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Suivi des zones de sècheresse en France en 2011/2012
Crockett a répondu à un sujet de Alfeternale dans Climatologie
Pour le Nord-Est, je suis tout de même surpris que ce mois de juin contrasté ne soit pas plus excédentaire que cela, ce qui prouve surtout que le côté maussade nous a plus marqué... http://www.alertes-meteo.com/stephane/climat/ann/tab2011.html À certains égards statistiques, l'année ressemble à 1998 (hormis avril) : http://www.alertes-meteo.com/stephane/climat/ann/tab1998.html Cordialement. -
L'anticyclone est pour le moment environ 500 km plus au Sud-Ouest que prévu et cela change vraiment du tout au tout au niveau des prévisions... Pour la moitié Nord de la France, d'un mois prévu excédentaire côté température, nous devrions vraiment avoir un mois bien déficitaire ; mais ce qui est marquant, cela reste la faiblesse de l'insolation plus que les précipitations, qui restent - pour le moment - somme toute faible... Statistiquement, cette situation pourrait perdurer jusqu'au 15 août... Toutefois, il ne manque pas grand chose pour basculer vers un temps durablement plus chaud (malgré un flux restant nordique, mais plus continental)... Par ailleurs, la semaine qui vient me semble plutôt décisive en terme de précipitations, car je crains fort que les semaines à venir soient vraiment déficitaires... En résumé, nous avons un effet trompe l’œil en raison de l'insolation voire des températures ; la sécheresse ne progresse plus mais ne s'estompe que faiblement... Pour la circulation atmosphérique, voici la situation depuis le début de l'année : Voici ce qui était prévu pour l'été : Donc, faiblement anticyclonique avec des températures plutôt de saison... Côté précipitations, c'est plus marquant et cela reste inquiétant : Donc, on pourrait dire que le NCEP/NCAR a plutôt une prévision de bonne facture pour le moment...
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Suivi des zones de sècheresse en France en 2011/2012
Crockett a répondu à un sujet de Alfeternale dans Climatologie
Bon, il semblerait que je fasse du nombrilisme ; c'est vrai que j'ai une vision Nord de la Loire plus que Sud de la Loire et Méditerranée... À la moitié du mois du mois de juillet, les régions de plaine du Centre, Pays de Loire, Picardie, Île de France, Champagne-Ardenne, Nord-Pas de Calais, voire Lorraine ont reçu globalement entre 5 et 25 millimètres de pluie, soit un déficit pour une première quinzaine de juillet d'environ 30%... Sur les zones à relief, il est évident que les quantités de pluie ont été beaucoup plus importantes... Vers les sources de la Loire en Ardèche, la quantité annuelle de pluie en moyenne tombée est de 1.500 mm (Saint Eulalie) à 2.200 mm (Loubaresse) ; mais effectivement, il semble qu'il soit tombé la quantité d'un mois de juillet normal ; le mois n'est certes pas terminé... Mais en 1976, le mois de juillet avait également été particulièrement orageux et humide (contrairement à juin)... Tout dépendra de la dernière partie de l'été... Étant natif du Nord-Est, je ne suis pas un grand connaisseur du climat solognot ni de la Loire ; j'y ai fait référence pour appuyer les propos de Gotman42 pour faire remarquer que le niveau de la Loire n'avait pas été aussi bas depuis août 1976 ! Il faut se méfier des orages épiphénomènes et de regarder la situation dans son ensemble ; chaque chute de pluie limite la sécheresse effectivement, mais en regardant les centaines d'année de statistiques (sur la moitié Nord de la France), je ne connais pas de mois de juillet égal à 0 mm... Cette année ressemble peut être plus à 1991 ou à 1993... Il faut rappeler pour ceux qui font référence à 1976, que cette sécheresse est plus une sécheresse pour le Nord de la France que pour le Sud... Mais, chaque