gaet34

Ok donc le schéma de convection est le même que celui de Ouest-Orages et Météociel /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Même chez Keraunos ils ne doivent pas toucher à la physique interne du modèle, c'est complexe.

Sur la côte de Socoa au Ferret, les tx sont définitives. Ca va continuer à monter un peu dans l'intérieur, à suivre les valeurs de Dax ou Rion des Landes, respectivement à 37 et 37.4 à 17h.

D'accord, au besoin on en rediscutera en MP /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Le vent a tourné au nord-ouest à Bisca' ,Cap Ferret, Capbreton et Socoa. A 16h: Cap Ferret: 36.8°, tx 38.° Biscarrosse: 34.9°, tx 38.7° (txx provisoire en France) Capbreton: 31.7°, tx 36.3° Socoa: 28.3°, tx 37.4°

Petite question que d'autres doivent se poser: quelle est la différence entre ces deux WRF? Schéma d'assimilation de données des observations, représentation du relief, paramétrisation microphysique, conditions aux bords ?? Si ces particularités sont identiques, c'est normal d'avoir des réponses du modèle très semblables en déterministe..

je voulais dire sous-estimées, bien sûr Dans le modèle, la présence toute proche de l'océan influence les températures sur les 2 ou 3 premiers kilomètres de littoral (zone tampon), alors qu'en réalité, le gradient horizontal est très important. C'est d'une part un problème de résolution du modèle (les pixels sont trop gros), d'autre part une sous-estimation de l'effet "radiateur" du vent dans cette zone. A 15h36, Biscarrosse et Cazaux à égalité, 38.4°.

Cazaux et Biscarrosse sont au coude à coude en ce moment, avec des tx provisoires de 37.8° pour la première et 38° pour la seconde. Les tx sont souvent surestimées sur cette partie du littoral quand le vent est durablement orienté au sud-est. Au contraire, les températures sont un peu en deça des prévisions dans l'intérieur, les 36° étaient prévus à 14h sur toute la partie nord de la forêt, contre 34 à 35°C actuellement. A noter aussi un joli 36.6° à Socoa à 14h. Le Tdmax est dans le pays basque: 23.2 à Bustince (34.8 pour 51% d'humidité).

La barre des 37° est atteinte à Cazaux, station la plus chaude de France en ce moment.

Le WRF 2km sur Météociel propose également un coup de galerne sur le sud de l'Aquitaine, se propageant ensuite à quasiment toutes les régions au sud de la Garonne, avec des rafales à 10m parfois > 50 km/h. Sur AROME il est beaucoup plus important, avec des poches de rafales > 90 km/h quasiment généralisée, et des pointes à près de 150 km/h. Evidemment c'est sûrement exagéré par le modèle puisque le champ de rafales est calculé à partir du champ de TKE (énergie cinétique turbulente), qui dépend implicitement de l'instabilité dans la couche limite.. mais c'est à prendre en compte. Les prévis brutes d'ARPEGE indiquent toujours une large poche > 40°C sur la forêt landaise, tandis que les mailles fines ARO et WRF, on est plus sur des maxis à 38-39°C. Les AS sont stables avec 39° en maxi. Les premiers 40°C de l'année sur le réseau MF devraient donc être pour la moitié nord de la forêt des Landes. Pour demain, après une entrée maritime généralisée de l'Atlantique et de la Méditerranée, le soleil devrait rapidement revenir en fin de matinée (sauf temporairement au fond du golfe, vers Socoa, où les stratus pourraient persister toute la journée). En fin de journée, une dépression d'origine thermique devrait remonter dans le flux de sud et longer les côtes aquitaines. Les principales divergences sont sur la trajectoire de cette dépression qui véhicule une hélicité maximale à son passage. GFS la voit transiter dans l'intérieur des terres, entre Gironde et Poitou, tandis que CEP et surtout ARPEGE la voient plus en mer, avec des orages beaucoup plus virulents sur la Vendée et la Bretagne. Sur Landes et Pays Basque, dans tous les cas, une nouvelle entrée maritime devrait s'inviter. Pour moi les foyers les plus vigoureux seront pour la pointe du Médoc, le littoral charentais, l'ensemble des Pays de Loire et de la Bretagne. Cela n'exclut pas quelques orages dans l'intérieur de l'Aquitaine, mais la CIN devrait rester élevée.. En tous cas cette dégradation aura fait revivre ce topic, et ça c'est top

