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ouebman88

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Tout ce qui a été posté par ouebman88

  1. ouebman88

    WMR200

    Oups ! J'ai laissé la mienne cet hiver et il y a eu des températures à -13°C. Pour l'instant elle fonctionne correctement. Je saurai pour le prochain hiver. Ouebman88
  2. Même au Nord, je n'ai aucun détail du ciel, avec la luminosité réglée au minimum cela ne change rien. Peut-être faut-il avoir une caméra prévue pour filmer en extérieur pour être sur que cela marche. Si quelqu'un connaît des caméras IP Wifi qui fonctionnent correctement, je suis preneur. Ouebman88
  3. Bonjour, Je possède une caméra IP ZAVIO F132A. Je l'ai placée devant une fenêtre pour filmer l'extérieur. Mais le ciel est toujours uniforme et gris. Je ne distingue pas le ciel bleu et les nuages. J'ai l'impression que la camera est trop sensible à la luminosité extérieure, même par temps sombre. Lorsque le soleil et du coté de la camera, on ne voit presque plus le paysage. Je précise qu'elle fonctionne parfaitement bien en intérieur. Même en réglant la luminosité de la camera au minimum, j'ai le même problème. Faut-il une caméra avec des caractéristiques spéciales pour pouvoir filmer l'extérieur ? Ouebman88
  4. J'ai rebrancher la station sur la prise de courant où j'ai eu le problème. Mais rien, je n'ai pas réussi à recréer le problème. Je pensais que la TV avec les adaptateurs CPL pouvait causer des parasites, mais a priori non. Je ne sais pas d'où pouvait venir le problème. Mais en tout cas il a disparu. Ouebman88
  5. Ce soir, je n'ai pas mis le répéteur Wifi et j'ai eu quelques pertes de la mesure, un peu avant 20H, lorsque la température commence à redescendre rapidement. C'est ce qui c'est passé les jours précédents. Une chose a changé aussi, la station n'est plus branchée sur la même prise de courant. Je viens de remettre comme c'était avant. A suivre.
  6. J'ai essayer un répéteur Wifi pour une autre raison, est-ce cela ? Pi j'ai repeint les murs de l'entrée et mezzanine, ainsi que le lambris du toit...
  7. Ca ressemble étrangement à mon problème. Aujourd'hui Tmax de 30° et pas de problème. Le capteur est prévu pour fonctionner de -30°C à +60°C, je pencherais plus pour un problème de transmission dans l'air surchauffé. Mais je ne suis pas spécialiste.
  8. Bonjour, Après plusieurs tentatives de synchro, je me suis résolu à changer les piles du thermo-hygromètre et tout est rentré dans l'ordre. Aujourd'hui (2 jours plus tard), j'ai de nouveau perdu la mesure du thermo-hygro à partir de 34,4°C. La mesure est revenue sans intervention vers 29°C. Je ne sais pas si c'est un problème de capteur ou de piles. Les piles alcalines AAA supportent quelle température ? Dois-je essayer des piles au Lithium ? Merci de me conseiller. Ouebman88
  9. ouebman88

    WMR200

    Ah ! Mais les UV ne sont pas arrêtés par le polystyrène ?
  10. ouebman88

    WMR200

    Bonjour à tous,Et si on est membre d'infoclimat, on a 10% de réduction sur universmeteo.com il me semble. Je suis tenté aussi par une WMR200. Mais en lisant ce forum, je remarque qu'il y a pas mal de problème avec. J'hésite donc encore entre wmr200 et une VP2. Mais la VP2 est trop chère pour moi et en plus elle n'a pas de DATALOGGER. Bref je crois que je vais choisir la WMR200 pour remplacer ma C6300 VION, dont l'anémomètre a rendu l'ame pour la 2ème fois en moins de 6 mois. Et est ce que la sonde UV est fiable avec la WMR200 ? ouebman88
  11. Voici l'article sur notre-planete.info ICI Et le lien direct vers la carte de vigilance Ouebman88
  12. MONDE > Intempéries 21h47>Tempête : trois Tchèques tués par des chutes d'arbres
  13. Les transports scolaires ainsi que les cours ne seront pas assurés mercredi 4 octobre 2006 dans le département des Vosges, les parents sont invités à ne pas envoyer les enfants dans les établissements scolaires. Plus de détails sur le site de la Préfecture des Vosges. Ouebman88
  14. MF prévoit des rafales à 70/85km/h pour la Lorraine ce vendredi. Ouebman88
  15. ouebman88

