Pierre-Marie

/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Actuellement, le ventilo fonctionne encore. Le nouveau est commandé. Le thermomètre est à l'aplomb d'une cour intérieure ombragée où poussent quelques plantes. Oui, mon jasmin l'a pris d'assault. A gauche, sur la photo, une terrasse mais 4 ou 5 mètres en contrebas.Je n'ai pas souhaité anihiler complétement l'effet de la ville et ai plutôt souhaité mesurer des températures qui soient représentatives. Et, comme la grande majorité de la population, en France, habite en ville, il faut que pour ces gens-là la mesure ait un sens. Comme on ne va pas mesurer des T° dans le Sahara, en voulant qu'elles le soient dans un abri normalisé, à 1,5 m d'un sol gazonné ! A propos de ventilateur, je ne suis pas pour ceux qui ne fonctionnent que le jour ; le rayonnement nocture, par temps clair, de surcroît quand le pluviomètre est noir et surplombe le thermomètre, fausse les mesures. A ce propos, comment comptabilisez-vous la rosée qui, de temps en temps me donne 0,2 mm de précipitation, certaines nuits claires, humides et sans vent ? Tiens, un de ces jours, je vais recouvrir le cône intérieur du pluvio de papier d'alu. Ça limitera le rayonnement et donc la rosée. Je ne sais pas si l'un d'entre vous l'a déjà fait.

Voilà, un peu tard, les photos que tu me demandes : L'ensemble pluvio-thermo-hygro et, à droite, sur la flèche du palan, le moulin à champ : L'anémomètre-girouette et l'appareil photo ; le mât fait 10 mètres : Merci, Christian.

Ah, dans ce cas, je mettrai un moteur régulé en remplacement du moteur grillé. Connais-tu son régime normal, en tours/minute ?

Oui, c'est le ventilateur d'origine de l'abri ventilé sur secteur. Il aura bientôt trois ans de service. J'ai l'impression qu'un bobinage ou un balai ne fonctionne pas car il semble marcher sur une patte et être presque capable de tourner à l'envers. Je le démonterai quand j'aurai reçu le nouveau.

Le maximum enregistré chez moi a été de 34,2 C ; ce ne sont donc pas les mêmes stations. Je ne connais pas de station Météo-France en ville. Mais s'il y a une MF en ville qui a mesuré 35,9, je pense que son installation n'est pas très rigoureuse.

Bonjour à tous, suite aux valeurs de température de cette journée, je suis allé vérifier mon abri. Le ventilateur s'était bloqué et est reparti à la main. Mais il ne repart plus tout seul et s'arrêtera à la prochaine coupure de courant. Je viens d'en commander un nouveau. Certaines valeurs de cette journée sont donc peut-être à pondérer quelque peu, pour ce qui est de la station Montpellier-Centre, c'est-à-dire la mienne. J'en profite pour mentionner que la publication des valeurs du champ électrostatique provocant quelques bugs, ellles ne sont en ce moment pas mises à jour quand la situation ne le justifie pas. J'attends toujours un programme qui doit faciliter cette publication. Bonne fin de journée.

Appareil servant à mesurer un champ électrostatique. Une petite recherche avec Google en tapant :"moulin à champ" "field mill" ou "fieldmill" "feldmühle"

Voici les scans des 6 premières pages du Midi-Libre du 20 septembre 2000 traitant de la tornade qui s'est abattue sur le Lez. Fichier zip disponible ici Bon, c'était pas de la tarte à assembler.

Il y a deux problèmes ; d'abord, il y a un peu trop de photos et d'articles et pas au format A4.Ensuite, je ne sais pas si j'ai le droit de le faire. Je ne connais rien au droit en général, il faudrait que le modérateur me renseigne.

Ça y est, j'ai retrouvé le Midi-Libre du lendemain, le 20 septembre 2000 que j'avais acheté pour l'occasion.

Superbe, ta photo, The Killer !

Je n'ai pas encore fait de photos car l'appareil était encore en phase expérimentale. Il a été déplacé déjà trois fois et modifié. Ce qui me dérangeait le plus, c'était les transitoires dûs à la pluie. Mais c'est résolu.

