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L'activation attendue cet après-midi est en cours, on a même +1 cm à La Mongie où la température s'est enfin décidée à passer sous le zéro 🥳 + 7 cm au Port d'Aula depuis ce matin, on en est à compter les cm 🤣

Elle a eu le temps de bien s'endurcir avec 8 jours de rayonnement 😆 Encore 11.2 mm à La Mongie cette nuit depuis 21h et -3 cm. +0.6 °C à l'Ardiden au dernier relevé à 03h. Si ce n'est pas de la pluie, c'est de la neige remplie de flotte. Début janvier à près de 2500 m. Bref, les Pyrénées dans ce qu'elle savent nous offrir de meilleur 😍

Retour sur deux jours de ski de rando autour de La Mongie les 28 et 29 décembre. En résumé : du ski typique des Pyrénées sur une neige de qualité déplorable et en quantité bien insuffisante (on va dire que c'est le début de saison...) Départ le premier jour depuis le virage du Garet à mi-pente du col du Tourmalet (1420 m). A lire le BERA, je pensais naïvement pouvoir chausser les skis à cet endroit. Arrivé sur place, il a fallu se rendre à l'évidence : ça commencera par du portage le temps d'arriver dans le vallon sur le premier replat. La pente visée est le couloir sud-est du Pic de Barassé. Il fait grand beau, doux mais le vent qui descend des pentes est froid, et l'air est très sec => comme attendu la neige est dure mais pas vraiment verglacée. Un cerf me fait l'honneur de sa présence, et il faut traverser un premier ruisseau pas assez recouvert. Nous somme à presque 1600 m, plein nord : 20 minutes plus tard il faut déjà déchausser pour traverser un autre ruisseau, on remet les skis 6 mètres plus loin sur une neige bien dure qui aurait presque mérité les couteaux, on monte 100 m et il faut encore déchausser pour passer des cailloux. La progression dans les Pyrénées n'est pas aussi fluide que dans les Alpes 😂. J'arrive au pied du couloir, le soleil est là et a déjà fait son travail de dégel. Voilà au moins une chose qui s'est passé comme prévu ! (On peut noter le manque de neige dans la partie basse, mais je radote... 😅) L'ascension du couloir et sa descente se feront très bien dans de la neige de printemps, c'est presque le truc le moins dangereux que j'ai fait sur ces deux jours Au sommet, vue sur la vallée de Gripp Et le chaos rocheux du lac des Gréziolles avec l'Arbizon au fond à gauche et le pic du Bastan à droite L'heure tourne et le soleil passe au sud-sud-ouest, on va donc se diriger vers cette exposition pour la suite de la journée. J'avais repéré la pente ouest du Pène Arrouye (à gauche sur la photo ci-dessus), depuis lequel il y a une petite face sud à skier. La pluie vitrifiante de mardi dernier n'a pas épargné le sommet, j'y constate la présence d'aspérités arrondies et glacées caractéristiques de ce phénomène Belle vue sur le Pic du Midi et le pic des Quatre Termes à gauche : Je me dirige donc vers cette fameuse pente sud mais avant de l'atteindre il faut passer par 200 m d'arête tantôt verglacée, tantôt en neige de printemps. C'est long. Les premiers virages sont impeccables, j'avais juste pas anticipé que le bas de la pente n'avais pas vu le soleil depuis longtemps en raison de la proximité du Montarrouye qui lui fait de l'ombre... En une fraction de seconde on passe de la neige de printemps à une croute glacée, le crash est inévitable à 40 m du bas de la pente. Heureusement la croûte est peu épaisse, ça s'arrête rapidement, et on remonte tout ça skis sur le dos. Grosse suée, il fait chaud ! Retour laborieux au Pène Arrouye, le versant ouest-sud-ouest pour retourner au parking devrait être meilleur. Il le fut, mais à condition de rester le plus possible en expo sud-ouest, sinon c'est gelé ! Dimanche 29 décembre, direction La Mongie pour grimper au Pic du Midi. Déjà il faut se garer au parking de Castillon, ceux de la station sont pleins. Ça rajoute bien une heure à la journée 🤪 On remonte la Coume Lounque le long d'une piste, puis on redescend un peu coté Coume l'Ayse. Jusqu'ici tout va bien. Vallée de Barèges, qui semble mieux enneigée que celle de Gripp La suite de l'itinéraire consiste à rejoindre la route du Pic par un traversée descendante pénible : il manque de la neige, et la piste de Coume l'Ayse est fermé. Mais ce n'est rien par rapport à la galère que cela fut pour atteindre le col de Sencours. La route sinue le long d'un versant ouest qui même en fin d'après-midi ne sera pas dégelé. La Bonida, le pic d'Oncet, et Pène Blanque. C'est beau mais la neige est pourrie et dangereuse ! 😵 Du col il reste les 500 m de pente sud à gravir, il fait à la fois chaud et froid, et l'énergie laissée sur la route du pic manque. Vers 2750 m on retrouve un peu de neige vitrifiée ou gelée qui ralenti la progression. L’hôtellerie des Laquets et Pène Blanque ( ça manque de neige... 🤣) Vue fascinante sur la plaine depuis l'entrée du couloir "des poubelles", dans lequel il faudra attendre un moment pour s'y engager en descente ! Des gars ont cependant eu l'audace de le remonter hier 👏 La descente est encore bonne malgré le passage de nombreux skieurs, c'est bien décaillé Je descends jusqu'à la cabane de Toue, puis il faut remonter les 400 m de la Coume l'Ayse. Belle ambiance un peu avant le coucher du soleil Descente sur La Mongie par les pistes en versant sud, qui sont déjà en train de regeler, ça fait des boulettes dures qui tapent sous les skis et c'est peu agréable. Reste plus qu'à rejoindre le parking de Castillon, par le chemin en rive gauche sur lequel il faudra déchausser une fois ou deux car il manque de la neige bien entendu 😅