    Météoconsult

    METEO CONSULT toujours premier! METEO CONSULT vous informe, que cette année encore, un article comparatif paru dans Le Point de cette semaine nous a placé en première position des sites de météo français. En effet, en 2004, UFC Que Choisir avait déjà attribué la meilleure place à meteoconsult.fr. Vous pouvez lire l'article en cliquant ici
  16. Forte augmentation des gaz à effet de serre depuis 1990 LEMONDE.FR | 28.09.05 | 10h12 • Mis à jour le 28.09.05 | 10h22 Les gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20 % entre 1990 et 2004 sur la planète, d'après un nouvel indice publié, mardi 27 septembre, par l'Agence fédérale américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), à partir des travaux de son laboratoire de Boulder (Colorado). Cet indice de mesure des émissions liées au réchauffement atmosphérique (Annual Greenhouse Gas Index, ou AGGI) sera publié chaque année. Il traque dans l'atmosphère l'accumulation de ces gaz provenant de l'activité industrielle, des gaz d'échappement automobile ou de phénomènes naturels, à partir d'un réseau d'observatoires et d'une centaine de sites, de l'Arctique au pôle Sud. De 2003 à 2004, l'indice AGGI a augmenté de 1,12 %. David Hofmann, directeur de la NOAA, a expliqué que "cet indice servira de point de repère pour mesurer le succès ou l'échec des efforts mis en œuvre pour réduire les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre". Selon les calculs du laboratoire de la NOAA à Boulder (Colorado), le CO2 représente environ 62 % des gaz à effet de serre en 2004. UN JALON POUR KYOTO La NOAA mesure les émissions de gaz à effet de serre depuis 1979. Elle a choisi 1990 comme base de calcul de son nouvel indice, année qui correspond à celle choisie dans le protocole de Kyoto comme jalon des futures réductions ou augmentation de ces gaz. L'accroissement annuel le plus important des émissions de gaz à effet de serre a été observé de 1987 à 1988 avec 2,8 %, hausse en grande partie liée à l'apparition cette année-là du courant marin chaud El Niño. La plus faible augmentation de ces gaz a été enregistrée en 1993, avec une hausse de 0,81 % par rapport à 1992. Les émissions avaient cru fortement en 1991 avec l'éruption du volcan Pinatubo aux Philippines. Avec AP Ouebman88
  17. J'ai connu oragenet un peu par hasard en cherchant des sites météos puis la naissance d'infoclimat ensuite. Infoclimat qui n'a cessé de s'améliorer au fil des années et qui est devenu un site incontournable. Ouebman88
  18. Darnieulles (Epinal - 88): Orage du dimanche 25/09 vers 21h30. Cumul de 16.5mm Ouebman88
  19. 10.000 décès par an dus au réchauffement climatique 22 septembre - 2005 tf1.fr L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) "estime qu'en gros 10.000 personnes meurent chaque année à cause de différents facteurs dus au réchauffement climatique", a déclaré jeudi Hisashi Ogawa, conseiller pour la santé et l'environnement de l'agence, en marge d'une réunion du comité de l'OMS pour le Pacifique occidental, qui recouvre 37 Etats et territoires de la Chine à la Nouvelle-Zélande. L'expert a notamment cité les vagues de chaleur, qui frappent les pays au climat tempéré, comparables à la canicule observée en Europe en 2003, les inondations, les typhons, les cyclones et les sécheresses, qui provoquent des feux de forêts. Ces phénoménes entraînent une détérioration de la qualité de l'eau, favorisant l'émergence de maladies. De même l'augmentation des pluies et de la température ont un impact sur le développement de maladies comme la dengue véhiculée par les moustiques, a-t-il indiqué. "Entre 1980 et 1990, le nombre de catastrophes naturelles a augmenté de 2% dans le Pacifique occidental et le nombre de victimes de 35%", a-t-il encore pointé, soulignant que cette tendance se poursuivait. ouebman88
  20. Bush décrète l'état d'urgence au Texas et en Louisiane AFP 21.09.05 | 23h10 Le président George W. Bush a décrété l'état d'urgence au Texas et en Louisiane menacés par le cyclone Rita afin de permettre à ces deux Etats de bénéficier au maximum de l'aide fédérale, a annoncé mercredi la Maison Blanche. La décision présidentielle était attendue et elle couvrira au Texas l'ensemble des 254 comtés de cet Etat, dont les côtes devraient être balayées dans la nuit de vendredi à samedi par Rita. Les 64 paroisses que compte la Louisiane sont également concernées par le décret présidentiel. le cyclone a maintenant atteint la force 5, la catégorie maximum sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents de 265 km/h dans le golfe du Mexique, a annoncé mercredi le centre national des ouragans (NHC) à Miami (Floride). En vertu de ces décrets la coordination des secours est confiée à l'Agence fédérale pour les situation d'urgence (Fema). ouebman88
