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Un Roman de mon invention sur les changements climatiques!


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Salut!

Comme l'actualité climatique est à l'ordre du jour en ce moment d'après les prévisions alarmantes du GIEC, j'ai décidé de me lancer dans la rédaction d'un roman qui devrait faire également un clin d'oeil à infoclimat et certains passionnés qui se reconnaîtront imanquablement biggrin.gif biggrin.gif

Le récit est écrit à la première personne du singulier comme si c'était moi dans le roman, je vais essayé de faire un scénario cohérent dans vos attentes de précisions météo, donc, ce topic est ouvert pour vous, bien que c'est moi qui écrit le roman, pour éventuellement m'apporter quelques détails, quelques pistes de réflexions sur ce que pourrait devenir le climat en 2050 toujours dans un soucis permanent de cohérence dans le récit, qui se veut un roman d'anticipation... Mais on peut malgré les hypothèses avancés par le Giec sur le devenir de notre climat, rendre l'histoire plus inquiétante, en s'amusant sur l'atmosphère, l'ambiance du futur en 2050, et imaginer le monde à ce moment là (phase imaginative du roman).

Mon roman s'intitule le scénario du cauchemard, je vous envois la première partie de ma rédaction, il se peut qu'il y'ai beaucoup de fautes de grammaire car c'est pas mon fort, celui qui veut m'aider peut le faire évidemment! Il sera le bienvenue rolleyes.gif

L'histoire: un adolescent passionné de météorologie passe son temps a étudier le climat et ses évolutions depuis quelques années. Vivant à Avignon, il est un jour victime d'un orage particulièrement violent le 15 Mai 2007, un coup de foudre qui l'atteint et qui le plonge dans un coma de 43 ans!

Il sort d'un long coma en 2050 (l'histoire commence le premier Juin 2007) et il découvre petit à petit de sa chambre d'hopital, la vision d'un scénario cauchemard, un climat complètement changé avec une chaleur insoutenable et des phénomènes météo de plus en plus violents et nombreux... biggrin.gif

Voiçi mon début déjà:

Chapitre 1 :

Le monde à changé !

1 Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j’en ai profité pour flâner dans les ruelles étriquées et sombre du vieux Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour là malgré un Mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit dernière. J’arpentais le sol plein de pavés de granites et m’arrêtai devant une grande place où siège la mairie d’Avignon. Pas loin face à moi, un manège et derrière moi, des chaises, des tables ou les gens se désaltéraient face à des pubs. J’avais ce jour là le cœur léger, le fait de voir tout ce petit monde réuni, d’entendre parler les gens avec beaucoup d’emphase, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruit que faisait le feuillage des platanes face au Mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi j’avais envie de me rassurer ce jour là ?? Alors qu’il y’a deux semaines à peine, il s’est passé une chose bizarre… Pour le moins surprenante.

Peut être, suis-je le seul à trouver cela surprenant après tout. Il y’a deux semaines donc, un évènement climatique s’est produit… Une chaleur record, comme j’en avais jamais vu, surtout à cette période de l’année à plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été. L’atmosphère pendant une bonne semaine était irrespirable à cause de l’ozone engendré par ses fortes chaleurs inhabituelles pour cette troisième décade de Mai. Je suis peut être le seul à m’en inquiéter, mais aujourd’hui l’atmosphère est tellement apaisé, légère, avec ce modeste Mistral pas si désagréable que ça… Peut être que les gens se sont posé des questions au moment de cette vague de fortes chaleur, ou peut être pas… Je n’avais pas vraiment de raison particulière de penser à cette période là, alors que tout était redevenu à la normale en ce premier jour de Juin !

Et pourtant… Ces changements brutaux de régime atmosphérique m’inquiétaient ! Ils m’inquiétaient, car tout simplement, étant depuis ma prime enfance, passionné par la climatologie et les bouleversements climatiques à l’échelle planétaire, j’avais remarqué (et pas seulement moi, quelques voisins aussi qui ont la main verte) que depuis quelques années, le climat à changé. Notre région subit depuis maintenant quatre bonnes années consécutives, des précipitations très faibles au point que la sècheresse s’éternise tout en devenant critique dans notre département et d’une façon beaucoup plus générale, dans notre région PACA. Pendant que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l’écart. Nous avons eu cependant, de bonnes périodes orageuses, qui auront permis de faire reverdir certaines zones complètement asséchées, les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques et qui laissaient apparaître des zones ou la terre était morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute, le climat avait changé de façon spectaculaire… Le monde aussi a changé, à cause des évènements climatiques qui ont commencé déjà à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune, et la flore sur l’ensemble de notre globe terrestre. La calotte polaire en arctique, continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie tous les étés en s’accélérant d’avantage ! J’étais horrifié… mais en même temps, je me laissais une certaine marge d’appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme les gens, j’étais inquiet, mais pas paniqué… J’étais heureux en ce premier jour de Juin. Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps en ces temps de réchauffement climatique existent encore. Je voulais encore y croire malgré moi en disant que cette sécheresse un jour, on allait l’a payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d’espoirs sur les phénomènes de compensation, après une longue période sèche, il serait tout à fait logique de connaître une longue période humide et cerise sur le gâteau, fraîche, avec pourquoi pas des hivers blanc, j’aimerais que Noël 2007 soit blanc, si seulement ça pouvait se reproduire comme dans ma petite enfance…

Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher de penser, que le mois d’Avril que nous avons eu cette année fut hors norme, avec des températures estivales ! Avec une moyenne nationale de 14.5°C sur notre pays, ce mois d’Avril 2007 a défié tous les météorologistes friand de statistique, qualifié même comme un mois exceptionnellement chaud pour la France et l’ensemble de l’Europe occidentale, du jamais vu même d’après les météorologues… L’hiver aussi ne manque pas d’être élogieux en ce qui concerne les températures anormalement élevées sur l’ensemble de notre vielle Europe. Il fut même carrément chaud par moment. Je me souviens d’un certain 19 Janvier 2007 à Avignon avec une température maximale de 22°C sous abris… J’avais même un petit cerisier chez moi sur mon balcon, il faisait des boutons et on distinguait même des fleurs prêtes à éclore sans se soucier des possibles frimas de l’hiver qui peuvent intervenir à tout moment ! Je me rappelle de cet interminable hiver 2006-2007 ou je scrutais nerveusement des modèles de simulation du climat pour voir si une vague de froid allait enfin s’abattre sur nous avec son lot de froid prolongé pendant plusieurs jours, et de neige… Il n’en fut rien ! Le flux d’altitude était orienté au sud ouest avec une zone de haute pression sur notre pays qui nous garantissait un temps sec et doux, une vraie situation de blocage !

Tout avait commencé par l’arrivée d’une vaste zone de haute pression sur la France, vraiment indéboulonnable, que l’on aurait dit que cet anticyclone était vissé sur nous. Les gelées durant la mi- Décembre furent fréquentes à Partir du 22. Il s’agît de gelées d’inversion, c'est-à-dire que sous ses conditions anticycloniques solides d’hiver, les plaines étaient sous l’influence d’un temps plus ou moins gris mais froid, le froid aimant bien stagner dans les plus basses couches de l’atmosphère car il est plus dense que l’air environnant. En revanche, les stations d’altitude, bénéficiaient d’un temps parfaitement dégagé avec un soleil omniprésent et des températures plus douces que dans les plaines. C’est pour cette raison que nous qualifions cette période de gelées d’inversions car il fait plus froid en plaine qu’en montagne quand de tels conditions météo se produisent en hiver sur notre hexagone. Juste là rien d’anormale, quoique c’est un peu handicapant pour les stations de ski qui ne recevaient aucun flocon durant cette période. C’est une situation tout à fait classique à cette époque de l’année, et j’étais plutôt confiant pour la suite de l’hiver qui devait s’annoncer prometteuse suivant les cycles climatiques de 22 ans pour les hivers rudes en France.

La fin de l’année m’a très vite déçu, la position des centres d’action météorologique avait changé, le vaste anticyclone se décalait légèrement vers les pays d’Europe de l’est, en nous envoyant un flux de sud ouest très doux sur la France… Ainsi, les températures se sont réchauffées aussi bien en plaine qu’en altitude, comme ça plus de jaloux. Les gelées matinales en plaine ont commencé à disparaître et s’en est suivi alors, une longue période douce intense dont le paroxysme fut atteint le 19 Janvier chez moi avec ce 22°C à Avignon un après midi...

