57 TU à la station de Caen-Carpiquet. Selon le Quid : 947,1 hPa à Boulogne-sur-Mer le 25/12/1821 et 1050,2 hPa à l’Observatoire de Paris le 06/02/1821. D'autres records de basses pressions : 921,1 hPa le 05/02/1870 – Neier (49° N, 26° W) 924,0 hPa le 04/02/1824 – Reykjavik (Islande) 925,5 hPa le 05/02/1870 – HMS Tarifa (51° N, 24° W) 925,5 hPa le 26/01/1884 – Ochertyre, près de Crieff, Perthshire, Iles Britanniques 927,2 hPa le 08/12/1886 – Belfast, Irlande 927,2 hPa le 03/01/1933 – Reykjavik, Islande Halley Bay (Antarctique 75,5° S, 26,6° E) le 11/08/1994 à 12h00 UTC : 934,3 hPa (d’après Steven Schroeder of the Department of Atmospheric Sciences at Texas A&M University). Saint Paul Island (Alaska) le 25/10/1977 : 926,1 hPa. Au sud du Groënland, le 15/12/1986, Ship UYIR (61,1° N, 33,3° W) a enregistré 920,2 hPa (selon Burt, il s’agit de la valeur la plus basse réellement enregistrée sur l’Atlantique nord, hors dépression tropicale car l’ouragan Gilbert détient le record avec 888 hPa le 13/09/1988) avec des vents de 69 mph ou 60 nœuds. Le British Meteorological Office estima la pression au centre de la dépression à 916 hPa. Sans oublier la dépression qui est passée entre l'Islande et l'Ecosse le 10 janvier 1993 : la pression centrale a chuté pour atteindre la plus faible valeur jamais enregistrée dans cette région propice aux tempêtes. Pendant 15 heures, la pression centrale est restée inférieure à 920 hPa et la Royal Meteorological Society (Weather, 48 (4), p. 98-107) a estimé que le minimum était compris entre 915 et 912 hPa.

Merci beaucoup !

Merci beaucoup !

gbl, pourriez-vous également nous faire part des Tn, Tx et Tn abs. pour les mois de juin, juillet et août 2004 ?

Superbe image de l'Ouragan Frances...

Images (1et 2) de jeudi 02/09, carte synoptique de surface d'aujourd'hui, et 2 images satellite de mercredi 01/09 (1 et 2)... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bilan définitif de la pluviométrie au cours de l'été 2004 aux Pays-Bas (déjà ébauché dans un précédent message). Les Pays-Bas ont enregistré un record absolu de pluviométrie au cours de l'été 2004 (juin-juillet-août) : sur un réseau de 300 stations météorologiques néerlandaises, la moyenne de pluviométrie s'élève à 328 mm (maximum de 491 et 490 mm dans le Nord et l'Ouest du pays, minimum de 217 mm dans le Sud) ; l'été 2004 se situe donc au premier rang devant l'été 1954 (321,2 mm), l'été 1966 (321 mm), et les étés 1965 (307,8 mm) et 1956 (305,8 mm). L'Institut Météorologique Royal (KNMI) annonce également que l'été 2004 enregistre 10 jours avec des précipitations supérieures à 50 mm en 24 h, soit autant qu'en 1968 mais moins qu'au cours de l'été 1969 (11 jours), et surtout qu'au cours des étés 2001 et 2002 (12 jours) qui constituent le record depuis 1951. On remarque aussi une série de 4 jours consécutifs avec des précipitations supérieures à 50 mm en 24 h au cours de cet été 2004, ce qui ne s'était produit que 2 fois depuis 1951 : du 1er au 4 août 1951 et du 21 au 24 juillet 1987. Le détail pour 2004 est le suivant : Juin (0) Juillet (2 jours) Août (8 jours) : 11 août (Lettele 65 mm), 12 août (Formerum 60 mm), 13 août (Niekerk 99 mm), 14 août (Joure 59 mm), 16 août (Kerkwerve 83 mm), 19 août (Heibloem 55 mm), 21 août (Harlingen 56 mm) et 25 août (Edam 67 mm). Toutefois, les records absolus de pluie en 24 h n'ont pas été battus. Un petit rappel des principaux records : Voorthuizen 208 mm en 24 h le 3/08/1948 Amsterdam 148 mm en 24 h le 9/08/1951 Gouda 146 mm en 24 h le 24/06/1975 Dirsksland 134 mm en 24 h le 14/09/1998 Marknesse 116 mm en 24 h le 2/06/2003 dont 73 mm en 1 h. Enfin, si l'été 2004 a battu des records de précipitations, il le doit surtout à la pluviométrie du mois d'août : la station météo de Maasland (Ouest du pays) a enregistré 328 mm de pluie (normale 70 mm), ce qui constitue un record depuis l'ouverture de la station en 1900. Le précédent record de 295 mm enregistré en août 2002 à Eext (dans la province de la Drenthe, NE) a donc été battu et surtout, le record tous mois confondus, qui remontait à octobre 1932 avec 321 mm enregistrés à la station de Zandvoort (Ouest des Pays-Bas), a été finalement battu.