  21. La canicule de 2003 a réduit la croissance des plantes en Europe Reuters 21.09.05 | 21h27 LONDRES (Reuters) - La canicule dévastatrice et la sécheresse de l'été 2003 en Europe ont réduit de 30% la croissance des plantes sur le Vieux continent et pourraient avoir contribué en outre à accélérer le réchauffement de la planète, déclarent des scientifiques français. D'ordinaire, on s'accorde à dire que des températures plus élevées dopent la végétation en prolongeant la période de croissance des plantes. On pense également qu'elles freinent le rythme des changements climatiques en augmentant la quantité de dioxyde de carbone (CO2) que la végétation et les arbres, appelés "puits de carbone", absorbent dans l'atmopshère. La sécheresse qui a sévi notamment en Europe de l'Est en 2003 et les températures extrêmement élevées dans l'ouest du continent ont eu pour effet de réduire la croissance des plantes à un point jamais vu ces 100 dernières années. Cela a eu aussi pour conséquence de réduire la quantité de C02 absorbée par les écosystèmes. "Cela a freiné l'absorption de CO2 par les plantes et en l'espace de quelques semaines les plantes se sont mises, au milieu de l'été, à rejeter du CO2 dans l'atmosphère au lieu, comme elles le font d'habitude, d'en prendre", a expliqué dans une interview Philippe Ciais, expert du cycle du carbone au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) de Gif-sur-Yvette, dans la Région parisienne. Ses collègues et lui, dont les conclusions sont publiées par la revue scientifique Nature, ont utilisé des modélisations par ordinateur, étudié les statistiques céréalières ainsi que des photos satellites de la couverture végétale, de même que des mesures du CO2 absorbé par les écosystèmes. Ces scientifiques en concluent que les sécheresses et canicules à venir pourraient transformer les écosystèmes des climats tempérés en sources de carbone, en dégradant la faculté des plantes à absorber le CO2 dans l'atmosphère. Ouebman88
  22. Le réchauffement suspect de favoriser les phénomènes cycloniques les plus violents LE MONDE | 17.09.05 | 14h39 Selon une étude américaine publiée vendredi 16 septembre dans la revue Science, les cyclones tropicaux ont eu tendance, ces trente-cinq dernières années, à devenir de plus en plus violents. Les auteurs de ces travaux, dirigés par Peter Webster, professeur au Georgia Institute of Technology d'Atlanta (Etats-Unis), font un lien entre ces changements et l'augmentation de la température de surface des océans, due au changement climatique en cours. Les résultats de M. Webster et de ses collègues tiennent compte de tous les bassins océaniques (Atlantique, Pacifique, océan Indien). Ils indiquent, sans équivoque, que la proportion de cyclones de catégorie 4 ou 5 (les deux niveaux les plus élevés de l'échelle de Saffir-Simpson) a eu tendance à augmenter continûment depuis 1970. Toutes régions du globe confondues, le taux moyen de ces ouragans ­ comparables en puissance à Katrina ­ est ainsi passé de 18 % environ entre 1970 et 1974 à plus de 30 % entre 2000 et 2004. Dans le Pacifique-Ouest, par exemple, la proportion moyenne d'ouragans de catégorie 4 ou 5 a été de 25 % entre 1975 et 1989. Cependant, les observations de M. Webster et de ses coauteurs indiquent que, parallèlement, le nombre d'ouragans des catégories 1, 2 et 3 a chuté au cours de la même période. En conséquence, le nombre total de cyclones n'a globalement pas varié. La vitesse maximale des vents générés par les phénomènes cycloniques n'a pas, elle non plus, subi de changements sensibles depuis 1970. De même, la durée moyenne des cyclones n'a pas sensiblement évolué. La publication de ces travaux intervient alors que la communauté scientifique n'est pas parvenue à un consensus sur la responsabilité du réchauffement climatique dans l'augmentation de l'activité cyclonique remarquée depuis le début des années 1990. Pour certains climatologues, l'actuelle suractivité peut être mise au compte de cycles sans rapport clair avec le réchauffement. Ils rappellent, par exemple, que les saisons cycloniques des années 1920-1930 et 1950-1960 ont été particulièrement actives. De plus, argumentent certains, les zones à risques sont de plus en plus peuplées et les dégâts matériels occasionnés ­ à magnitude cyclonique égale ­ s'en trouvent accentués. L'attention médiatique portée à ces catastrophes naturelles parachèverait de donner l'impression fallacieuse que les ouragans sont aujourd'hui plus dévastateurs que par le passé. Pour leurs contradicteurs, l'augmentation de la puissance des cyclones est un fait et le changement climatique est le principal suspect pour expliquer cette évolution. Les travaux de M. Webster et ses collègues viennent accréditer un peu plus ces idées. Les débats n'en promettent pas moins d'être vifs. En début d'année, un climatologue américain réputé, Chris Landsea, a démissionné avec fracas du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC), accusant un autre membre non moins réputé de cette institution, Kevin Trenberth, d'avoir évoqué devant la presse un lien entre changement climatique et suractivité cyclonique. Alors même que la question n'est, formellement, pas scientifiquement tranchée. Dans une tribune publiée en juin par Science , M. Trenberth, patron du département d'analyse climatique du National Center for Atmospheric Research (NCAR), a précisé sa position. "On peut s'attendre à ce que [les] changements [environnementaux] affectent l'intensité des ouragans et les précipitations qu'ils engendrent, mais les effets sur leur fréquence demeurent peu clairs, écrivait-il en conclusion de son article. La question-clé n'est pas de savoir s'il y a plus ou moins de cyclones mais, plutôt, de savoir comment ils sont en train de changer." La publication de M. Webster et de ses collègues donne raison à M. Trenberth. Stéphane Foucart Article paru dans l'édition du 18.09.05 ouebman88