C’était complètement farfelu, il m’est même arrivé de rire ce 19 Janvier 2007, pourtant il y’avait pas de quoi… Ce jour là, les gens étaient dehors en train de manger sur l’herbe, comme si c’était un banal après midi d’Avril… Comme si les gens avaient perdu le sens des réalités, tout comme la nature qui se croyait au printemps, c’était une vision tout à fait délirante et étonnante. Pourtant la nature a besoin de froid en hiver, ce que l’on appelle la dormance végétative. Elle est même essentielle à toute espèce végétale pour son équilibre physiologique déjà. A partir de la semaine du 24 au 29 Janvier 2007, un épisode de froid intense et neigeux touche alors l’ensemble de la France. Comble de l’ironie, la France durant cette période fait le deuil d’un homme au grand cœur l’Abbé Pierre, qui a marqué notre pays durant le 20ème siècle en aidant les plus pauvres à trouver un toit tous les hivers. On se souviendra de lui, l’hiver 1954, qui fut si rude pour les pauvres gens qui dormaient dehors, qu’il avait poussé un cri de colère pour que les gens aient un logement décent ainsi que du travail. L’Abbé Pierre fut pour tous un grand frère des plus pauvres et vulnérables… La France fera ce deuil douloureux sous d’abondantes chutes de neige, comme pour se souvenir de lui que les grands hivers sont toujours là et qu’ils peuvent frapper chacun de nous à n’importe quelle moment.

Après ce court intermède hivernal, la France retrouvera son pseudo printemps, plutôt étonnant avec des périodes humides prolongées sous un courant océanique d’ouest assez vigoureux. Durant cette période, des tempêtes hivernales particulièrement violentes toucheront les côtes ouest de l’atlantique, avec de lourds dégâts notamment dans le sud ouest de la France et du côté de Biarritz le 17 Février au matin.

Pourtant, les spécialistes météo à la télévision continuaient à asséner que l’on ne peut pas faire de liens direct entre les phénomènes climatiques effectivement constatés et le réchauffement climatique ! Personnellement j’en étais pas vraiment certain et d’un côté j’essayais de relativiser, en pensant à l’Abbé Pierre et à ce coup d’éclat brutal de l’hiver vers la fin de Janvier, au moment ou l’on célébrait ses funérailles nationales.

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Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Bonjour Atmo ! /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Je trouve ton initiative d'écrire un roman "science fiction " ( enfin à moitiée car une partie est la réalitée) super et très interessante ! J'imagine qu'il doit y avoir des erreurs de synthaxes ( je ne suis pas prof de français default_flowers.gif ) mais ton état d'esprit à travers le roman et ton raisonement et assez ressemblant au mien ! default_mellow.png

Je t'encourage à continuer ! /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

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Ah j'avais promis à Atmosphère de voir un peu la correction question orthographe et syntaxe. Dsl default_flowers.gif Quand j'aurai un peu de temps libre, je regarderai ça.

A vue de nez, il y a quelques maladresses, fautes d'accord et autres broutilles de ce genre, mais en gros ça se tient. Pas mal. Si le style se veut volontairement familier, on peut aussi s'autoriser quelques "maladresses" ou fautes de syntaxe et c'est difficile pour nous de discerner ce qui relève du volontaire et de l'involontaire.

Voici en vrac quelques remarques pour le 1er paragraphe. Ce ne sont pas les seules qu'on pourrait faire, mais ici je relève juste les erreurs dont je peux être quasi sûr qu'elles sont involontaires default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> :

- vieux Avignon ==> vieil Avignon

- les ruelles étriquées et sombre ==> les ruelles étriquées et sombres

- pavés de granites ==> pavés de granit

- Mais pourquoi j'avais envie de me rassurer ce jour là ?? Alors qu'il y a deux semaines à peine, il s'est passé une chose bizarre ==> Mais pourquoi j'avais envie de me rassurer ce jour-là ?? Alors qu'il y avait deux semaines à peine [autre proposition pour éviter le deuxième verbe "alors que deux semaines auparavant à peine,], il s'était passé une chose bizarre (concordance des temps)

Et puis dans le titre :

- cauchemard ==> cauchemar

default_sick.gif

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Posté(e)
Frontenay rohan rohan

Chapeau Atmosphère default_flowers.gif

J'aime bien ce roman et ta première partie incite à lire la suite. (sujet forcément intéressant et bien réaliste).

Une petite erreur à te signaler dans ton sixième paragraphe "quand de tels conditions météo"==>quand de telles conditions météo.

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Merci beaucoup! default_rolleyes.gifdefault_laugh.png

Oui, on me dit souvent que je devrais écrire, mais j'hésite pas mal à le faire, car j'ai de grosses lacunes en grammaire et orthographe (je n'ai pas fait de CM2 et le reste de ma scolarité fut houleuse car j'avais des problèmes et j'étais pas dans une école, mon enseignement se faisait dans un hopital)

En fait j'ai ouvert deux postes pour mon roman sur IC sans faire gaffe, désormais, je vais poster dans celui là pour que tous le monde s'y retrouve enfin j'espère!

Merci vraiment...

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Voiçi les améliorations que j'ai apporté à ma rédaction d'après vos suggestions et vos remarques qui m'ont beaucoup aidé je pense dans les concordance des temps ( Pour Nicolas, si tu me confirmes mon amélioration )!

J'ai intégré la suite des mes péripéties en ce mois de Juin 2007, avec plus de vécu cette fois (bien que j'y ai incorporé quelques termes techniques météo mais toujours trés clairement expliqué pour le public)!

Vous verrez dans la suite, beaucoup d'images, de comparaisons, afin de rendre toute l'atmosphère, tout le vécu de mes expériences météo, pour peux, on s'y croirait vraiment, j'ai longtemps travaillé sur cette partie du texte afin de fidéliser cette atmosphère et pour vous là faire partager en tant que passionné de meteo déjà, mais aussi pour susciter au public cette envie de connaître la suite des évènement... Tout ceci en direct dans mon roman!

Trés bonne lecture... cordialement!

Chapitre 1 :

Le monde à changé !

1 Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j’en ai profité pour flâner dans les ruelles étriquées et sombres du vieil Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour-là malgré un Mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit dernière. J’arpentais le sol plein de pavés de granit et m’arrêtai devant une grande place où siège la mairie d’Avignon. Pas loin face à moi, un manège et derrière moi, des chaises, des tables ou les gens se désaltéraient face à des pubs. J’avais ce jour là le cœur léger, sans doute le fait de voir tout ce petit monde réuni, d’entendre parler les gens avec beaucoup d’emphase, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruit que faisait le feuillage des platanes face au Mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi j’avais envie de me rassurer ce jour-là ? Alors qu’il y’a deux semaines à peine, il s’était passé une chose vraiment intrigante et inattendue…

Peut être, suis-je le seul à trouver cela surprenant après tout ? Il y’a deux semaines donc, un évènement climatique s’était produit… Une chaleur record, avait plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été. L’atmosphère pendant une bonne semaine était irrespirable à cause de l’ozone engendré par ses fortes chaleurs inhabituelles pour une fin Mai. Je suis peut être le seul à m’inquiéter de ces phénomènes météorologiques, car aujourd’hui, l’atmosphère est redevenu calme, sans aucun excès, avec un modeste Mistral pas si désagréable que ça… Peut être que les gens se sont posés des questions au moment de cette vague de fortes chaleurs, ou peut être pas… Quelle été alors la raison de mes inquiétudes à propos de ces changements ? Pourquoi j’y attachais autant d’importance plus que quiconque ?

