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L'automne 1708.


hugogo
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Alors voila, je viens de me rendre compte que l'automne 1708, qui preceda un des hivers les plus rudes, fut lui aussi bien froid en Europe.

Ainsi la TNM en Octobre a Berlin Tempelholf fut negative, et la TM de Novembre tourna autour de 0 degres.

En France, meme constat: En Octobre 1708 on compte une quinzaine de gelees a Paris et le 28 Octobre, On enregistre une TX de 4.9 degres a Paris...

De plus a titre anecdotique, Mars 1709 fut aussi bien froid avec par exemple une TX de -0.8 degres a Paris le 12/3.

Les scores d'Octobre et Novembre deja tres froids pour la saison Insinueraient donc que l'Europe a ete soumise a des flux de secteur Nord a Est d'Octobre a Mars, soit 6 mois complet de plein hiver avec un passage Siberien en Janvier!

Quelle belle epoque... Qui nous laisse aujourd'hui reveur.

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Les scores d'Octobre et Novembre deja tres froids pour la saison Insinueraient donc que l'Europe a ete soumise a des flux de secteur Nord a Est d'Octobre a Mars, soit 6 mois complet de plein hiver avec un passage Siberien en Janvier!

Quelle belle epoque... Qui nous laisse aujourd'hui reveur.

Doucement quand même hugogo; l'hiver 1709 qui fut très probablement le plus froid du millénaire a fait selon les démographes entre 400 000 et 700 000 morts en France; c'est en tous cas la plus grosse saignée démographique connue en France due à un aléas climatique; on ne peut pas dire que 2003 a été un "bel"été, avec pourtant "seulement" 15 000 morts...
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Doucement quand même hugogo; l'hiver 1709 qui fut très probablement le plus froid du millénaire a fait selon les démographes entre 400 000 et 700 000 morts en France; c'est en tous cas la plus grosse saignée démographique connue en France due à un aléas climatique; on ne peut pas dire que 2003 a été un "bel"été, avec pourtant "seulement" 15 000 morts...

Ouais, ça "m'amuse" toujours quand je lis certains commentaires de "fadas" du froid... qui ne savent même pas ce que c'est réellement. Rien qu'un janvier 1985 bis aujourd'hui aurait de graves conséquences.
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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

automhivers170809.png

Monographie N°6 Volume 1 "les obervations de louis Morin" par J-P.Legrand et M. Le Goff. MF

C'est un extrait du journal d'observation de Louis Morin "1635-1715".

A cette époque il y avait déjà des instruments de mesures de la température et de la pression, en fort petit nombre, quelques rares érudits en possédaient quelques uns et ont consigné leurs observations, plus ou moins assidues dans des documents qui nous sont parvenus. Seule, l'exeptionnelle personnalité de louis Morin, médecin parisien chez qui la curiosité scientifique s'alliait a la persévérance,l'a conduit a transmettre a la postérité une somme d'observations journalières qui constitue certainement la première série météorologique connue en France et dans le monde, ses relevé journalier couvre une bonne partie du PAG de 1665 a 1713. Ses relevés exécutés trois ou quatre fois par jour comportaient des mesures de la température, de la pression barométrique et de l'hygrométrie, des observations sur la direction du vent sur la pluie , la neige le brouillard.

C'est rue Quinquempois en plein centre de Paris qu'il commença ses relevés, puis il logea auprés de mademoiselle de Guise a l'Hôtel Rohan-soubise et que de juin 1688 jusqu'à a sa mort il se retira sur les bords de la seine a l'Abbaye de Sainte Victor. A cette époque cette Abbaye était située a la limite de la ville, en bordure des champs, presque a la campagne.

L'hiver de 1709 a été qualifié d'exceptionnel, car la température minimale resta plus de 5 jours consécutifs au dessous de -10°, il fut même un grand hiver puisque le froid sévère a eu des conséquences désastreuses sur la vie animale et végétale, amenant a sa suite, comme le rapportent les chroniqueurs du temps, la famine et la misère.

La description de l'évolution des conditions météorologiques sont quelquefois sujettes a caution (il n'est pas rare de lire qu'il a gelé pendant plus de 30 jours consécutifs) et les observations de louis Morin permettent de connaitre dans le détail cette évolution a Paris. C'est a la suite de cet hiver 1709 que presque tous les vignobles furent détruits en France a l'exception du pourtour méditerranéen.