  23. De la difficulté d'anticiper les orages LE MONDE | 17.09.05 | 14h39 • Mis à jour le 17.09.05 | 14h39 Peut-on mieux prévoir et prévenir les inondations ? En France, quatre millions de personnes vivent en zone inondable. Vulnérable, le Gard a été une nouvelle fois touché en raison de violents orages, les 6 et 8 septembre. Météo France, mise en cause pour ses estimations sur la journée du 8 septembre, où ses cartes de vigilance étaient au niveau orange, et non rouge, se défend d'avoir sous-estimé l'épisode orageux. Ce jour-là, le cumul des précipitations n'a pas atteint les 300 millimètres, seuil du passage au niveau rouge. Mais les sols déjà gorgés d'eau par les pluies tombées l'avant-veille ont favorisé les inondations. Ce distinguo entre précipitations et crues n'est pas forcément très "lisible" pour les victimes des inondations. A compter de juillet 2006, celles-ci feront l'objet de cartes de vigilance spécifiques. La ministre de l'écologie, Nelly Olin, en visite à la météopole de Toulouse, jeudi 15 septembre, est venue constater la montée en puissance du Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi). Dépendant de son ministère, il sera chargé, en coopération avec Météo France, de la production de ces cartes (Le Monde du 31 août). Destinées aux pouvoirs publics, aux élus et aux services d'intervention, elles seront diffusées deux fois par jour. Un code couleur (vert, jaune, orange, rouge) indiquera le risque d'inondation pour chaque cours d'eau. Leur établissement s'appuiera sur une multitude de paramètres : cumul et prévision des pluies, mais aussi état des sols ­ sont-ils ou non perméables ? ­, relief, niveau des cours d'eau. Le dernier épisode orageux du Gard montre que cette intégration des données est encore perfectible. "La prévision de la pluie a été assez bonne. La prévision de la conséquence de la pluie a été moins bonne le deuxième jour", est convenu le directeur de l'eau du ministère de l'écologie, Pascal Berteaud, qui invoque "les difficultés d'évaluation des ruissellements urbains" . La coopération entre le ministère de l'écologie et Météo France (dépendant du ministère de l'équipement), contractualisée pour la période 2005-2008, prévoit plusieurs voies d'amélioration. L'un des aspects concerne le renforcement du nombre des radars météorologiques ­ 22 à la fin 2006 ­ capables de détecter les gouttes d'eau dans les nuages. Ce réseau devrait permettre de mieux déceler les phénomènes dangereux. Mais "la difficulté est de trouver une loi pour transformer le signal de réflexivité des gouttelettes en quantité de précipitations", indique cependant Emmanuel Legrand, de la direction de la prévision de Météo France. MAILLES TROP LÂCHES Météo France met par ailleurs au point, avec l'université Paul-Sabatier de Toulouse et un réseau d'équipes européennes, un nouveau modèle numérique de prévision du temps à courte échéance et à échelle très fine. Baptisé Arome, cet outil vise tout particulièrement la prévision des orages. Les crues rapides sont occasionnées par ces phénomènes localisés, que les modèles numériques actuels ne peuvent pas appréhender. Leurs "mailles", d'une résolution de 10 km de côté sur la France, sont en effet trop lâches. "Arome, avec une résolution de 2 à 3 km, permet enfin de simuler la croissance des nuages d'orage", indique Eric Brun, directeur scientifique de Météo France. Pour ce faire, il faut être capable d'estimer les déplacements d'air verticaux au sein de ces formations très actives, mais aussi de calculer les échanges thermiques, qui commandent la formation des gouttes. L'ensemble de ces phénomènes ayant un lien direct avec la surface du sol : une zone urbanisée, un lac ou une forêt n'auront pas le même impact sur la genèse des nuages. Arome devra donc prendre en compte tous ces paramètres, au prix de calculs "300 fois plus coûteux qu'aujourd'hui", évalue Eric Brun. Pour le faire "tourner" en vraie grandeur, Météo France devra se doter en 2006-2007 d'un nouveau calculateur, capable d'effecteur 5 à 10 téraflops (milliers de milliards d'opérations par seconde). Le calculateur actuel ne pourrait livrer sa prévision qu'après que l'orage a eu lieu... Hervé Morin Article paru dans l'édition du 18.09.05 ouebman88
  24. ouebman88

