Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

achazare

Membres
  • Compteur de contenus

    88
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par achazare

  1. Vous faites exactement ce que vous dénoncez, vous ne justifier pas ce que vous dites par des arguments. En l'occurrence je ne prend aucuns risques à dire qu'il n'existe aucunes technologies actuellement et dans le futur (embryonnaires ou non) qui permettront de remplacer le pétrole dans le même volume de consommation actuel (85mbj). Même en additionnant ces technologies, la versatilité du pétrole est irremplaçable. Je vous propose que vous me donniez les techniques auxquelles vous pensez et on mettra les chiffres du potentiel actuel et futur (progrés techniques) et vous verrez on est loin du compte. J'espère que vous ne me classez pas dans les catastrophiques... Je suis un optimiste...
  2. Mode hors sujet, après j'arrête. 1. "Quels sont exactement les points qui bloquent ?" Aujourd'hui, pour ne prendre qu'un exemple chiffré, on a peu prêt 800 millions de véhicules dans le monde, avec un taux par habitant dans les pays riches de près de 1/h. Ce taux généralisé à toute la population mondiale augmenterait d'un facteur 5 ou 6 le parc actuel: Question, ou allons nous trouver les ressources naturelles (métaux, pétrole..) pour construire, faire rouler tout ces véhicules ? 2. Qui le dit ? sur quelles bases ? L'ONU le dit, mais avez vous d'autres sources ? http://hdr.undp.org/reports/global/2005/francais/ 3. Comment le sait-on ? (Autrement que par une litanie journalière). Voit-on réellement aujourd'hui des effets importants se manifester ? J'ai des relations privilégiés en Afrique par liens familiaux, par ce simple fait, je peux moi même constater la dégradation de la situation des pays d'Afrique de l'ouest et centrale. Pour le reste l'ONU le démontre très bien aussi... je vous laisse le soin de faire un tour sur leur site 4. Belle affirmation. Mais, sur quoi se fonde-t-elle réellement ? Prévoit-on de manquer d'énergie dans les années à venir ? Ou dans les siècles à venir ? (Le problème n'est pas tout à fait le même, et n'impose pas la même précipitation). Pour le manque d'énergie par impossibilité d'accroître sa disponibilité (flux, débit) - le pétrole, la fourchette pessimistes optimistes est de 10 à 30ans - le charbon 150 à 200ans et beaucoup moins (~50ans) si on le destine à d'autres usages (remplacement du pétrole par ex) - le gaz 30 à 40ans Je ne sais pas si la situation est urgente, chacun en jugera
  3. Que doit on faire selon vous ? Est vous d'accord sur le fait que 5 milliards d'humains ne pourront atteindre le niveau de consommation du petit milliard d'occidentaux ? Vous semblez dire que si nous réduisons nos dépenses énergétiques, notre consommation, cela se fera à nos dépends, dans la mesure ou la gabegie viendrait des autres (les chinois etc…). Le PNB Chinois c'est 3$/jour en moyenne à mettre en face de nos 77$/jour. je constate deux choses, que la planète ne peut offrir un niveau de richesse occidental moyen à 6 milliards d'humains et que les richesses actuellement à disposition sont de plus en plus mal reparties (riches plus riches, et pauvres plus pauvres). Pour revenir au climat, je suis d'accord sur le fait que nous en serons plus en 2022 qu'aujourd'hui sur l'évolution climatique. Mais lorsqu'on sais déjà que nous allons dans un mur, est ce vraiment utile de savoir que nous le percuterons en 2100 à 150km/h±50 (prévision 2006) ou 150km/h±10 (prévision 2022). J'aimerai que vous me fassiez un scénario détaillé de ce a quoi pourrai ressembler un démarrage au quart de tour en 2022. Existe t'il de tels scénarios ? Comment évaluez vous l’inertie du système industriel, politique ? Le protocole de Kyoto a accouché d’une souri, peut on penser qu’une nouvelle négociation de 15ans sera plus fructueuse ? Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’il ne faille pas agir dans la précipitation, et justement, je pense que mettre en place chez nous en France, ou mieux en Europe, une politique ambitieuse de réduction de la consommation d’énergie, de recherches d’alternatives énergétiques aux fossiles ne sera que bénéfique à la population, et en 2022, nous n’aurons pas à nous « exciter » si la communauté internationale décidait de s’entendre pour réduire massivement ses GES et sa dépendance aux fossiles suite au rapport alarmant du GIEC 2022 (hypothèse pessimiste).
