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raymiss

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Tout ce qui a été posté par raymiss

  1. Le jus d'orange c'est l'énergie solaire, OK ? Il arrive sans cesse à débit constant. Si nos deux habitants partagent ce jus ils voient leur mare se remplir mais où est l'ES là dedans ? L'ES ce devrait être monsieur C qui redonne du jus en plus à Madame T. Or si comme tu le dis toi-même ils partagent ce qui arrive, comment fait Mr C pour en rajouter ?Ça ne me semble pas coller du tout avec ce que disait Meteor dans un précédent post : 242 W/m2 en réception qui repartent et redonnent 121 W/m2 de plus. En flux on a 1L/mn de jus qui arrivent de la source, mais quoiqu'on fasse Mr C ne peut pas rajouter 0,5 L/mn à ce flux (que sa mare soit lointaine ou soudée à sa voisine). Il me semble qu'alors on n'arrive pas à mettre en évidence une augmentation du flux ?
  2. Oui mais en réémettant elle a perdu sa tempé. Donc au final elle reçu plus d'énergie, mais renvoyé une partie (celle qui sert à l'ES). Donc phase 1 la tempé monte. Puis phase 2 elle redescend pendant la réémission. Puis phase 3 elle remonte à une valeur plus faible. Or ce qui m'intéresse c'est de voir comment l'ES fait monter plus. Là ce n'est pas le cas. En voyant ce qui se passe en incrément, on ne retrouve pas un ES qui rajoute de la tempé à l'initial.Non ?
  3. Merci de ta réflexion, je vais revoir l'ensemble en fonction de ça… là il est un peu tard… /emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">
  4. Bonjour SiriusTon commentaire me paraît correspondre à la réponse attendue, aussi je reviens à la charge (désolé, mon intervention n'était sans doute pas terrible) avec un article "raconté aux enfants" qui se rapporte au même type de calcul. Merci de m'aiguiller et de me dire s'il est débile ou cohérent, même s'il est très basique ? C'est ICI
  5. Tu n'as peut-être pas bien suivi, je parlais en bilan d'énergie et non en flux.Reprenons cet exemple en flux. Supposons une surface de 1 m2 qui reçoit 242 W/m2 et limitons-nous à un temps d'irradiation de la surface de une heure : En 1 h, la surface recevra une énergie totale de 242 Wh Supposons qu'elle irradie à son tour, non pas instantanément mais avec un décalage d'une heure. Voilà alors le déroulé de l'expérience : 1/ de 9h à 10 h la surface reçoit 242Wh 2/ A 10h elle est à 256°K, elle s'est échauffée Jusque là tout va bien 3/ de 10h à 11h elle réémet ces 242Wh vers l'atm (supposée être une couche isotherme CN) 4/ A 11h la surface ayant réémis l'énergie reçue s'est donc refroidie à 0°K Intéressons-nous maintenant à l'atm 5/ elle a absorbé les 242 W/m2 émis par la surface 6/ elle renvoie les 242 Wh qu'elle a reçus : 121 W/m2 vers la surface et autant vers l'espace. 7/ La surface qui est dans l'état 4 (froide) reçoit les 121 Wh que lui renvoie le CN Elle n'est donc pas maintenant à 256°K mais moins chaude, donc dans l'opération elle n'a pas acquis de chaleur supplémentaire. Ma question est donc : Où retrouve-t-on l'ES là dedans ?
  6. Merci Sirius mais le raisonnement s'est perdu en chemin : Je le reprends ici :1/ Au début de l'expérience la surface a reçu l'énergie 10. Elle renvoie l'énergie 8 réchauffer l'atmosphère. Elle perd 8, il lui reste alors 10-8 = 2 2/ L'atmosphère à l'équilibre a reçu 8 et renvoyé 4 vers la surface et 4 vers l'espace et comme elle a restitué autant d'énergie qu'elle en a absorbé sa température n'a pas bougé. 3/ La surface a maintenant récupéré 4 mais il ne lui restait plus que 2 de la phase 1/. Elle a donc maintenant seulement 6 Donc la surface s'est refroidie par rapport à l'étape 1, elle a commencé avec 10 et elle en est à 6 Le bilan est négatif : la partie perdue, 4, est ce qui est allé dans l'espace.
