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Oui, malheureusement, je la connais trop bien. Fusion est une revue charlataniste qui mèle ses quelques idées dans des kilomètres et des kilomètres de propos plus ou moins sans sens. Quelquefois ils en ont : ils sont relativistes en science, méprisent les avancées récentes (par récentes je parle des deux siècles passés environ). Fusion appartient à un groupe que l'on peut qualifier de sectaire, appelé "solidarité et progrès". Ils enrolent principalement des jeunes en manque de repère (mais pas seulement) dans une organisation qui mélange politique, philosophie, mysticisme, science. À chaque fois leurs idées sont à la limite du nauséabond. Mais le problème majeur est qu'ils coupent des jeunes de leur famille, de leurs amis, pour les enroler dans leur logique propre - difficile à cerner. Peut être vous rappelez vous de Cheminade, candidat à la présidentielle en 1995, c'est leur "gourou" français, le nec plus ultra étant lyndon larouche, un américain. En tous les cas j'ai un ami qui s'est perdu dans ces aneries, je les ai fréquenté de près, beaucoup écouté, mais eux n'écoutent pas du tout les autres. Ne vous laissez pas abuser par ces gens qui ne s'y connaissent pas plus que vous en science, mais qui noient le poisson quand il y a problème en mélangeant un peu de dénonciation des élites et je ne sais quoi encore de philosophico réactionnaire. Ils manipulent les fils de discussion en faisant croire à de la discussion... Bref, allez vous faire soigner. doc
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Même sentiment, c'est con on n'y peut rien mais c'est dur. Le mirage continue. Depuis trois semaines, j'ai droit à des pluies abondantes au 7e jour du run de GFS, et ça se décale d'un jour chaque jour. Il va falloir s'habituer à voir crever tout.
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Le climat: il résulte globalement de l'asymétrie de répartition de l'énergie solaire à la surface du globe. Elle est maximale à l'équateur et minimale aux pôles. Si les enveloppes fluides (atmosphère et océan) ne bougeaient pas, l'équateur augmenterait considérablement sa température, et les pôles seraient beaucoup plus froid. Or l'amplitude est plus faible, car les enveloppes fluides sont dynamiques. Elles sont responsables de transferts d'énergie : de la chaleur va vers les pôles, du froid va vers l'équateur. C'est dans ce cadre qu'il faut voir les courants, marins et atmosphériques. La thermocline: je suis pas super sur de la signification exacte, mais en tout cas ça renvoit à la stratification verticale de l'océan. On distingue en gros trois couches majeures (un peu théoriques mais c'est un modèle interessant) : une couche superficielle peu épaisse dont la température varie avec celle de la surface (et en est assez proche) - j'ai vu pour la qualifier le terme de "thermocline saisonnière". Une couche intermédiaire dans laquelle la température de l'eau est quasi constante quelle que soit la saison (thermocline permanente), et une couche profonde avec de l'eau à 3 - 4 degrés (psychrosphère). Les épaisseurs de ces couches varient avec la latitude. Je m'interroge donc moi même sur la signification exacte de "thermocline" : est-ce que ça qualifie les deux couches les plus superficielles ? La limite entre ces deux couches ? La limite entre thermocline permanente et psychrosphère ? Ou éthymologiquement ça me fait plus penser à la courbe de la température en fonction de la profondeur... Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne. La circulation thermohaline : Je vais pour parler de ça revenir à la circulation océanique en général. Elle peut avoir deux origines : les vents créent des courants à la surface des océans, courants un peu particulier car ils sont obliques par rapport à la surface du vent. On le voit sur les iceberg par exemple. En fait plus on va en profondeur et plus le courant marin induit par le vent est oblique ("spirale d'ekman"). Mais plus on va en profondeur et plus ce courant est faible. De sorte qu'au delà de quelques centaines de mètres (du genre 200m mais des gens plus informés pourraient préciser), l'eau ne bouge plus à cause des vents de surface. Or on constate quand même des courants, plus lents, qui affectent les eaux profondes. Les forces à l'origine de ces courants sont différentes : ce sont les différences de températures (thermo...) et de salinité (...halines). Les eaux froides, plus denses, ont tendance à s'enfoncer sous des eaux plus chaudes. De même, des eaux plus riches en sel (à salinité élevée) sont aussi plus dense et ont tendance à s'enfoncer. Ce phénomène d'enfoncement d'eau à salinité élevée et froide se produit essentiellement à deux endroits du globe : en mer de Norvège et dans une zone de l'Antarctique dont j'ai avalé le nom (quelqu'un d'averti pourrait préciser). L'eau au pôle a tendance à se refroidir car ces zones sont faiblement réchauffée par le soleil. En outre, en hiver, des volumes important d'eau de mer gèlent. Or le sel restent dans l'eau liquide sous jacente (la glace de mer a une salinité quasi nulle, le sel ne va pas dans la glace). Il en résulte que l'eau restante voit sa salinité augmenter. Eau froide et à salinité élevée : la densité est alors forte, et ces eaux s'enfoncent en profondeur sous les eaux de surface qui arrivent de latitudes plus basses, plus chaudes, et à salinité plus faibles. Voilà pour la formation de ces eaux profondes. Il s'agit du premier mécanisme de la circulation thermohaline. Ces eaux circulent ensuite à travers le globe selon quelques trajets principaux, et remontent en surface à la faveur de conditions particulières (on appellent ces zones des zones d'upwelling). Elles se trouvent frequemment en bordure ouest des continents. Arrivées en surface elles se réchauffent, et retournent dans les zones de formation d'eau profonde via des courants plus superficiels, pour ne pas dire de surface. La boucle est bouclée, plongement d'eaux froides, circulation profonde, remontée en zone d'upwelling, réchauffement, courants de surface vers les zones d'enfoncement : c'est la circulation thermohaline. Elle est majeure dans les transferts thermiques entre poles et équateur, mais lente (de l'ordre de 500 ans pour une goutte d'eau pour faire la boucle). QBO je sais pas ce que c'est. Un exemple interessant de couplage entre climat au niveau de l'atmosphère (vents, précipitations, températures) et courants marins est le phénomène el niño. Tu devrais trouver des explications convaincantes en surfant. voili voilo j'espère pas trop raconter d'aneries. doc