  4. Hiver sans neige ne veut pas dire hiver doux.... Et nous battons le record de l'automne le plus doux et commençons l'hiver sur les chapeaux de roue....
  5. Kyoto n'a amené aucunes modifications de comportement des états vis à vis du problème qu'il est censé régler. Des mesures radicales, n'existent que dans les discours de certains(es), mais pour l'instant seul persiste le statut co dans la marche des affaires courantes du monde. Donc ces fameux militants n'ont aucunes influences aujourd’hui et je doute qu'ils en aient une un jour. Je distingue le discourt d'un scientifique, d'un représentant du WWF ou tout autre personne non scientifique. Les confondre, en tenant pour responsable les scientifiques des propos tenus par des journalistes, est une erreur à ne pas commettre et qui est souvent commise. On ne peut pas opposer besoins primaires et baisse des gaz a effet de serre, comme si un choix existait. Nos émissions de gaz à effet de serre, sont le fruit de notre gabegie énergétique faite sur le dos des 3/4 des habitants de la planète. Cette gabegie n'est possible que par l'empêchement de ces populations à répondre à leur besoins primaires. Il me semble que concernant les prévisions du GIEC, la fourchette n'est pas autant du à une incertitude sur les modèles (GES -->°t) qu'une incertitude sur le futur des émissions de GES. Dans ce cas on voit bien qu'il est nécessaire de limiter les GES pour atteindre la fourchette basse. Maintenant je pense que des actions de plus en plus contraignantes à partir d'aujourd'hui jusqu'a qu'on en sache plus scientifiquement, quitte a reculer ensuite, me paraisse plus sage que d'attendre pour voir, et faire dans la précipitation les reformes nécessaires. Par exemple, investir massivement dans les ER, ou dans le nuk demande des décennies pour avoir un impact notable, comme imposer des taxes progressives sur les énergies demanderont du temps pour avoir un effet. Enfin je cite: "Vos taxes sur l'énergie (donc la mobilité) seront comparativement plus défavorables aux Chinois ou aux Indiens qu'aux Européens, non ? En tout cas, vous serez sans doute d'accord avec moi qu'il faut les convaincre et ne pas décider à leur place." De qui parle t'on, des industriels indiens, chinois ou de leur peuple ? Parce Que 90% des Hommes sur terre n'ont pas dépassé 100km au tour de chez eux et a peu prêt autant ne vivent qu'avec 1 ou 2$ par jour. Donc l'économie mondiale, dont nous tirons tout les bénéfices en tant que peuple et dirigent occidentaux, n'apporte rien aujourd'hui de positif à l'immense majorité des habitants de la planète.
  6. Le choix est très limité, surtout quand nous occidentaux avons besoins des ressources de certains zones ou vivent des peuples anciens. Je parle en connaissance de cause, ma femme est Gabonaise et sa famille à du quitter son village à cause des forestiers et autres compagnies minières et pétrolières... et l’Afrique est un exemple de ce pillage à grande échelle, empêchant d’avoir aucunes autres alternatives que de finir dans des bidon-villes…
  7. J'ai repondu...