Tn de -0.1 °C à Toulouse Blagnac vers 7h48 alors qu'il faisait 1 °C douze minutes plus tôt. C'est une gelée miraculeuse ! 🥳

Cette journée doit être sur podium des plus nulles de l'année avec de la BBB (bonne bruine bretonne) quasi permanente, aucune visibilité, un peu vent de NNO, et 9 °C. Pour se donner bonne conscience avant les repas, j'ai tenté de faire un tour à vélo pendant une accalmie : demi-tour au bout de 500 m avec le casque déjà ruisselant 🙄 Cela pourrait être suffisant mais il fallait aussi que ce pseudo front chaud nous bousille la qualité de la neige fraiche juste avant une période de beau temps sec pendant les vacances 🤡 Joyeux Noël !

Pour compléter sur le pseudo front chaud de demain, il existe un risque de faibles pluies vitrifiantes ou bruines verglaçantes au dessus de l'iso 0°C. En effet les ingrédients sont réunis, voici le profil vertical d'Arome pour Bagnères de Bigorre en début d'après-midi : On a la présence d'un secteur chaud induisant une forte saturation dans les basses couches avec un vent encore assez fort pour générer des mouvement verticaux, ainsi qu'une hausse de champ en moyenne troposphère avec la dorsale qui gonfle, induisant un air sec et subsident au dessus de la couche saturée. La température du sommet de la couche saturée est d'environ -5 à -8 °C, pas assez froid pour que des flocons puissent s'y développer puisqu'à ces températures l'eau nuageuse est encore majoritairement dans un état surfondue. A voir donc demain...

L'Ariège s'en sort bien une nouvelle fois avec quasi 50 cm de pris au Port d'Aula, et bon rattrapage également du côté de La Mongie aujourd'hui. ça continue de neiger sur l'Ariège tandis que les hauts sommets du 65 commencent à sortir des nuages, on aperçoit le soleil sur la webcam du Pic du Midi. A noter un sol blanchi à Luchon (620 m) ce matin.

A 7h ce matin : + 13 cm au Plateau de Beille + 33 cm au Port d'Aula + 16 cm à La Mongie et à Loudervielle + 23 cm à l'Ardiden Quelques cms de visu webcam sur les tables de Cauterets et les murets de Tournaboup + 2 cm au Puigmal 🤣 Pas excessif et le plus gros de l'épisode est déjà passé.

