BenWS2305 Posté(e) 20 mars 2010 Proche de Margny-lès-Compiègne Partager Posté(e) 20 mars 2010 Bonjour, D'après mes revues mes livres et internet, un orage se forme lorsque de l'air chaud et humide s'élève suite à sa densité dans l'atmosphère et se refroidit et forme un nuage par condensation. Ensuite, à cause de la chaleur latente, ce dernier engendre beaucoup de chaleur et utilise l'humidité de l'air environnant pour se développer en très haute altitude. Arrivée à un certain point, il ne peut plus se développer verticalement et continu latéralement (forme d'une enclume caractéristique d'un cumulonimbus). A cause du vent, les gouttelettes d"eau et les cristaux de glace s'échangent des ions et se répartissent etc ... >>> origine des éclairs. Cependant si je lis bien la formation d'un cyclone, ceci n'est guère différent de celle d'un orage. 1) Quelles différences font qu'il s'agisse d'un cyclone et non d'un orage en formation ? 2) Au passage, entre tempête comme Xynthia (le 26-27-28 février dernier)quelle différence aussi il y a-t-il entre l'orage et le cyclone. En faite ces trois phénomènes >> tempête, cyclone et orage, semble avoir des points communs quand à leur formation mais un orage engendre la foudre et le vent, la tempête que le vent et le cyclone aussi le vent mais possède un "œil", est bien plus immense et ne se forme pas dans nos régions. EN D'AUTRES TERMES, QUELLES SONT LEURS DIFFÉRENCES DE FORMATION ET AUTRES ! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 20 mars 2010 Brest Partager Posté(e) 20 mars 2010 Salut, Un cyclone et un orage sont deux manières pour l'atmosphère de compenser un déséquilibre. L'orage le fait facilement en quelques heures, de manière locale et très violemment (courants verticaux pouvant dépasser les 100 km/h) mais la plupart du temps l'orage se condamne par lui-même donc ça reste éphémère. Le cylone tropical demande du temps pour se former, avec la nécessité d'une masse d'air tropicale à grande échelle, mais une fois qu'il est formé et du moment qu'il passe au-dessus d'eaux assez chaudes, il sera une vraie "machine de guerre", pouvant durer une semaine. Les deux fonctionnent initialement par réchauffement de condensation, comme tu dis, sauf que dans un cyclone c'est une anomalie à grande échelle qui force l'air à monter à grande échelle. C'est moins violent qu'un orage, mais c'est bien plus efficace. La preuve, la pression peut y chuter à moins de 900 hPa sur des échelles de 100 km, et le vent du coup accélère à grande échelle. Un orage peut le faire seulement de manière hyper locale et encore plus éphémère (la tornade) Xynthia est une simple tempête, comme on en a tous les 2 à 3 ans en France. Elle ne cherche pas à rétablir le même équilibre et c'est beaucoup plus compliqué. Ces tempêtes aiment un air chaud et humide d'un côté, mais elles sont prévues pour fonctionner par contraste de température, et c'est aussi bien si l'air derrière est froid et sec. Donc elles peuvent se creuser même sans la moindre humidité. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BenWS2305 Posté(e) 20 mars 2010 Proche de Margny-lès-Compiègne Auteur Partager Posté(e) 20 mars 2010 ok merci mais qu'appelles-tu "grande échelle" et peux tu s'il te plait, détailler plus le sujet sur la tempête. Les cyclones c'est bon mais les tempêtes qu'est ce que tu as a dire sur leur formation par rapport à ce que j'ai écris. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 20 mars 2010 Partager Posté(e) 20 mars 2010 Je ne comprends pas tout de ta réponse Cotissois, surtout quand tu dis "Un cyclone et un orage sont deux manières pour l'atmosphère de compenser un déséquilibre"Tu sépares donc l'orage du cyclone, alors que j'aurais tendance à penser qu'un cyclone reste un type d'évolution orageuse, avec le phénomène d'échelle et les particularité nécessaires à son développement.On peut d'ailleurs citer la zone du poteau noir, il me semble que cette région est connue pour bercer la formation d'orages qui dégénèrent en cyclone quand les conditions le permettent. C'est dire qu'il me semble bien qu'un cyclone est avant tout issu d'un amas orageux qui peut évoluer vers une anomalie qui s'auto-amplifie par convection et divergence de grande échelle quand l'alimentation est suffisante, avec condition anticyclonique en altitude.? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 20 mars 2010 Brest Partager Posté(e) 20 mars 2010 Tu as bien raison sur le fait qu'un cyclone est issu d'un amas orageux. Je ne dis pas que les 2 sont indépendants, mais que la façon dont ils fonctionnent est différente, pour une cause identique. Sauf que le cyclone va exploiter quelquechose que n'utilisait pas l'orage : la rotation terrestre. Dans le même ordre d'idée, quand tu as une anomalie chaude à l'avant d'un front froid en été, les orages se déclenchent d'abord parce que c'est le plus "réactif". Mais au bout d'un moment, et d'autant plus que les orages auront humidifié la masse d'air à grande échelle, c'est une perturbation pluvio-orageuse qui prend le relais, en fait une cyclogénèse barocline. Parce que ça créé des ascendances à plus grande échelle. Signe que la nature bifurque quand c'est possible vers des "moteurs" à grande échelle. