gaet34

Je me suis renseigné pour la Dordogne à Bergerac. La hauteur d'eau reste voisine de la cote 20 cm à l'échelle de Bergerac, avec un creux de +8cm le 24 juillet à 16h. Cela correspond à un débit de 80 m3/s, et à un débit d'étiage de 60 m3/s le 24. Les débits mensuels moyens en juillet, août et septembre sur cette station ont respectivement de 116, 81 et 120 m3/s. La Dordogne écoule un volume d'eau normal pour un mois d'aout donc. Si l'on regarde les statistiques annuelles d'étiage, on est encore loin des records : +1 cm en 2003 0 cm en 2006 -1 cm en 2005 -3 cm en 2009 -6 cm en 2012 -9 cm en 2007 -42 cm en 2011, qui correspondait à un débit d'étiage record de 15.2 m3/s. L'étiage record que j'ai retrouvé, c'est 4.5 m3/s le 2 octobre 1985, mais cette valeur est un peu douteuse /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Y a encore un peu de marge pour Solenzara.. 39.9° le 4 juillet 1965 (record absolu itou) Pour l'instant, 36.9° de tx quasi-définitive, de l'autre côté de l'île les 30 n'ont pas été dépassés à Ajaccio. Sur le continent, 38.2 à Carros, 36.8 à Antibes, 35.9 à Nice, 34.9 à Menton.

Le vent maintenant c'est une donnée mineure puisque l'incendie arrive à créer son propre système de vent, l'intense chaleur dégagée par le foyer modifiant le champ de pression et donc de vent. C'est ce qu'on appelle une tempête de feu et aucun doute que ce soit en train de se passer ce soir sur l'incendie de Saint Jean d'illac, totalement hors de contrôle et qui devrait encore parcourir plusieurs dizaines d'hectares cette nuit.

Attention, les valeurs brutes de AROME sur le champ de Cape sont systématiquement inférieures à celles des WRF car AROME prend en compte les phénomènes d'entraînement qui érodent la quantité d'énergie disponible pour les ascendances convectives. C'est physiquement plus pertinent notamment si l'on veut calculer les vitesses ascendantes théoriques de la particule. Sur AROME, les valeurs de Cape ne dépassent quasiment jamais les 4000 J/kg /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Coulées de boue côté andorran où les orages se sont acharnés également, à Sant Julià de Lorià http://www.andorradifusio.ad/noticies/es-desborda-riu-daixirivall-sant-julia-de-loria Côté français, de nombreuses lames d'eau horaires comprises entre 40 et 50 mm, comme à Loudervielle (65), Sentein (09) ou aux Angles (66). A noter aussi 23.9 mm aujourd'hui à Sainte Léocadie en Cerdagne, ce qui constitue la plus importante lame d'eau journalière de l'année /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le problème d'un organisme public comme Météo-France, c'est que ses dotations dépendent des politiques publiques. Dans un monde parfait, la mise en oeuvre des prévisions expertisées avec des données d'entrée toujours plus nombreuses (Arome existe depuis 2008, de nombreux autres projets ont été également lancés depuis qui augmentent considérablement le panel d'informations disponibles pour le prévi) aurait été corrélé avec une augmentation de la ressource humaine allouée à l'expertise de la prévision. Mais ça n'a pas été le cas, en 10 ans Météo-France a écrémé 15 à 20% de ses effectifs, en particulier dans ses centres départementaux, mais c'est un débat qui a déjà été évoqué sur ce forum. L'idée, c'est donc de faire toujours plus (progrès informatique et des modèles, augmentation de la durée de prévisibilité, concurrence de plus en plus rude, etc..) avec moins de gens. Donc forcément, certaines étapes passent par une certaine automatisation. Tu cites les températures et le vent. - pour les températures, elles ne sont pas expertisées sur tous les points de grille du modèle mais sur des zones climatiquement "cohérentes" à partir d'une station météo de référence. En général, il s 'agit d'une expertise automatique faite à l'aide d'adaptations statistiques qui tendent à corriger les biais du modèle brut. Dans certains cas, cette valeur ajoutée est fausse et le prévi qui s'occupe de diffuser cette température peut toujours la corriger manuellement. - pour le vent, en général les modèles bruts sont très corrects mais dans certaines situations (tempête, rafales sous orages ou phénomènes locaux type foehn ou brise), le prévi corrige manuellement quasi-systématiquement les valeurs de vent moyen et de rafales proposées par le modèle. Pour l'histoire de la valeur au km/h près, c'est parce qu'à la base les valeurs de vent sont en noeuds, c'est donc une histoire d'arrondi -Même chose pour les quantités de précipitations (qui n'apparaissent pas sur le site public) -ce qui n'est jamais "automatisé" à partir du modèle, c'est le temps sensible : nébulosité, nature des précipitations sous toutes ses formes, orages, brouillards.. La dessus, l'expertise du prévi est systématique.