Sauf qu'avant l'arrivée de l'anticyclone sec, il va falloir passer par une transition humide mardi avec une iso 0 qui remonte vers 2000-2100 m, un air saturé jusqu'à 3000 m et encore quelques faibles précips qui se feraient donc sous forme de pluie jusqu'à 1800 m. Histoire de bien dégrader la qualité de la neige sous 2000 m avant le retour d'un temps favorable pour l'exploiter en ski de rando 😎 Concernant les quantités je resterais un peu plus mesuré, cet épisode est quand même un ton en dessous de celui d'il y a 15 jours. Il dure moins longtemps, l'anomalie de tropo se décalent vite vers l'est lundi matin et les profils ne sont saturés que jusque vers 4000 m. Les cumuls d'Arpège sont trop forts et si l'on obtient 50 cm à 2000 m ce sera déjà une bonne performance. D'autant plus que tout va être une fois de plus soufflé en altitude vu la vitesse du vent, mais ça aussi c'est toujours la même rengaine quand il neige dans les Pyrénées. Un blocage ne peut pas se faire sans vent, il faut toujours que le coeur du courant jet passe pile au dessus du massif 😅 Bref, une fois de plus je suis jaloux des Alpes du Nord 😂

Tx de 20.5 °C à Saint-Girons, 19.5 °C à Cos et 13.9 °C au Plateau de Beille avec un Td positif... 🙄 Heureusement que c'est temporairement et que l'air est globalement sec J'en profite pour signaler que depuis hier le radar de Momuy est de nouveau opérationnel et intégré dans les mosaïques radar 👍

Environ 42 km et 2800 m de dénivelé. Mais ce sont les potes qui se sont relayés pour la trace, j'ai pas fait un seul mètre devant 🤣

De retour d'une bavante à ski de deux jours dans le massif de l'Aston. Quelle drôle d'idée d'avoir suivi des potes pour faire du ski dans ce coin reculé, au terrain merdique, et avec un manque manifeste de neige 😅 Départ dimanche matin un peu avant le barrage de Riète à 1035 m d'altitude en direction de la cabane des Ludines en suivant la trace du GR10. La forêt a retrouvé un aspect très hivernal grâce aux petites chutes de neige de la veille et de la nuit, qui ont donné quelques cm. On est cueilli à la sortie de la forêt par une bourrasque vivifiante. Il va falloir composer avec le vent toute la journée, mais au moins le ciel se dégage beaucoup plus vite que prévu. Vers 10h le soleil est déjà là sur les sommets du fond de chaine. Après la remontée d'une pente forestière de plus en plus dégarnie par le vent en s'élevant, on débouche sur un replat nommé "Planel de Brouchet". La neige peu épaisse repose directement sur la végétation basse. Ça passe bien à la montée, mais à la descente on sent qu'il peut y avoir des problèmes On avance sur cette crête jusqu'au point 2279, au fond à gauche apparaît le Pic de Thoumasset. La descente côté sud sera une belle descente dans une neige encore agréable, mais il faut constamment être sur ses gardes, les pierres sont nombreuses et ne demande qu'à racler nos skis 😏 On remonte vers l'étang de Mille Roques, sur un terrain de plus en plus rocailleux et nos conversions slalomeront entre les nombreuses pierres On arrive à un col au dessus du lac duquel le Pic de Pas de Bouc nous offrira ses belles pentes sommitales pour une belle descente sur 160 m 😂 Et voici le pic de Thoumasset (2741 m), bien pelé, tout comme la face nord du Serrère à gauche. Globalement, plus on avançait vers le fond de chaîne moins il y avait de neige au sol. Vue depuis le pic de Pas de Bouc sur le massif du Montcalm à gauche et la vallée de Siguer à droite S'en suivra une descente compliqué et semée d'embûches ou plutôt de caillasses, pour rejoindre la cabane de la Sabine. Le paysage est aussi magnifique que le coin est isolé, la pleine Lune va se lever et éclairer tout ça de sa lumière argentée. Il fait encore froid le soir avec une température négative, mais le fort redoux sec attendu la nuit sera sensible au petit matin avec 9 °C gagné au cours de la nuit. Belle ambiance au lever du jour Pour ce deuxième jour on décide de monter à la crête du Sal, en dépit de cailloux toujours plus apparents, et de voir là-haut ce qui peut être skiable. Après le premier ressaut, on profite de cette vue arrière sur le Saint-Barthélémy Le vent qui devait se calmer continue de souffler et de transporter de la neige. S'il est désagréable, il produit parfois de beaux effets : Le versant sud du Thoumasset : Arrivés sur la crête, on avise une belle pente orientée ouest de l'autre coté de la vallée. Après l'avoir identifiée sur la carte, on y grimpe en vitesse, car on sait que le retour par la vallée de Quioulès sera long, très long... Hormis les 100 premiers mètres cette pente est à l'ombre permanente en raison de la proximité de la raide face nord du Pic de Mil Menut. La neige est donc extra, ce sera la meilleure descente de ces deux jours. Quelques vues au sommet : La descente jusqu'à la cabane de Quioulès se fera assez bien moyennant quelques passages sur des cailloux, ou encore des skis qui s'embourbent dans les rhododendrons. Mais après Quioulès il reste encore de nombreux km et la vallée devient plate. Il faut remettre les peaux pour avancer, sauf que la neige devient humide, voire mouillée, et les peaux finissent par botter et même ne plus coller aux skis. On se résigne plus ou moins tardivement en fonction de la détermination de chacun à mettre les skis sur le sac et finir à pied, mais le terrain est si compliqué entre ruisseaux, pierres et marécages que même en été il est pénible d'y avancer. Alors avec des chaussures de skis au pieds... 🤪 Il nous faudra deux heures pour descendre les 500 derniers mètres de dénivelé. Bref, l'Aston c'est beau mais ça se mérite. Ce serait pas mal d'avoir une nivose là-bas, encore faut-il pouvoir y accéder 😅

