nicolass Posté(e) 14 février 2012 Megève (1106 m)/Saint-Gervais (808 m) en semaine - Samoëns (716 m) les WE Partager Posté(e) 14 février 2012 Bonjour à tous!, le printemps approche et, passionné d'orages, je souhaiterais faire mes propres prévisions à partir des modèles disponibles. Je sais qu'il existe nombre de sujet à ce propos mais j'aimerais réunir tous les indices que l'on trouve sur les prévisions d'orages ici. Comment interpréter ces indices? Je sais que si la LI est négative, le risque de développement orageux est important, etc... Mais il existe bien d'autres indices: SBCAPE, CIN,... dont je ne connais ni la signification ni l'interprétation que l'on peut faire à partir des cartes des modèles disponibles. Combien d'indices existe il (lesquels) et comment les interpréter: telle est ma question! Merci beaucoup. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri bubuf Posté(e) 14 février 2012 Versailles Partager Posté(e) 14 février 2012 Bonjour à tous!, le printemps approche et, passionné d'orages, je souhaiterais faire mes propres prévisions à partir des modèles disponibles. Je sais qu'il existe nombre de sujet à ce propos mais j'aimerais réunir tous les indices que l'on trouve sur les prévisions d'orages ici. Comment interpréter ces indices? Je sais que si la CAPE est négative, le risque de développement orageux est important, etc... Mais il existe bien d'autres indices: SBCAPE, CIN,... dont je ne connais ni la signification ni l'interprétation que l'on peut faire à partir des cartes des modèles disponibles. Combien d'indices existe il (lesquels) et comment les interpréter: telle est ma question! Merci beaucoup. Je penses que tu trouveras ton bonheur en suivant ce lien... >> http://www.estofex.org/guide/ << Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chad A. Posté(e) 27 mars 2012 Partager Posté(e) 27 mars 2012 En tous cas tu fais déjà une grosse erreur en disant que si la CAPE est négative, le risque orageux est important. C'est l'inverse. La CAPE c'est l'énergie potentielle disponible pour la convection, donc si elle est négative, t'as peu de chance de voir grand chose. En revanche une CIN négative c'est mieux pour avoir des orages, même si celle ci est positive elle peut laisser passer la convection, c'est d'ailleurs un bon moyen de voir les puissantes convections. Pour précision la CIN est l'inhibition convective ou tout simplement le freinage convectif. C'est l'énergie requise à une parcelle d'air pour qu'elle entre en convection. Tu as ce site là autrement : http://www.meteolafleche.com/lireunradiosondage.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
nicolass Posté(e) 27 mars 2012 Megève (1106 m)/Saint-Gervais (808 m) en semaine - Samoëns (716 m) les WE Auteur Partager Posté(e) 27 mars 2012 Oups, erreur, c'est la LI, j'ai corrigé. Je ne sais interpréter que la CAPE et la LI.. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Guest Posté(e) 27 mars 2012 Partager Posté(e) 27 mars 2012 Le CIN, c'est la même chose que le CAPE, sauf que c'est l'inverse /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> C'est aussi une énergie, mais une énergie d'inhibition qui va empêcher le développement orageux. Plus le CIN est élevé, plus il faut forcer dynamiquement pour enclencher la convection (anomalie de tropopause qui génère des ascendances par exemple). Le SBCAPE, MUCAPE, NCAPE, MLCAPE, se sont aussi des CAPE mais basé sur différentes altitudes d'analyses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 27 mars 2012 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 27 mars 2012 La base c'est de savoir lire un radiosondage. Une fois que tu sauras lire un radiosondage tous ces paramètres (CIN - CAPE) n'auront plus de secrets pour toi, et bien plus que pour le simple calcul de l'instabilité : Fait une recherche dans le forum en tapant "radiosondage" dans Question-Réponses, y'a déjà pas mal de réponses. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