Tu peux déjà consulter les Annales du Bureau Central Météorologique de France et en particulier le volume de 1892 (1) (au format PDF) dans lequel est consigné un rapport des observations météorologiques effectuées au sommet du Mt-Blanc en 1887 par M.J. VALLOT (p. 167-186). Bonne lecture...

On peut également l'observer sur cette image satellite et sur celle-ci...

Selon le Met Office, le Royaume-Uni connaît le mois d'août le plus pluvieux de son histoire depuis que les archives météorologiques du pays existent. Le BBC Weather Centre a enregistré une augmentation de l'ordre de 60% du niveau normal des précipitations en août dans le pays, avec 120 mm d'eau jusqu'à présent (26/08), contre une moyenne de 77 mm habituellement. Même si l'été 1912 fut néanmoins plus pluvieux que l'été 2004, on enregistre une pluviométrie record au mois d'août et dans tout le Royaume-Uni : - Dumfries, Galloway et Eskdalemuir sont les stations où les quantités de pluie enregistrées sont les plus importantes ; il est tombé notamment 281 mm de pluie à Eskdalemuir (Sud de l'Ecosse) au cours de ce mois d'août (au 26/08), soit 220% de la normale ; - Bedford (Nord de l'Angleterre) a enregistré la plus grosse anomalie de précipitations avec 178 mm, soit 338% de la normale ; - Leuchars a enregistré son mois d'août le plus pluvieux depuis 1922 (ouverture de la station) avec 206 mm (au 23/08), soit 331% de la normale ; - Brize Norton a également enregistré son mois d'août le plus pluvieux depuis 1951 avec 155 mm, tout comme la base aérienne de Wittering (Est) en 40 ans d'existence de sa station météo. Au cours de ce mois d'août, on peut relever également quelques événements remarquables : - le 03/08/2004 : 42,4 mm en 1 heure à High Wycombe ; - le 09/08/2004 : 90,8 mm en 24 heures à Wittering ; - le 16/08/2004 : 200,4 mm en 24 heures à Otterham (près de Boscastle en Cornouailles qui a été touché par de graves inondations) ; - le 16/08/2004 : 64,8 mm en 1 heure à Lesnewth (près de Boscastle) ; - le 20/08/2004 : 41,8 mm en 1 heure à Bedford.

Petite précision pour Seb_Grenoble : je n'ai jamais prétendu que les Tx relevées à la station de Grenoble St-Geoirs étaient représentatives des conditions météo du centre-ville de Grenoble, tout comme les Tx enregistrées à la station de Voglans ne sont pas représentatives des Tx relevées au centre-ville de Chambéry. Les stations météo de Grenoble St-Geoirs et de Voglans sont toutes les deux situées loin du centre-ville, en milieu "périurbain", en périphérie (voire en dehors) de l'îlot de chaleur urbain (et donc de l'influence directe de la ville), ce qui facilite les comparaisons, même si dans le cas de Voglans, le lac exerce une influence certaine sur les conditions climatiques locales.