Il n'y avait rien de personnel là dedans /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si tu as eu l'impression d'avoir été rabaissé Stev, ce n'était pas du tout mon intention et je te présente mes excuses Même si MF dispose de nombreux outils automatiques pour l'aide à la décision, l'expertise humaine reste essentielle et de premier plan pour l'élaboration des prévisions que tu peux trouver sur le site public, et c'est encore plus vrai lorsque la situation météo présente des enjeux de sécurité des personnes et des biens. J'irai même plus loin en affirmant qu'il serait hasardeux voire dangereux de se passer les compétences et l'expertise pointue des prévisionnistes humains dans certaines situations, c'est à dire en ne décidant qu'à partir de certains seuils de données de modèles brutes, même si les progrès de la prévision sont indéniables depuis l'apparition des modèles à maille fine comme Arome. Bonne soirée

Et donc quand on sait pas, on se tait et on se renseigne avant de parler Tu n'as qu'à regarder attentivement les sorties modèles de Arome en terme de précips par exemple pour la dégradation pluvio-orageuse prévue demain entre le sud-ouest et le nord-est, comparer avec la production expertisée de MF (au pas de temps 3h sur J et J+1, 6 h de J+2 à J+4 disponible ici par exemple http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/midi-pyrenees/regi73) et ensuite avec les obs a posteriori. Tu verras quelques différences, et si tu fais la même chose pour tous les runs et sur toutes les obs sur une année entière, tu constateras que le gain apporté par l'expertise du prévisionniste par rapport au modèle est significatif. Ce n'est pas moi qui l'affirme, mais une étude exhaustive interne annuelle.. Bref, stop aux idées reçues, comme "de toutes façons tout est automatisé" et autres .. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

A noter que la tn exceptionnelle de Sète n'aura pas tenu, il ne fait plus que 27.4° à 19h avec une baisse de 0.9° sur la dernière heure, la tn du jour devrait donc être la température à 20h. En Languedoc-Roussillon, jusqu'à 37-38° dans l'intérieur (38.9 à Montclus et Générargues, 38.7 à Carcassonne, 38.1 à Saint-Martin de Londres)

À noter aussi un joli 39.1 au Montat

Justement, je pense que ARO surestime l'activité de ce soir en Gironde et loupe complètement ce qui est modélisé pat ARP en fin de nuit à partir du Béarn, alors que c'est là que les profils sont les plus probants pour une activité pluvio-orageuse marquée /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> AROME est très moyen (pour être gentil) aujourd'hui sur ces OAL, ARP cible en général mieux le potentiel même s'il sous estime souvent les réflectivités.. Pour l'activité électrique, dès que ça part de l'étage moyen c'est souvent plus électrique qu'autre chose. C'est le cas aujourd'hui avec une quantité très importante d'éclairs, mais des lames d'eau assez dérisoires (sauf près les Pyrénées !!) Donc niveau flotte, à mon humble avis, pas grand chose à attendre sur la Gironde, par contre sur le piémont pyrénéen, situation plus favorable à de bons cumuls puisque les profils se caractérisent par une forte instabilité dans les couches moyennes, un flux directeur assez lent et des advections douces marquées en basses couches. Ce n'est qu'une constatation empirique, mais l'instabilité au-dessus de la couche limite ainsi qu'un environnement sec autour de l'orage sont plutôt favorables à une activité électrique plus importante.

Les orages qui concernent les Pyrénées cet après-midi se caractérisent par un fort potentiel précipitable : il est tombé 48 mm en une heure au col de Peyresourde (frontière 65/31) avec des intensités maximales de 17.6 mm en 6 minutes (valeur bien rare en France métropolitaine) ou encore 37.5 mm en 18 minutes.

Actuellement sur la Gironde, quelques OAL (orages de l'atmosphère libre, au-dessus de la couche limite stable) concernent le Médoc mais le système, bien organisé au milieu du Golfe de Gascogne, est en train de s'effondrer (cf image IR). En soirée et début de nuit, les averses orageuses devraient plutôt circuler en mer, toujours en lien avec cs advections douces de TPW vers 700 hPa. Ce n'est qu'en milieu de nuit prochaine qu'un système bien mieux organisé devrait aborder le Pays Basque et concerner, en fin de nuit et matinée de demain, la majeure partie des régions au sud de la Garonne, avec un caractère électrique marqué, puis une organisation en un système pluvio-instable qui se décalera lentement vers Midi-Py.