Cela ne faisait aucun doute, du moins dans mon esprit, ces changements brutaux de régimes atmosphériques étaient devenus un peu plus fréquents ! Et ils m’inquiétaient, car tout simplement, étant depuis ma prime enfance, passionné par la climatologie et les bouleversements climatiques à l’échelle planétaire, j’avais remarqué (et pas seulement moi, quelques voisins aussi qui ont la main verte) que depuis quelques années, le climat à changé. Notre région subit depuis maintenant quatre bonnes années consécutives, des précipitations très faibles au point que la sècheresse s’éternise tout en devenant critique dans notre département et d’une façon beaucoup plus générale, dans notre région PACA. Pendant que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l’écart. Nous avons eu cependant, de bonnes périodes orageuses, qui auront permis de faire reverdir certaines zones complètement asséchées, les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques et qui laissaient apparaître des zones parcellaires ou la terre était morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, en tout cas, tout semblait plus clair à présent, le climat avait changé de façon spectaculaire et en très peu de temps, ce qui rendait le constat encore plus inquiétant… Le monde aussi avait changé, à cause des évènements climatiques qui ont déjà commencé à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune, et la flore sur l’ensemble de notre globe terrestre. La calotte polaire en arctique, continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie avec une évolution de plus en plus rapide! J’étais horrifié… mais en même temps, je me laissais une certaine marge d’appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme les gens sans doute, j’étais inquiet, mais pas paniqué… J’étais heureux en ce premier jour de Juin tout simplement… Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps en ces temps de réchauffement climatique existe toujours. Je voulais encore y croire malgré moi en disant que cette sécheresse un jour, on allait l’a payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d’espoirs sur les phénomènes climatiques compensatoires. Après une longue période sèche, il serait tout à fait logique de connaître, une prolongation tout aussi importante

dans l’humidité et la fraîcheur, avec de nouveau des hivers plus rigoureux et blanc. J’aimerais tant que Noël 2007 soit blanc, si seulement ça pouvait se reproduire comme dans ma petite enfance…

Cependant, je repensais encore à ce moment là, au mois d’Avril que nous avons eu cette année, et qui fut même, largement hors norme, avec des températures estivales ! Avec une moyenne nationale de 14.5°C sur notre pays, ce mois d’Avril 2007 a défié tous les météorologistes friands de statistique. Il fut de manière catégorique, qualifié comme un mois exceptionnellement chaud pour la France et l’ensemble de l’Europe occidentale, du jamais vu d’après les plus éminents climatologues du monde entier… L’hiver aussi n’a pas manqué d’être élogieux en ce qui concerne les températures anormalement élevées sur l’ensemble de notre continent européen. Je me souviens d’un certain 19 Janvier 2007 à Avignon avec une température maximale de 22°C sous abris… Pour anecdote, j’ai un petit cerisier chez moi sur mon balcon, il commençait à faire des boutons et on distinguait même des fleurs prêtes à éclore sans véritablement se soucier des possibles frimas de l’hiver qui pouvaient intervenir à tout moment ! Je me rappelle très bien désormais, en creusant dans mes souvenirs, de cet interminable hiver 2006-2007 ou je scrutais nerveusement sur le net, des modèles de simulation du climat pour voir si une vague de froid allait enfin s’abattre sur nous avec son lot de températures froides pendant plusieurs jours, et de neiges… Il n’en fut rien décidément… Une masse d’air en provenance des Açores, très douce, recouvrait alors l’ensemble de notre pays et même au-delà de nos frontières durant cet hiver, qui fut d’après les spécialistes de la météorologie le plus doux depuis un demi-siècle !

Tout avait commencé par l’arrivée d’une vaste zone de haute pression sur la France, vraiment indéboulonnable, que l’on aurait dit que cet anticyclone était vissé sur nous. Ce système de hautes pressions a eu pour effet d’assécher la masse d’air dans un premier temps, annihilant tout espoir de temps humide, qui aurait pu recharger les nappes phréatiques correctement en France. Il faut avoir à l’esprit que l’essentiel des précipitations se produit en hiver, et ces précipitations sont réellement efficaces pour la recharge de ces nappes. Les pluies de printemps et d’été ne profitent uniquement qu’à la végétation au détriment du sol profond. Les gelées durant la mi- Décembre furent fréquentes à Partir du 22. Il s’agît de gelées d’inversion thermique, c'est-à-dire que sous ces solides conditions anticycloniques d’hiver, les plaines étaient sous l’influence d’un temps plus ou moins gris mais assez froid. De telles conditions en plaine, durant la période hivernale, peuvent durer des semaines, car le froid plus dense (donc plus lourd) que l’air environnant, stagne vers les plus basses couches atmosphérique. Ce froid par la suite, du fait d’une faible agitation de l’air en basse couche, emprisonne tous les polluants industrielles que l’homme rejette massivement dans l’atmosphère créant ainsi des brouillards potentiellement polluants responsables de nombreuses bronchites et autres problèmes respiratoires que nous connaissons fréquemment à cette période critique de l’année. En revanche, les stations d’altitude, bénéficiaient d’un ciel parfaitement dégagé avec un soleil omniprésent et des températures du coup, plus douces que dans les plaines. C’est pour cette raison que nous qualifions cette période de gelées d’inversions car il fait plus froid en plaine avec un temps gris, alors qu’en montagne c’est l’inverse. Juste là rien d’anormale, quoique c’est un peu handicapant pour les stations de ski qui ne recevaient aucun flocon durant cette période. C’est une situation en météorologie, tout à fait classique à cette époque de l’année, et j’étais plutôt confiant pour la suite de l’hiver, car on était qu’au début de la saison froide…

La fin de l’année m’a très vite déçu, la situation avait changé, mais pas comme je l’avais escompté. La vaste zone de hautes pressions atmosphérique, se décalait légèrement vers les pays d’Europe de l’est, en nous envoyant un flux de sud ouest plus dynamique qui a eu pour effet de brasser l’air en basse couche et de balayer la grisaille de la plaine. Ainsi, les températures se sont réchauffées aussi bien en plaine qu’en altitude, comme ça plus de jaloux. Les gelées matinales ont alors commencé à disparaître sur l’ensemble de l’hexagone et s’en est suivi, une longue période de douceur intense dont le paroxysme fut atteint le 19 Janvier chez moi avec ce 22°C à Avignon un après midi...

C’était une vision complètement farfelue, il m’est même arrivé de rire d’étonnement ce 19 Janvier 2007… Ce jour là, les gens étaient dehors en train de manger sur l’herbe, comme si c’était un banal après midi d’Avril… On aurait dit que les gens avaient perdu le sens des réalités, ainsi que la nature qui se croyait au printemps, c’était une vision tout à fait délirante et étonnante. D’une de mes fenêtres de mon appartement, côté sud, dont la vue donne sur un espace vert public, j’avais la curieuse impression d’être le spectateur d’une œuvre surréaliste d’un peintre comme Magritte, dans un musée culturel.

A partir de la semaine du 24 au 29 Janvier 2007, un épisode de froid intense et neigeux toucha alors l’ensemble de notre pays. Comble de l’ironie, la France durant cette période fait le deuil d’un homme au grand cœur l’Abbé Pierre, qui a marqué notre pays durant le 20ème siècle en aidant les plus pauvres à trouver un toit tous les hivers. On se souviendra de lui, l’hiver 1954, qui fut si rude pour les pauvres gens qui dormaient dehors, qu’il avait poussé un cri de colère pour que les plus démunies aient un logement décent ainsi que du travail. L’Abbé Pierre fut pour tous un grand frère pour l’humanité… La France fera ce deuil douloureux sous d’abondantes chutes de neige, comme pour se souvenir de lui que les grands hivers sont toujours là et qu’ils peuvent frapper chacun de nous à n’importe quelle moment.

Après ce court intermède hivernal, la France retrouvera à nouveau, des températures bien au dessus de ce que l’on devrait avoir habituellement en ce mois de Février, avec des périodes plus humides prolongées, sous une influence océanique d’ouest plus classique qui caractérise souvent nos hivers français à nos latitudes tempérées. Durant cette période, des tempêtes hivernales particulièrement violentes toucheront les côtes ouest de l’atlantique, avec de lourds dégâts notamment dans le sud ouest de la France et du côté de Biarritz le 17 Février au matin.

Pourtant, les spécialistes météo à la télévision continuaient à asséner que l’on ne pouvait pas faire de liens directs entre les phénomènes climatiques effectivement constatés dans le monde et le réchauffement de la planète ! Personnellement je n’en étais pas vraiment certain et je préférais repenser à l’Abbé Pierre et à ce coup d’éclat brutal de l’hiver vers la fin du mois de Janvier 2007, au moment ou l’on célébrait ses funérailles nationales.