Des mesures comparatives ont été faite plus tard avec le thermomètre de La Hire et un thermomètre de Réaumur placé a l'extérieur et par extrapolation, cela nous donnerais -20° pour ce 13 janvier et en rapportant cette température a Paris Montsouris on aurait subi la un froid de -21°, le froid du être encore plus vif dans les campagnes de l'ordre de -22° a -25°.

Phil

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Il y a quelque chose qui me chiffonne un peu, lorsque qu'on regarde ces relevés, novembre et décembre n'a pas l'air d'etre si froid que ca, comment se fait-il? ( enfin du moins à Paris, ca serait peut etre pas le même constat à Strasbourg)

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L'hiver de 1709 a été qualifié d'exceptionnel, car la température minimale resta plus de 5 jours consécutifs au dessous de -10°, il fut même un grand hiver puisque le froid sévère a eu des conséquences désastreuses sur la vie animale et végétale, amenant a sa suite, comme le rapportent les chroniqueurs du temps, la famine et la misère.

La description de l'évolution des conditions météorologiques sont quelquefois sujettes a caution (il n'est pas rare de lire qu'il a gelé pendant plus de 30 jours consécutifs) et les observations de louis Morin permettent de connaitre dans le détail cette évolution a Paris. C'est a la suite de cet hiver 1709 que presque tous les vignobles furent détruits en France a l'exception du pourtour méditerranéen.

Des mesures comparatives ont été faite plus tard avec le thermomètre de La Hire et un thermomètre de Réaumur placé a l'extérieur et par extrapolation, cela nous donnerais -20° pour ce 13 janvier et en rapportant cette température a Paris Montsouris on aurait subi la un froid de -21°, le froid du être encore plus vif dans les campagnes de l'ordre de -22° a -25°.

Phil

Les températures sont effectivement sujettes à caution, et c'est finalement la nature qui peut renseigner le mieux sur ce que fut cet hiver.

Au XXème siècle, le gel de la vigne n'a, lors des plus grands hivers (40, 56 et 63) concerné que quelques espaces très réduits.Le fait que , hormis le pourtour méditérranéen, l'ensemble du vignoble français ait péri en 1709, indique que le froid de janvier a dû être forcément beaucoup plus bas, que ce qu' ont donné les relevés des contemporains de l'époque et tels qu'en font les traductions d'aujourd'hui.

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Novembre n'a en effet pas ete tres froid visiblement a Paris, avec une tM a peine inferiere a la normale 71/00, e qui nous fait une TM legerement superieures aux normes de l'epoque. Mais si on regarde ceci:

http://www.wetterzentrale.de/klima/tberlintem.html

Ce sont les les TM mensuelles a Berlin. L'hiver arrive en force en octobre avec une TM de 1.4 degres. Novembre a lui une TM de 0.0 degres. Ainsi si on compare ces releves a ceux de Paris, c'est je pense assez clair:

On a un blocage continental des debut octobre: L'ouest de l'Europe est du cote ouest ou sud ouest de ce blocage et connait des temperatures bien douces [19 degres de TX un 1er octobre a Paris a cette epoque c'est pas mal]. Cependant la TM de Berlin tres tres basse laisse entendre que L'europe de l'Est n'aurait pas connut ce temps chaud, et qu'elle etait deja soumise a un flux continental frais.

Alors que Paris connait ensuite des temperatures a peu pres normales pour la saison, une veritable vague de froid atteint l'Europe de l'Est, et les residus de cette invasion d'air glacial nous atteignent en fin de mois.

En novembre, le temps se radoucit nettement a Paris, mais reste tout de meme bien froid en Allemagne: Blocage plus au sud, Berlin resterai sous les inversions en flux continental alors que la France serait soumise au zonal de sud ouest.

En Decembre meme shemas: TM de -4.6 degres a Berlin, le froid reste en ambuscade en Europe de l'Est, et reussit meme une incursion en premiere partie de mois. Puis on peut supposer un retour du flux de sud ouest des le milieu de mois sur Paris.

En Janvier, poursuite du temps doux sur Paris les premiers jours et... Bam, vague de froid. Par la suite le temps revient pres des normes. La TM a Berlin atteindra tout de meme -13.5 degres pour ce mois, dingue! En fevrier les deux grosses incursions froides et la TM de -6.9 a Berlin montreront bien que le froid ne s'est jamais vraiment eloigne.

