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Dommage, ton topic est vide. Je ne sais pas de quoi tu veux qu'on discute précisément.

L' "adiabatique" est une courbe sur un diagramme température-pression qui montre un chemin adiabatique, adiabaticité qu'on a déjà discuté.

La "pseudo-adiabatique" est une invention des météorologues pour prendre en compte le réchauffement par condensation. Réchauffement d'autant plus important que l'air qui sature est chaud et humide, d'où l'inclinaison de plus en plus à droite des pseudo-adiabatiques avec la température et la pression, favorisant de fortes CAPE.

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  • 2 weeks later...

Oups, j'avais oublié ce topic ! default_whistling.gif

Bon voilà j'ai plusieurs questions, j'ai pas mal appris sur comment lire un émagramme quand même, ça vient pas encore trop pour les Thêta'w ou les Thêta E par exemple.

Alors voici mes questions, serait-il possible de m'expliquer les Thêta'w et les Thêta E (comment les lire / calculer sur un émagramme, leurs utilités...).

Merci d'avance si vous répondez ! default_flowers.gif

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Alors voici mes questions, serait-il possible de m'expliquer les Thêta'w et les Thêta E (comment les lire / calculer sur un émagramme, leurs utilités...).

La thêta prime w, c'est la température pseudoadiabatique potentielle du thermomètre mouillé. Il s'agit de la température d'une particule soulevée jusqu'à son niveau de condensation en suivant la courbe adiabatique sèche, puis ramenée jusqu'au niveau de pression 1000 hPa en suivant la courbe pseudoadiabatique.La thêta-e, c'est la température potentielle équivalente. Il s'agit de la température d'une particule soulevée adiabatiquement jusqu'à perte totale de sa vapeur d'eau, puis ramenée au niveau de pression 1000 hPa en suivant la courbe adiabatique sèche.

Côté utilité, je laisse les pros répondre.

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La thêta prime w, c'est la température pseudoadiabatique potentielle du thermomètre mouillé. Il s'agit de la température d'une particule soulevée jusqu'à son niveau de condensation en suivant la courbe adiabatique sèche, puis ramenée jusqu'au niveau de pression 1000 hPa en suivant la courbe pseudoadiabatique.

La thêta-e, c'est la température potentielle équivalente. Il s'agit de la température d'une particule soulevée adiabatiquement jusqu'à perte totale de sa vapeur d'eau, puis ramenée au niveau de pression 1000 hPa en suivant la courbe adiabatique sèche.

Côté utilité, je laisse les pros répondre.

Je ne suis pas expert mais la température potentielle est utilisé comme traçeur thermodynamique. En effet c'est un paramètre conservateur par les particules d'air indépendemment des effets de pression. La temperature potentielle pseudo-adiabatique du thermomètre mouillée ( thêta prime w ) à un avantage par rapport à la température potentielle, c'est un paramètre indépendent des effets de la libération de chaleur latente.

La temperature potentielle est notamment très utile pour repérer des zones baroclines ( gradient de thétas ) et donc repérer les fronts difficilement repérable avec le simple paramètre de température influencer par de nombreux éléments.

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Merci pour vos deux réponses mais comment savoi s'il y a stabilité ou instabilité lors d'orages par exemple ?

En fonction du profil thermodynamique, en lisant l'émagramme. Ensuite, en ce qui concerne un orage d'autres élements rentre en compte notamment l'énergie potentielle ( la CAPE ), qui est proportionnelle à l'air de la zone entre le courbe d'état et la pseudo adiabatique passant le point de condensation entre le LFC ( niveau de convection libre ) et le LNB ( niveau de flottabilité neutre ), mais aussi le cisaillement qui va être important dans la structuration orageuse lorsqu'il intéragit avec le courant de densité du nuage ( et donc le cisaillement horizontal qu'il provoque ) à l'origine des multicellulaires ou lorsque les ascendances de l'orage interagissent et font basculer le cisaillement horizontal en cisaillement vertical induisant des différences et à terme un dipôle de pression au sein du nuage d'autant plus important si le cisaillement est rotationnel ou il entraînera la formation d'un orage supercellulaire.

En gros dans la prévision orageuse, il faut relier plusieurs éléments entre eux ( CIN , CAPE, cisaillement sur l'hodographe, profil instable ) et d'autre éléments qui seront responsable du forçage comme le relief, la convergence, un front ....

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Pour étudier la stabilité verticale, la theta-E ou notamment la theta, sont des outils très pratiques car leur profil vertical permet de déduire beaucoup de choses sans être obligé de passer par un émagramme.

En soi, un sondage sert beaucoup à comprendre et calculer ces paramètres.

Mais comme un modèle les sort directement, l'intérêt de tracer le sondage est moindre (je suppose qu'il y a différentes écoles, mais les méthodes d'analyse style Triplet-Roche c'est sans doute dépassé en opérationnel). C'est le principe des multiples indices de stabilité verticale : apporter rapidement une information d'une coupe verticale sans utiliser d'émagrammes. Il reste le problème des indices "intégrés" comme la CAPE, la CIN ou la SRH, qui ne disent pas comment est le profil mais simplement son "énergie totale".

