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liej76

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  1. Petit bilan intermédiaire au 2/3 de l'été, par MétéoFrance : Le mois de juillet 2011 s’est révélé globalement maussade, avec des températures bien fraîches et des précipitations abondantes. Les premiers jours du mois ont connu des températures supérieures aux normales* et des précipitations peu fréquentes dans une circulation générale de secteur sud-ouest. La bascule dans un courant de nord-ouest perturbé survenue peu avant la mi-juillet a très sensiblement dégradé le temps en France. A partir de cette date, les pluies ont été fréquentes et les températures sont restées systématiquement inférieures aux normales. La fraîcheur s’est ressentie tout particulièrement au niveau des températures maximales de l’après-midi, régulièrement 4°C à 5°C en dessous des normales. Avec une température moyennée sur la France inférieure de 1,3°C à la moyenne de référence*, ce mois de juillet 2011 figure parmi les plus frais des trois dernières décennies, à l’instar de juillet 2000 et juillet 1993 (1,2°C sous la normale). Il faut toutefois remonter à 1981 pour trouver un mois de juillet sensiblement plus froid, avec une température inférieure de 1,5°C à la normale. Le mois a été très pluvieux sur la quasi-totalité du territoire. La quantité d’eau recueillie sur la France représente un peu plus d’une fois et demie le cumul moyen de référence établi sur la période 1971-2000. Seules, quelques régions ont connu des précipitations plus conformes voire même localement inférieures à la normale. C’est notamment le cas du nord de la Lorraine à la Picardie, en Haute-Normandie et en Bretagne. Ce mois de juillet pluvieux se positionne parmi les plus humides de la période 1959 à nos jours, mais reste derrière ceux des années 2000 et 2001 (respectivement 1,9 et 1,8 fois la normale), 1987 et 1977 (1,7 fois la normale). Plus récemment, le mois de juillet 2007 avait été, lui aussi, exceptionnellement pluvieux sur les trois-quarts nord de la France tandis que l’extrême sud était resté à l’écart des pluies. Ce qui nous fait globalement, sur 2 mois, une température moyenne légèrement inférieure aux normales de l'été. Le dernier mois pourrait être moins froid que juillet mais je ne pense pas qu'il inverse la tendance en cours. Revenons à cette tendance : Janvier + 0,3 °C Février + 1,2°C (0,9°C de plus) Mars + 1,2°C (0°C) Avril + 4°C (2,8°C de plus) Mai + 2,4°C (1,6°C de moins) Juin + 0,9 (1,5°C de moins) Juillet -1,3°C (2,2°C de moins) Et la grande sécheresse 1976/2011, pas trop d'informations ......
  2. Tout a fait d'accord avec toi. Exemple simple à comprendre, pour illustrer ce que tu dis: Les saisons. L'axe de la terre étant incliné, chaque période chaude est automatiquement compensée par une période froide (les saisons), c'est la base de temps due à la rotation du globe qui fait alterner les saisons. La compensation est temporelle, la moyenne annuelle de température tient compte de toutes les périodes. A l'échelle de la planète, un hémisphère froid est totalement compensé par un hémisphère chaud, c'est l'orientation de la terre qui organise la compensation. La moyenne de température tient compte des deux hémisphère (15°C). La compensation est géographique. C'est la même planète, c'est le même élement perturbateur (l'axe de rotation incliné), c'est la même base de temps, c'est le même élément actif (le soleil). Mais les compensations sont à la fois temporelles et géographiques.
  3. Tout a fait. L'année 2011 ne pulvérisera aucun record. Pas plus que les USA qui cuisent, cet été, après un hiver très rigoureux. Le proverbe dit : "Après la pluie, le beau temps" ce qu'il ne dit pas : "pluie ici, beau temps ailleurs" /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les évolutions du climat se font en "dent de scie", même si la scie est orientée à la hausse. Et la base de la scie, c'est bien le temps /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Toute petite remarque, pour phoenix : On peut affirmer, 1000 fois entre nous, sur ce forum, que la terre est carrée, ce n'est pas pour autant qu'elle le sera, alors ce n'est pas la peine de dire, sans cesse : "On l'a déjà dit", ce n'est pas un critère de recevabilité. Cordialement,
  4. En 89 et 90, elles ont toutes eu lieu en hiver également (en Manche). Les tempêtes d'équinoxe sont violentes par le fait qu'elles peuvent être liées aux jets et couplées aux grandes marées, mais globalement, la saison des tempêtes n'est pas forcément l'automne, l'hiver y est tout aussi propice, voire plus. Je ne me souviens plus trop quelle année c'était , mais c'était en février lors d'un match du quinze de France au Parc des Princes où les arbres arrachés étaient couchés sur les voitures, une vraie tempête de petite taille mais d'une rare violence.