A titre anecdotique, on aurait releve -17.5 a Venise cette annee la... Pas mal!

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Posté(e)
Brassac les Mines (sud 63) 405m sur les bords de l'Allier

Merci pour ces infos et ces données. Très intéressant tout ça.

Ceci dit je partage les commentaires de Canada Goose ou de th38 qui modèrent cette irrépressible envie de connaître une vague de froid exceptionnelle.

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

J'ai calculé les moyennes sur trente ans, ainsi que les moyennes par décade des relevés effectués par Louis Morin et j'ai mis aussi le nombres de jours avec gels, de jours sans dégels, de jour avec chaleurs et avec forte chaleurs.

On peu constater que les moyennes ne sont pas ci éloigner que celle ayant été faite a Paris a la fin du 19 éme siècle, ci ce n'ai que les jours avec gel y sont passablement inférieur, en consultant la série on remarque qu'il y a un nombre important de nuit "tropical" l'été, et qu'aucune gelée ne ce produisait au mois de Mai, et que la première gelée a souvent eu lieu au alentour du 10 novembre, il fort probable que les minimales relevés par le sieur Morin subissaient l'influence de sons environnement et devait ce trouver certainement sur un mur a l'ombre toute la journée. Ceci explique pourquoi les température moyennes de l'été notamment y soit "élevées" la moyenne des températures minimales y étaient aussi élevées que celle observées a paris Montsouris de nos jours, par contre les températures maximales y sont plus basses d'environ 2°

Je pense que c'est pour cela que les ingénieurs de MF qui on étudiés la série avait juger qu'il aurait fait -21° a Paris Monstouris en Janvier 1709

tmoyenneaparisdurantlep.png

Phil

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Ce qui me gène avec ces températures, c'est que les vignes sur l'espace national n'auraient pas du gelé; or les témoins et les historiens sont formel, le vin a manqué a peu près partout en France....pendant 3 ans, le temps que les nouveaux plants produisent à nouveau.

Dans les terres froides du Nord Isère, MF a enregistré un -26.9°C en 1963, et un -27.1°C en 1971 (St Et de St Geoirs); or les vignes n'ont pas gelé, mais selon les agriculteurs, on était en limite d'enregistrer les dégats....

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Ce qui me gène avec ces températures, c'est que les vignes sur l'espace national n'auraient pas du gelé; or les témoins et les historiens sont formels, le vin a manqué a peu près partout en France....pendant 3 ans, le temps que les nouveaux plants produisent à nouveau.

Dans les terres froides du Nord Isère, MF a enregistré un -26.9°C en 1963, et un -27.1°C en 1971 (St Et de St Geoirs); or les vignes n'ont pas gelé, mais selon les agriculteurs, on était en limite d'enregistrer les dégats....

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Disons que je n'ai jamais vrament connut de vague de froid, d'ou mon envie d'en connaitre une severe.

C'est vrai a 17 ans tu fais partie de la génération des réchauffés du climat default_tongue_smilie.gifmais enfin tu n'ai pas le premier et certainement pas le dernier a rêver de la méga vague de froid et j'estime que tu n'a pas de raison de culpabiliser pour cela, de tout temps les aléas météorologiques ou bien sismique etc... ont fait de nombreuses victimes parmi les humains et on y peu rien, quant on voit le nombres de passionnés qui s'extasient devant les tornades ou bien les cyclones etc...est ce que l'on doit leurs faire la morales ?? default_thumbdown.gif chacun est libres d'aimer pleinement et entièrement ce qu'il aime dans toutes la palette que veut bien nous offrir dame nature default_angry.png

Phil

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  • 2 months later...

A propos, les valeurs à Paris de Janvier 1709 ne sont pas si lointaines de celles de 1985 ou 1987 compte-tenu de l'effet urbain qui était faible à l'époque et du fait qu'on était au PAG.

On a bien eu -10°C de Tx dans Paris en plus le 16 Janvier 1985 et presque -20°C à Melun le lendemain matin.

Et Octobre 1709 est comparable à 1974.

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Ce qui me gène avec ces températures, c'est que les vignes sur l'espace national n'auraient pas du gelé; or les témoins et les historiens sont formels, le vin a manqué a peu près partout en France....pendant 3 ans, le temps que les nouveaux plants produisent à nouveau.