Je suis allé au dessus d'Arbas en direction du Pic du Paloumère (que je n'atteindrais jamais). Départ de Herran vers 800 m, qui fut en gros l'altitude de la LPN aujourd'hui. La neige présente au sol dans le village est gorgée d'eau, et il faut monter une bonne centaine de mètres pour trouver une neige un peu moins humide. Il y a des traces de raquettes récentes au début, mais elle disparaîtront 300 m plus loin. Les arbres plient sous la neige lourde et j'entends craquer des branches. Je rejoins la route du parking de la Fontaine de l'ours vers 1100 m, et il y a là environ 35 cm sur la route. La neige est de plus en plus légère et l'on s'enfonce déjà bien, atteindre le parking 1.5km plus loin est déjà laborieux. Je tente ensuite de monter directement vers le Cornudère mais la neige est déjà trop profonde et le sentier monte fort. Demi-tour au bout de 200 m 😅, pour finalement prendre le chemin en pente douce qui conduit à la cabane de Roque Pi. Celui-ci en forêt est abrité du vent, mais arrivé dans la clairière il devient sensible, et le givre s'empare des arbres. C'est aussi beau que le ressenti est désagréable avec le vent et les vêtements trempés par la neige. Vu le niveau d'enfoncement de mes bâtons, je dirais qu'il y a 60-70 cm vers 1400 m. Je dépasse la cabane et atteint péniblement le modeste sommet nommé "Plan de Liet", avant de redescendre. De toute façon il y a des gouttes sur l'objectif de l'appareil et je n'ai vraiment plus rien de sec pour essuyer 🤣

Le radar se charge à nouveau par le nord après une relative accalmie matinale sur l'est de la chaine. Le Port d'Aula affiche 54 cm, mais hélas il n'y a plus de données nivose au Plateau de Beille et à l'Hospitalet depuis hier soir. Dommage. On peut juste se fier aux quelques webcams intéressantes pour savoir ce qu'il se passe en Ariège, et au vu de leur allure il y a beaucoup de vent. Les pistes de la station de Camurac sont complètement soufflées, et au Chioula ça a du mal à cumuler aussi visiblement. Pareil au Mourtis, beaucoup de vent sous le télésiège. Ascou Pailhères est un peu plus abrité et de visu il doit y avoir 20-25 cm.

Début du saupoudrage à La Pierre Saint Martin et sur le haut du domaine de Gourette, tandis que de l'autre côté de la chaine il fait encore +4 °C à l'Hospitalet. Y'a plus qu'à observer le blocage à l’œuvre maintenant ! 🤩 Et profitons-en aussi, car sous 2000 m ce sera peut-être l'enneigement maximal de la saison mardi soir 🤣