11 Juin 2007 :

Depuis quatre jours maintenant, la chaleur avait reprit le dessus. De façon insidieuse, comme une araignée qui progressait lentement sur un mur vertical, la transition du frais au très chaud s’était opéré tout en douceur tout au long de cette semaine. Durant cet après midi du 11 Juin 2007, j’étais dans ma chambre, en train de m’exercer au piano. La chaleur qui régnait, était tellement enveloppante, que j’avais la désagréable impression, d’être une pomme enroulée dans un caramel liquide, collant et tiède…

En allant dans la cuisine, prendre un verre d’eau fraîche, je remarquai tout de suite une étrange luminosité à l’extérieur de mon appartement. Une lumière blanche, tamisée, tellement diffuse qu’il était presque impossible de savoir d’où provenait la source lumineuse en question. Le ciel était blanc et gris à la fois, un blanc poivre et sel, qui caractérise souvent les périodes de fortes chaleurs en été. On aurait dit, que le soleil avait occupé tout l’espace libre de la voûte céleste, impossible vraiment de dire très exactement, ou se trouvait le soleil à ce moment là. On se serait cru dans une salle capitonnée ou l’on enferme les fous afin de l’ai isoler du monde extérieur…

Je continuais mon piano pendant une heure, lorsque le bruit d’une averse soudaine me tira de mes activités musicales. Je me dirigeai rapidement vers la terrasse ! L’averse continuait tout en s’accentuant. Une véritable pluie tropicale était en train de s’abattre sur la ville, comme dans les petites Antilles ! Après une après midi éprouvante, le ciel était maintenant plus contrasté que tout à l’heure, ou tout était d’une homogénéité lumineuse déconcertante. D’un ciel très blanc, presque aussi pur que de la glace ou de la neige, venait alterner, des couleurs très sombres, noirâtres, avec des teintes violacées, tourmentées, chaotiques… Des coins de ciel bleu apparaissaient ça et là, comme des petites touches personnelles d’un peintre en train de peindre un tableau. Les rayons du soleil perçaient les nuages à ce moment là, et tombaient en pluie de lumière sur le vieil Avignon, sur les toits des immeubles qui scintillaient comme du cristal de verre. Soudain, une violente déflagration retentit, un tonnerre explosif ! A ce moment là, les alarmes des voitures retentirent, le bruit de la circulation s’était comme interrompu dans la ville, il régnait même, en dehors du tohu-bohu des alarmes, un silence un peu troublant ailleurs en dehors du cœur principal de la ville… Je sentais que quelque chose allait se passer, un truc qui était en état de latence, qui grossissait, grossissait et qui menaçait, comme un prédateur tapis dans l’ombre et qui serait prêt à bondir avec rage et férocité. La chaleur était moins importante sur les thermomètres à ce moment là, mais pour nous, l’impression était même au contraire de plus en plus désagréable, que l’on aurait dit un sauna. A ce moment précis, des effluves d’asphaltes mouillés par la pluie, me prirent à la gorge. Je reconnaissais bien alors, toute cette sensation unique que j’avais en moi, d’une fin d’après midi orageuse ! Cela me fit plaisir, après des jours si désespérément sec et calme… Tout était calme, pas un brin de vent ne venait agiter les frêles feuilles des platanes. Soudain, je sentis un drôle de frisson dans mon dos, comme si j’avais peur, comme si j’étais en attente d’une mauvaise nouvelle ou de quelque chose qui pourrait me perturber et me faire perdre toute ma sérénité. En fait ce n’était pas qu’une simple impression, la menace était sur le point de s’abattre sur Avignon. Les arbres se mirent lentement mais sûrement à se balancer. Derrière moi, un rouleau nuageux noir et compact progressait lentement dans ma direction côté sud de mon appartement. Des éclairs nombreux à fréquence élevée, commençaient à apparaître et le tonnerre était devenu plus régulier, comme si des mirages étaient en train de faire un raid aérien sur ma ville dans un bruit assourdissant. A ce moment là, le bruit du vent sur les arbres se mélangeait avec celui du tonnerre ininterrompu qui roulait des r comme personnes, mieux qu’un espagnol dans sa langue maternelle ! L’air était plus respirable à ce moment là, je me sentis revivre, et en même temps, j’étais tout excité, j’appelais mes parents pour leur montrer ce qu’il se passait à ce moment là, mais je l’ai agaçais, car ils étaient en train de regarder une série télé… Il ne s’était même pas aperçu que les images à la télé commençaient à sauter. Un flash intense à ce moment là illumina l’extérieur, un immense éclair qui fut précédé d’un fracas épouvantable ! Mes parents, furent donc résignés à éteindre cette maudite télé !

De retour sur ma terrasse, je pris mon caméscope pour filmer ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. C’était incroyable, le ciel avait une teinte verdâtre, bleuâtre, enfin difficile à décrire d’autant plus que j’étais dans une phase d’excitation importante. Ce qui m’impressionnait le plus, c’était l’aspect tourmenté de ce nuage qui traversait la ville à ce moment là, dans un vent de folie qui soufflait très fortement en rafale et qui vous glaçait le sang tellement il faisait frais… La température avait fait une chute prodigieuse à ce moment précis ! Mon attention se fixa brusquement sur un nuage particulièrement bas dans le ciel, qui tournoyait sans cesse, je filmais cette longue séquence vidéo en disant au fond de moi-même : « c’est une supercellule orageuse, et devant mes yeux, j’assiste à la formation en direct d’une tornade mes chers téléspectateurs ! » Je perdais toute objectivité à ce moment là, comme si je faisais un reportage pour la presse météo. Le nuage tournait effectivement sur lui-même, comme une toupie à une vitesse folle avant de se désagréger lentement dans le ciel. La rugosité des sols et l’infrastructure même de la ville ainsi que la forte turbulence au sol avec ce vent, ont certainement du avoir raison à ce tourbillon naissant en dessus de la ville. C’était bien la formation d’un « tuba » auquel j’ai assisté (un nuage en forme de tube si vous préférez, très courant lors d’un orage assez fort et qui s’étire de la base du nuage en direction du sol, lieu de départ des phénomènes potentiellement tornadiques…).

Les lumières des lampadaires, brusquement, se mirent à s’allumer, tant l’obscurité était impressionnante ! Il devait être 18h de l’après midi, et c’était déjà une ambiance crépusculaire bien entamée. Brusquement, très loin, j’entendis un bruit grandissant, de plus en plus insistant, comme si une foule faisait une ola. Une sorte de clameur montante, qui s’amplifiait de plus en plus… C’était la pluie qui était en train de gagner la ville, elle se mit à tomber brusquement dans un déluge difficilement imaginable. Très vite, la visibilité en ville était presque quasi nulle, et les voitures étaient à l’arrêt créant un engorgement de la circulation dans les ruelles. La pluie était vraiment très violente, et les égouts n’arrivaient pas à évacuer l’eau en excès tombée très rapidement. En plus de cela, les grilles d’évacuations des eaux pluviales de l’ensemble de la ville, étaient partiellement bouchées par des détritus, créant des inondations locales et la panique des gens bloqués dans la circulation.

18h45 :

Incroyable ! La pluie continuait et avait tendance à se renforcer. Voilà maintenant une vingtaine de minutes qu’il pleut comme ça sans discontinuer. A ce moment là, la grêle se mit à tomber de façon impressionnante avec la pluie, des grêlons assez gros, de la taille d’œufs de pigeons, tambourinaient sur les toits des villes et sur les voitures dans un bruit indescriptible ! Même les coups de canon des tonnerres étaient partiellement étouffés dans un tel vacarme. La foudre tombait de partout avec là aussi une intensité impressionnante. Cet orage apocalyptique dura encore une dizaine de minutes avant de s’évacuer lentement vers Carpentras. Vers 19 h, juste après l’orage, je suis sorti en ville avec de l’eau à mi cuisse, tout était inondé, les voitures avaient subi des dommages important sur les pare-brises, à cause de la grêle. Le grand centre commerciale du grand Avignon a été ce jour là évacué en urgence suite à d’importantes inondations dans les magasins en particulier à Cap sud ! Ce fut vraiment une journée incroyable ce 11 Juin 2007 que je n’oublierais jamais en ce qui concerne la violence de ce phénomène orageux après une après midi particulièrement chaude.

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Chapitre 1 :

"Le monde à changé !

