Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

JBR

Adhérent Infoclimat
  • Compteur de contenus

    1557
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par JBR

  1. oozap73, je pense que tu pourras également trouver les anciens numéros de la revue de géographie de Lyon dans une bibliothèque universitaire... sinon il faudra attendre la mise en ligne de mon site internet... un jour peut-être car le temps me manque cruellement... Sinon, en ce qui concerne les stations météo de Grenoble, pas de confusion pour moi... je ne dispose simplement que des données de Grenoble St-Geoirs. A+ /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  2. Pour la station météo de Maasland, la normale est de 70 mm. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  3. Après examen des Tx journalières, la station de Grenoble St-Geoirs n'a enregistré que 26 jours avec des Tx supérieures ou égales à 30 °C du 1er juin au 25 août 2004. Mes doutes étaient donc fondés... Seulement 3 jours de plus qu'à la station de Voglans. Pour oozap73, l'influence du lac du Bourget sur les conditions climatiques locales est manifeste mais cette différence de 16 jours entre Voglans et Grenoble me paraissait (et à juste titre) peu vraisemblable. Pour aller plus loin et si cela t'intéresse, je te signale un article paru dans la revue de Géographie de Lyon (Vol. 72, avril 1997) sur l'îlot de chaleur urbain de Chambéry (p. 291-297) : des campagnes de mesures itinérantes, menées en 1996 et 1997 (au printemps et en été notamment) dans le cadre de recherches doctorales, ont révélé des différences de température au cours de la journée (lors d'après-midi ensoleillés) de 1,1 à 2,2°C (suivant les situations) entre le point le plus froid (souvent la station de Voglans) et le centre-ville de Chambéry. L'îlot de chaleur urbain est plus marqué la nuit car la ville restitue plus lentement la chaleur diurne emmagasinée : on a enregistré des écarts moyens de température de 2,37 °C en début de soirée jusqu'à 3,41 °C en fin de nuit entre le centre-ville et la campagne environnante.
  4. A la station de Voglans (Chambéry-Aix), on a enregistré seulement 23 jours avec des Tx supérieures ou égales à 30 °C du 1er juin au 25 août 2004. Seb_Grenoble, d'où proviennent tes données pour Grenoble ? Est-ce des données issues d'une des deux stations officielles de Météo France ou des relevés perso ? Une différence de 16 jours entre Grenoble et Chambéry me paraît pour le moins curieux... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
  5. L'activité orageuse au cours de ce mois d'août 2004 a été soutenue dans de nombreuses régions françaises. Tout comme pour la pluviométrie, certaines stations météo pourraient bien battre leur record de nombre de jours avec orage au cours de ce mois. A Aix-les-Bains (Val du Bourget, Savoie), on enregistre à ce jour 13 jours avec orage au mois d'août. Depuis le début de l'année, le total s'élève à 22 (1 en janvier, 1 en mars, 1 en avril, 1 en mai, 1 en juin, 4 en juillet). Qu'en est-il dans vos régions respectives ?
  6. Les Pays-Bas ont d'ores et déjà enregistré une pluviométrie record pour un mois d'août : la station météo de Maasland (Ouest du pays) a enregistré 286 mm de pluie au cours des 25 premiers jours, et même s'il ne pleut plus beaucoup d'ici la fin du mois, l'Institut Météorologique Royal (KNMI) annonce que le précédent record de 295 mm enregistré en août 2002 à Eext (dans la province de la Drenthe, NE) sera sans doute battu. Toutefois, on reste encore loin du record tous mois confondus qui remonte à octobre 1932 : 321 mm d'eau enregistrés à la station de Zandvoort (Ouest des Pays-Bas). Si les Pays-Bas connaissent une pluviométrie record au cours de ce mois d'août 2004, certains départements français ne sont pas en reste, à l'image de la Loire et de la station de St-Etienne Bouthéon notamment qui enregistrait 159,6 mm au 20/08/2004 et qui a battu depuis le record d'août 1963 (163,9 mm) ; le mois d'août 2004 à St-Etienne fait d'ailleurs partie des 10 mois les plus pluvieux tous mois confondus depuis au moins avril 1946 (source : M. Gagnard).
  7. La saison cyclonique dans l'Ouest du Pacifique s'annonce exceptionnelle cette année puisqu'au 21/08/2004 on enregistre déjà 29 perturbations cycloniques (dépression tropicale, tempête tropicale et typhon compris), soit un total jamais atteint depuis 1945 à la même date. On comptabilise 5 à 6 perturbations de plus depuis le début de l'année et à la même date qu'au cours des années les plus prolifiques. On remarque également que le nombre maximum de phénomènes cycloniques pour un mois d'août (11 en 1967 et 1996 notamment) est quasiment atteint aujourd'hui (10) et sera peut-être dépassé à la fin de ce mois pour la première fois. Un petit rappel des années les plus prolifiques depuis 1945 : 1964 : 45 1996 : 44 1961 : 43 1965 & 1967 : 41 Si l'intensité de l'activité cyclonique se maintient jusqu'à la fin de la saison et en septembre/octobre en particulier, l'année 2004 pourrait bien constituer un record... Wait and see ! On fera les comptes en fin d'année...
  8. Bohlen, ne serait-ce pas ce lien que tu cherches ?
  9. JBR