  8. Je constate que les politiciens ne font que des déclarations d'intention (quand ils en font) mais ne font rien de concret aujourd'hui. on ne peut donc pas dire que les écolos chevelus, les journalistes irresponsables et les scientifiques à la solde du WWF ainsi que les révoltés du système arrivent à faire infléchir les politiques économiques, sociales, environnementales actuelles dans le monde: La croissance toujours la croissance... Donc vos craintes sont infondées pour l’instant. Vous dite qu'il faille des maintenant s'adapter au réchauffement climatique. Pour ceux ayant reconnu l'existence du problème c’est une évidence, mais comment selon vous arriver à la faire sans changer un certain nombre de choses dans le système économique, social, environnemental actuel ? Je vous rappelle que votre position sociale (comme la mienne et celle des autres occidentaux) est celle d'un privilégié ne représentant qu'une petite fraction de l'humanité, qui peut se permettre de consommer, polluer, voyager, manger comme il le souhaite (ou à peu prêt). Partant de ce constat, il est facile de comprendre que nous avons plus à « perdre » que n'importe qui sur cette terre. Qu'on le perde à cause de révolutionnaires mal intentionnés, d'un cataclysme écologique, ne change pas le fait que nous voulons à tout pris conserver cette situation de « rente », dans la mesure ou les dégâts collatéraux, sociaux, économiques, écologiques causés par nos activités sont en général payés par les autres des pays pauvres… Et la conséquence de cette situation est de vouloir à tout pris trouver des solutions au problème identifié (le RC) par des méthodes maintenant le statu-co social souvent contradictoire avec la résolution du problème. C’est comme cela que l’on invente le mythe du développement durable (bel oxymore), de l’énergie du futur inépuisable par le techno scientisme d’ITER et gratuite (cela fait en plus humaniste). Pour revenir au sujet, et à vos questions: 1 et 2. Encore faudrait il s'entendre sur le mot urgence. Disons que l'on ne peut pas être précis à l'année pour répondre à cette question. On ne peut que se fier aux prévisions du GIEC et des données paléoclimatologies. En gros on sait que -+5°C en 2100 c'est un changement d'ère climatique avec, on peut l'imaginer facilement, de grosse difficulté d'adaptation pour l'humanité. Le GIEC prévoit entre 2 et 4°C dans le scénario le plus probable, disons donc que la raison voudrait que l'on limite à 2°C cette augmentation. Donc >+4°C en 2100 c'est inacceptable et dangereux selon moi. <+2°C en 2100 est gérable selon moi. Compte tenu de l'inertie du système, je pense qu'il nous reste quelques années devant nous pour pourvoir encore agir. 3. Il faut agir sur les causes (contrainte fiscales) plutôt que trouver des solutions techniques pour limiter les effets (techno scientisme), mais les deux sont souhaitables. 4. Les conséquences seront une baisse de la mobilité, du niveau de consommation des biens manufacturés, une modification de la consommation alimentaire.
  9. 1. Pourquoi selon vous une incertitude scientifique est forcement favorable à une position attentiste ? 2. Peux t'on qualifier les prises de positions des gouvernements comme alarmistes sur le dossier climatique ? 3. Cela donne t’il des mesures concrètes inadaptées ? 4. Quand selon vous faut il préparer l'humanité à subir un changement climatique ? 5. Votre position (non septique à mon sens) prônant plutôt l'attentisme ou la méthode techno-scientiste, n'est telle pas une fuite en avant du à la peur bien compréhensible de perdre votre position sociale. Peur qu'un nouvel ordre ne mette fin à nos privilèges de consommateur. Un réflexe bien humain...
  10. Une question: Le fait que la neige tombe sur un sol souvent chaud ne va t'il pas compromettre sa tenue ?
  11. Je crois qu'il fait référence à la fonte totale du Groenland pour les 6m non ? Je ne me souvient pas, mais il ne date pas cette éventualité non ? Concernant le RC et les maladies, je ne connais pas d'études sur l'homme, mais pour les animaux il y a eu au moins une étude francaise: http://www.afssa.fr/ftp/afssa/basedoc/Rapp...0climatique.pdf
  12. achazare

    Frigo sibérien en route

    Peut on savoir l'épaisseur de la couverture neigeuse et de la glace ?
  13. @Muller charles, vous dites sur le forum de FS que: "Le réchauffement des trente dernières années a désormais une pente assez comparable avec celui du début du XXe siècle (à moins de 0,03°C/décennie)..." J'avais en tête 0.2°C/décennie depuis les années 1970, d'ou tenez vous cette valeur ?
×
×
  • Créer...