    stockage du CO2

    Capturer et emprisonner le CO2, une piste à suivre LE MONDE | 15.09.05 | 13h45 • Mis à jour le 15.09.05 | 13h45 D'ici a 2030, la demande mondiale d'énergie devrait croître de 60 %, selon l'Agence internationale de l'énergie. La part des énergies fossiles ­ pétrole, gaz, charbon ­, qui s'établit actuellement à 85 %, ne devrait pas sensiblement évoluer. Comment réduire l'impact sur le réchauffement climatique de ces combustibles, qui émettent vers l'atmosphère 80 % des gaz à effet de serre d'origine humaine ? Une option, qui n'est pas prise en compte dans le protocole de Kyoto, consiste à capturer à la source le dioxyde de carbone. Pour le réinjecter dans le sous-sol, où l'on espère le piéger suffisamment longtemps pour enrayer le réchauffement du climat. Cette voie de recherche fait l'objet d'un colloque international, organisé les 15 et 16 septembre à Paris par l'Institut français du pétrole (IFP), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM). "Il s'agit d'une réponse technologique qui demeure une solution de transition", indique d'emblée Michelle Pappalardo, présidente de l'Ademe, qui cite une étude du Club innovation et prospective montrant qu'en 2050, sur 877 gigatonnes (milliards de tonnes) de CO2 émis, 483 seulement devraient être "récupérables". La capture du CO2 n'est en effet praticable que là où sa production est concentrée, c'est-à-dire dans les centrales électriques thermiques (40 % des émissions mondiales de CO2), mais aussi les cimenteries, les raffineries ou les unités sidérurgiques. Michelle Pappalardo mentionne d'autres inconnues, d'ordre juridique, qui entourent la comptabilité du CO2 piégé : a qui appartiendra-t-il ? Comment sera-t-il comptabilisé dans les "puits" nationaux de CO2 ? Sera-t-il éligible aux mécanismes de droits à polluer ? Sera-t-il considéré comme un déchet ? Une mission vient d'être confiée au conseil général des mines afin d'examiner ces questions. Les technologues n'ont pas, eux non plus, toutes les réponses en main. Même si, comme le rappelle Olivier Appert, le président de l'IFP, "les procédés envisagés dérivent des technologies pétrolières classiques", le coût du CO2 évité reste élevé : de 50 à 70 euros la tonne, il est encore deux à trois fois plus élevé que le prix auquel il s'échange dans les systèmes de bourse d'échange d'émissions de CO2, dits de "droit à polluer". La capture, compression du gaz comprise, représente 70 % du coût total. Elle est en effet fortement énergivore et, même si elle permet de récupérer 90 % du CO2, elle peut occasionner une surconsommation de 10 % à 15 %. Sur les installations existantes, les procédés envisagés sont essentiellement tournés vers la séparation dans les fumées de combustion. Dans les futures installations, des technologies telles que l'oxycombustion (on utilise de l'oxygène pur pour concentrer le CO2 dans les fumées) ou la capture précombustion (on sépare le CO2 pour brûler de l'hydrogène) pourraient être envisagées à la conception. "Actuellement, ces trois procédés conduisent à des coûts id enti ques par tonne de carbone évité", indique Pierre Le Thiez (IFP). Le projet européen Castor vise à diminuer ce coût de moitié. Il prévoit le démarrage, en mars 2006, d'une unité pilote de capture postcombustion, capable de traiter une tonne de CO2 à l'heure, dans une centrale à charbon danoise. 