    Juin 2004 dans le monde;

    A voir aussi les cartes mensuelles d'anomalies de température : Juin 2004 dans le monde Juillet 2004 dans le monde
  10. Non malheureusement, pas de version française prévue à l'heure d'aujourd'hui du nouvel ouvrage de M. Leroux. C'est un ouvrage destiné en priorité à la communauté scientifique internationale, aux américains notamment qui s'intéressent de plus en plus au concept de l'AMP... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  11. Effectivement Anecdote, cet ouvrage volumineux, d'une très grande richesse et tiré de l'excellente Thèse de Doctorat de Marcel LEROUX, est devenu rapidement au sein de la communauté scientifique internationale une référence sur le climat de l'Afrique tropicale. Pas un travail de recherche encore actuellement mené sur les climats de l'Afrique ne peut l'ignorer. Alain Huetz de Lemps, éminent géographe, le décrivait d'ailleurs dès sa sortie dans un article de la revue Les Cahiers d'Outre-Mer comme un ouvrage de référence incontournable, comme l'ont été dans d'autres domaines et en leur temps ceux de M. Derruau (Géomorphologie) ou A. Guilcher (Hydrologie) par exemple. Pour toi Anecdote et pour ceux qui s'intéressent aux travaux de Marcel Leroux, je signale la sortie prochaine de son nouveau bouquin, fruit d'un an et demi de travail, en anglais sous la demande pressante des scientifiques américains (et de R.S. Lindzen notamment), et intitulé : "Global Warming" : Myth or Reality ? The erring ways of climatology. Sa parution est programmée pour la fin de l'année 2004 ou au tout début 2005, chez l'éditeur Springer Verlag. Un panorama complet de la climatologie sera dressé et tous les sujets seront évoqués au fil des chapitres : l'évolution climatique récente, l'effet de serre et les GES, le "réchauffement global", l'évolution récente des températures, des précipitations et de la pression, la circulation générale de l'atmosphère, les AMP (bien sûr !), l'histoire et les conclusions de l'IPCC, les modèles climatiques, la climatologie et les médias, la climatologie urbaine, la paléoclimatologie, la circulation océanique, El-Nino/El Nina, la sécheresse sahélienne, le Gulf Stream, la Grande anomalie de salinité, les variations du niveau de la mer, les bilans glaciaires, l'Oscillation Nord Atlantique, l'Oscillation Nord Pacifique, l'expérience FASTEX, les causes possibles du changement climatique (paramètres orbitaux, cycles solaires, rayons cosmiques, volcanisme, aérosols, etc.), et bien d'autres sujets encore... Tout un programme !
  12. Effectivement l'activité orageuse est forte en région Rhône-Alpes ce mercredi soir, notamment dans les Alpes. Entre 18h55 et 20h00, un orage très violent a touché la cluse de Chambéry et le Val du Bourget (Aix-les-Bains) : de très fortes rafales de vent ont été enregistrées à l'avant de l'orage, un déluge de pluie puis de grêle pendant près d'une heure, une forte activité électrique (avec coups de foudre) plus marquée à l'arrière de l'orage (sur Aix-les-Bains en particulier), un plafond nuageux excessivement bas et une visibilité horizontale très faible... bref un orage d'été, mais qui restera néanmoins mémorable par l'intensité des phénomènes. 20h45, le ciel s'obscurcit à nouveau sur Aix-les-Bains, la pluie se remet à tomber...
  13. Vers 16h, l'orage a gagné le département de la Savoie et s'est dirigé progressivement vers Albertville en suivant l'axe Graisivaudan/Combe de Savoie. Il a épargné la cluse de Chambéry et le Val du Bourget (Aix-les-Bains) : seulement un ou deux éclairs, quelques gouttes isolées et quelques rafales de vent (70 km/h) sur Chambéry notamment.
  14. JBR