sécheresse est différente et je ne suis pas certain que cette année ressemble à 1976, mais dans les mémoires collectives, elle a beaucoup marqué... Je vais faire un peu de nombrilisme et parler de la rivière de mon enfance, l'Ornain (entre Bar-le-Duc - Meuse et Vitry-le-François - Marne) ; elle prend sa source dans les Vosges (née de la confluence de l'Ognon et de la Maldite) ; actuellement à la station de Varney (malgré les orages), son débit est de 0,6 m3 alors que le débit moyen de juillet est de 3,1 m3 et que son étiage se situe en août avec 2,5 m3. Elle a un étiage pour le moment compris entre la biennale sèche et la quinquennale sèche, mais nous n'en sommes qu'à mi-juillet ; alors, c'est vrai que si le reste de l'été reste humide et frais, nous en resterons là... Mais, restons prudent tout de même... Prenons la Loire à Blois (données 1863-2011) ; débit moyen mesuré - écoulement naturel en juin 2011 : 74,34 m3 ; en comparaison : 82,17 m3 en 1976 ; mais effectivement 71,53 m3 en 1960, 133,67 m3 en 1949 (l'année du plus grand étiage - 24,84 m3 en août 1949), 54,43 m3 en 1870. ces derniers jours, nous sommes autour de 60 m3 ; cela montre à quel point la sécheresse reste prononcée... mais en 1976, cet écoulement a atteint 38 m3 au plus bas durant la troisième décade d'août alors qu'une pointe à 81 m3 avait été mesuré fin juillet (liée aux orages...)... Par ailleurs, 50 m3 le 20 juillet 1949 pour 19 m3 fin août... Donc, ce n'est pas encore terminé, même si la semaine prochaine va permettre un répit... Cordialement. -
Suivi des zones de sècheresse en France en 2011/2012
Crockett a répondu à un sujet de Alfeternale dans Climatologie
Je vais peut être te décevoir Quercus, mais tu oublies que l'évapotranspiration (même par temps plus maussade) est plus importante en juillet qu'au printemps... Pour te donner un exemple, ici en Sologne, elle est 51,95 mm depuis le début du mois pour 14 millimètres de pluie tombées... Les cours d'eaux réagissent rapidement dans un sens comme dans l'autre, pour revenir au niveau d'avant en un voire deux jours... La Loire reste très basse encore aujourd'hui (il suffit d'aller sur vigicrue) : 39 m3 à Orléans ce soir, 106 m3 à Montjean sur Loire... Au passage, l'ensemble des cours d'eaux du bassin Seine, Meuse et Moselle reste malgré les pluies à des étiages sévères...Sur les massifs vosgiens, un mois de juillet normal donne 150 mm d'eau, cette vague orageuse en aura tout au mieux un tiers... Les pluies prévues la semaine prochaine auraient un impact relativement faible ; les courants de Nord à Nord-Ouest ne sont pas propices à de grosses pluies, le vent sera aussi de la partie ; seules les températures ne permettront pas une forte évaporation... Attention, l'été est encore loin d'être terminé, même si je suis surpris de ce mois de juillet médiocre au niveau de l'ensoleillement et des températures ; mais, les précipitations restent globalement bien inférieures à la normales pour une première quinzaine de juillet (au moins sur la moitié Nord de la France et il me semble que le centre Ouest et l'Aquitaine le soit aussi)... Cordialement. -
Certes... Mais il ne faut pas se limiter ne me limiter qu'à CFS... http://www.alertes-meteo.com/stephane/previsions/modeles.html et http://www.alertes-meteo.com/stephane/previsions/cycles.html Pour le reste, il faut être prudent à moyen terme avec des modèles versatiles, mais il est très rare d'avoir de grosses pluies par flux de Nord-Nord-Ouest, preuve en est les faibles quantités de pluie tombées lors de la première décade de juillet... Pour le moment, l'été est plus chaud que la normale ! Pour les précipitations, dans la normale tout au plus... Au passage, c'est pour le moment Fred Decker qui semble bien avoir bien prévu les prévisions de cet été... Cordialement.