Bonjour, Bonne nouvelle pour les passionnés ! Mais attention à la désillusion quand vous vous rendrez compte que Arôme n'est pas du tout infaillible ^^ Sinon, à terme, quels seront les champs à disposition sur IC ? Y aura t il des rubriques réservées aux adhérents, un peu comme le WRF de Kéraunos ?

Ce record date du 28 juillet 2013 Sudiste-34 /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Le record du 10 août 1994 (26.1°) n'a pas été battu, dommage il faisait encore 27.3° à 4h30.. Vincent, en dehors des records des année 20 douteux (41.0° le 12/08/23), on devrait "malheureusement" en rester au record de 2006 de 37.0° avec une tx prévue de "seulement" 33.5° aujourd'hui sur Sète, avec une brise de SSW bien établie. Par contre, dans l'intérieur, on devrait atteindre aujourd'hui les 38-39 assez fréquemment, mais ça va être compliqué d'aller chercher les 40, la masse d'air est un peu trop "fraîche", avec 21-22 seulement vers 850 hPa.. Quoique, vers Cardet ou Conqueyrac, on pourrait approcher les 39.5..

Tn de 27.7° à Sète ! Deuxième valeur la plus haute sur cette station, derrière le record absolu de tnx 28.0 le 9 août 1923 (période où l'on avait enregistré le 44° de Francazal)

Pour compléter : 106 km/h à Lauzerte (82) 98 km/h à Loudervielle (1587 m) 94 km/h à Rodez 89 km/h à Lahas (32) et Castelsarrasin (32) 88 km/h à Savenès (82) 86 km/h à Castelnau-Magnoac (65) 83 km/h à Blagnac 81 km/h à Palaminy (31) 80 km/h à Montauban 78 km/h au Montat (46) 77 km/h à Homps (32) 75 km/h à Campistrous (65) 63 km/h à Condom (32) 61 km/h à Caylus (82) 60 km/h à Peyrusse-Grande (32) 56 km/h à Vic en Bigorre (65)

Quelques valeurs de rafales sous orage ce soir : 98 km/h à Loudervielle (1587 m) 94 km/h à Rodez 89 km/h à Lahas (32) 88 km/h à Savenès (82) 86 km/h à Castelnau-Magnoac (65) 83 km/h à Blagnac 81 km/h à Palaminy (31) 75 km/h à Campistrous (65) 60 km/h à Peyrusse-Grande (32) 56 km/h à Vic en Bigorre (65)

98 km/h en rafales à Loudervielle (65), entre la vallée du Louron et celle de Luchon.

98 km/h en rafales à Loudervielle (65), entre la vallée du Louron et celle de Luchon.

En fait, l'orage de ce matin entre le Pays Basque et le Gers aura suffi à empêcher la première salve de se produire sur Midi-Pyrénées, le tout avec un forçage d'altitude un peu moins incisif que prévu. On assiste actuellement à la deuxième salve à partir du Pays Basque, celle-ci devant normalement remonter vers le nord-est : est Landes, Gers, Lot-et-Garonne. De gros cumuls sont en cours sur les crêtes centrales des Pyrénées, sachant qu'il y a déjà eu pas mal d'orages bien pluvieux ces derniers jours. Bon c'est vrai que sur le midi toulousain et du côté du Tarn, la dégradation est décevante. La soirée s'annonce quand même un peu électrique de ce côté mais sans commune mesure avec le potentiel que l'on distinguait ce matin et qui justifiait le passage en orange sur ce secteur.

Bon, la barrière d'inhibition convective aura tenu bon cet après-midi dans le sud-ouest, sauf vers l'Aveyron. D'ailleurs, il semble que les courants de densité au niveau du MCS dans cette zone en milieu d'après-midi ait suffi à déclencher vers le Lot et la Corrèze. Ces déclenchements sont d'ailleurs assez explosifs, par contre la convergence de basses couches est beaucoup moins structurée et plus tardive qu'initialement prévue. A suivre ce qui pourrait s'initier dans la prochaine heure sur le piémont ariégeois, et vers le Pays Basque.. ainsi que les cellules entre Lot et Corrèze qui pourraient s'organiser en MCS et déclencher aussi d'autres cellules un peu plus vers l'ouest. Edit: et non Jérôme, la galerne précède la trace pseudo-frontale, plus que 24 degrés à Biarritz avec 60 km/h en rafales.