Dans les terres froides du Nord Isère, MF a enregistré un -26.9°C en 1963, et un -27.1°C en 1971 (St Et de St Geoirs); or les vignes n'ont pas gelé, mais selon les agriculteurs, on était en limite d'enregistrer les dégats....

A voir mais plus que les minimas absolues c'est peut-être la durée du gel à des niveaux forts (>-5°C) à très fort (>-10°C) qui détermine la séverité des dégâts sur les vignes? Comme cela a été souligné et les relevés le montre il semble que Paris ait connu près de 5 jours consécutifs avec des températures inférieures à - 10°C! A Comparer avec décembre 1879, fevrier 1956 ou janvier 1985.

J'ajouterai que les vignes sont généralement situées sur des côtes ensoleillées orientées au sud et moins sujettes aux phénomènes d'inversion souvent à l'origine de ces pics de froidures.

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Il y a eu des pepins pour les vignes en Decembre 1879?

Sinon Janvier 1709 est a mes yeux extrement loin devant 1985 et 1987. A l'Observatoire de Paris c'est tombe a -23.1 degres [quand meme], avec TX a -11 degres. En plus, durant tous ces grands hivers, il y a quand meme des preuce de rigueur que nous n'avons pas vu depuis des decennies, voir pas revu du tout au 21e siecle:

-De telles valeurs: Meme en 1956, on n'a jamais atteint -30 degres generalises dans le NE du pays comme ce fut le cas en 1879, et aussi sans doute en 1709, sans oublier 1789 [-31 degres a Belfort].

-Les observations: arbres de fendant dans des craquements lugubres sous l'effet du froid [les registres de 1709 et d'autres grands hivers sont formels la dessus, des chaines parfois centenaires se fissuraient en deux et mourraient].

-Fleuves pris par les glaces: OK il y a eu des amenagements, mais lors des grandes VDF de la fin du 21e siece meme les rivieres n'etaient pas tous prises par les glaces, alors qu'au PAG, on y campait, on les traversait a pied.

-Portions entieres du littoral gelant [revu en 1963: c'est pas tous les hivers qu'on traverse de la Suede au Danemark a Pied sur la Glace, ou qu'on se rend aux Polders a pied en Hollande... Autres elements marquant: gel du Bosphore [istanbul] en 1709 je crois, gel de la lagune de Venise ou il avait fait cet hiver la -21 degres...

-Effets sur les vignes: Aujourd'hui la vigne pousse en Alsace, Champagne et meme je suppose en Allemagne. Pourtant avant meme dans la moitie Ouest il arrivait que ca gele... Le dernier exemple d'un tel phenomene serait fevrier 1956 avec le gel des Oliviers dans le SE.

-Effets sur la faune: La aussi dernier exemple en 1956 ou les loups ont ete appercut dans l'Est de la France, mais rappellons qu'encore a la fin du 19e siecle, les loups s'invitaient jusque dans les bourgades en campagne pour se nourir lors des grandes VDF...

En realite je pense qu'a part tres localement en 1956, on n'est au cours de la deuxieme moitie du 20e siecle toujours reste un cran au dessus des grandes vagues de froid du PAG, et ce a peu pres partout en Europe. Seules 4 vagues de froid se demarquent du reste au cours du 20e siecle: Fevrier 1956, Fevrier 1929, Janvier 1987, Decembre 1978/Janvier 1979.

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Pour illustrer mon post precedent a propos des valeurs c'est interessant de comparer les records absolus dans certaines stations sur la 2e moitie du 20e siecle avec des valeurs relevees au cours de grandes VDF precedentes:

Le records absolu de froid a Rennes: -15 degres. On n'y a releve -18 degres en 1879, -19 degres en 1929.

Ouest de la region Parisienne: records actuels de -19 a Chartres, -18 a Evreux. Pourtant on n'y a releve -24/-25 degres en 1879.

TNN a Beauvais de -20 degres depuis 1950, pourtant en 1879 on y a releve -22 degres, et -28 degres un peu plus a l'Est.

Tours: TNN a -19 degres, mais en 1879 on a releve -22 degres.

Dans le NE c'est encore plus flagrant: les records sont le plus souvent compris entre -23 et -25 degres, alors qu'en 1879, on a releve en dessous de -30 degres dans pas mal de coins, et encore -30 degres a Langres en 1893...