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Pour Liej76 : Je renouvelle mon conseil de t'intéresser à la histoire du climat (Emmanuel Le Roy Ladurie) et aux relevés climatologiques des 100 dernières années (Guillaume Séchet, les données MF), de mieux connaître la climatologie de la France (Météo de la France de Jacques Kessler) afin d'effectuer une " vraie " argumentation. Regarde les analogies, et observe aussi ce qui se passe en été et dans les années de sécheresse. Nous sommes dans une zone tempérée où même en période sèche, tomberont quelques pluies et où en périodes pluvieuses brillera le soleil. La sécheresse installée depuis un semestre ne va pas s'effondrer de sitôt. Par ailleurs, si tu observes le mois de juin, il se caractérise - par rapport aux mois précédents - par un mois plus maussade (ce qui contraste véritablement), des précipitations disparates mais dans la normale, des températures en excédent. Tu oublies aussi que l'évapotranspiration est beaucoup plus importante que lors des mois printaniers, si bien que les pluies tombées limitent l'accentuation de la sécheresse mais ne la réduisent pas. Observe d'ailleurs les cours d'eaux de la majeure partie du territoire : leurs niveaux sont assez proches de 1976 ou de 1991 (Bassin de la Seine, de la Meuse et de la Moselle) et parfois dépassent ce niveau pour atteindre ceux de 1949 (Bassin de la Loire). La configuration a un brin évolué depuis le printemps sans pour autant casser le spectre pour le moment ; l'anticyclone des Açores s'est un peu retracté sur l'Atlantique et peu de dorsales sur l'Europe centrale, contrecarré par une goutte froide prégnante sur la Grande-Bretagne ; toutefois, on peut observer que cette situation apporte seulement plus de nébulosité sur le Nord de la France, le passage de quelques perturbations atténuées sur le Nord-Ouest et parfois quelques lignes orageuses disparates dans le couloir habituel (Sud-Ouest / Franche-Comté). En gros, rien de vraiment organisé et généralisé. Certes les températures sont justes dans les normales de la saison ; mais, il ne faudrait que peu de choses pour voir une situation vécues fin juin de manière plus durable... Peut-être plus possible sur la deuxième quinzaine de juillet et août avec une poussée de l'anticyclone des Açores plus sur nos contrées... En termes d'analogie, cela semble plus vraisemblable. Le seul point sur lequel je suis d'accord avec toi, c'est le fait qu'après une période exceptionnelle, on ne peut connaître une période du même acabit ; toutefois avec ta théorie, nous serions toujours en compensation et chaque année aurait la même quantité de pluie, la même température et le même ensoleillement. Ce n'est pas le cas ! Par exemple à Paris-Montsouris, les précipitations annuelles varient entre 1873 et 2010 de 266,8 millimètres (1921) en passant par 397,3 millimètres (1949) ou 416,7 millimètres en 1976), une moyenne de 639,1 millimètres (1961-1990), jusqu'à 901 millimètres en 2000. Au 30 juin 2011, il est tombé en tout et pour tout : 178,8 millimètres ; si nous vivions une deuxième partie d'année identique nous serions à 357,6 millimètres ! Mais en admettant que nous retrouvions une deuxième partie d'année normale, nous atteindrions environ 500 millimètres ; donc, l'année 2011 resterait indubitablement sèche, mais jusqu'à quel point ? Connais-tu une année où après un premier semestre aussi sec, l'été en particulier a été particulièrement humide et frais ? Cordialement.
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Tu es vraiment usant, Liej76 ; car tu ne lis pas ce qui est écrit, tu régis continuellement tel un sophiste ! Climatologiquement au niveau de la métropole : Avril 2011 est le deuxième mois d'avril le plus chaud depuis 1900 avec 4°C d'anomalie. Mai 2011 est le mois de mai le plus chaud depuis 1900 avec 2°4 C d'anomalie. En effet, l'excédent a diminué et pourtant le côté exceptionnel s'est amplifié... La probabilité que les mois qui suivent connaissent des excédents moins exceptionnels sont logiquement fort, mais cela ne veut nullement dire que nous allons vers la fraicheur ; en fait, il faut observer la situation à plus grande échelle pour observer ou non la persistance ; nous avons connu une circulation plus classique en juin avec des basses pressions plutôt vers l'Irlande et un anticyclone vers les Açores ; cela étant quand j'observe : 1. les modèles à moyenne échéance, 2. le pic de chaleur en fin de mois de juin, 3. les analogies climatiques, Je remarque que les probabilités d'un temps plus chaud que la normale sur l'Europe occidentale et un temps possiblement plus sec sur le Nord de la France plus élevés. Sans faire de satisfecit, par ailleurs, mes prévisions écrites début mai pour juin ont plutôt bien collées, mais cela ne veut nullement dire que la suite seront du même acabit... Cordialement.