    Septembre 2003 à l'Aigoual?

    Sur le site de Fred Decker, on trouve pour le Mont Aigoual : Janvier 2003 : 28 jours avec neige 20 jours avec brouillard Février 2003 : 26 jours avec neige 20 jours avec brouillard Malheureusement, je n'ai rien trouvé pour les mois de mars, avril et mai 2003. Alors âmes charitables...
  15. JBR

    Septembre 2003 à l'Aigoual?

    Septembre 2003 à la station du Mont Aigoual : Pression moyenne à la station : 847,5 hPa Température moyenne journaliere : 9,6 °C - Deviation standard : 2,9 °C Température max moyenne : 12,9 °C - Température min moyenne : 7,1 °C Pression de vapeur moyenne : 9,5 hPa Précipitation liquide totale : 301,8 mm 9 jours avec précipitation >= 1 mm EXTREMES Maximum de température moyenne journalière : 15,0 °C - Jour du mois : 17 Minimum de température moyenne journalière : 6,1 °C - Jour du mois : 24 Extrême de maximum de température : 20,0 °C - Jour du mois : 17 Extrême de minimum de température : 1,3 °C - Jour du mois : 24 Précipitation journalière maximale : 211,0 mm - Jour du mois : 30 Maximum vitesse du vent : 36,0 m/s - Jour du mois : 9 2 jours avec orage(s) 0 jour avec grêle/neige roulée
  16. Tu peux consulter les sites suivants : - Archives des SST depuis 1996 - Cartes moyennes mensuelles des SST depuis janvier 2001 - Cartes mensuelles des anomalies de SST depuis janvier 2001 - Cartes journalières des SST depuis 2003 pour l'Atlantique
  17. John Daly nous annonce sur son site internet une bien triste nouvelle : Theodor Landscheidt, éminent chercheur allemand, est décédé le 19 mai dernier à l'âge de 77 ans à la suite d'une longue maladie. Il a mené tout au long de sa vie d'importantes et précieuses recherches en géophysique et en climatologie, et a étudié notamment les cycles de l'activité solaire et ses influences sur le climat de la Terre. Ayons tous une pensée pour cet infatigable chercheur qui laisse un vide immense au sein de la communauté scientifique internationale...
  18. Dans ce cas là, le terme de brise est inopportun et inexact. Une brise est un phénomène d'échelle locale et en aucun cas un vent synoptique ; elle n'entre pas en jeu dans le mécanisme de formation d'une dépression et n'engendre pas une dépression à grande échelle... désolé, mais il y a confusion des genres !
  19. Il faut rappeler que les brises de mer et de terre (tout comme les brises de pente en montagne et brises de vallée) sont des phénomènes météorologiques d'échelle locale, contrairement à la dynamique des masses d'air (et AMP notamment) qui relève de l'échelle synoptique. Les brises sont des vents locaux qui apparaissent lorsque les vents synoptiques sont quasiment inexistants ou faibles. Elles sont dues, pour l’essentiel, aux conditions thermiques de surface et à la nature du substratum, c’est-à-dire au contraste thermique mer/continent, et ne peuvent véritablement s’établir que si les phénomènes de rayonnement peuvent jouer efficacement. Ceci implique dans tous les cas un ciel clair à peu nuageux et une situation météorologique anticyclonique (avec des gradients horizontaux de pression faibles). C’est bien le contraste thermique mer/continent qui est à l’origine de la formation de la brise de mer : de jour, le substratum continental s’échauffe davantage et plus rapidement en surface que la mer. La convection thermique sur le continent s’organise, créant ainsi une mini-dépression thermique et amorçant un courant d’air chaud ascendant qui attire l’air plus frais de la mer (la nature ayant horreur du vide)… La brise de mer, généralement perpendiculaire à