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Pour étudier la stabilité verticale, la theta-E ou notamment la theta, sont des outils très pratiques car leur profil vertical permet de déduire beaucoup de choses sans être obligé de passer par un émagramme.

En soi, un sondage sert beaucoup à comprendre et calculer ces paramètres.

Mais comme un modèle les sort directement, l'intérêt de tracer le sondage est moindre (je suppose qu'il y a différentes écoles, mais les méthodes d'analyse style Triplet-Roche c'est sans doute dépassé en opérationnel). C'est le principe des multiples indices de stabilité verticale : apporter rapidement une information d'une coupe verticale sans utiliser d'émagrammes. Il reste le problème des indices "intégrés" comme la CAPE, la CIN ou la SRH, qui ne disent pas comment est le profil mais simplement son "énergie totale".

En opérationnel, les radio-sondages sont un élément important de la prévision car ils permettent d'un seul coup d'oeil de visualiser l'état de l'atmosphère, en particulier le type de nuages (Cumulus ou Stratocumulus...) et l'instabilité de la masse d'air (masse d'air convective). Ceci se fait rapidement, d'un seul coup d'oeil ! En fait, si un prévisionniste devait se faire une idée très rapide du type de temps qu'il va faire et s'il ne pouvait disposer que d'un seul champ, le radio-sondage prévu est celui qui lui apporterait le plus d'informations, c'est un bon condensé.

Pour prendre deux exemples extrêmes. Si unn RS indique une masse d’air très sèche et subsidente, pas besoin d’analyser quelqu’autre champ que ce soit, je sais que le temps sera parfaitement ensoleillé. Si la masse d’air est saturée sur toute l’épaisser avec un profil stable, je me doute qu’il pleuvra et que le temps sera couvert…

Autre chose, avec un RS, on repère à l’œil des conditions propices aux pluies verglaçantes, et le risque de neige (visualisation de l’iso-0)… C’est un très bon condensé d’infos !

Maintenant, il faut bien évidemment toujours garder à l'esprit qu'un RS prévu n'a pas la même précision qu'un RS réél.

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En opérationnel, les radio-sondages sont un élément important de la prévision car ils permettent d'un seul coup d'oeil de visualiser l'état de l'atmosphère, en particulier le type de nuages (Cumulus ou Stratocumulus...) et l'instabilité de la masse d'air (masse d'air convective). Ceci se fait rapidement, d'un seul coup d'oeil ! En fait, si un prévisionniste devait se faire une idée très rapide du type de temps qu'il va faire et s'il ne pouvait disposer que d'un seul champ, le radio-sondage prévu est celui qui lui apporterait le plus d'informations, c'est un bon condensé.

Pour prendre deux exemples extrêmes. Si unn RS indique une masse d’air très sèche et subsidente, pas besoin d’analyser quelqu’autre champ que ce soit, je sais que le temps sera parfaitement ensoleillé. Si la masse d’air est saturée sur toute l’épaisser avec un profil stable, je me doute qu’il pleuvra et que le temps sera couvert…

Autre chose, avec un RS, on repère à l’œil des conditions propices aux pluies verglaçantes, et le risque de neige (visualisation de l’iso-0)… C’est un très bon condensé d’infos !

Maintenant, il faut bien évidemment toujours garder à l'esprit qu'un RS prévu n'a pas la même précision qu'un RS réél.

En fait y'a quelque chose que je ne comprends pas :

Comment voir jusqu'où le nuage va monter (cumulus ou cumulonimbus, instabilité verticale) et comment repérer les différentes couches nuageuses (quand point de condensationn rencontre T de l'air ambiant) ?

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En fait y'a quelque chose que je ne comprends pas :

Comment voir jusqu'où le nuage va monter (cumulus ou cumulonimbus, instabilité verticale) et comment repérer les différentes couches nuageuses (quand point de condensationn rencontre T de l'air ambiant) ?

Pour le sommet du nuage, il faut considérer l'évolution d'une particule saturée anormalement chaude et voir où elle redevient anormalement froide. C'est le niveau d'équilibre.

Le-an : je comprends la synthèse qu'offre le RS, mais je pense que c'est difficile à utiliser pour faire des prévisions à grande échelle, car le RS n'est que ponctuel.

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Heu oui, perso le radiosondage je l'utilise surtout pour le local et par exemple pour illustrer quelque chose observé sur une carte de champ. C'est surtout particulièrement précieux pour les analyses à postériori!

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C'est sûr que pour faire ses prévisions perso sur de grandes zones à partir du net, les outils de RS prévus ne sont pas très adaptés même si on peut souligner le remarquable travail du site meteociel qui met en ligne les RS prévus de GFS. Mais je réagissais par rapport au mot "opérationnel", qui se réfère plutôt aux météos professionnelles. Là les outils sont différents, avec des logiciels adaptés qui permettent d'obtenir presque instantanément des RS prévus sur n'importe quel point et de le faire évoluer dans le temps.

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