Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

th38

Adhérent Infoclimat
  • Compteur de contenus

    3 120
  • Inscription

  • Dernière visite

Visiteurs récents du profil

8 970 visualisations du profil

th38's Achievements

Cumulonimbus calvus

Cumulonimbus calvus (10/24)

  1. Exact. En vallée du Rhône, le dernier espace de peuplement du chêne vert se situe sur le versant sud qui regarde le confluent de la Cance et du Rhône : on est à hauteur de St Vallier, 12 km au nord de Tournon. Mais depuis 3 ans maintenant, alors que l'espèce n'atteignait pas le pays roussillonnais, des sujets y ont été repérés dans les lisières de certains bois. On est 15 km plus au nord. La flore s'adapte..
  2. Oui, mais il faut quand même avoir à l'esprit qu'au cours de l'hiver 63, on a eu 3 vagues de froid. Si on pouvait faire un cumulé...et bien ça donne l'hiver du siècle.
  3. 1976, oui ; encore que si la durée de l'épisode a été remarquable, l'intensité a été plutôt faible sur l'espace national (tout l'Est est resté en dessous de 35°C) 1982 n'a pas connu de vague de chaleur recensée. On voit bien dans le graphique le "trou" entre 1952 et 1983 : boules très espacées, et peu grosses. C'est seulement au début des années 2000 que l'on va récupérer la densité des années 40....
  4. Tout à fait. Pour les anciens, comme dans les chiffres, 1954 a été un retour brutal à la case départ des années 30 et avant. A la différence supplémentaire que les canicules avec des Txx flirtant avec les 39/40°C ne se rencontreront plus pendant 30 ans. Il faudra attendre juillet 83 pour retrouver ce qui faisait les étés entre 43 et 52.
  5. A Lyon, les Txx des années 40 sont quand même bien individualisées, laissant tout le XXème siècle dans des niveaux qui ne permettent pas de dire qu'il y a forcément surchauffe...
  6. Oui, le Nord Isère avait eu, en décembre 1990, des quantités incroyables. A Bourgoin, le toit du super marché s'était effondré sous le poids. C'était une neige très lourde, mais la pluie n'était pas loin : chez moi à 335m d'altitude, en vallée du Rhône j'avais eu 45 cm, mais à Roussillon, à 150m, il n'y avait eu que de la pluie !
  7. La Bièvre est quand même froide.... en vallée du Rhône on dit que Le Grand Lemps est "la capitale" des Terres froides. Ce matin à Anjou (pays Roussillonnais) à 335m j'ai eu 5.9°C Heureusement que vous n'avez pas de fruitiers par à bas...
  8. A vrai dire le passage du Nord au Sud est quelque chose de très progressif, et l'on n'a pas fini d'en discuter les limites, avec en plus le RC qui met les bordures en tension. Dann17 qui a pourtant des analyses très pertinentes, dit que la frontière climatique c'est 5.5 mois au dessus de 14°C. Or, jusqu'en 1990, Montélimar n'y entrait pas, mais depuis 2000, Lyon y est ! Le Sud ce sont des caractéristiques particulières au niveau températures, précipitations et ensoleillement. C'est une somme des trois. Si les températures font remonter à vitesse "V" le Sud, c'est plus laborieux (mais sensible) pour les précipitations, et encore plus laborieux (mais pas nul) pour l'insolation. Si par exemple, les températures de Lyon ont dépassé le Montélimar du XXème, sur les 30 dernières années, Lyon a certes gagné 100 h de soleil : mais à ce rythme, il lui faut encore 120 ans pour rejoindre Montélimar... (et ce n'est pas acquis d'ailleurs (importance du relief...))
  9. A voir ce qu'il va en être dans les années qui viennent, mais on peut dire que le mois d'août est aujourd'hui méconnaissable. Lyon était sur la période 51/80 à 99.7mm ! Associé à des températures qui ont gagné plus de 2 degrés...les classifications vont bientôt être à revoir...
  10. Ces hivers 2009/2013 sont froids au regard de notre climat en cette décennie 2020, et de ce que l'on a vécu ces 10 dernières années. Mais statistiquement, ces hivers étaient pil poil dans la moyenne des hivers du XXème siècle avant 1990. On les aurait qualifiés d'hivers standards, en l'absence d'un hiver plus doux ou d'un "vrai" hiver. Cela étant, la période à hivers doux que nous vivons, est trop en dehors de la moyenne mobile. Des hivers plus froids, sinon plus frais sont statistiquement encore inévitable dans les années à venir...
  11. Une bonne idée ce classement. Cela étant il faut dire qu'à partir de la 6ème place, tu ne reste que dans le XXIème, alors qu'il y en avait pléthore avant. D'autre part vu l'étendue géographique de l'épisode de décembre 1970, je me demande si il ne serait pas à remonter, mais bon les critères sont pas faciles à monnayer...
  12. MF dans les choux même à très court terme Hier, heure après heure ils nous annoncent (pays Roussillonnais) que le soleil arrive... aujourd'hui idem, alors que l'on sait très bien comment ça évolue quand on est du coin...
  13. En vallée du Rhône, c'est l'hiver 71 (fin décembre 70 à fin janvier 71) qui est, et de loin le plus mémorable. On a appelé ça la "marée blanche", avec 80 cm dans toute la Drôme, 130 cm en face sur le plateau ardéchois. En remontant plus au Nord, 35cm à Lyon, qui est quand même le record pour cette ville. A Roussillon, on avait 60cm...et des souvenirs pleins la tête !
  14. Merci @Dionysos ! Sur Roussillon qui est à 40 km à l'Ouest, dans la vallée du Rhône, je retrouve bien ce que tu dis. Avec certainement un plus sur l'automne : septembre y est en % d'insolation certainement plus ensoleillé encore que juin, et le basculement que tu observes, je le place ici aux premiers jours de novembre : Sur le temps long, un gros écart entre la Toussaint par exemple souvent ensoleillée, et le 11 novembre plus souvent sous la grisaille. Un petit plus aussi sur le printemps où le ciel est plus vite nettoyé après les perturbations. Par contre en hiver, je suis sûr que l'on ne fait pas mieux que St Geoirs. Et en effet, je qualifie août de "Roi de l'été" : 2 dixièmes plus chaud que juillet sur 91/20, plus sec, et en fraction d'ensoleillement le mois qui a le plus de soleil dans l'année.
  15. Alors pour le futur été qui est encore loin... -Les canicules, comme les VDF, comme tous les évènements extrêmes demandant la mise en place d'un mécanisme qui n'est pas détectable au mieux à J-10, disons même J-8. Donc ce n'est pas en mars ou avril que l'on va voir en arriver une ! -Les 45°C sont de toute façon encore très peu probable sur l'hexagone, mais on sait depuis 2019 que maintenant, c'est possible. -Toute vague de chaleur extrême nécessite un certain nombre de conditions, et parmi elles, une végétation qui ne transpire plus (qui ne rafraichi plus l'atmosphère). Un printemps sec, au moins en sa 2ème partie est un préalable pour les records. MF prévoie, dans ses prévisions pour le printemps qui débute, un printemps chaud et sec...
×
×
  • Créer...