Papusa

Un épisode durable est inévitable dans le prochaines années, s'il n'a pas lieu en août 2020...

Voici un article du Parisien, qui parle du dépérissement des pins de la forêt de Fontainebleau. Il date d'août 2019 et 1 an plus tard l’inquiétude se renforce avec la situation de sécheresse actuelle de cet été 2020. Seine-et-Marne : les pins de la forêt de Fontainebleau meurent de la sécheresse Par Margot Zaparucha Le 11 août 2019 à 09h53, modifié le 11 août 2019 à 19h19 En se baladant en forêt de Fontainebleau, on peut désormais observer des pins aux épines rousses. Détonants en plein mois d'août, ces arbres sont en fait morts. L'Office national des forêts (ONF) vient de lancer un état des lieux afin de mesurer l'ampleur de ce phénomène en pleine évolution. Canicule et manque de précipitations Le pin, contrairement aux arbres feuillus, est vert toute l'année. S'ils roussissent par poches entières dans la forêt de Fontainebleau, c'est que les conifères n'ont plus d'eau. « Avec un automne très sec, et deux épisodes caniculaires dans l'été, on est dans une succession problématique », explique Pierre-Edouard Guillain, directeur de l'agence de Fontainebleau de l'ONF. Les pins, qui composent 40 % de la forêt de Fontainebleau, sont visiblement marqués par le dérèglement climatique. En plus, les sols pauvres et sableux de certaines zones de la forêt retiennent difficilement l'eau. C'est le cas près de la commune d'Arbonne-la-Forêt, où les pins meurent par poches entières. « Ces arbres avaient survécu à la canicule de 2003 ! » François Faucon, forestier responsable de ce secteur à l'ONF, est inquiet. « J'ai remarqué un effet de masse début juin », précise-t-il. Équipé d'un drone, il tente de circonscrire les zones touchées par ces morts presque subites des pins de la forêt. Un premier travail de repérage par images satellites a été réalisé. Sur le terrain, les agents de l'ONF estiment la quantité de pins desséchés à 100 ou 200 hectares. Si la forêt de Fontainebleau compte au total 22 000 hectares, le phénomène reste préoccupant : « Nous n'avions jamais vu ça auparavant, assure le forestier. Pourtant, ces arbres avaient survécu à la canicule de 2003 ! » En désignant une branche aux épines roussies, François Faucon atteste de l'urgence du problème : « Là, l'arbre est déjà touché, on n'y peut plus rien. Dans trois semaines, il sera complètement mort. » Des risques accrus pour le public Le diagnostic exact devrait être connu à la mi-septembre. D'ici là, la priorité est la sécurité du public, dans des zones très fréquentées. Le secteur de François Faucon est proche du site d'escalade d'Isatis, très prisé des grimpeurs. « Début juin, on a déjà abattu les arbres morts qui longent la route de l'ermitage, mais d'autres ont roussi depuis », constate le forestier. Une fois mort, l'arbre risque de perdre ses branches ou de tomber tout entier. L'autre problème de la sécheresse du bois, c'est qu'elle accroît le risque d'incendie. « Un départ de feu ici serait extrêmement violent », craint Francis Faucon qui retrouve régulièrement des restes de feux de bivouac, pourtant interdits. Les zones touchées ne seront pas replantées Après l'atterrissage du drone, le constat est flagrant. « Dans la zone survolée, on compte déjà bien trente hectares touchés », souligne le sylviculteur. Pour autant, l'ONF ne viendra pas replanter dans ces zones. En forêt, on compte sur la régénération naturelle des arbres, et on laisse la nature faire son travail. La forêt de Fontainebleau, classée Natura 2 000, ne peut accueillir que des espèces autochtones, principalement des chênes, des pins et des hêtres. Le temps de la nature est plus long que celui des hommes : pour que des pins arrivent à maturité et viennent remplacer ceux abattus cet été, il faudra attendre quarante ans. Source : https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/seine-et-marne-les-pins-de-la-foret-de-fontainebleau-meurent-de-la-secheresse-11-08-2019-8131872.php

Selon AROME 12z 34°C sur Paris demain, et pourquoi pas 35°C (seuil de très forte chaleur) Pour vendredi, ARPEGE 12z envoie du 38°C/40°C sur la région. Le pic de chaleur aurait lieu vers 16h avant l 'arrivée d'une faible instabilité en fin d'après-midi. A affiner lors des prochains run.