1 Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j’en profitai pour flâner dans les ruelles étriquées et sombres du vieil Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour-là malgré un Mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit précédente. J’arpentais le sol pavé de granit et m’arrêtai devant une grande place où siège la mairie d’Avignon. Non loin de là, face à moi, un manège, et derrière moi, des chaises et des tables où les gens se désaltéraient face à des pubs. J’avais ce jour-là le cœur léger, sans doute le fait de voir tout ce petit monde réuni, d’entendre parler les gens avec beaucoup de faconde, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruissement du feuillage des platanes face au Mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi j’avais envie de me rassurer ce jour-là ? Alors que deux semaines auparavant, il s’était passé une chose vraiment intriguante et inattendue…

Peut être, étais-je le seul à trouver cela surprenant après tout ? Un évènement climatique s’était produit… Une chaleur record avait plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été et cela à la mi-mai ! L’atmosphère pendant une bonne semaine fut irrespirable à cause de l’ozone généré par ces fortes chaleurs inhabituelles pour un mois de Mai. Je fus peut-être le seul à m’inquiéter de ces phénomènes météorologiques, car ce jour-là, l’atmosphère était redevenue calme, sans aucun excès, avec un modeste Mistral pas plus désagréable que cela… Peut être que les gens se posèrent des questions au moment de cette vague de fortes chaleurs, ou peut être pas… Quelle était alors la raison de mes inquiétudes à propos de ces changements ? Pourquoi y attachais-je autant d’importance, plus que quiconque ?

Cela ne faisait aucun doute, du moins dans mon esprit, ces changements brutaux de régimes atmosphériques étaient devenus un peu plus fréquents. Et ils m’inquiétaient ! Tout simplement car passionné de climatologie depuis ma prime enfance, j’avais remarqué que depuis le climat avait changé au fil des ans. Certains de mes voisins à la main verte avançaient le même constat. Notre région souffrait depuis maintenant quatre bonnes années, de précipitations très faibles au point que la sècheresse s’éternisa et devint critique dans notre département, et d'une façon beaucoup plus générale, dans la région PACA. Alors que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l’écart. Nous eûmes cependant de bonnes périodes orageuses, qui permirent de faire reverdir certaines zones complètement asséchées les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques, et qui laissaient apparaître des parcelles où la terre était morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, en tout cas, tout semblait plus clair à présent, le climat avait changé de façon spectaculaire et en très peu de temps, ce qui rendait le constat encore plus inquiétant… Le monde aussi avait changé, à cause des évènements climatiques qui avaient déjà commencé à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune et la flore sur l’ensemble de notre globe terrestre. La banquise en arctique continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie avec une évolution de plus en plus rapide ! J’étais consterné… mais en même temps, je m'autorisais une certaine marge d’appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme beaucoup de gens sans doute, j’étais inquiet mais sans plus… J’étais heureux en ce premier jour de Juin tout simplement… Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps existait toujours ! Je voulais encore y croire en disant que cette sécheresse, un jour, on allait la payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d’espoirs sur les phénomènes climatiques compensatoires. Après une longue période sèche, il serait tout à fait logique de connaître une durée tout aussi importante d’humidité et de fraîcheur avec de nouveau, des hivers plus rigoureux et blanc. Je me surprenais à rêver que Noël 2007 fut blanc, comme dans ma petite enfance…

Cependant, je repensais encore à ce moment là, au mois d’Avril que nous avions eu cette année, et qui fut même, largement hors norme, avec des températures estivales ! Avec une moyenne nationale de 14.5°C sur notre pays, ce mois d’Avril 2007 défia tous les météorologistes friands de statistiques. Il fut de manière catégorique qualifié comme un mois exceptionnellement chaud pour la France et l’ensemble de l’Europe occidentale. Du jamais vu d’après les plus éminents climatologues du monde entier… L’hiver aussi ne manqua pas d’être remarquable en ce qui concerne les températures anormalement élevées relevées sur l’ensemble de notre continent européen. Je me souviens d’un certain 19 Janvier 2007 à Avignon avec une température maximale de 22°C sous abri… J'ai en mémoire une anecdote, un petit cerisier, chez moi sur mon balcon, qui commença à faire des boutons ! On distinguait même des fleurs prêtes à éclore et qui ne souciaient pas des possibles frimas de l’hiver qui pouvaient intervenir à tout moment ! Je me rappelle très bien désormais, en creusant dans mes souvenirs, de cet interminable hiver 2006-2007 ou je scrutais nerveusement sur le net, des modèles de simulation du climat pour voir si une vague de froid allait enfin s’abattre sur nous avec son lot de températures froides pendant plusieurs jours, et de neiges… Il n’en fut rien décidément… Une masse d’air en provenance des Açores, très douce, recouvrit alors l’ensemble de notre pays et même au-delà de nos frontières durant cet hiver, qui fut d’après les spécialistes de la météorologie le plus doux depuis un demi-siècle !

Tout avait commencé par l’arrivée d’une vaste zone de haute pression sur la France, vraiment indéboulonnable. On aurait dit que cet anticyclone était vissé sur nous ! Ce système de hautes pressions eut pour effet d’assécher la masse d’air dans un premier temps, annihilant tout espoir de temps humide qui aurait pu recharger les nappes phréatiques. Il faut avoir à l’esprit que l’essentiel des précipitations se produit en hiver, et ces précipitations sont réellement efficaces pour la recharge de ces nappes. Les pluies de printemps et d’été ne profitent qu’à la végétation et non pas au sol profond. Les gelées durant la mi-décembre furent fréquentes. Il s’agissait de gelées d’inversion thermique, c'est-à-dire que sous ces solides conditions anticycloniques d’hiver, les plaines étaient sous l’influence d’un temps plus ou moins gris mais assez froid. De telles conditions en plaine, durant la période hivernale, peuvent durer des semaines, car l'air froid plus dense (donc plus lourd) que l’air environnant, stagne vers les plus basses couches atmosphérique. Ce froid par la suite, du fait d’une faible agitation de l’air en basse couche, emprisonna tous les polluants industriels que l’homme rejette massivement dans l’atmosphère, créant ainsi des brouillards potentiellement polluants responsables de nombreuses bronchites et autres problèmes respiratoires que nous connaissons fréquemment à cette période critique de l’année. En revanche, les stations d’altitude bénéficiaient d’un ciel parfaitement dégagé avec un soleil omniprésent et des températures du coup, plus douces que dans les plaines. C’est pour cette raison que nous qualifions cette période de gelées d’inversions car il fait plus froid en plaine, avec un temps gris, qu’en montagne située au-dessus de la couche nuageuse. Jusque-là rien d’anormal, quoique c’était un peu handicapant pour les stations de ski qui ne recevaient aucun flocon durant cette période. C’était une situation en météorologie, tout à fait classique à cette époque de l’année, et j’étais plutôt confiant pour la suite de l’hiver, car on n'était qu’au début de la saison froide…"

Atmosphère, je t'ai corrigé quelques fautes de toute nature dans cette partie. Cordialement, Eric. (je ne dis pas qu'il n'en reste pas !)

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1 Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j’en profitai pour flâner dans les ruelles étriquées et sombres du vieil Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour-là malgré un Mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit précédente. J’arpentais le sol pavé de granit et m’arrêtai devant une grande place où siège la mairie d’Avignon. Non loin de là, face à moi, un manège, et derrière moi, des chaises et des tables où les gens se désaltéraient face à des pubs. J’avais ce jour-là le cœur léger, sans doute le fait de voir tout ce petit monde réuni, d’entendre parler les gens avec beaucoup de faconde, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruissement du feuillage des platanes face au Mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi j’avais envie de me rassurer ce jour-là ? Alors que deux semaines auparavant, il s’était passé une chose vraiment intriguante et inattendue…

Peut être, étais-je le seul à trouver cela surprenant après tout ? Un évènement climatique s’était produit… Une chaleur record avait plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été et cela à la mi-mai ! L’atmosphère pendant une bonne semaine fut irrespirable à cause de l’ozone généré par ces fortes chaleurs inhabituelles pour un mois de Mai. Je fus peut-être le seul à m’inquiéter de ces phénomènes météorologiques, car ce jour-là, l’atmosphère était redevenue calme, sans aucun excès, avec un modeste Mistral pas plus désagréable que cela… Peut être que les gens se posèrent des questions au moment de cette vague de fortes chaleurs, ou peut être pas… Quelle était alors la raison de mes inquiétudes à propos de ces changements ? Pourquoi y attachais-je autant d’importance, plus que quiconque ?