  5. Je suis d'accord avec toi. La NAO, pour le moment, je n'ai que des craintes, rien n'est fait pour l'hiver 2012, mais je n'imagine pas rester dans le moins aussi longuement, ça ne s'est jamais vu ...... Laissons l'automne arriver tranquillement.
  6. Le fait est que justement si une poussée chaude intervient à un endroit de l'hémisphère, il y a de grandes chances qu'il y en ait une froide ailleurs. C'est ça la compensation géographique. Maintenant, que ces remontées chaudes soient cycliques, c'est ce phénomène qui implique, mécaniquement, la compensation temporelle. Exemple : Après l'arrêt de la Nina, en constate souvent une remontée chaude en Amérique du Nord, ce n'est pas une règle, mais c'est souvent le cas. Et cette année, c'était bien le cas, les USA souffrent de canicules successives depuis juin. Les masses d'air polaires sont bousculées et descendent vers l'atlantique nord ainsi qu'en centre Europe. Le résultat, c'est cet été pourri, chez nous, CFS avait analysé la situation ainsi, dès le mois de Mars, appelant les énergéticiens Américains à beaucoup de vigilance pour l'été, ils avaient raison. Maintenant, nous sommes sous un climat tempéré et dans ce type de climat, il est extrèmement rare qu'une anomalie thermique perdure sur plus de 6 à 8 mois, c'est un fait et ça, c'est pluôt un signe de compensation temporelle. C'est un peu ce que je voulait expliquer quand "ironiquement", je disais ; "Maintenant, parler de compensation est une erreur, mais .........." Mais je n'ai pas su faire passer l'ironie /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> En clair, les deux existent, et de plus, elles sont liées entre elles. Je me souviens être allé en station en 2003, avec +41°C sur Grenoble, en aout et +30°C à 1800 m au meilleur de la journée, mais aussi, d'être resté bloqué au même endroit fin octobre avec 40 cm de neige et -7°C. Pour les éruptions solaires, oui, il y en a eu de très belles récemment, c'est un signe du début de reprise de l'activité, mais l'inertie thermique de la terre fait que les effets "thermiques" (à l'inverse des effets magnétiques) ne se feront sentir qu'un peu plus tard. Globalement, les fronts montants des cycles solaires donnent lieu à de belles tempêtes en Atlantique ou en Manche, on pourrait en voir prochainement. Par contre, les hyperfréquences sont, elles, bien déjà arrivées pour perturber le passage au "tout au numérique". Désolé pour le hors sujet /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Les rayonnements électromagnétiques sont assez bien expliqués sur le site "Alerte météo.com", personnellement, j'ai un peu de mal à cautionner, mais bon, tout ce défend, ça a le mérite d'exister /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Encore une fois, modéliser tous ces "chaos", n'est pas aisé, mais c'est assez passionnant, c'est vrai /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  7. Les Orages sont souvent bloqués par les estuaires, c'est une certitude, mais surtout par le fait que les nuages orageux sont bas, très épais et sont alimentés, en partie, par l'air chaud du à la convection du sol. Une perturbation classique, voire une tempête, est bien moins sensible aux cours d'eau, même s'ils sont importants. Après, qu'un fleuve puisse créer des perturbations locales, oui, mais plus sous forme de brumes ou de brouillards que de pluies.