Regardez les belles courbes que ces cellules décrivent via mon moulin à champ ; on retrouve exactement le profil de la charge d'un condensateur : Moulin à champ

Tant que c'est frais et avant que ça ne s'efface, voici la signature de l'orage de Montpellier et de son coup de foudre :Graphe C'est d'ailleurs le moulin à champ qui m'a prévenu, je n'avais rien vu venir. Pour les retardataires, j'ai chargé une image non réactualisée ici : Graphe de 18 heures

Voilà qui est fait !

Ah d'accord ! Je comprends mieux.Mais dites donc, ça n'est pas un forum, ici ; c'est un chat ! D'ailleurs, c'est ce que le webmaster devrait faire. Créér un espace chat et réserver le forum aux interventions plus consistantes.

Cévenol, pourrais-tu me donner l'adresse de ta station, s'il te plaît ? Je trouve tes résultats des plus intéressants.

Cet appareil mesure le champ au-dessus et aux alentours proches de la station. Mais, par des variations très rapides du champ, il détecte aussi les décharges et ceci jusqu'à 45 km. C'est peut-être trop sensible, d'autant que des gouttes d'eau polarisées, en tombant sur les électrodes, peuvent éventuellement produire le même effet qu'un éclair distant. Mais les accidents de la courbe qui dépassent les 500 V/M ne sont pas le fait de la pluie.

Pas les moulins à champ. Les seules fausses alertes que j'aie pu avoir - c'est arrivé deux fois - ce sont les oiseaux qui passent à proximité et au-dessus. Une fois une pie et la dernière fois, un martinet. Mais c'est facile de faire le distingo. Pas de fausses alertes aujourd'hui.

Eclairs de nouveau détectés à Montpellier.

Pour ceux que ça intéresse, j'ai mis en ligne les valeurs du champ électrostatique détectées au-dessus de ma station : Ma station . Il y a un lien vers une page qui montre ce champ. Accès direct à la page du moulin à champ

Elles montrent la tension qui existe entre la terre et le ciel. Donc, contrairement aux détecteurs de foudre basés sur la réception d'une onde électromagnétique consécutive à une décharge, le gradient électrostatique détecte les circonstances qui font que la foudre s'amorce, la cause même de la décharge.

Ça doit aussi tenir du logiciel car, en plus du moulin à champ, j'ai aussi un Boltek Stormtracker qui ne voit pas grand chose à proximité, aujourd'hui, alors que le moulin à champ est bien plus bavard qu'à l'accoutumée.

L'instabilité doit commencer au-dessus de nos têtes, à Montpellier. Le champ électrostatique vient, à l'instant de descendre à -1kV/m et les variations rapides de potentiel qui accompagnent les éclairs sont signalées en grand nombre. Ma station Il y a un lien vers une page qui montre ce champ. Accès direct à la page du moulin à champ

Je dois avoir encore le Midi-Libre du 20 septembre 2000. Pour parler aussi de cet épisode, je me souviens de ma colère en apprenant la chute d'un grutier. Ma colère qu'il n'ait pas vu venir le danger, dans sa cage de verre à 40 mètres du sol. Car le premier signe dangereux, je l'avais identifié du premier étage, dans le quartier des Arceaux. J'ai vu, vers 13 heures déja, la rotation cyclonique et très inquiétante des bases surbaissées. A telle enseigne que je fermai immédiatement tous les volets, de peur qu'une tornade, justement, ne brise les vitres. Hendrix aussi, apparemment, l'a vue venir. Quant aux autres épisodes, je me souviens bien de novembre 82 et des dunes qui s'écroulaient dans la mer. Je me souviens de Nîmes ou du 6 septembre 2005, du 22 septembre 93 à Montpellier. Je me souviens aussi de deux personnes emportées pas les eaux dans les rues de Montpellier, lors l'un d'un terrible orage en août 80. Mais la pire tempête restera, pour moi, celle que j'essuyai en mer, lors du convoyage d'un voilier vers Elbe, en juillet 73. Le 24 juillet au matin, je doublai le cap Corse à la barre du Centurion dont parle René Mayençon dans sa "Météorologie Marine", page 272 et suivantes. J'avais 17 ans alors ; mais j'en ai encore la chair de poule. Un skipper allemand m'en a demandé le récit, il y a deux ans, pour son site web ; je ne sais pas ce qu'il est devenu mais le récit, je l'ai encore.