Oups à supprimer, mes excuses amis du sud Méditerranéen pour cette erreur de sujet

Si vendredi le seuil des 38°C est atteint voir dépassé à Paris-Montsouris, ce serait déjà un événement climatique en soit. En effet entre 1900 et 1999, donc en 1 siècle, ce seuil a été atteint voir dépassé 3 fois. Depuis 2000, c'est déjà 10 fois (5 en 2003, 2 en 2012, 1 en 2015 et 2 en 2019) voir peut être 11 fois ce vendredi. Le graphique de température maximale extrême par an ci-dessous (que j'ai annoté) illustre bien mon propos et j'avoue que je le trouve assez flippant ! Source : https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/paris-montsouris/07156.html

Non malheureusement Meteo France table même pour un 37°C ! Source : http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/paris-15e-arrondissement/75015

@fran39 Au bout du compte 6.3mm à Paris-Montsouris, tu peux donc garder ton Poulsard d'Arbois Concernant les prévisions de la semaine, à suivre de nouvelles journées de fortes chaleurs (Tx>=30°C) et aussi un potentiel pour une journée de très forte chaleur (Tx>=35°C) qui se précise pour vendredi. Si cela se réalise, on serait rendu à 2 jours de très forte chaleur suite au 35.2°C du 25 juin 2020. Ce qui m'amène à faire une petite parenthèse climatologique sur la station de Paris-Montsouris : Pour rappel, on est sur une série de 12 années consécutives (depuis 2009) où le seuil de la très forte chaleur (Tx>=35°C) est atteint au moins une fois dans l'année. Entre 1873 et 1999, la probabilité d'atteindre au moins une fois par an ce seuil des 35°C était de ~28%. Depuis 2000 cette probabilité est de 71%. Depuis 2009 elle est donc de 100%.

C’est pas faux 😉 !

Voici un des effets du manque d'eau en région parisienne/petite couronne : les platanes perdent leurs feuilles. Photo prise ce matin sur les hauts d'Issy-les-Moulineaux (92, Hauts-de-Seine).

Oui @vda77 les pelouses n'en finissent plus de jaunir comme ici devant la Mairie de Vanves (photo d'hier 12h). A part ça, demain on va atteindre le seuil de de la forte chaleur (Tx>=30°C) pour la 8ème fois en 2020. En effet il est prévu 32°C à Paris. Pourtant, pas plus tard qu'hier les prévisions annonçaient que 29°C pour ce dimanche... Pour permettre de voir où on en ai voici le graphique de nombre de jours de forte chaleur par an depuis 1873 à Paris-Montsouris. Avec 7 jours (bientôt 8 ) on est (à la grosse) d'ores et déjà au niveau de la moyenne des années 60 à 90. Va-t-on atteindre la moyenne de 15 jours qui représente le référentiel climatique depuis l'an 2000 ? A voir dans les faits mais il y a encore du potentiel en août et dans une moindre mesure en septembre. Légende Point vert : année avec 0 jours avec Tx>=30°C. Courbe grise : Moyenne mobile asymétrique sur 10 ans