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Si j'étais vous, plutôt que de faire des remarques à l'emporte pièce en essayant simplement de se placer à contre courant sans argumentation, je m'intéresserai à l'histoire du climat en général et à la climatologie en particulier et vous verriez que les écarts à la normale sont plus forts en hiver généralement qu'en été... Je ne vois pas en tout cas d'évolution marquante dans la configuration atmosphérique qui me font dire que l'été va être frais et humide. La probabilité d'un été plus chaud et plus sec que la normale reste prégnante (70%)... Une règle : Temps anticyclonique/dépressionnaire entre le 21 juin et le 11 juillet Þ Temps anticyclonique/dépressionnaire durant 7 semaines NB : 10/07 à bien observer pour connaître le sens de la prévision Probabilité : 80% : valable pour l'Europe (centrale en particulier)... Cordialement...
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Le spectre de 1976 ne s'éloigne pas du tout ; la sécheresse est juste pour le moment stabilisée... Toutefois, nous ne sommes qu'à la moitié du mois ; trop tôt pour en tirer une conclusion. Quelques chiffres pour démontrer que ce que tu sembles affirmer ne sont pas totalement justes ; Station Saint-Dizier (Haute-Marne) : après 12 jours, par rapport à 1961-1990, +0°6 C par rapport à la normale (certes moins élevé, pour le moment que les mois précédents), 20 mm de pluie (27% par rapport à la normale), 48% d'insolation (+2% par rapport à la normale) ; Là où j'habite près de Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) :Station Dhuizon Après 16 jours (milieu de mois), température conforme à la normale, mais très faible précipitations... Le niveau des cours d'eaux de tout le Nord de la France est stabilisé ; mais nous sommes dans une période de l'année où l'évaporation est plus importante que les pluies qui tombent, donc la situation va continuer à s'aggraver ; Pour mémoire, en 1976, le printemps avait été moins sec mais certes juin avait été très sec avant un mois de juillet plus humide et plus orageux... Par ailleurs, la période de la Saint-Médard est caractérisée par un temps souvent perturbé, humide et frais, nommé mousson d'Europe. Donc, je ne vois pas de changement fondamental pour le moment ; le temps estival pourrait revenir plus rapidement qu'on ne le pense ; d'ailleurs, la période du 25 juin à 10 juillet est une période déterminante pour la suite de l'été pour l'Europe centrale et occidentale ; le type de temps qui se met en place à cette période continue 7 fois sur 10 au moins jusqu'au 15 août... À suivre...
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Semaine du 06/06/2011 au 12/06/2011
Crockett a répondu à un sujet de Barth61 dans Evolution à plus long terme
Cette période de temps plus perturbée est caractéristique de la Mousson d'été sur l'Europe occidentale ; la question est sera-t-elle temporaire ou non ? Cela reste encore bien instable en effet la semaine prochaine, mais je serais bien prudent ; je n'y vois pour le moment qu'une fluctuation temporaire, parce que les anticyclones ne me semblent pas loin du tout de revenir, peut-être même plus tôt que je n'y pensais... Cordialement. -
Tu devrais lire les annales de météorologie et l'histoire du climat, pour observer que l'on peut continuer sur des tendances similaires encore quelques temps...
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Pour Lille-Lesquin, j'ai vraiment plus bas que 2003 : http://www.lameteo.org/LILLEprecis.html Mémorial n°53 : en 1691, on relève 409 mm... Donc, on reste dans les normes pour le moment ; à Paris-Montsouris, on a bien relevé seulement 270 mm. Mais c'est vrai qu'à un moment, on reviendra vers une certaine " normalité " Cordialement.