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C'est pas quelque chose d'appréhendable simplement... je veux bien essayer. Qui ne tente rien n'a rien. Doc
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Salut les météorologues, j'ai un problème pour vous. Je lis dans le Pomerol et al. Eléments de Géologie 12e ed (Dunod) p431 : Seriez-vous en mesure d'élaborer des hypothèses sur la provenance de ces poussières, sur la base d'éventuelles données sur les perturbations et centres d'action de l'époque? J'espère que ces données existent, et je suis impatient de lire vos hypothèses... Doc
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Salut, j'ai vu que vous vous étripiez à propos des anticyclones mobiles polaires. J'en ai un petit peu entendu parler en cours de climatologie. Mais j'ai l'impression que certains doutent de leur existence, et que d'autres trouvent en eux l'explication universelle de tout ce qui se passe. Ce que je sais, c'est que la circulation athmosphérique générale, induite par les différences de températures entre les poles et l'équateur (elles même induites par l'angle différent avec lequel les rayonnements du soleil arrivent à la surface de la terre), provoque un afflux de masses d'air au pole, pour ce qui nous concerne, au pole nord. Or, le pole étant un point, des masses d'air convergent des 360 degrés autour, donc des masses d'air volumineuses pour une région géographiquement qui se réduit à mesure qu'on augmente de latitude. Donc de temps en temps, une masse d'air est ejectée vers les basses latitudes, à contre courant de la circulation théorique habituelle, par une sorte de surpression aux poles. Il s'agit d'un AMP. Au niveau atlantique nord, le groenland, grosse masse au milieu de l'atlantique nord, aurait un role climatologique clé en guidant les amp préférentiellement sur la cote américaine, d'où de fréquentes vagues de froids, en plus de l'influence océanique, sur le canada et le nord est des usa. Mais de temps en temps, certains passeraient à l'est, vers l'europe. Donc à priori, ce n'est pas une question de température à l'origine du mouvement de ces masses d'air, ça serait une question de pression. Or comme c'est de l'air qui vient des poles, il est froid, et entre en contact avec des masses plus chaudes... Et se réchaiffe petit à petit. Bon, voilà, moi on m'a dit ça, pas plus pas moins. Alors, c'est faux ? Et sinon, j'aimerais en savoir plus... Doc
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A ta place j'attendrai milieu ou fin septembre pour tirer ce genre de conclusion! Les seuils de canicule pour toulouse et la haute garonne, concernés par l'éventualité éventuellement envisagée d'une fin aout avec un peu de chaleur : 38 degrés pour les maximales, 21 pour les minimales. Aujourd'hui dimanche 21/08 à toulouse blagnac (t° à 14H mf) : 19.6 degrés. En dessous du seuil... pour les minimales. Il faudrait donc faire prendre aux maximales presque 20 degrés, parvenir à à porter les minimales à plus de 21 degrés. En l'état actuel des masses d'air, j'aimerais que quelqu'un qui en soit capable nous dise où se situent actuellement des masses d'air de ce type dans notre environnement géographique, et dans quel scénario on pourrait les voir s'installer ici. À mon avis, pas très avisé certes, il faut aller en afrique du nord, je pense que même l'andalousie est en dessous maintenant. Donc dans quelle situation, actuellement, pourrions nous avoir de telles températures, de manière assez durable (quelques jours) et non fugace (donc sans effets du genre foehn...), compte tenu des quelques rares certitudes globales que l'on peut avoir sur les jours qui viennent ? Et sachant que chaque jour qui passe voit le jour diminuer, et donc la moyenne sur 24h des températures diminuer statistiquement, par une importance grandissante de la minimale sur la maximale, dans le ressenti des êtres vivants. Ceci dit, si quelqu'un a des données de records, je prends ;-) doc
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Non, parce que premièrement on n'y est pas du tout, deuxièmement 32 ou 33 c'est loin d'un seuil de canicule pour le sud de la france, et troisièmement fin aout la nuit aura déjà nettement progressé et les minimales seront largement en dessous de ce qui peut être dangereux. Il y a canicule, anomalie chaude, et temps un peu chaud pour la saison, trois choses différentes. Là on serait dans un temps un peu chaud pour la saison, encore éloigné des records d'aout dans ces régions, et dénué de tout danger pour les populations. Question canicule dangereuse, c'est maintenant terminé. Reste la sécheresse sur de nombreuses régions. doc
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Salut, sur la carte de france d'accueil d'infoclimat ou sont reportés des éléments à surveiller, il me semble qu'il y a une erreur au niveau cours d'eau. J'ai l'impression que vous avez relié l'allier (en le prolongeant au delà de sa source) au rhone via l'ardèche, en tronquant cette dernière rivière, peut etre via le chassezac. Enfin bref, y'a une erreur qui aboutit à un cours d'eau qui va de la méditerranée à l'atlantique. à plus, doc