Le camembert ci-dessous donnant la décomposition des émissions de CO2 au niveau mondial, indique que les voitures à usage particulier représentent 6% des émissions de CO2 mondial (du même ordre de grandeur que la fabrication de ciment 5%). C'est une diapositive extraite d'une présentation de Jean-Marc JANCOVICI au Collège de France (https://www.youtube.com/watch?v=pTemrmX1Eqs) => je conseille d'écouter entre 23:50 et 31:22 pour les explications relatives à chaque catégorie. Donc oui la voiture thermique est très loin d'être le seul sujet à traiter pour moins émettre de CO2. La plupart des catégories présentées sont liées à l'augmentation de la population mondiale, mais le contrôle des naissances est un sujet qui n'est pas très populaire. Au passage dans cette présentation il y a une autre diapositive intéressante. Cette courbe, à mettre en rapport avec une baisse de -5% d'emission de CO2 par an pour tenir les +2°C d'ici 2100, et qui permets de comprendre que ce seuil à été atteint à 2 reprises depuis 1900 : la crise de 1929, 2nde guerre mondiale (voir à entre 21:48 et 23:48). A l'avenir il pourra ajouter à sa présnetation une 3ème date : 2020 avec le Covid-19.

Oui cela ne va pas dans le bon sens cette affaire, ayant parcouru les bois de Clamart/Meudon ce week end j'ai pu y observer des sous-bois ultra secs. Allez soyons optimistes peut être que dame nature va nous pondre un mois d'août à la 2007 . Pour rappel août 2007 nous avait gratifié d'un cumul de 159.6 mm de précipitation (2ème position derrière 1931 et ses 161,7 mm) : Source août 2007 : https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07156/aout/2007/paris-montsouris.html Source août 1931 : https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07156/aout/1931/paris-montsouris.html

En tout cas ce début de mois de Juillet 2020 rime avec normalité en terme de température et cela fait plutôt du bien

Pour alimenter la discussion voici l'évolution temporelle des Tx/Tn annuelle depuis 1874 à la station Météo France de Paris-Monstouris. Légende - En haut, courbe rouge donnant l'évolution des Tx (moyenne annuelle) - En bas, courbe bleue donnant l'évolution des Tn (moyenne annuelle) - Courbe noire = moyenne mobile asymétrique sur 10 ans (filtre passe-bas) - En bas les 2 droites vertes mettent en exergue l'effet d'urbanisation qui commence vers 1920. Quelques enseignements : - Sur les Tn on passe d'une moyenne de 6.5°C en 1920 à 9.5°C aujourd'hui, donc +3°C en 100 ans (pour ceux qui ont fait du traitement du signal/automatique cela fait penser à une fonction rampe lien) - Les Tx sont moins sujettes à l'effet urbain. Pour illustrer l'urbanisation galopante de l’agglomération parisienne, j'avais trouvé ces 2 cartes d'occupation des sols sur le site de l'IAU (Institut d'Aménagement et d'Urbanisation d'Ile-de-France, https://www.institutparisregion.fr/). Le comparatif entre 1900 et 1960 est sans appel ! En 1900 la station de Paris-Montsouris est proche des zones agricoles entourant Paris d'où des Tn beaucoup plus basses à l'époque. Et du coup depuis 1960 l'urbanisation des banlieux s'est poursuivi avec par exemple la ville nouvelle de Saint-Quentin en Yvelines.

Merci pour ce beau travail. A tout hasard est-ce que tu aurais fait l’exercice d'écart à la norme en dissociant Tx (température max.) et Tn (température min.) ? En effet , cela permettrait de vérifier ta conclusion "une saison globalement belle avec des Tn plus fraîches à la campagne et ainsi plus proches des normes". A cela j'ajouterais qu'il est connu que l'écart thermique entre campagne/zone périurbaine et centre ville est plus fort sur les Tn que sur le Tx. C'est d'autant plus vrai lors des nuits étoilées sans vent.

Deux photos prises hier depuis le 2ème étage de la Tour Eiffel. Peu de monde "grâce" à la crise sanitaire et au temps nuageux, donc on était tranquille pour profiter de la belle ambiance liée au passage des averses en fin d'après-midi : les rideaux de pluies étaient bien visibles. L'image radar associée.

Actuellement la température monte bien du côté de Paris-Montsouris avec 28.3°C au pointage de 14h. Vu les 22.2°C mesuré à 11h, je pensais qu'on allait échapper aux 30°C. On fera le bilan en fin de journée.