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Liej76, cela fait plusieurs jours que je lis sur le forum tes messages et je ne trouve pas de mot pour les qualifier... Tu es truffé de certitudes, alors que la réalité est tout autre ; tu annonces que mai est normal (ou revient dans les normes), que l'été sera frais et humide... Que nous n'allons vivre désormais que sous un flux de Nord-Ouest mais à un moment, il faut regarder la réalité en face ! Pour les statistiques, tu peux te référer en effet à Météo France : http://climat.meteofrance.com/chgt_climat2/bilans_climatiques et dans bilan climatique quotidien, tu trouveras pour le mois de mai tous les jours jusqu'au 21 mai pour les grandes stations françaises. Pour exemple, ici en Sologne à part l'orage de ce soir qui a donné 18 millimètres en une heure, nous n'avions eu jusque-là seulement 6,4 millimètres ; nous avons toujours un retard par rapport à un mois normal de 50,9 millimètres ! (http://www.alertes-meteo.com/stephane/dhuizon.html) En référence je te transmets aussi la station de Melun pour laquelle je me suis amusé à regarder les relevés vendredi dernier depuis l'ouverture de la station : http://www.alertes-meteo.com/stephane/climat/normales/normales.html ; c'est édifiant pour le printemps 2010 ; prochainement, je ferai les séries des grandes stations du Nord de la France ; pour Paris Le Bourget, j'ai seulement trouvé le printemps 1785 en plus sec ; donc dire qu'il est normal... Si on regarde l'hydrographie (tu vas sur les sites des DREAL), on observe que la majeure partie des cours d'eaux sont plus bas qu'en 1976 (mais pour toi, cela doit être normal)... J'en passe... Pour faire de la prévision saisonnière, il ne faut pas s'arrêter sur le court terme, qui peut représenter des fluctuations minimes par rapport à une tendance générale ; il est normal de trouver une période de temps sous courant de Nord-Ouest fin mai - début juin sur l'Europe occidentale ; c'est communément appelé Mousson d'Été en Europe ; cela se passe souvent aux environs de la Saint-Médard (08.06) ; quasiment tous les ans, cette anomalie plus ou moins longue, dont la durée et la période varient, apparaît... Tu trouveras un tableau tiré d'une monographie de Météo-France ici : http://www.alertes-meteo.com/stephane/previsions/cycles.html Ensuite, statistiquement, le type d'hiver et de printemps donne une probabilité plus forte d'été chaud et sec ! C'est un fait ; Fréderic Decker l'a aussi démontré dans son blog dernièrement... La probabilité n'est pas de l'ordre de 50% (pile ou face) mais plutôt de 70%... Donc, 7 possibilités sur 10 d'avoir un été chaud à très chaud. À partir de mai, les précipitations, surtout lorsqu'elles sont désorganisées comme actuellement, impactent peu la nature, la flore et les cours d'eaux, même si, comme en 1976, elles peuvent localement faire des ravages ; c'est pourquoi les probabilités sont fortes de trouver des cours d'eaux en étiage sévère voire à sec au cours de cet été... En espérant que ces éléments te permettront de retrouver la raison, notamment eu égard à la qualité des intervenants de ce forum. Cordialement.
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Prévisions saisonnières dans la PQR Champagne-Ardenne-Picardie
Crockett a répondu à un sujet de Crockett dans Presse, livres, médias et cinéma
J'ai bien expliqué le côté conditionnel des prévisions saisonnières et j'ai essayé de parler le plus possible au conditionnel... Mais, il faut faire passer des messages ; à ce propos, je voulais évoquer Infoclimat, Météociel, Meteo-Villes et Lameteo.org en particulier ; mais, on ne peut tout faire passer... Et puis, comme tu le soulignes, il faut rester dans un esprit grand public... :-) -
Suivi des zones de sècheresse en France en 2011/2012
Crockett a répondu à un sujet de Alfeternale dans Climatologie
Mon père a pris ces photos de l'Ornain, sous-affluent de la Marne hier après-midi à Rancourt-sur-Ornain (Meuse) ; elle présente un niveau de mi-juillet, ce qui laisse présager un assèchement d'ici 3 semaines, si aucune pluie ne vient stabiliser le niveau. Cordialement -
Suivi des zones de sècheresse en France en 2011/2012
Crockett a répondu à un sujet de Alfeternale dans Climatologie