Personnellement (et comme MF d'ailleurs), j'attendrais les sorties d'autres modèles mailles fines (autres que WRF forcé par GFS qui diffère pas mal de ARPEGE/CEP). On est encore à 48 heures de l'événement /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

CEP et ARPEGE restent relativement stables depuis plusieurs runs quant à la dégradation de vendredi à samedi. Le flux est plein sud contrairement au GFS où il a une composante ouest plus marquée. De ce fait, la cyclogénèse devrait s'opérer en longeant les côtes aquitaines. Le plus gros des orages concernerait une zone allant de la pointe du Médoc au sud-ouest de la Bretagne. Je crains que plus au sud (Landes et Pays Basque), les pluies ne soient essentiellement stratiformes en nuit de vendredi à samedi. L'activité orageuse devrait reprendre en cours de journée de samedi, mais on ne peut pas avoir plus de précisions pour le moment. Pour revenir à la journée de demain, MF met jusqu'à 39° sur son site mais les bulletins départementaux évoquent la barre des 40°C. Stations à surveiller: Belin-Béliet, Cazaux, Sabres, Rion des Landes. Ce coup de chalumeau devrait brutalement s'achever par un coup de galerne avec de fortes rafales d'ouest, essentiellement sur la côte basque (accélération du vent d'ouest qui glisse le long des Cantabriques) mais sera sensible plus au nord et dans l'intérieur jusqu'à Toulouse. A son passage, la température devrait brutalement chuter. Par exemple, les prévisions brutes d'ARPEGE indiquent 41°C à Cazaux à 17h, puis 21° 6 heures plus tard. Ce modèle est le seul à indiquer un risque de pluies orageuses dans la nuit de jeudi à vendredi sur toute l'Aquitaine, ce qui n'est pas incompatible avec une entrée maritime généralisée, la dynamique d'altitude restant correcte et l'instabilité au-dessus de la couche limite très importante. Ces orages ou averses convectives déconnectées des basses couches restent très difficiles à prévoir avec précision. Le risque existe, mais impossible de savoir si ce sera un paquet pluvieux généralisé (comme le 3 juillet à Toulouse) ou seulement quelques averses localisées.

Pourtant la rotation au vent d'ouest risque d'être brutale jeudi soir, avec des rafales à 30 kt sur la côte basque par exemple. C'est typiquement la définition de la galerne pour moi. Les tx devraient être exceptionnellement élevées (34 degrés sur tout le sud-ouest, 37 à 38 près du littoral landais et du bassin, avant de perdre 10 à 15 degrés en 2 à 3h). Le lendemain, ce sera tartine de nuages bas pour tout le monde au sud de la Garonne. En fin de soirée et nuit suivante, la dégradation orageuse pourrait être sévère: forte instabilité, et très forte hélicité au plus proche de la dépression qui se creuse en se dirigeant vers les Charentes.

A surveiller également la cyclogénèse en air chaud depuis le golfe de Gascogne jusqu'aux Pays de Loire en journée et soirée de jeudi, après une journée brûlante. Le coup de galerne pourrait être assez remarquable. Le contexte sera assez intéressant: position d'entrée droite de jet, advection d'air très chaud en basses couches depuis la péninsule ibérique, avec en matinée un pseudo-front à caractère de front chaud, et le pseudo-froid en fin de journée. Mais avec une telle énergie en basses couches, l'association de ces forçages -même ténus- en altitude pourra conduire à l'éclosion de foyers orageux, d'abord en mer en matinée? Puis de manière plus généralisée à partir de la fin d'après-midi. D'ailleurs je serais plus réservé sur les tx prévues pour jeudi, journée pour laquelle MF insiste depuis plusieurs jours qu'elle serait caniculaire dans le sud-ouest. A voir, ça dépendra de la nébulosité, qui risque d'être assez chargée vers l'océan.. Par contre, grosses tn à prévoir (>20°, localement >25° vers le Pays Basque?). Pour vendredi, bien d'accord avec vous, ça sent la dégradation sévère organisée à plein nez. Mais bon si par exemple mon scénario orageux de jeudi soir se confirme, il y a de grandes chances qu'il y ait des entrées maritimes vendredi matin limitant considérablement le potentiel convectif sur l'Aquitaine en soirée suivante. En gros, on pourra en dire plus seulement mercredi!

Oui j'avais une vision un peu trop pessimiste à long terme /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> L'été revient en force pour la seconde quinzaine de juillet!