10 000 MILLIARDS DE TONNES Le transport, par pipeline ou par tanker, devrait représenter quelques euros par tonne aux 100 km parcourus. Mais il ne représente pas un défi insurmontable. Le problème du stockage du CO2 n'est pas, en revanche, entièrement résolu. "Il faudra s'assurer de l'étanchéité des sites géologiques pour une durée de 500 à 1 000 ans, rappelle Philippe Vesseron, président du BRGM. C'est une échelle de temps qui n'est pas géologique, mais qui nécessite des travaux de vérification considérables." Trois types de réservoirs géologiques sont envisagés. Les aquifères profonds (au-delà de 800 mètres), qui contiennent de l'eau salée, offrent les plus grandes capacités de stockage, évaluées à 10 000 milliards de tonnes de CO2. Même si les modes de calcul font l'objet de débat, cela représente l'équivalent de plusieurs siècles d'émissions mondiales. En Norvège, la compagnie Statoil réinjecte dans un aquifère une partie du CO2 contenu dans le gaz naturel de son champ de Sleipner Vest. L'opération est rentable pour l'industriel, qui échappe ainsi à des taxes. Viennent ensuite les réservoirs pétroliers et gaziers (1 000 milliards de tonnes environ), dont certains bénéficient de l'injection de CO2, qui favorise la récupération du pétrole résiduel. C'est le cas au Canada, à Weyburn, dans la province du Saskatchewan, où le puits est quotidiennement alimenté par 5 000 tonnes de CO2 provenant d'une usine de gazéification du charbon située à 330 km de là, aux Etats-Unis. La société qui exploite ce gisement espère ainsi prolonger son exploitation de vingt-cinq ans. Troisième forme de réservoir possible, les couches de charbon profond ne représentent que 2 % de la production de CO2 d'ici à 2050. Mais, là encore, le gaz carbonique injecté peut présenter un intérêt économique, en permettant la récupération de méthane. Ces perspectives font dire à certains que la capture et le stockage du CO2 ne sont qu'un moyen de prolonger l'exploitation des énergies fossiles. Mais, dans la maigre panoplie à notre disposition, ils apparaissent de plus en plus comme incontournables. Les experts du climat évaluent cette option Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, ou IPCC en anglais), chargé par l'ONU d'évaluer l'importance du changement climatique, s'est penché sur la question de la capture et du stockage du CO2. Il devrait adopter fin septembre un rapport final à ce sujet. Ce document indique que l'emploi de ces technologies pourrait "réduire de 30 % ou p lus" le coût de la stabilisation du taux de CO2 dans l'atmosphère. Sur une question controversée, le stockage dans les océans, les experts notent que la communauté scientifique "est encore dans une phase de recherche" . Hervé Morin Article paru dans l'édition du 16.09.05 Ouebman88
  25. Ici aussi à Darnieulles près d'Epinal. A peine 1mm au pluvio. Ciel menançant, mais ça passe à coté. Ouebman88
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