la côte, peut atteindre une intensité de 10 à 15 nœuds, voire plus si elle s’ajoute au vent synoptique de même direction. Comme l’ont révélé de nombreuses études de topoclimatologie, comme celles réalisées par P. Carrega à Nice grâce à des campagnes de mesures intensives menées à l’aide de ballons-sondes captifs, la brise de mer n’a qu’une épaisseur de 500 à 1000 m et ne pénètre dans les terres que de quelques dizaines de km au maximum (il s’agit donc bien d’un phénomène d’échelle locale), la cause étant ici d’origine thermique. En ce qui concerne la brise de terre, le processus est l’inverse du précédent. En fin d’après-midi, la brise de mer cesse puis s’inverse (parfois brutalement = phénomène de la « renverse » comme en montagne) et laisse place à une brise de terre le soir et dès le début de la nuit. En effet, le continent se refroidit plus vite que l’océan (inertie thermique plus grande) et l’air refroidi du continent s’écoule alors vers la mer : cet écoulement de l’air plus froid (+ dense et + lourd) est d’autant plus rapide que le relief est marqué et la pente est forte (notamment dans les zones de riviera où l’air refroidi des sommets des montagnes s’écoule plus rapidement vers la mer le long des versants). L’épaisseur d’une brise de terre est en moyenne de quelques centaines de mètres (100 à 300 m). On peut d’ailleurs rappeler que l’écoulement de l’air froid dans les basses couches peut être bien plus violent dans d’autres régions du globe (où la latitude, le bilan radiatif, l’altitude, la nature du substratum et la topographie concourent à accentuer ce type de phénomène) : on pense bien sûr aux régions polaires et aux vents catabatiques dont la violence (plus de 50 nœuds) et la turbulence rendent très dangereux la navigation ou le vol à basse altitude au voisinage des plateaux glaciaires. /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Petite correction, il s'agit bien de la carte du 21/04/2004 (2e lien) et non du 23/03/2004 comme je l'avais indiqué précédemment. Concernant la 3e carte (Atlantique Nord), je suis désolé mais la carte d'hier n'est plus disponible ; sur le site de l'US NWS, les cartes ne sont pas archivées et sont sans cesse mises à jour...
  21. Pour 41350 et chris_86 : Carte synoptique de surface du 22/04/2004 et du 21/04/2004 + Carte synoptique de surface de l'Atlantique Nord (valable pour aujourd'hui)
  22. Petite rectification : l'adresse exacte de la Japan Meteorological Agency est : http://ddb.kishou.go.jp/climate/MRCS/mrcs.html On remarque surtout l'influence des températures du mois de décembre sur les moyennes saisonnières de l'hiver (DJF), puisqu'elles tempèrent très largement les anomalies thermiques négatives observées dans de nombreuses régions de l'hémisphère nord au cours des mois de janvier et février...
  23. Je ne peux m'empêcher de vous signaler une MAGNIFIQUE et EXCEPTIONNELLE IMAGE SATELLITE de ce cyclone tropical. Une photo à conserver précieusement ! Je signale aussi que ce n'est pas la première fois qu'une dépression tropicale tourbillonnaire se forme dans l'Atlantique Sud, mais c'est la première fois qu'une telle dépression atteint le stade de cyclone tropical, tout du moins la première fois que l'on peut observer de façon formelle un tel phénomène. Déjà le 19/01/2004, une dépression tourbillonnaire s'était formée dans l'Atlantique Sud, au NE du Brésil mais n'avait pas atteint le stade de tempête tropicale. Toutefois, d'autres événements de ce type ont très bien pu se produire dans l'histoire, mais sont passés inaperçus par manque de relevés