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Interactions température et humidité


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Posté(e)
Marcheprime, entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon

Bonjour,

j'ai une question qui me trotte dans la tête depuis un moment. On sait qu'en général, les orages en été se forment plutôt en fin de journée (hors orages frontaux).

Peut -on dire que:

- cela provient du fait que comme le sol reste chaud par inertie, le contraste question T° devenant alors plus prononcé entre les basses couches et les couches plus hautes de l'atmosphère,

- cela provient du fait que l'humidité relative augmente en basse couches alors que la température reste élevée avec une T° du point de rosée qui augmente(dans ce cas, est ce que l'humidité en fin de journée vient des couches supérieures et se mélange aux couches inférieures?)

- les deux en même temps?

merci pour vos réponses! icon_wink.gif

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C’est un peu difficile et aléatoire de généraliser, mais globalement :

L’inertie thermique des sols est faible, on table sur des flux de chaleur positifs rapidement diffusés.

Ensuite, il faut le temps aux flux turbulents de brasser la CL puis les couches supérieures (zone d’entrainement).

Après, tu dois prendre en compte ton échelle horizontale (convection à grande échelle avec paramètre de Coriolis) ou locale (sans ajustement au paramètre de Coriolis).

Dans les 2 cas, il y a un temps de réponse qui correspond à un ajustement de l’atmosphère au chauffage, c’est la raison pour laquelle l’activité atteint son paroxysme en fin de journée.

L’humidité en basses couches si elle augmente doit provenir d’une source (évaporation ou advection).

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Avant de donner mon avis, il y a des études théoriques sur ce "temps de réponse" avec des valeurs numériques ?

En été, dans une situation de marais barométrique, je crois que les orages peuvent partir assez tôt, bien avant la fin de journée. Il faut attendre le milieu d'après-midi surtout.

En France, je crois aussi qu'on est très dépendant des reliefs, et on voit très bien sur les modèles que l'air chaud et humide qui s'installe sur les "plateaux" en journée se détache en soirée (explication ?) et suivant le flux est emporté en plaine (non pas au sol mais à l'altitude de départ), où il déstabilise assez nettement l'air de plaine, créant des orages nocturnes assez typiques. A mon avis il est rare qu'en soirée la hausse d'humidité au sol soit seul suffisante pour déclencher des orage. Il faut surtout habiter sous le vent d'un relief.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

En été, dans une situation de marais barométrique, je crois que les orages peuvent partir assez tôt, bien avant la fin de journée. Il faut attendre le milieu d'après-midi surtout.

Oui, sur le massif des Vosges de la Foret Noire ou du Jura par exemple, il n'est pas rare dans ce genre de situation, que la convection démarre dès le milieu de matinée et produit les premières cellules orageuses dès midi ou 13h.
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On parle d’écoulements turbulents en CL, d’ajustement à une source de chaleur et de profils instables, avec dérivée temporelles.

Mais nous devrions prendre le temps de nous lire plus attentivement.

C’est un peu difficile et aléatoire de généraliser, mais globalement

Ou bien, Kev devrait reformuler plus précisément sa question, car je n’y lis pas d’intervention du relief, et son ressenti et ses interrogations portent justement sur une activité plus forte en fin de journée.

En été, dans une situation de marais barométrique, je crois que les orages peuvent partir assez tôt, bien avant la fin de journée. Il faut attendre le milieu d'après-midi surtout.

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Cette observation est surtout valable en situation molle, type marais barométrique comme en ce moment avec donc une absence de dynamisme en altitude et une évolution de cumulus toute la journée évoluant en orages essentiellement monocellulaires en début de soirée.

Il suffit de comparer 2 radiosiondages dans une telle situation. Un à midi l'autre à 18h. On constatera que la majeure partie du radiosondage n'a guère changé, sauf en basse couche, où à 18h la courbe près du sol est décalée vers la droite (+ chaud), ce qui augmente l'instabilité (absolu) de basse couche. Le fait que dans une telle situation ce sont les reliefs qui sont le plus touché, ne s'explique que par le fait qu'il s'y passe un processus d'ascendance orographique supplémentaire. De même pour les grandes forêts types Landes, sauf que là c'est un processus d'humidité supplémentaire qui a lieu (instabilité relative suffisante).

Enfin maintenant, il y a différents processus qui entrent en jeux, difficile en effet de généraliser, à même effets, différentes causes.

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@ calou34

J'ai bien compris la question de Kev, mais son observation me paraît biaisée.

C'est pour çà que je te demande ce que donne la théorie, parce que ça ne me paraît pas évident que les orages préfèrent se former en fin de journée s'il n'y a pas la proximité du relief.

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@ calou34

J'ai bien compris la question de Kev, mais son observation me paraît biaisée.

Là, on est d’accord, son observation ne paraît pas valide au sens général, donc pas de théorie si ce n’est la résolution du cas particulier (en plus de celui du rôle joué par le relief) qui poserait comme conditions :- Une Tx atteinte en fin de journée pour x raisons avec un gradient de théta décroissant avec l’altitude, un LFC libérant d’importantes valeurs de CIN occasionnant des ascendances tardives et violentes.

Le "en général" dans sa question demanderait à être justifier (observations ou impression personnelle?) et approfondi.

Après, la seule théorie approchante que je connaisse (et que tu dois mieux connaitre que moi) s’applique au cas du réchauffement diabatique avec ajustement au géostrophisme et à l’équilibre hydrostatique en faisant intervenir les termes de T, de P de divergence et de tourbillon ;

Le rapport en l’occurrence n’est pas direct avec la question posée.

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