Du coup, 12ème année de suite où on atteint au moins une fois le seuil de la très forte chaleur (Tx>=35°C) à Paris-Montsouris. Je remets le graphique donnant les températures maximales extrêmes annuelles que j'avais poster dans le sujet "Prévision Ile-de-France Juin 2020" (https://forums.infoclimat.fr/f/topic/55265-prévisions-ile-de-france-juin-2020/?page=2) Du coup depuis 2009 on vit une situation jamais vu depuis les début des mesures météorologiques à Paris-Montsouris. La meilleure série était de 3 ans de suite dans les années 40 : 1945/1946/1947.

A Paris-Montsouris le seuil de la chaleur (température >= 25°C) a été atteint avant la mi-journée. En route pour les 30°C et du coup pour le 3ème jour de forte chaleur (température >= 30°C).

Salut les montagnards, Un article du Monde sur le sujet soulevé par @jeantou63 https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/21/en-italie-un-glacier-recouvert-de-draps-blancs-geants-pour-ralentir-sa-fonte_6043648_3244.html --- En Italie, un glacier recouvert de draps blancs géants pour ralentir sa fonte Environ 100 000 mètres carrés de toile blanche sont installés sur le glacier de Presena, en Italie, afin d’essayer de limiter les dégâts liés au réchauffement climatique. Publié le 21 juin 2020 à 16h43

En tout cas il semble que le seuil de la très forte chaleur (Tx >= 35°C) ne soit pas atteint la semaine prochaine à Paris-Montsouris. Ce qui me permet une aparté "climatique". Pour rappel, à l'été 2019, on restait sur une série de 11 années consécutives avec température maximale extrême annuelle >= à 35°C. Autrement dit cela fait 11 ans de suite que le seuil de très forte chaleur est atteint au mois une fois par an. En chiffre cela donne : - 2009 / 35.6°C - 2010 / 35.1°C - 2011 / 36.8°C - 2012 / 38.4°C - 2013 / 35.5°C - 2014 / 35.8°C - 2015 / 39.7°C - 2016 / 36.6°C - 2017 / 36.9°C - 2018 / 37.4°C - 2019 / 42.6°C Le graphique ci-dessous permets de visualiser ce fait et indique que par le passé la meilleure série était de 3 années consécutives : 1945/1946/1947 avec dans le lot l'ancien fameux record absolu de 40.7°C en 1947. On remarquera, les 2 années sans forte chaleur (Tx>=30°C) : 1977 avec 29°C et et 1910 avec 29.7°C. Source : https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/paris-montsouris/07156.html Est-ce que cet été 2020 va stopper cette série ? Bon, question qui est hors du spectre "Prévisions à court et moyen terme", mais qui me semble importante de garder en tête tout au long de cet été 2020.

Je te rejoins quel plaisir de profiter de notre balcon à fond car il prend le soleil à partir de 17h et en pleine canicule c'est pas la même

L'averse orageuse d'hier soir a provoquée quelques dégâts sur les arbres du boulevard St Germain.

Sortie AROME 0z du mercredi 10 juin, tout d'abord en terme de précipitation via animation gif. Puis en terme de cumul d'ici jeudi 11 juin 20h Du coup, un front pluvieux viendrait échouer sur la région Ile-de-France la nuit prochaine, avec un cumul de quelques mm pour la partie ouest de la région. La partie la plus à l'Est de la Seine-et-Marne ferait "chou blanc".

Concernant ces échos parasites, qui engendrent des lignes sur les données radar brutes, je pense que cela vient des antennes du réseau téléphone mobile. Ci-dessous une carte issue du site internet de l'ANFR (https://www.anfr.fr/gestion-des-frequences-sites/lobservatoire/lobservatoire-en-carte2/), qui montre bien la présence de 2 antennes au Sud-Est du Radar. Il y a également 3 antennes au Nord-Ouest dont les interférences sont aussi visible sur les échos radar bruts à partir de 19:00.