météos et en l'absence de l'imagerie satellitaire (même si par certains récits de marins de l'Atlantique Sud, on pouvait déjà soupçonner l'existence de très fortes tempêtes de type cyclonique dans les eaux tropicales de l'Atlantique Sud au cours des siècles passés). L'US National Hurricane Center avait déjà signalé qu'une tempête tropicale s'était formée près des côtes du Congo en avril 1991 (cf. image Meteosat). D'une durée de vie de 5 jours, elle s'était comblée progressivement en se déplaçant vers le SW de l'Atlantique Sud (Cf. Mc Adie C.J. et Rappaport E.N., Diagnostic Report of the National Hurricane Center, vol. 4, n°1, NOAA, National Center Hurricane Center, Coral Gables, FL, 45 p.). Mais aucune étude véritable et systématique n'a été entreprise depuis pour analyser les conditions (thermiques et dynamiques) qui permettent la formation d'un tel phénomène... On ne peut se contenter d'une approche purement "océanique" (en ne prenant en compte que la température de la surface de l'océan) pour expliquer la naissance d'un cyclone tropical dans l'Atlantique sud (d'autant plus que dans le cas du cyclone qui se déplace actuellement en direction des côtes brésiliennes, on n'a observé aucune anomalie thermique particulière des eaux de surface les jours précédant sa formation). Pour une meilleure appréhension des conditions nécessaires à la cyclogenèse, le concept aérologique apparaît plus judicieux, dans la mesure où il prend en compte les caractères thermiques, hygrométriques et structuraux des flux de la troposphère. De plus, il est nécessaire d'accorder une attention particulière à l'impulsion donnée par l'arrivée d'un air plus frais dans les basses couches (qui se traduit d'ailleurs par un renforcement des alizés les jours qui précèdent) au mouvement tourbillonnaire de la dépression... Tout cela pour dire qu'il est un peu trop "simpliste" d'imputer d'emblée au "réchauffement global" la formation d'un tel phénomène, aussi exceptionnel soit-il !
  24. Fait assez exceptionnel pour être signalé : une tempête tropicale est née dans l'Atlantique sud. En gestation depuis plusieurs jours, cette tempête tropicale se situe actuellement au large des côtes brésiliennes comme le montre cette image satellite de la NOAA. Cette perturbation tourbillonnaire est née en dehors de la zone de convergence intertropicale (une "perturbation hybride" comme les appelle J. Le Borgne dans son ouvrage Les Cyclones, PUF, 1986, Coll. Que Sais-je ?), à partir d'une perturbation de basses couches préexitante ; elle est issue de la rencontre du facteur polaire et du facteur tropical, et coïncide avec une "poussée d'air" (pour reprendre un terme de H. Riehl) plus frais en basses couches dans le champ des alizés. L'arrivée d'air plus frais a donné l'impulsion au mouvement tourbillonnaire (= impulsion d'origine dynamique et non d'origine thermique). Bénéficiant d'une alimentation suffisante en énergie, la perturbation s'est progressivement transformée et renforcée tout en acquérant une vorticité plus grande au fur et à mesure qu'elle s'est éloignée de l'équateur. Même si la durée de vie d'un tel phénomène est assez courte, il s'agit d'un cas intéressant à étudier et riche d'enseignements pour mieux appréhender les mécanismes de formation d'une perturbation cyclonique...
  25. JBR

    Photos

    La première image ne concerne pas le cyclone Isabel. Cette photo a été prise au large de Port Hedland (NW de l'Australie) lors de la tempête tropicale Graham qui a sévi du 27/02 au 01/03/2003 à proximité des côtes australiennes.
×
×
  • Créer...