  8. Ce n'était pas un pari, juste le reflet d'observations et d'informations auquelles j'avais accès. Maintenant, parler de compensation est une erreur, mais .......... La planète est globalement à 15°C avec très peu de fluctuations, c'est clairement du au fait qu'en face de chaque masse glaciale, il y a bien une masse d'air chaud pour équilibrer. Le tout est de comprendre où et quand elles arrivent, c'est là qu'est le secret de la prévision saisonnière. Alors oui, quand une énorme poussée chaude percute l'hémisphère nord, la masse froide polaire a tendance a se déplacer par contre réaction. C'est ce qui se passe durant toutes les saisons mais ce qu'il faut garder en mémoire, c'est que chaque été, la poussée chaude estivale est a un endroit différent. La compensation existe mais souvent plus en terme de lieu qu'en terme de temps. Cet été, comme l'avait prévu NOAA, la poussée brûlante est en Amérique du nord, tout comme l'an passé elle était en russie, en 2003, en Europe de l'ouest, etc, etc .... Ces poussées sont animées par une sorte de rotations autour du pôle Nord, tantot en Atlantique, tantot en Europe de l'ouest, puis en Russie, dans le Pacific Nord et finalement en Amérique du Nord, avec des niveaux plus ou moins élevés et des périodicités parfois aléatoires mais globalement, il y a une certaine logique, c'est sur ce genre période que se base la NOAA pour assister les énergéticiens Américains dans leurs tendances. Alors par effet de compensation, les descentes fraiches sont d'avantage sur l'Europe de l'ouest, comme c'était prévisible après les épisodes Nino + Nina successifs. La masse d'air Terrestre est uniquement alimentée en energie par le soleil, les cycles solaires sont important et justement la phase actuelle est au minimum, les courants marins et les déplacement de masse d'air en sont tributaires. Les cycles de NAO possèdent aussi des cycles plus ou moins modélisables, mais force est de constater que le cycle actuel est Négatif même si le rebond de janvier à juin nous a fait bénéficier de cette fin d'hiver et de ce printemps chaud et sec. Pour le début Août, elle replonge dans le négatif, bien en deça de 0. Ma crainte est maintenant pour l'hiver 2012 qui pourrait bénéficier d'une NOA positive, après cette trop longue période dans le moins /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> (et je suis un fanatique de ski) Alors, oui, l'été 2011 est à contre courant des étés précédents, il pourrait même être encore plus frais que je ne l'avais pronostiqué voire remarquable par son humidité et sa grisaille récurente, mais franchement c'était prévisible, dès le printemps, c'est dans cet esprit, que j'écrivais dès le mois d'avril /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Cordialement.
  9. Les premiers signes d'amortissement du tracé (petites ondulation orientées vers 0) de la NAO, que j'attendais à l'automne, commencent à naître. La NAO pourrait bien être très proche de 0 ou légèrement positive jusqu'en fin d'année, un peu comme je le pressentais, puis retour au négatif en début d'hiver pour une copie de l'hiver passé au début 2012. Pour le moment, pas trop de surprise ....... A suivre .......... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  10. D'autant que parfois, les choses se jouent à 1000 kms près et que c'est la taille de la France.
  11. Totalement d'accord avec toi. Comme je le dis depuis longtemps, ce post devrait être réservé au bilan et plus aux prévisions saisonnières. Un peu facile de changer tout le temps d'avis pour être bien certain que les prévisions qu'on a écrit sont bien les bonnes. Je reconnaitrais volontier m'être trompé si en septembre, nous avons eu un été chaud et sec avec en plus, une sécheresse annuelle équivalente à 1976 ou pire encore. C'est le jeu des prévisions saisonnières, des fois on se trompe, le tout c'est de savoir l'expliquer.
  12. Tout a fait. L'hiver c'est bien mieux pour ceux qui sont, comme moi, passionnés de glisse et de neige. Mais l'été, c'est un peu trop ciblé montagnes. La climato est bien plus interressante quand on parle "France". Notre pays possède quand même de grandes variètés de climats et de micro-climats, c'est ça qui est plaisant. Bref, tout ça c'est un peu hors sujet. Emmanuel Le Roy Ladurie, j'ai lu les deux tomes, il y a déjà longtemps, c'est un gros travail de recherches de la part créateur, mais pas facile à lire, comme un document technique. Malgré tout j'y reviens parfois pour chercher des similitudes ......... Une des références de cet ouvrage, ce sont les vendanges et visiblement, cette année, on attend des vendanges exceptionnelles en Champagne, en quantitatif, en qualitatif et surtout en précocité. Cette année 2011 laissera en tous cas, de belles traces dans les ouvrages à venir.
  13. (1) Ça dépend où .... (2) Rapidement compensée par manque de réserve. (3) Oui, et alors ?? En Antarctique, c'est l'inverse ce n'est pas pour autant que les hivers sont moins froids qu'avant .... Globalement, l'effet catalyseur d'un enneigement rapide des surfaces en amont de l'hiver, dans l'hémisphère nord alimente toute la zone pendant tout l'hiver. Là où je te rejoins, c'est que, souvent, la France échappe à cette zone, mais elle n'en reste pas moins présente..