Bonjour, Je profite pour corriger un de tes propos, l'Ornain ne conflue pas avec la Moselle (même si le faciès de l'Ornain ressemble fortement aux photos de la Moselle vers Rupt sur Moselle... D'ailleurs, la Moselle a-t-elle déjà été à sec ? Qu'en est-il aussi de la Meurthe et de la Mortagne... J'ai adoré les photos, si seulement chacun pouvait prendre son appareil car ce n'est pas tous les ans, que l'on voit de tels étiages et aussi tôt dans la saison... Étant natif de la région de Vitry-le-François et ayant ma famille non loin de la confluence de l'Ornain avec la Saulx (qui est le plus gros affluent de la Marne), je me tiens au courant du niveau de la Saulx et de l'Ornain, rivière de mon enfance, où j'ai pêché mes premières truites et brochets... Généralement, dans les années sèches, l'Ornain arrête de couler en premier entre Revigny et Rancourt-sur-Ornain ; j'espère avoir des photos d'ici peu de la part de mon père, mais si certains peuvent en prendre je suis preneur ; j'enrage d'habiter actuellement si loin, en Sologne ! J'ai appelé un de mes collègues, qui m'a dit que s'il ne pleuvait pas d'ici 2 semaines, elle serait à sec à Bar-le-Duc. Quand on regarde les relevés d'hydrologie, il semble que l'Ornain avait arrêté de couler plutôt fin juin/début juillet en 1976 ; mon défunt grand-père me disait l'avoir vu une fois à sec au 14 juillet vers Pargny-sur-Saulx ; mais de quelle année pouvait-il s'agir ? J'ai pensé soit à 1959, soit à 1949 ; en tout cas, la sécheresse semble bien exceptionnelle... D'après mes informations toutes les rivières du Barrois et du Perthois (Saulx, Ornain, Chée, Bruxenelle) semblent en tout cas bien basses... Cordialement. -
Sécheresse en vue : http://www.weatherbell.com/jd/?p=1526
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Tiens une étude intéressante sur Weatherbell (Joe Bastardi + Joseph d'Alleo) : http://www.weatherbell.com/jd/?p=1287 Cordialement.
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Si l'on observe les cycles ; si l'on se réfère au cycle controversé de Brückner (33/36 ans), nous entrons bien dans la configuration 1976. Disons que même si les conditions synoptiques ne sont pas identiques à 1976, les effets sont assez proches avec, pour le moment, des anticyclones plutôt nordiques transitant entre GB et Scandinavie, un flux d'Ouest absent et des minimums dépressionnaires sur la Méditerannée avec vent d'Est dominant. Si l'on regarde les eaux de surface, tout ce qui se situe au Nord de la Loire sont à des niveaux proches voire inférieurs à 1976. Il suffit d'aller sur la banque Hydro et les DREAL pour le remarquer... Juste pour le plaisir, reportez-vous dans l'histoire du climat à l'année 1303 (elle n'a rien à voir avec le cycle luni-solaire qui nous place aux alentours de 1267 - dont je vous conseille aussi de vous reporter). Rien ne dit que cela va continuer ; toutefois, il faut se rendre à l'évidence que les orages n'auront qu'un effet limité désormais, la végétation prenant le dessus, la situation devrait s'empirer dans les prochaines semaines et mois. 1976 est proche de nous, d'où la référence. Mais d'autres années peuvent faire référence : 1959, 1949, 1947, 1945, 1921, 1893,... Qui dit sécheresse, ne dit pas temps sec continuel ; on peut avoir un mois à dominante orageuse et un peu plus humide, mais la majorité des mois serait en-dessous ou normal (cf. les pluies de juillet 1976 par exemple) ; je ne serai pas surpris d'avoir un temps plus humide en mai ou juin (mousson d'été), suivi d'un cœur d'été plus sec (juillet et/ou août). Les cours d'eaux sont à surveiller avec des à secs possibles... En gros, il faut voir comment la configuration va se mettre en place courant mai ; elle pourrait être déterminante pour la suite de l'été et Guillaume Séchet ou Frédéric Decker me semble avoir vu juste (je trouve son croquis plus que plausible... Même si j'avoue pédaler dans la semoule depuis le début d'année côté prévisions saisonnières (par manque de temps), beaucoup de mes points de contrôles dans les liens statistiques intra- et extra mensuels pointent vers un temps anticyclonique et chaud, synonyme de sécheresse. Cordialement. Je vais mettre mon site à jour complet d'ici la fin du week-end (mise à jour constante d'ici là) ; mais il me semble que nous détenons déjà pas mal de clé...