Cela ne faisait aucun doute, du moins dans mon esprit, ces changements brutaux de régimes atmosphériques étaient devenus un peu plus fréquents. Et ils m’inquiétaient ! Tout simplement car passionné de climatologie depuis ma prime enfance, j’avais remarqué que depuis le climat avait changé au fil des ans. Certains de mes voisins à la main verte avançaient le même constat. Notre région souffrait depuis maintenant quatre bonnes années, de précipitations très faibles au point que la sècheresse s’éternisa et devint critique dans notre département, et d'une façon beaucoup plus générale, dans la région PACA. Alors que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l’écart. Nous eûmes cependant de bonnes périodes orageuses, qui permirent de faire reverdir certaines zones complètement asséchées les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques, et qui laissaient apparaître des parcelles où la terre était morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, en tout cas, tout semblait plus clair à présent, le climat avait changé de façon spectaculaire et en très peu de temps, ce qui rendait le constat encore plus inquiétant… Le monde aussi avait changé, à cause des évènements climatiques qui avaient déjà commencé à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune et la flore sur l’ensemble de notre globe terrestre. La banquise en arctique continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie avec une évolution de plus en plus rapide ! J’étais consterné… mais en même temps, je m'autorisais une certaine marge d’appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme beaucoup de gens sans doute, j’étais inquiet mais sans plus… J’étais heureux en ce premier jour de Juin tout simplement… Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps existait toujours ! Je voulais encore y croire en disant que cette sécheresse, un jour, on allait la payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d’espoirs sur les phénomènes climatiques compensatoires. Après une longue période sèche, il serait tout à fait logique de connaître une durée tout aussi importante d’humidité et de fraîcheur avec de nouveau, des hivers plus rigoureux et blanc. Je me surprenais à rêver que Noël 2007 fut blanc, comme dans ma petite enfance…

Cependant, je repensais encore à ce moment là, au mois d’Avril que nous avions eu cette année, et qui fut même, largement hors norme, avec des températures estivales ! Avec une moyenne nationale de 14.5°C sur notre pays, ce mois d’Avril 2007 défia tous les météorologistes friands de statistiques. Il fut de manière catégorique qualifié comme un mois exceptionnellement chaud pour la France et l’ensemble de l’Europe occidentale. Du jamais vu d’après les plus éminents climatologues du monde entier… L’hiver aussi ne manqua pas d’être remarquable en ce qui concerne les températures anormalement élevées relevées sur l’ensemble de notre continent européen. Je me souviens d’un certain 19 Janvier 2007 à Avignon avec une température maximale de 22°C sous abri… J'ai en mémoire une anecdote, un petit cerisier, chez moi sur mon balcon, qui commença à faire des boutons ! On distinguait même des fleurs prêtes à éclore et qui ne souciaient pas des possibles frimas de l’hiver qui pouvaient intervenir à tout moment ! Je me rappelle très bien désormais, en creusant dans mes souvenirs, de cet interminable hiver 2006-2007 ou je scrutais nerveusement sur le net, des modèles de simulation du climat pour voir si une vague de froid allait enfin s’abattre sur nous avec son lot de températures froides pendant plusieurs jours, et de neiges… Il n’en fut rien décidément… Une masse d’air en provenance des Açores, très douce, recouvrit alors l’ensemble de notre pays et même au-delà de nos frontières durant cet hiver, qui fut d’après les spécialistes de la météorologie le plus doux depuis un demi-siècle !

Tout avait commencé par l’arrivée d’une vaste zone de haute pression sur la France, vraiment indéboulonnable. On aurait dit que cet anticyclone était vissé sur nous ! Ce système de hautes pressions eut pour effet d’assécher la masse d’air dans un premier temps, annihilant tout espoir de temps humide qui aurait pu recharger les nappes phréatiques. Il faut avoir à l’esprit que l’essentiel des précipitations se produit en hiver, et ces précipitations sont réellement efficaces pour la recharge de ces nappes. Les pluies de printemps et d’été ne profitent qu’à la végétation et non pas au sol profond. Les gelées durant la mi-décembre furent fréquentes. Il s’agissait de gelées d’inversion thermique, c'est-à-dire que sous ces solides conditions anticycloniques d’hiver, les plaines étaient sous l’influence d’un temps plus ou moins gris mais assez froid. De telles conditions en plaine, durant la période hivernale, peuvent durer des semaines, car l'air froid plus dense (donc plus lourd) que l’air environnant, stagne vers les plus basses couches atmosphérique. Ce froid par la suite, du fait d’une faible agitation de l’air en basse couche, emprisonna tous les polluants industriels que l’homme rejette massivement dans l’atmosphère, créant ainsi des brouillards potentiellement polluants responsables de nombreuses bronchites et autres problèmes respiratoires que nous connaissons fréquemment à cette période critique de l’année. En revanche, les stations d’altitude bénéficiaient d’un ciel parfaitement dégagé avec un soleil omniprésent et des températures du coup, plus douces que dans les plaines. C’est pour cette raison que nous qualifions cette période de gelées d’inversions car il fait plus froid en plaine, avec un temps gris, qu’en montagne située au-dessus de la couche nuageuse. Jusque-là rien d’anormal, quoique c’était un peu handicapant pour les stations de ski qui ne recevaient aucun flocon durant cette période. C’était une situation en météorologie, tout à fait classique à cette époque de l’année, et j’étais plutôt confiant pour la suite de l’hiver, car on n'était qu’au début de la saison froide…"

Atmosphère, je t'ai corrigé quelques fautes de toute nature dans cette partie. Cordialement, Eric. (je ne dis pas qu'il n'en reste pas !)

Je te remercie trés chaleureusement pour ton aide! J'espère en tout cas que cette première partie ne t'a pas trop donné de fils à retordres concernant la nature même de mes fautes ainsi que mes tournures synthaxiques et gramaticales quelques peu maladroites de ma part (celà fait vraiment trés longtemps que je me suis arrêté brusquement du jour au lendemain d'écrire comme je le faisais avant quand j'étais adolescent à une époque).

Je reconnais trés volontier mes lacunes à ce niveau, car le français quoique l'on en dise, est une langue tellement riche (par son vocabulaire, son orthographe), que mon simple niveau scolaire ne suffit pas à combler ces lacunes, et qui peuvent apparaître pour des yeux plus expert que moi en matière de phrases bien construite, comme des fautes vraiment grossières qui peuvent faire bondir!

J'ai passé en fait mon après midi à corriger la première partie de mon récit, et même en me concentrant énormément sur mes phrases, je suis passé à côté des fautes "évidentes"... Je mets le mot "évidentes" entre parenthèses, car je ne suis même pas sur personellement de leurs évidences... malgré ta correction (et je tiens vraiment du fond du coeur à te remercier chaleureusment pour cette méritante contribution qui me fait plaisir), je ne vois pourtant peu de différences entre mes propres phrases et les tiennes. En fait, je m'apperçois seulement que ça veut dire exactement la même chose (l'idée générale, de la phrase reste inchangée). Mais j'ai beaucoup de difficultés en fait, à distinguer la subtilité synthaxique ou gramaticale?

J'espère bien avoir recourt plus souvent à ces aides, au fur et à mesure de la rédaction de ce roman, celà me permettra, de revoir le français mais d'une manière non pas isolée mais avec des personnes, sous une forme de débat participatif (il n'y-aura pas que l'aspect purement rédactionnel dans l'élaboration de ce roman) on pourra aussi parler des idées du textes avec des hypothèses sérieuses d'actualités, (je fais signe, aux plus grands experts sur infoclimat notamment à Alain Coustou qui m'a orienté vers des articles trés intéréssant sur "l'effet vénusien" sur les risques climatiques qui pourraient nous concerner à l'horizon 2050), c'est en fait la clée de voute, le vif du sujet de mon livre, qui se voudra une sorte de roman à mi chemin entre la " science fiction" et le "roman d'anticipation", d'ou la grande difficulté de ce roman ou plutôt le défis que je tente de relever avec votre aide pour que cet ouvrage touche le plus large public possible!

En vous remerciant tous pour votre contribution et en espérant qu'à travers cette histoire, chacun d'entre vous puisse se reconnaître dans leurs passions et leurs craintes à propos de ces changements climatiques. C'est aussi un autre défis de taille que je tente de relever tout en vulgarisant des notions trés complexes au premier abord, qui font appels plus souvent, à des lois naturelles qui échappent encore, à la clairvoyance des plus grands scientifiques de ce début du 21ème siècle!