Il faudra profiter de l'amélioration de ce week-end car un nouveau rafraîchissement est en vue à compter de mardi 15.. Les 3 prochains jours seront frais et nébuleux avec quelques averses (mais beaucoup moins d'activité que ces jours derniers) en lien avec la lente évacuation de l'air froid cyclonique en altitude. Timide amélioration à partir de vendredi par faible effet de dorsale mobile, samedi pourrait être une journée assez calme et ensoleillée pour tout le monde où l'on pourrait retrouver la barre des 25° en plaine, avant une probable dégradation dimanche après-midi. Peut-être une activité orageuse préfrontale (à confirmer, ça manque d'instabilité), mais le fait marquant serait le retour de la fraîcheur avec 8° à 850 hPa, et pas plus de 20 à 22° pour la fête nationale? En 2011 il y avait eu 10 jours consécutifs avec tx <25° à Blagnac (et 21 avec tx < 30°), à suivre, on peut battre cette série.

Je ne connais pas du tout la région dont tu parles mais ces deux phénomènes proviennent en effet de la même situation, c'est à dire un jet de sud ouest orienté de l'Algérie à la Provence en lien avec la goutte froide catalane. Cela advecte des masses d'air très chaudes en basses couches (22deg à 850 Hpa en Corse, jusqu'à 28 en Tunisie) et suivant la topographie, des effets de foehn (sur l'ouest de la Corse ce matin par vent de Se). Je suis sur mon téléphone mais je te suggère de regarder le RS d'Ajaccio cette nuit ;-)

Effet de foehn en Corse. 33.5° relevés entre 05h24 et 05h30 à Marignana (512m, entre Sagone et Piana en Corse du Sud) avec un Td de 1° (Hr 13%). Il fait d'ailleurs entre 24 et 30° à l'ouest d'une ligne L'Ile Rousse/Sartene.

Ce qui est notable dans cette vigilance, c'est bien sûr le côté atypique de la situation pour la période de l'année. Les seuils de vigilance orange, en particulier pour les orages, ne sont pas hermétiques et s'adaptent en fonction du contexte. La situation de demain est associée d'une grande incertitude dans la mesure où tout le monde ne verra pas forcément d'orages mais que, quelque part, le passage du front froid se fera de manière assez violente. Sur les régions du Massif Central et de Rhône-Alpes, le risque est plus généralisé mais la sensibilité de ces régions à de tels phénomènes sur ces régions est moins grande que le littoral méditerranéen, où l'image de "beau temps permanent" véhiculée par les médias résiste. Pourtant, on est loin d'avoir affaire à une situation estivale demain. A l'avant d'un minimum d'altitude qui remonte depuis le nord de la péninsule ibérique, un minimum dépressionnaire devrait se creuser en courant de matinée de demain dans l'air chaud, dans le golfe du lion, et remonter vers le nord-est. Cet élément devrait sensiblement accroître la convergence en basses couches, tandis que la diffluence en altitude sera élevée, en sortie gauche d'une branche de jet à la courbure tout à fait anormale pour la saison. La vigilance orange est également là pour différencier une situation orageuse d'été "normale", type évolution diurne qui arrive fréquemment dans nos régions (surtout dans l'intérieur), plus classique bien que conduisant parfois à de fortes lames d'eau et à des occurrence de gros grêlons. Ce qui est caractéristique ici, c'est le potentiel venteux tout à fait atypique de la situation, puisque le vent devrait brusquement basculer du sud-est au nord-ouest, au passage d'une ligne de grains. Cette ligne de grains devraît arriver à maturité à proximité de la vallée du Rhône. Ainsi dans l'absolu, les plus fortes lames d'eau et rafales seront peut-être relevées sur le Massif Central, Rhône Alpes et Bourgogne, mais le risque ou la probabilité de phénomènes violents est jugée critique sur les régions méditerranéennes, situées au plus près de la dynamique d'altitude. Les premiers orages forts devraient éclater du Narbonnais au bassin de Castres à l'aube et progresser vers le nord-est avec quelques orages préfrontaux déjà bien vigoureux.