  7. Oui sauf que si elle réémet ces 242 W/m2, elle les perd au passage.Sinon d'où viendraient les 121 W/m2 que tu refais apparaître en 2 ème cas ? Si on raisonne dans un intervalle t, par exemple 1 h, la surface a reçu en 1 h 242 Wh par m2 Prenons une surface de 1 m2 et supposons qu'elle irradie non pas instantanément mais avec un décalage d'une heure : de 9h à 10 h la surface reçoit 242Wh A 10h elle est à 256°K Jusque là tout va bien Mais de 10h à 11h elle réémet ces 242Wh A 11h elle est donc de nouveau froide Ta couche isotherme CN renvoie alors 121 W/m2 vers la surface pendant 1h et autant vers l'espace. Au bout d'une heure la surface (froide au départ) a reçu les 121 Wh que lui renvoie le CN Sa température ne monte plus à 256°K mais bien moins. (Je laisse la suite de ton post partiellement pour que tout le monde comprenne)
  8. Dans mon raisonnement elle était plutôt à 10
  9. Excusez-moi, j'étais un peu compliqué je reprends mon propos avec des chiffres.1/ Au début de l'expérience la surface a reçu l'énergie 10. Elle renvoie l'énergie 8 réchauffer l'atmosphère. Elle perd 8, il lui reste alors 10-8 = 2 2/ L'atmosphère à l'équilibre a reçu 8 et renvoyé 4 (ES) et 4 (SP), sa température n'a pas bougé. 3/ La surface a récupéré 4 mais il ne lui restait plus que 2. Elle a maintenant seulement 6 Donc la surface s'est refroidie par rapport à l'étape 1. Elle a commencé avec 10 et elle en est à 6 Le bilan est négatif : la partie perdue, 4, est ce qui est allé dans l'espace. L'ES est de 4 mais il ne rajoute pas de réchauffement.
  10. Merci mais ça ne répond pas au problème posé :(Je raisonne en énergie au lieu de températures) Soit (A) cette énergie IR venant de la surface. 1/ Elle repart vers l'atm et la réchauffe. 2/ L'atm contient maintenant l'énergie (A). 3/ Elle réémet cette énergie (A) vers l'espace (SP) et vers la surface (ES). On a (A) = (SP) + (ES). 4/ Oui mais pour qu'il y ait conservation de l'énergie l'atm reperd l'énergie (A) puiqu'elle la réémet alors en 2 parties. Donc elle se refroidit. 5/ La surface récupère (ES) [(A) - (SP)]. C'est l'effet de serre. Oui mais l'atm a entretemps perdu (-A) donc dans le bilan énergétique on a : Bilan : - (ES) reçu par la surface - atm qui s'est refroidie de (-A) par réémission - (SP) perdu dans l'espace. Cet effet de serre est négatif : réchauffement de la surface (ES) et en même temps refroidissement plus important de atm (-A) Je ne retrouve toujours pas mon forçage ?
  11. Bonjour et merci à tous pour vos connaissances et vos éclairements. Je ne suis pas non plus expert en transfert radiatif, cependant dans ce débat très pointu je ne trouve pas de réponse à ma question principale : comment l'effet de serre dû au CO2 peut-il être la source d'une élévation de température ? Je précise : en dehors de sa propre opacité à certaines radiations qui le rend plus récepteur que d'autres gaz de l'atmosphère. Je m'explique (en très résumé) : Le CO2 absorbe plus d'IR, donc plus on a de CO2, plus on a d'absorption de l'énergie solaire. Là où je m'interroge c'est dans la réémission par ce même CO2 lorsqu'il s'est réchauffé (rayonnement du corps noir). Le schéma adopté pour expliquer l'effet de serre me semble être le suivant : (1) Radiations énergétiques => (2) élévation de la température du CO2 => (3) émission par celui-ci d'IR (selon le principe du corps noir) Sauf que le bilan énergétique dans ce cas là fait apparaître une énergie (3) qui vient de nulle part. Bien entendu, considéré comme un corps noir le CO2 réchauffé émet de l'énergie. Mais en quantité elle ne peut être supérieure à l'énergie qu'il a reçu. Ensuite, s'il émet cette énergie, lui-même en perd autant, par refroidissement. Donc si le CO2 réchauffe quelque chose c'est en se refroidissant lui-même en proportion pour que le bilan énergétique soit nul. Ma question est donc la suivante : d'où vient le fameux forçage radiatif attribué au CO2 ? Désolé si dans cette assemblée de connaisseurs je vous parais un peu béotien, mon raisonnement n'est peut-être pas le bon ? Merci alors de m'éclairer pour m'expliquer où il cloche ?
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