degolarson Posté(e) 9 octobre 2015 Caen Partager Posté(e) 9 octobre 2015 Bonjour J'ai déjà participé à un fil ici /topic/86224-soulevement-orographique/page-2'>http://forums.infoclimat.fr/topic/86224-soulevement-orographique/page-2 la question que je me pose porte non pas sur les indices d'instabilité, c'est à dire (selon moi) la mesure et l'interprétation de la mesure, mais sur les facteurs physiques d'instabilité, par exemple la teneur en vapeur d'eau. Au fond la question est : pourquoi une particule d'air contient-elle plus d'énergie potentielle que sa voisine ? Et même d'abord : est il vrai qu'une particule d'air instable contient plus d'énergie que sa voisine "plus stable" ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
degolarson Posté(e) 16 février 2016 Caen Partager Posté(e) 16 février 2016 Bonjour Au fond la question est : pourquoi une particule d'air contient-elle plus d'énergie potentielle que sa voisine ? Et même d'abord : est il vrai qu'une particule d'air instable contient plus d'énergie que sa voisine "plus stable" ? La question ne semble plus passionner ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kuban Posté(e) 16 février 2016 Partager Posté(e) 16 février 2016 Bonjour Au fond la question est : pourquoi une particule d'air contient-elle plus d'énergie potentielle que sa voisine ? Et même d'abord : est il vrai qu'une particule d'air instable contient plus d'énergie que sa voisine "plus stable" ? La question ne semble plus passionner ? Hello degolarson, --> Réponse à la première question : Schématiquement, pour augmenter l'instabilité potentielle d'une masse d'air, on peut : - la chauffer - l'humidifier - refroidir l'air situé au-dessus. Je te laisse conclure. On parle bien sûr en terme de potentiel. --> Réponse à la deuxième question : Oui, la réponse est quasiment dans la question. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
degolarson Posté(e) 16 février 2016 Caen Partager Posté(e) 16 février 2016 @ Kuban Merci beaucoup pour ta réponse claire et synthétique juste encore une question : la particule "chaude " sous sa copine "froide" elle fait comment pour monter ? elle passe à travers ou elle arrive à glisser dessous et s'échapper ? le mot "particule" doit pouvoir représenter une "masse" ? Du moins un truc assez gros pour ne pas échanger, globalement, ou si peu, avec le voisinage ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kuban Posté(e) 16 février 2016 Partager Posté(e) 16 février 2016 Une masse d'air est une somme de particules. La masse d'air chaud "passe à travers", ou plutôt elle chasse la masse d'air au-dessus sur son passage. Pour simplifier, c'est la même chose que la bulle d'air dans une casserole chauffée jusqu'à ébullition. Par exemple, quand la convection monte violemment, on a parfois la formation d'un pileus, ce qui signifie que l'air ambiant est poussé vers le haut par la masse d'air qui monte. Dans le processus de convection interviennent donc, entre autres, des forces de frottement et des freins de pression. Ce dont ne tient pas compte la seule mesure de la CAPE. C'est pourquoi la vitesse théorique des ascendances issue de la CAPE surestime toujours la vitesse réelle. Pour ce qui est des échanges thermiques "horizontaux", ils sont assez limités je pense vis-à-vis des transferts verticaux étant donné la vitesse des ascendances (plusieurs dizaines de km/h voire > 100 km/h en été). A 100 km/h, il faut seulement 6 minutes pour faire 10 km. A confirmer tout de même avec quelqu'un de plus spécialiste que moi. Condensée, la masse d'air se refroidit moins vite avec l'altitude que non condensée à cause de la libération de chaleur latente (ce qu'illustrent les courbes pseudo-adiabatiques et adiabatiques sur un émagramme). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
degolarson Posté(e) 7 mars 2016 Caen Partager Posté(e) 7 mars 2016 @ Kuban Pour ce qui est des échanges thermiques "horizontaux", ils sont assez limités je pense vis-à-vis des transferts verticaux étant donné la vitesse des ascendances (plusieurs dizaines de km/h voire > 100 km/h en été). A 100 km/h, il faut seulement 6 minutes pour faire 10 km. Bonjour 100kmh ! Bigre ! je ne voudrais pas être un parachutiste ou un piaf d'altitude ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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