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43 - Saint-Géron/Village de Combadine

En fait, je m'aperçois seulement que ça veut dire exactement la même chose (l'idée générale, de la phrase reste inchangée). Mais j'ai beaucoup de difficultés en fait, à distinguer la subtilité synthaxique ou gramaticale?

Je me suis contenté de mettre un peu d'ordre dans la concordance des temps. La difficulté de ce point de vue réside dans le fait que les retours dans les périodes passées - qui tiennent du récit (imparfait/passé simple) s'opèrent dans un cadre actuel (présent). J'ai aussi corrigé quelques fautes de syntaxe (répétitions...) en essayant d'articuler au mieux les phrases (conjonctives, relatives...). Enfin, quelques mots étaient improprement employés, je leur en ai donc substitué d'autres au sens plus adapté.

Il ne s'agissait pas en effet d'infléchir le sens du texte : c'est ton roman, pas le mien ! default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Il ne s'agissait pas en effet d'infléchir le sens du texte : c'est ton roman, pas le mien ! default_dry.pngdefault_cool.png

Oui elle est là la difficulté dans la correction d'un texte qui n'est pas le sien. Finalement Altitude600 aura fait le boulot que je me proposais de faire. default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">J'aurai un peu plus de temps en début de semaine, je tâcherai de prendre le relais. J'ai lu les premiers paragraphes, et a priori je ne vois rien à redire. A part peut-être une phrase à l'interrogatif où l'inversion n'a pas été respectée, mais là je me répète et comme le disait aussi Altitude600, ça relève peut-être du style volontairement familier.

Sinon pour le thème et la trame du scénario, ça promet d'être palpitant. L'important aussi c'est de bien te documenter, comme tu as déjà commencé de le faire avec les articles recommandés par Alain Coustou.

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Bonjour,

Je me permet d'intervenir aussi, tu peux aussi t'aider avec un dictionnaire des synonymes, c'est très pratique et cela évite les répétitions..... default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Bonne continuation !

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Magnifique Atmosphère! Personellement j'adore!

J'attend la troisième partie...et j'en redemande! default_pinch.gif

Même si quelques phrases sont syntaxiquements mal rédigées, le texte en lui même, et ta manière d'écrire sont tout à fait acceptable, avec des tournures littéraires parfois recherchées (rythme creshendo pour mettre en relief (emphase?) l'intensité de plus en plus importante de l'orage, un stress à la fois mental et physique chez le lecteur qui monte comme si il se trouvait sur le lieu du phénomène...) Bref tout une serie de phénomènes qui nous fait vite adhérer à ton style d'écriture et le scénario.

Très vite, la visibilité en ville était presque quasi nulle, et les voitures étaient à l’arrêt créant un engorgement de la circulation dans les ruelles.

"était presque quasi nulle ", si je puis me permettre c'est une tournure à changer avec une redondance fortement accentuée par l'amplitude de ta phrase...puisque presque = quasi ( du moins je pense)!Il me tarde de connaître la suite!

Alexy

PS : j'avais fait également de mon côté un texte du même genre retracant les vacances d'un français à la Nouvelle-orélans, la semaine du passage de Katrina : Un monstre de la nature au doux nom de Katrina

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Voiçi quelques modifications d'ordre gramaticales et synthaxiques de mon texte suivant vos recommandations.

Si vous trouvez encore quelques fautes, faîtes moi l'ai savoir et je l'ai corrigerais... Bien que le scénario soit agréable pour beaucoup d'entre vous, je me dois de faire les choses dans les règles niveau orthographe et grammaire, car il s'agît d'un roman vous l'aurez compris, donc il faut aussi que ça soit agréable à lire gramaticalement et orthographiquement.... default_huh.png

Chapitre 1 :

Le monde à changé !

1 Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j’en profitai pour flâner dans les ruelles étriquées et sombres du vieil Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour-là malgré un Mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit précédente. J’arpentais le sol pavé de granit et m’arrêtai devant une grande place où siège la mairie d’Avignon. Non loin de là, face à moi, un manège et derrière moi, des chaises et des tables où les gens se désaltéraient face à des pubs. J’avais ce jour là le cœur léger, sans doute le fait de voir tout ce petit monde réuni, d’entendre parler les gens avec beaucoup de faconde, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruissement du feuillage des platanes face au Mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi j’avais envie de me rassurer ce jour-là ? Alors que deux semaines auparavant, il s’était passé une chose vraiment intrigante et inattendue…

Peut être, étais-je le seul à trouver cela surprenant après tout ? Un évènement climatique s’était produit… Une chaleur record avait plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été et cela à la mi-Mai. L’atmosphère pendant une bonne semaine fut irrespirable à cause de l’ozone engendré par ses fortes chaleurs d’une précocité anormale. Je fus peut-être le seul à m’inquiéter de ces phénomènes météorologiques, car ce jour-là, l’atmosphère était redevenue calme, sans aucun excès, avec un modeste Mistral pas plus désagréable que cela… Peut être que les gens se posèrent des questions au moment de cette vague de fortes chaleurs, ou peut être pas… Quelle été alors la raison de mes inquiétudes à propos de ces changements ? Pourquoi y attachais-je autant d’importance, plus que quiconque ?

Cela ne faisait aucun doute, du moins dans mon esprit, ces changements brutaux de régimes atmosphériques étaient devenus un peu plus fréquents. Et ils m’inquiétaient ! Tout simplement, car je suscitais toujours depuis ma plus tendre enfance, un profond intérêt pour la climatologie en général et la science météorologique. J’avais remarqué progressivement des modifications du régime pluviométrique ainsi qu’une progression globale croissante des températures moyennes estivales dans ma ville. Certains de mes voisins à la main verte avançaient le même constat. Notre région souffrait depuis maintenant quatre bonnes années, de précipitations très faibles au point que la sècheresse s’éternisa et devint critique dans notre département et d’une façon beaucoup plus générale, dans notre région PACA. Alors que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l’écart. Nous eûmes cependant de bonnes périodes orageuses, qui permirent de faire reverdir certaines zones complètement asséchées, les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques et qui laissaient apparaître des parcelles où la terre était morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, en tout cas, tout semblait plus clair à présent, le climat avait changé de façon spectaculaire et en très peu de temps, ce qui rendait le constat encore plus inquiétant… Le monde aussi avait changé, à cause des évènements climatiques qui avaient déjà commencé à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune, et la flore sur l’ensemble de notre globe terrestre. La banquise en arctique continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie avec une évolution de plus en plus rapide ! J’étais consterné… mais en même temps, je m’autorisais une certaine marge d’appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme beaucoup de gens sans doute, j’étais inquiet, mais sans plus… J’étais heureux en ce premier jour de Juin tout simplement… Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps existait toujours ! Je voulais encore y croire en disant que cette sécheresse, un jour, on allait l’a payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d’espoirs sur les phénomènes climatiques compensatoires. Après une longue période sèche, il serait tout à fait logique de connaître, une période tout aussi importante d’humidité et de fraîcheur avec de nouveau, des hivers plus rigoureux et blanc. Je me surprenais à rêver que Noël 2007 fut blanc, comme dans ma petite enfance…

Cependant, je repensais encore à ce moment là, au mois d’Avril que nous avions eu cette année, et qui fut même, largement hors norme, avec des températures estivales ! Avec une moyenne nationale de 14.5°C sur notre pays, ce mois d’Avril 2007 défia tous les météorologistes friands de statistiques. Il fut de manière catégorique qualifié comme un mois exceptionnellement chaud pour la France et l’ensemble de l’Europe occidentale. Du jamais vu d’après les plus éminents climatologues du monde entier… L’hiver aussi ne manqua pas d’être remarquable en ce qui concerne les températures relevées sur l’ensemble de notre continent européen. Le souvenir d’un après-midi du 19 Janvier 2007 à Avignon où la température maximale avait atteint 22°C sous abris, restera dans mon esprit, marqué comme une empreinte indélébile… J’ai en mémoire, une anecdote, un petit cerisier, chez moi sur mon balcon, qui commença à faire des boutons ! On distinguait même des fleurs prêtes à éclore et qui ne se souciaient pas des possibles frimas de l’hiver qui pouvaient intervenir à tout moment ! Je me rappelle très bien désormais, en creusant dans mes souvenirs, de cet interminable hiver 2006-2007 ou je scrutais nerveusement sur le net, des modèles de simulation du climat pour voir si une vague de froid allait enfin s’abattre sur nous avec son lot de températures froides pendant plusieurs jours, et de neiges… Il n’en fut rien décidément… Une masse d’air en provenance des Açores, très douce, recouvrit alors l’ensemble de notre pays et même au-delà de nos frontières durant cet hiver, qui fut d’après les spécialistes de la météorologie le plus doux depuis un demi-siècle !