Bref, on a fait bien mieux par le passe, et si je cite seulement 1879 c'est car je n'ai pas les donnees de 1830, 1838, 1799, 1795, 1789, 1709 etc...

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Comparer les températures relevées au 17 ou 18ème avec celles de la fin du 20 ème siècle me semble difficile, les conditions de relevés, les instruments de mesure, tout était différent. A conditions météo identiques les écarts entre ce que relèveraient nos instruments de mesure (avec emplacement dégagé à ém du sol, sur pelouse, sous abris etc...) et ceux de l'époque doit être considérables et varie sans doute en fonction des conditions météo. A cela j'ajouterai que l'environnement du site dans lequels ont été effectué ces relevés ont depuis 300 ans considérablement évolué et quand on connaît l'importance du du site surtout lors d'épisodes de temps calmes et clairs qui caractérisent les Vagues de froid.

Les seuls éléments de comparaison sont plus qualitatifs comme par exemple la prise en glace des fleuves et rivières et encore les eaux actuelles sont plus chaudes en particulier en ville (industries, centrales nucléaires...) et les débits plus rapides (canalisations des fleuves et aménagement améliorant l'écoulement).

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L'environnement a beaucoup evolue pour des villes comme Paris, Strasbourg, Lyon, Bordeaux, Toulouse etc.., Nancy ou Metz a la limite, mais franchement Beauvais, Rennes, Chartres, Evreux ou Langres je pense que l'effet urbain reste plutot limite non?

Enfin, ces releves ne me paraissent honetement pas farfelus [mais je ne suis pas du tout un expert], surtout quand on voit les hauteurs de neige mesurees au moment de ces grandes vagues de froid.

N'oublions pas qu'en 1789, 1709 et 1879 [soit 3 des plus grosses vagues de froids de l'histoire de France], on relevait entre 30 et 40cm de neige a Paris, et que dans les autres grandes VDF, on relevait plus de 10/15cm. De plus a l'epoque les rues des villes n'etaient pas deneigees, donc en realite il y avait plus de surface enneigees.

La difference avec les vagues de froid recentes est elle vraimment si enorme? Oui, en tout cas je le pense:

Deja avec de telles hauteurs de neige, tout est blanc: aucune herbe ne depasse, les endroits abrites des chutes de neige [sol en foret, sous les arbres, abrites par le relief etc...] sont eux aussi recouverts, bref albedo maximum.

Mais surtout, si on part du principe que les temperatures sont relevees a 1.5m ou 2m du sol a l'epoque, alors avec 30cm de neige au sol le thermometre n'est plus qu'a 1.2m ou 1.7m du sol. Naturellement les TN sont donc [beaucoup?] plus basses que si il n'y a que 5cm de neige au sol.

Je pense donc que les quantites souvent plus abondantes de neige au sol ont joue un role important dans les valeurs relevees durant les siecles passes. Est ce un hasard si les 3 plus grosses chutes de neige de l'histoire a Paris ont precede les 3 plus grosses VDF? C'est peu probable...

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Je voulais juste dire qu'à Paris, c'est pas là où ça avait été le pire. En 1879, c'est descendu bien plus bas par exemple.

Je veux dire que pour ceux qui ont une quarantaine d'années, ils ont quand même vécu pas mal avec la trigolie 1985-1986-1987.

Sinon, hugogo, comment as-tu eu les données de 1879 et tout ça?

Tu veux bien me les passer les vieilles données?

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Je voulais juste dire qu'à Paris, c'est pas là où ça avait été le pire. En 1879, c'est descendu bien plus bas par exemple.

Je veux dire que pour ceux qui ont une quarantaine d'années, ils ont quand même vécu pas mal avec la trigolie 1985-1986-1987.

Sinon, hugogo, comment as-tu eu les données de 1879 et tout ça?

Tu veux bien me les passer les vieilles données?

J'avais trouve tout une serie sur internet, sur des documents d'archives de la fin du 19e siecle dans plain de stations de France, mais j'ai perdu le lien...

Sinon il y a une carte des TNN de 1879 dans le livre de Guillaume Sechet "Y'a plus de saisons", avec pas mal de valeurs. En gros dans le tiers NE, toutes les valeurs de 1879 sont plus basses de plusieurs degres [parfois 4-5!] que les records du 20e siecle. C'est assez impressionnant...

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