Flo'599 Posté(e) 12 février 2015 Beuvry et Guînes (62) Partager Posté(e) 12 février 2015 Salut ! /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> Dans ce topic je vous propose d'imaginer la situation qui serait la plus catastrophique en France (tempête extrême, neige collante, canicule, orages d'une violence inouïe...) Pour ma part je pense à un régime zonal survolté, à l'instar de ce que nous avons connu l'hiver dernier. Quelques coups de vent voire petites tempêtes chaque semaine, enchaînement quotidien de perturbations assez actives rendant les sols gorgés d'eau et provoquant des crues difficiles à s'évacuer par la persistance d'un temps pluvieux. Sur la moitié nord du pays, la plupart des cours d'eau sont hauts, voire en crue, beaucoup de cours d'eau comme ceux du Nord, de Bretagne ou encore l'Aisne et l'Oise sont en vigilance orange. La Seine à Paris est à un niveau élevé (crue habituelle avec voies sur berges inondées.) Dans ce régime dynamique, de forts trains de houle débarquent sur les côtes Atlantiques, provoquant ça et là quelques dégâts. Nous sommes en période de vives eaux, et le coefficient atteint 110. La situation est particulièrement préoccupante pour les littoraux, cette situation rappellant celle des 2 février et 3 mars 2014. Dans ce même temps, une anomalie circule en Atlantique et se phase avec un jet particulièrement puissant, atteignant plus de 400 km/h au large de la Bretagne. C'est une configuation particulièrement explosive, les modèles font état d'un creusement très profond suscpetible d'engendrer une tempête majeure sur le pays. C'est ce scénario qui se réalise. Un creux dépressionnaire très puissant pointe à 970 hPa à Ouessant à 18 heures, avant d'exploser en progressant en Manche, Lille relevant 939 hPa à 1 heure du matin. Les rafales sont extrêmement puissantes entre le Maine et l'Argonne, Roissy relevant une pointe à 193 km/h tandis que l'anémomètre de la Tour Eiffel se bloque à 240 km/h (300 mètres d'altitude) et que les plus fortes bourrasques sur les côtes bretonnes dépassent "à peine" les 150 km/h. Les rafales sont généralisées à 180/190 km/h sur l'Île de France, la Beauce, le nord du Maine ainsi qu'une bonne partie du département de l'Aisne. L'agglomération parisienne est dévastée, au même titre que le Mans, Chartres, Laon, Orléans et Reims. Les dégâts sont choatiques sur la forêt ardennaise qui essuie des rafales dépassant les 200 km/h sur ses plus hauts plateaux. Dans une "moindre" mesure, les dégâts sont très importants dans la Bretagne intérieure ainsi sur sur un axe Bordeaux-Metz qui subit des rafales allant de 120 à 140 km/h. Ces rafales associées à une houle très haute et des coefficients de marée proches des maximumus possibles, une marée de tempête jamais vue s'abat sur les côtés du Finistère et de la Loire-Atlantique, poussée par des rafales pouvant atteindre tout de même 150 km/h sur les côtes. Les fleuves côtiers tels que la Laïta atteignent des niveaux records, causant des inondations dévastatrices dans des villes comme Quimperlé. Saint-Nazaire subit aussi d'importantes inondations. Plus au Nord, sur la trajectoire du creux dépressionnaire, le vent reste classique mais les cummuls de pluie sont très importants, Lille relevant 71 mm en l'espace d'une nuit et des pointes dépassant les 100 mm sont enregistrées dans le Boulonnais et le Montreuillois. Sur des sols faisant état d'un niveau très important de saturation et des cours d'eau déjà en crue, les réactions hydrologiques sont dramatiques. Tous les cours d'eau du Nord-Pas de Calais explosent leurs crues de référence et sont placés en vigilance rouge, excepté le bassin de la Sambre moins impacté. L'agglomération lilloise est particulièrement touchée, de même que l'Audomarois avec une crue de l'Aa dépassant celle de 2002. La Liane, la Hem et la Lys provoquent de graves problèmes. Dans la matinée, la dépression s'évacue vers l'Europe centrale en provoquant un chaos sur le sud de la Belgique, le Luxembourg et l'Ouest de l'Allemagne, avant de faiblir en intensité et de s'évacuer vers la mer Baltique. Liège, Cologne ainsi que Dusseldorf subissent des dommages comparables à la région parisienne, tandis que d'importantes inondations sont signalées en Flandre et dans la région de Bruxelles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jg56 Posté(e) 13 février 2015 Appietto (2A) Partager Posté(e) 13 février 2015 Youhouuuu c'est la fête... =D =S Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flo'599 Posté(e) 13 février 2015 Beuvry et Guînes (62) Auteur Partager Posté(e) 13 février 2015 Cependant je me demande si un tel évènement est possible. Non pas par la puissance du creusement (bien que ce serait probablement du jamais vu et une fréquence de retour dépassant le millénaire) mais par sa position. En effet, l'"oeil", au lieu de traverser la Manche comme dans un scénario habituel, dévierait pour se loger sur le NPDC, provoquant la catastrophe décrite par des pluies et crues majeures. Je me demdande si dans la réalité un tel scénario serait possible. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
JulienDeNamur Posté(e) 20 février 2015 Partager Posté(e) 20 février 2015 Un AS protégeant la Belgique et la frontière avec la France et GF tout l'été dans le sud de la France : 30 à 33°C par chez nous et 0 mm contre 17°C à Marseille avec 450 mm pour juin, juillet et août. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
memen67 Posté(e) 20 février 2015 Diemeringen 67 (237m) Partager Posté(e) 20 février 2015 Pour un douceurophile du NE (comme moi). Dans le NE, 20 ou 30 cms de neige (bon, ça c'est peu de chose encore) suivi d'un AS avec bise. Pour moi, la GROSSE, GROSSE, GROSSE angoisse d'hiver. Tout le reste à côté n'est que roupie de sansonnet. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fonky Posté(e) 20 février 2015 Canejan - Pessac en Gironde (51m) (mais originaire du Vaucluse, au pied du célèbre Mont-Ventoux). Partager Posté(e) 20 février 2015 Vortex sur la France l'hiver et goutte froide sur la France l'été. Flux d'ouest, nord-ouest, de nord en toutes saisons. Flux de sud-ouest l'été. Ce sont les pires synoptiques pour moi. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
adri34 Posté(e) 20 février 2015 Toulouse Partager Posté(e) 20 février 2015 Pour moi franchement c'est mistral et tramontane à gogo l'été donc synoptique d'hiver puisque l'anticyclone des açores remonte l'été. Une grande partie de juillet 2011 et un peu de juillet 2014. Une année sans été est la pire des synoptiques pour moi. C'est impensable !! Un AS protégeant la Belgique et la frontière avec la France et GF tout l'été dans le sud de la France : 30 à 33°C par chez nous et 0 mm contre 17°C à Marseille avec 450 mm pour juin, juillet et août. Mais c'est le contraire qui est bon, et encore c'est normal ici ^^ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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