  14. CFS a le mérite d'exister. Il est issu de modélisations "multivariables" totalement contestables mais au moins les modèles sont en ligne et surtout on a le droit de les exploiter. Après, si tes posts se limitent à critiquer ceux des autres, je pense que toi aussi, tu perds ton temps /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  15. Béh oui, l'été est classique ....... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ce qui n'est pas vraiment surprenant après ce long excès de janvier à mai ..... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> On y vient, on y vient /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  16. L'inverse est rédibitoire ! S'il n'y a pas de réserve pôlaire, il n'y a que peu de chance qu'un hiver rude se mette en place. Exemple, l'hiver 2007/2008. Ceci dit, globalement, l'hiver 2011 a été rude partout sauf en France, c'est un fait et ça peut se reproduire /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais bon, on discute de l'automne pour le moment /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  17. L'évolution de la masse d'air pôlaire va jouer un rôle important. Pour l'apprécier, la mer glacée peut nous servir. Selon que le minimum du pack sera très bas ou assez élevé, en septembre, nous aurons une bonne idée des quantités d'énergie thermique présentes ou pas au niveau du pôle. Si la masse globalement foide en avril du à l'importance de l'albédo moyen d'octobre à avril, sur tout l'hémisphère, a réussit a se maintenir pendant l'été, le pack n'ira pas chercher de minimum remarquable en septembre. Au contraire, si les remontées chaudes ont réduit au niveau de 2007, la banquise, ça voudra dire que la masse d'air s'est considérablement réchauffé, d'autant plus que les courants marins nord Atlantique de surface, sont plus froid cette année que d'habitude. Si comme je le pense, la masse polaire est suffisamment froide en septembre, je te rejoins totalement, de jolis contrastes pourraient nous amener une deuxième moitié d'automne plus agitée, plus humide et plus fraiche, mais ça voudrait dire aussi que la NAO retomberait durablement dans le négatif, ce qui serait quasiment du jamais vu ...... Même si globalement la tendance est bien à la baisse constante ..... A suivre, donc, et surtout à surveiller parce qu'un "Bis Repetita" de l'hiver 2011 en 2012 pourrait nous guetter ...... /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Interressant l'automne, qui vient, très interressant ...... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
  18. Petite mise à jour ..... Les dernieres modélisations de CFS voient un automne assez "classique" en France. Pas d'anomalie sur les températures, très peu pour les précipitations même si un possible escès sur le sud et le sud/est est reste possible. De possibles E.C qui restent selon mois accentués, un peu comme je l'avais déjà dit plus haut. Pas de Nino en vue, pas de Nina non plus, une activité solaire, bien qu'en hausse, qui reste assez faible. Une NAO que j'imagine toujours très proche de 0, voire légèrement positive vue la tendance globale largement négative entrecoupée de petits épisodes positifs depuis presque 2 ans. A surveiller, l'activité cyclonique, dans un Atlantique qui se réchauffe, dont les restes pourraient provoquer quelques coups de vent importants. Un automne classique, sans excès, pas de changement majeur d'opinion pour le moment ..........
  19. Par principe, je fais confiance à MF. Loin de moi l'idée de dire que tu n'as pas de matériel fiable ou qu'il est mal installé, mais de tels écarts si près, j'émets quelques doutes. Après, sur 2 ou trois jours je veux bien croire qu'il y ait des écarts mais tout un mois, j'ai un peu de mal. C'est l'éternel débat entre les relevés réalisés par des amateurs et ceux issus de MF ou de stations privées de très haut de gamme. Par exemple, je suis voisin de Guillaume Séchet "en Station de montagne", j'ai toujours 2 voire 3°C de moins que sa station automatique accessible depuis le net, et pourtant, il possède une station de haut de gamme. En tous cas, j'habite sur le Pays de Caux en pleine campagne, j'y ai relevé 120 mm dans le mois, sans instrumentation élaborée, mais je suis quand même assez proche des relevés de Rouen Boos (En distance il y a 70 kms entre Boos et chez moi). Pour la neige, c'est encore plus compliqué, parce que les relevés au poids d'eau sont tributaires des courants d'air, d'ou la necessité d'une installation extrèmement bien étudiée, ce qui est le cas des stations de type "Rouen Boos", ou "Le Havre Sémaphore". En tous cas, ce soir, c'est déluge avec 13°C, ce n'est pas encore ce soir qu'on dinera dehors /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> Désolé pour le Hors Sujet /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  20. Il est clair que si l'hiver et le printemps n'avaient pas été aussi secs, le jugement à mi-été serait totalement différent. Tout a fait d'accord avec toi. Le tableau de météoFrance, résume assez bien la situation ainsi que la tendance. Dans leur diagnostic, ils font référence à l'été 2007 où après une période de début d'année chaude et sèche, la suite a été plus fraiche et plus humide. Le classement est le suivant, 2011 juste après 2007 ..