Saint Côme d'Olt a perdu près de 15 degrés en une heure sous l'orage, passant de 35.9 à 13h à à peine 20 degrés actuellement. Malgré les réflectivités radar, les cumuls restent pour l'instant modérés, il doit y avoir énormément de grêle dessous.. Sinon la convection a du mal à s'initier sur les Pyrénées, mais le ressenti doit être particulièrement lourd avec des Td souvent supérieurs à 18° en plaine.

Bonjour, Effectivement, situation favorable à de la convection sévère sur un large quart sud-ouest, mais plus complexe qu'il n'y paraît. Actuellement, on a cette cellule orageuse assez vaste qui a touché le Pays Basque et qui s'affaisse en progressant vers l'est. Quelques ondées orageuses se déclenchent à l'avant, rien de bien méchant pour l'instant. L'anomalie sur le Portugal (en vert plein) pilote la convection aujourd'hui. C'est visible sur les dernières images vapeur d'eau. Le MCS de faible intensité (en jaune) de ce matin est à relier avec la faiblesse secondaire (en pointillés vert) sur le nord de l'Espagne. L'anomalie principale reste pour l'instant latente sur le centre de l'Espagne, mais devrait devenir particulièrement active en se phasant avec des basses couches particulièrement instables et bien humidifiée à l'étage moyen, dans un contexte bien convergent de basses couches. L'anomalie principale se rapproche des Pyrénées pour 12TU. L'axe de faible tropo entre les Pyrénées Atlantiques et la Dordogne devrait favoriser quelques éclosions orageuses plus à l'est, sans sévérité. Par contre, c'est un peu mieux organisé près des Pyrénées, notamment en basses couches avec des TPW 850 parfois supérieures à 22°C . Le contexte est également bien convergent en basses couches (flux de S à SE à l'avant sur les régions méditerranéennes, plutôt ouest à l'arrière) et très instable Un sondage WRF associé vers le Tarn à la même échéance où l'on devine nettement le risque de grêle et de fortes rafales : forte instabilité sur toute la colonne, plage d'air sec et DCAPE importante de 600 hPa vers le sol. C'est sur cet axe de convergence que AROME réagit fort en réflectivités (grêle) et rafales (champ souvent exagéré cela dit) Cet après-midi, c'est donc les départements de la Haute-Garonne (partie est surtout), de l'Ariège, du Tarn et de l'Aveyron qui sont susceptibles d'être impactés par les orages les plus violents. Là où la situation est plus complexe qu'il n'y paraît,c'est qu'il y a un deuxième talweg de tropo qui déboule rapidement de l'Atlantique et vient tacler tout ça par derrière et former un second axe de convergence en soirée de l'Aquitaine au Limousin : On le devine mieux sur l'échéance de 21TU (à noter que la chronologie diffère pas mal de ARP/CEP..) Là dessous, le contexte est un peu plus cisaillé (non montré), toujours aussi instable en basses couches : > ARO initie plus à l'ouest que GFS cette seconde salve en raison du calage qui diffère évidemment, mais surtout d'une paramétrisation bien différente (et plus réaliste) de la convection. Le risque de rafales est un peu moindre que sur la première salve, par contre attention aux très fortes averses à l'initiation de la convection, le tout devant prendre un aspect majoritairement pluvio-instable en allant vers le Limousin. Voilà pourquoi la carte de vigilance donne une impression de "tartinage" sans distinction.. En fait, le potentiel est presque aussi important sur la première salve (~ 65,31,09,81,12) que sur la deuxième (~64,40,32,47,24, puis Limousin), les départements au milieu, en gros l'est du Gers, l'ouest du 31, le 82 et le 46 étant un peu en retrait, avec possibilité non négligeable de "flop" au sens du orange, le risque orageux étant quand même quasiment acquis. Au final, on peut résumer par le BRS de 6h : Voilà, place au live, bon suivi et bonne chasse aux chasseurs

OK j'ignorais, a priori les données disponibles sur IC ont l'air assez complètes, y a eu un 40.5 en juillet 2003, 39.2 en 2006 et 38.5 en 1990, record mensuel donc, on reste en deça du record absolu de 43.0° en août 2003. J'ai pas recoupé avec les données internes mais ça a l'air cohérent http://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/valence/000K3.html