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 24 mars 2010 Partager Posté(e) 24 mars 2010 ok merci mais qu'appelles-tu "grande échelle" et peux tu s'il te plait, détailler plus le sujet sur la tempête. Les cyclones c'est bon mais les tempêtes qu'est ce que tu as a dire sur leur formation par rapport à ce que j'ai écris. C'est une simple question de surface, un orage simple type monocellulaire sera qualifié d'évènement météo à échelle locale, une cyclogénèse barocline organisée sur plusieurs milliers de km² sera considérée de grande échelle. (on parle souvent de l'échelle synoptique pour appréhender les centres d'action)Mais au bout d'un moment, et d'autant plus que les orages auront humidifié la masse d'air à grande échelle, c'est une perturbation pluvio-orageuse qui prend le relais, en fait une cyclogénèse barocline. Aucun souci avec ta réponse, sauf pour les orages qui "humidifient" la masse d'air, je ne vois pas bien en quoi les orages peuvent augmenter l'humidité absolue, la perturbation orageuse n'est elle pas le résultat de la zone de forçage où en plus la saturation est généralisée au changement de rapport?; les orages préfrontaux ont alors pas d'effet sur cette évolution. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 25 mars 2010 Brest Partager Posté(e) 25 mars 2010 Je parlais bien de l'humidité relative. Le développement des orages au début d'une cyclogénèse, notamment leur partie stratiforme, ça créé des conditions de cyclogénèse plus favorables. Ca tue l'instabilité du sol, notamment avec les pluies stratiformes, mais - pour un cyclone barocline, ce n'est pas le plus important - pour un cyclone tropical, au-dessus d'une mer chaude, l'instabilité réapparaît vite. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
BenWS2305 Posté(e) 2 avril 2010 Proche de Margny-lès-Compiègne Auteur Partager Posté(e) 2 avril 2010 ok, merci bien. Maintenant, j'aimerai savoir, si mon alarme tempête se déclenche en cas de fort baisse de la pression atmosphérique, comment savoir si ce sera une tempête ou un orage. Avec l'humidité non ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cers Posté(e) 3 avril 2010 Soultz-Haut-Rhin Partager Posté(e) 3 avril 2010 ok, merci bien. Maintenant, j'aimerai savoir, si mon alarme tempête se déclenche en cas de fort baisse de la pression atmosphérique, comment savoir si ce sera une tempête ou un orage. Avec l'humidité non ? Commence donc par regarder la situation météorologique. Une tempête est plus étendue, liée à une dépression bien creusée et un fort gradient barrique. Un orage, c'est plus local et très bref, associé à des conditions de formation différentes; la pression peut baisser fortement avant l'orage et remonter aussitôt après son passage pour retrouver son niveau initial. Lors du passage d'une tempête, la transition vers le "mauvais temps" est plus graduelle, moins brusque (plusieurs heures), même si la baisse de pression est relativement rapide. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 6 avril 2010 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 6 avril 2010 ok, merci bien. Maintenant, j'aimerai savoir, si mon alarme tempête se déclenche en cas de fort baisse de la pression atmosphérique, comment savoir si ce sera une tempête ou un orage. Avec l'humidité non ? Commençons donc par la base et employer les bons mots avec leur bonne définition. Question de vocabulaire donc plus que de compréhension de la dynamique : Bref si tu entends le tonnerre, alors tu auras de l'orage. Si ton anémomètre relève plus de 89Km/h de vent moyen tu as affaire à une tempête. Pour répondre à ta question le plus justement possible, je ne vois pas d'autres réponses à faire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 8 avril 2010 Brest Partager Posté(e) 8 avril 2010 Commence donc par regarder la situation météorologique. Une tempête est plus étendue, liée à une dépression bien creusée et un fort gradient barrique. Un orage, c'est plus local et très bref, associé à des conditions de formation différentes; la pression peut baisser fortement avant l'orage et remonter aussitôt après son passage pour retrouver son niveau initial. Lors du passage d'une tempête, la transition vers le "mauvais temps" est plus graduelle, moins brusque (plusieurs heures), même si la baisse de pression est relativement rapide. Oui et de manière générale, la tendance de pression sur plusieurs heures est un révélateur des anomalies à grande échelle, pas du tout des orages. On ne verra arriver aucun orage avec un baromètre parce qu'ils sont trop locaux et trop rapides. Si on passe pile sous le courant ascendant, on observera bien une chute de pression, mais à l'échelle de la minute. Si on passe sous une tornade, la chute de pression sera extrême mais à l'échelle de la seconde. Trop tard pour que le baromètre signale un risque de vent fort... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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