  21. Ce n'est pas faux, mais tu devrais dire que les moyennes saisonnières le font également. Cet été ne sera probablement pas celui de 1987 et encore moins 2003 ou 1976, il sera assez "classique". Ce qui me désole, c'est cette NAO toujours négative, qui repart plutôt à la baisse ce matin ... /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> A croire qu'à part les 4 mois et demi du coup de chaud et de NAO positive de ce début d'année, elle reste bloquée dans le moins. C'est encore plus impressionnant, là .....
  22. Tout ça dépend des caractères et de la façon dont chacun voit la coupe à moitié pleine ou à moitié vide. Le rapport de MétéoFrance permet, à mon goût, d'être optimiste. Il, précise bien la tendance et je l'approuve. Maintenant, que Juillet et Août soient au final très secs et très chauds, peut être, tout reste possible. Une chose est certaine, c'est que la NAO et l'AO pourrait bien repasser en positif dès la moitié du mois, ce qui pourrait aller dans ce sens, mais pour combien de temps ? ...... L'activité solaire reste encore assez faible, et l'été a déjà bientôt consommé 6 semaines sur 13, je doute fort du fait que le bilan puisse être catastrophique ou à minima équivalent à 1976.
  23. Ceci dit, Xynthia a laissé un triste souvenir à cause de l'envahissement des côtes par la mer, mais pas trop par la puissance des vents. Petite remarque pour les tempêtes : Depuis les tempêtes de 87 et 89/90, il n'y pratiquement pas eu de grosses tempêtes en Manche, elles sont généralement plus basses en latitude, avec pour conséquence, la soustraction des vents moyens. Au contraire, l'addition des vents se fait au centre du pays voire au sud. Après, des tempêtes calées par les "jets" restent assez rares, heureusement.
  24. Le Rapport de MétéoFrance est sorti : Etat de la sécheresse au 1er juillet 2011: Avec un mois de juin 2011 proche des normales pluviométriques, la situation de sécheresse s’est légèrement atténuée en moyenne sur le pays par rapport au mois dernier. Toutefois, ces précipitations ont été très inégalement réparties sur le territoire et plusieurs régions, notamment du Sud Ouest au Massif Central, continuent de connaître une sècheresse des sols au niveau des records de l’été 1976. Ailleurs, une surveillance étroite de la situation reste de mise car quelques jours de temps sec et chaud pourraient remettre en cause l’amélioration observée. Une analyse locale est également nécessaire sur la plupart des bassins car de forts contrastes hydriques peuvent y être rencontrés. Bilan global du mois de Juin : Les conditions météorologiques de ce mois de juin ont été marquées par une alternance de passages perturbés et de conditions anticycloniques sèches et chaudes. Les épisodes pluvieux ont apporté, dès le début du mois, des précipitations significatives, particulièrement dans les régions du nord de l’hexagone. Le nombre de jours de pluies a été important pour un mois de juin et a permis un arrosage régulier. La quantité d’eau recueillie en France est proche de la normale mensuelle avec des disparités régionales liées à la nature orageuse des précipitations. Ainsi, la pluviométrie est encore restée inférieure aux normales de l’Aquitaine et Limousin à la Bourgogne et au sud de l’Alsace, ainsi que dans le Tarn, l’Aveyron, l’Ardèche et les Hautes-Alpes. En revanche, les régions plus au nord ainsi que les régions proches de la Méditerranée et des Pyrénées ont bénéficié de précipitations plus abondantes. Nous sommes bientôt à la moitié de l'été, peu a peu, les choses s'arrangent, c'est plutôt une bonne nouvelle.
  25. Oui, c'est exactement ça, j'attends de bons coup de vent, simplement, parce que tout me laisse penser qu'un fort contraste va s'installer entre le pôle et l'équateur, dès cet automne. Bilan fin août pour voir où en est la banquise. Elle nous donnera une idée de la masse d'air latente au dessus du pôle.
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