Personnellement je suis très partagé sur le climat toulousain. C'est un climat intéressant, mais qui ne compte peu d'extrêmes. Les hivers sont plus froids et plus secs que vers l'Aquitaine, la belle saison plus ensoleillée et moins orageuse. L'automne est ennuyeux, avec quelques bonnes chaleurs tardives, des coups de frais précoces mais parfois beaucoup de nébulosité (quoique). Les coups de vent d'ouest sont atténués, les pluies méditerranéennes très affaiblies et les orages nés sur les côteaux du Gers et du Volvestre meurent souvent avant d'atteindre l'agglomération. Ce que j'aime le moins: Le vent d'autan: destructeur d'orage, atténuateur de grosse tx en été mais dans la foulée donne des tn très chaudes, en automne il fait qu'on ait dans un trou à sec entre les pertus pluvio-orageuses sur le Languedoc-Roussillon, la pluie en aquitaine et l'épisode orographique de sud sur les Pyrénées. Et puis ce vent m'énerve, mais ça c'est parce qu'il se charge de particules électriques sur les coteaux dénudés du Lauragais http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/05/1575436-pourquoi-le-vent-d-autan-rend-il-fou.html Le temps anticyclonique en hiver sans flux, tartine de nuages bas assurée alors que 100 km à l'est et au sud (sur les crêtes pyrénéennes) c'est plein soleil.. Ce que j'aime le plus: le temps calme en hiver: dès qu'il y a un peu de flux (quadrant nord-est), cela donne des journées lumineuses, avec un fond de l'air pur et une visibilité excellente sur les Pyrénées. Le must: février 2012 avec 12 jours quasimment sans dégel à Toulouse, le canal du midi gelé et une semaine de neige au sol. Mais bon ça n'arrive que tous les 20 ans A la fin du printemps préférentiellement, les grosses perturbations en flux de sud avec goutte froide à proximité, donnant de gros cumuls sur les Pyrénées, avec la Garonne qui gonfle très rapidement. De novembre à avril, les situations de traîhe dynamique avec grésil, neige fondue et bourrasques. En bref un climat océanique atténué, avec des attraits continentaux en hiver/été.. Je pars bientôt de cette ville après 3 ans de résidence et je n'ai pas véritablement connu d'épisodes méditerranéens étendus vers le Lauragais et le Toulousain (janvier 2006, octobre 2010), dommage j'aurais bien aimé savoir si l'atmosphère avait alors les fragrances des épisodes méditerranéens.. Qui est un climat que j'apprécie bien plus, pour y avoir vécu 20 ans, sauf lorsque la tramontane s'éternise et que les orages se cantonnent au sud-ouest (tout en évitant Toulouse) en été..

Intéressante la situation sur l'Ardèche. La lame d'eau moyenne sur l'Ardèche sud est de 62 mm, avec un maximum de 124.6 mm à Montpezat-sous-Bauzon, dont 101 mm en deux heures (poste EDF, le poste SPC sur la même commune a relevé 58 mm). Conséquence, des réactions hydrologiques rapides mais d'amplitude très modérée, il en faut bien plus en cette saison (sols secs et interception par la végétation) pour avoir des débordements notables.

Quelques postes ont eu plus de 50 mm hier, notamment sur le Pays Basque, avec 72 mm à Aicirits et 69 mm à Urepel, ce qui a eu pour conséquence une réaction modérée des BV de la Nive et de la Bidouze, qui s'est approchée de sa première crue de référence, pas très banal en juillet http://www.vigicrues.gouv.fr/niveau3.php?idspc=23&idstation=1060

Ca va sûrement le faire sur Toulouse, on est juste à l'avant du forçage d'altitude et le phasage avec les basses couches ( instabilité +MOCI) très pertinent. Le multi a quand même tendance à ralentir, c'est normal, il est dans la convergence en basses couches qui se constitue en ce moment au sud-ouest de l'agglo toulousaine.

Sur l'Hérault la crasse maritime aura une grande influence pour la suite en diminuant sensiblement l'instabilité prévue par les modèles à maille fine. La dynamique d'altitude reste vigoureuse, si bien que l'évolution orageuse en cours de soirée est toujours possible, mais peut-être pas aussi intense que ne le proposent les dernières sorties. En ligne de mire, l'arrière pays montpelliérain avec la persistance d'un marin modéré qui canalisera l'énergie vers les premiers reliefs. A suivre, l'anomalie d'altitude principale se situe actuellement au niveau du Gers, avec convection très profonde assurée à l'avant, mais là bas l'instabilité est plus importante et le phasage de basses couches optimal. Bonne soirée

Le Master c'est après la licence, donc il est nécessaire d'avoir une équivalence bac +3, alors que l'IUT délivre un diplôme bac +2. D'où l'intérêt de se réorienter après en L3 Physique.

Avec le masque des communes et l'A64