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Les sécheresses printanières (notamment mars + avril) ne sont pas rares, mais le haut niveau des températures de ce mois d’avril donne un caractère exceptionnel à la situation, d’autant que février avait été peu arrosé, mais contrairement à 1975-1976, l’automne et le début d’hiver avaient été plutôt humides… Toutefois, dans ce quadrimestre, il a fait plus chaud et il a moins plu qu’en 1976. Des mois d’avril aussi chauds sont rares ; si l’on prend Paris Le Bourget avec des températures moyennes supérieures à 13°C, on trouve : 1762, 1781, 1865, 1893, 1943, 1949, 2007. Côté précipitations, 1762 (sec), 1781 sec suivi d’un été sec (orageux et humide en juin), 1865 assez sec (assez humide en mai et juillet), 1893 chaud et assez sec (notamment août), 1943 assez humide (juillet sec mais mai & août très humides), 1949 chaud et très sec, 2007 humide. Pas facile de trouver des similitudes frappantes ; toutefois, on peut en effet trouver des parallèles avec 1949, 1976, 1996 et 1997 même si les températures n’étaient pas si élevées. Lars Thieme a trouvé des analogies suivantes pour la période mai-juillet : 1910 (humide et frais), 1918 (chaud et sec), 1926 (orageux et chaud), 1943 (chaud et humide), 1959 (chaud et sec), 1964 (chaud et sec), 1967 (assez chaud et orageux), 1974 (chaud et orageux), 1982 (chaud et sec), 1997 (chaud et orageux surtout en août). Les Américains du NCEP avaient pointé les analogies suivantes pour ce printemps qu’ils annonçaient chaud et sec : 1982, 1990, 1992, 2002, 2003, 2009. Il est vrai que ces printemps ont été fréquemment suivis d’étés du même acabit excepté peut être 2002… Je continue à pointer un été chaud cette année ; un risque de sécheresse est en effet à attendre sur la moitié Nord de la France. Cordialement.
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Juste pour vous informer que Joe Bastardi a arrêté sa collaboration avec Accuweather. Espérons qu'il continuera à fournir ses prévisions pour l'Europe par n'importe quels canaux que ce soit... en.wikipedia.org/wiki/Joe_Bastardi
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Quelques règles intra et extra saisonnières Température plus froide en décembre Þ Température supérieure à la normale en juin (70% - Europe centrale) Temps anticyclonique en hiver Þ Temps anticyclonique en été & temps dépressionnaire l'hiver suivant (65% si excès - Zone parisienne) Règle 1 : 176 jours Entre décembre et février, chaque passage de tempête voire d'ouragan sur l'Europe Þ 176 jours plus tard une vague de chaleur, donc entre le mois de juin et le mois d'août (probabilité : 92%)
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Assez d'accord avec toi pour 2002 en observant les statistiques globalement pour le Nord de la Loire : Tableau 2002 En revanche, il me semble que nous sommes plus loin avec 1993 : Tableau 1993 Sinon, il ne faut pas voir des étés 2003 partout ; cela reste un été exceptionnel et les ingrédients ne sont pas là pour revivre synoptiquement la même situation ; en revanche, une bonne vague de chaleur au cours de cet été ne me semble pas impossible... Cordialement.
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Voici quelques analogies pour expliquer les prévisions d'un temps plus chaud et plus sec au printemps : 1982, 1990, 1992, 2002, 2003, 2009 1982 : été chaud, plutôt sec avec quelques orages sporadiques 1990 : été chaud, plutôt sec également (plus marqué en août qu'en juillet) 1992 : été chaud et orageux (surtout août) 2002 : été chaud et orageux (faiblesse en juillet, surtout en juin) 2003 : été caniculaire et sec 2009 : été chaud et sec (plus orageux en juin et juillet) Par conséquent, il est logique de déterminer que l'été 2011 serait plus chaud que la normale avec une activité orageuse probable assez intense ; précipitations disparates... Je reste prudent sur une probable sécheresse, sans doute plus logique au Sud qu'au Nord. En revanche, vague de chaleur d'assez forte intensité probable. J'ai pointé pour ma part un temps orageux quasiment tout l'été, plus stable en août pour le NE. Cordialement.