Tout avait commencé par l’arrivée d’une vaste zone de haute pression sur la France, vraiment indéboulonnable. On aurait dit que cet anticyclone était vissé sur nous ! Ce système de hautes pressions eut pour effet d’assécher la masse d’air dans un premier temps, annihilant tout espoir de temps humide, qui aurait pu recharger les nappes phréatiques. Il faut avoir à l’esprit que l’essentiel des précipitations se produisant en hiver, sont réellement efficaces pour ces nappes. Les pluies de printemps et d’été ne profitent qu’à la végétation et non pas au sol profond. Les gelées durant la mi-décembre furent fréquentes. Il s’agissait de gelées d’inversion thermique, c'est-à-dire que sous ces solides conditions anticycloniques d’hiver, les plaines étaient sous l’influence d’un temps plus ou moins gris mais assez froid. De telles conditions en plaine, durant la période hivernale, peuvent durer des semaines, car le froid plus dense (donc plus lourd) que l’air environnant, stagne vers les plus basses couches atmosphérique. Ce froid par la suite, du fait d’une faible agitation de l’air en basse couche, emprisonna tous les polluants industriels que l’homme rejette massivement dans l’atmosphère créant ainsi des brouillards potentiellement polluants responsables de nombreuses bronchites et autres problèmes respiratoires que nous connaissons fréquemment à cette période critique de l’année. En revanche, les stations d’altitude bénéficiaient d’un ciel parfaitement dégagé avec un soleil omniprésent. Les températures, du coup, furent plus douces que dans les plaines. C’est pour cette raison que nous qualifions cette période de gelées d’inversions car il fait plus froid en plaine avec un temps gris, qu’en montagne située au-dessus de la couche nuageuse. Jusque-là rien d’anormal, quoique c’était un peu handicapant pour les stations de ski qui ne recevaient aucun flocon durant cette période. C’était une situation en météorologie, tout à fait classique à cette époque de l’année, et j’étais plutôt confiant pour la suite de l’hiver, car on était qu’au début de la saison froide…

La fin de l’année m’avait très vite déçu, la situation avait changé, mais pas comme je l’avais escompté. La vaste zone de hautes pressions, se décalait légèrement vers les pays d’Europe de l’est, en nous envoyant un flux de sud ouest plus dynamique qui eut pour effet de brasser l’air en basse couche, ainsi que la grisaille qui n’en finissait pas de s’éterniser dans les plaines. Ainsi, les températures se réchauffèrent à tous les niveaux des couches atmosphériques, comme ça plus de jaloux. Les gelées matinales commencèrent à disparaître sur l’ensemble de l’hexagone et s’en est suivi, une longue période de douceur intense dont le paroxysme fut atteint le 19 Janvier chez moi avec ce fameux 22°C à Avignon durant un après midi...

C’était une vision complètement farfelue, je me surprenais même à rire d’étonnement ce 19 Janvier 2007… Ce jour-là, les gens s’étendirent sur l’herbe, comme si c’était un banal après midi d’Avril… On aurait dit qu’ils avaient perdu le sens des réalités, tout comme la nature qui se croyait au printemps. C’était une vision tout à fait délirante et étonnante ! D’une de mes fenêtres de mon appartement, côté sud, dont la vue nous entraîne sur un espace vert public, j’avais la curieuse impression d’être le spectateur d’une nouvelle œuvre surréaliste d’un peintre comme Magritte, exposée dans un musée culturel.

A partir de la semaine du 24 au 29 Janvier 2007, un épisode de froid intense et neigeux toucha alors l’ensemble de notre pays. Comble de l’ironie, la France durant cette période faisait le deuil d’un homme au grand cœur l’Abbé Pierre, qui avait marqué notre pays durant ce 20ème siècle désormais écoulé. En aidant les plus pauvres à trouver un toit tous les hivers, il avait contribué à créer un formidable élan de solidarité à l’échelle nationale, puis plus tard en dehors de nos frontières, avec la création d’une association « EMMAÜS » devenue au fil des années émérite et d’une grande popularité. On se souviendra de lui plus particulièrement, de l’hiver 1954, qui fut si rude pour les pauvres gens qui dormaient dehors, qu’il avait poussé un cri de révolte face aux plus hautes instances politiques de notre pays. L’Abbé Pierre fut définitivement et incontestablement pour tous, un grand frère pour l’humanité… La France fera ce deuil douloureux sous d’abondantes chutes de neige, comme pour se souvenir de lui que les grands hivers étaient toujours là et qu’ils pouvaient frapper chacun de nous à n’importe quelle moment.

Après ce court intermède hivernal, la France retrouvera à nouveau, des températures bien au dessus de ce que l’on devrait avoir habituellement en ce mois de Février, avec des périodes plus humides prolongées, sous une influence océanique d’ouest plus classique qui caractérisait souvent nos hivers français à nos latitudes tempérées. Durant cette période, des tempêtes hivernales particulièrement violentes affectèrent de manière non négligeable, les côtes ouest de l’atlantique, avec de lourds dégâts notamment dans le sud ouest de la France et du côté de Biarritz le 17 Février au matin.

Pourtant, les spécialistes météo à la télévision, continuaient à asséner que l’on ne pouvait pas se permettre directement, de faire ce genre de raccourci trop simplifié selon eux, entre les phénomènes climatiques effectivement constatés dans le monde et le réchauffement de la planète ! Personnellement je n’en étais pas vraiment certain et je préférais repenser à l’Abbé Pierre et à ce coup d’éclat brutal de l’hiver vers la fin du mois de Janvier 2007, au moment ou l’on célébrait ses funérailles nationales.

11 Juin 2007 :

Depuis quatre jours maintenant, la chaleur avait reprit le dessus. De façon insidieuse, comme une araignée qui progressait lentement sur un mur vertical, la transition du frais au très chaud s’était opéré tout en douceur tout au long de cette semaine. Durant cet après midi du 11 Juin 2007, j’étais dans ma chambre, en train de m’exercer au piano. La chaleur qui régnait, était tellement enveloppante, que j’avais la désagréable impression, d’être une pomme enroulée dans un caramel liquide, collant et tiède…

En allant dans la cuisine, prendre un verre d’eau fraîche, je remarquai tout de suite une étrange luminosité à l’extérieur de mon appartement. Une lumière blanche, tamisée, tellement diffuse qu’il était presque impossible de savoir d’où provenait la source lumineuse en question. Le ciel était blanc et gris à la fois, un blanc poivre et sel, qui caractérisait souvent les périodes de fortes chaleurs en été. On aurait dit, que le soleil avait occupé tout l’espace libre de la voûte céleste, impossible vraiment de dire très exactement, ou se trouvait le soleil à ce moment là. On se serait cru dans une salle capitonnée ou l’on enfermait habituellement les fous afin de l’ai isoler du monde extérieur…

Je continuais mon piano pendant une heure, lorsque le bruit d’une averse soudaine me tira de mes activités musicales. Je me dirigeai rapidement vers la terrasse ! L’averse continua tout en s’accentuant. Une véritable pluie tropicale s’abattit sur la ville, comme dans les petites Antilles ! Après une après midi sans relief dans la luminosité céleste, le ciel était maintenant beaucoup plus contrasté. D’un ciel très blanc, presque aussi pur que de la glace ou de la neige, venait alterner, des couleurs très sombres, noirâtres, avec des teintes violacées, tourmentées, chaotiques… Des espaces lacunaires d’un bleu topaze, apparaissaient ça et là, comme des petites touches personnelles d’un peintre en train de peindre un tableau. Les rayons du soleil perçaient les nuages à ce moment là, et tombaient en pluie de lumière sur le vieil Avignon, sur les toits des immeubles qui scintillaient comme du cristal de verre. Soudain, une violente déflagration retentit, un tonnerre explosif ! A ce moment là, les alarmes des voitures retentirent, le bruit de la circulation s’était interrompu dans la ville, il régnait même, en dehors du tohu-bohu des alarmes, un silence un peu troublant ailleurs, hors du cœur de la ville… Je sentis que quelque chose allait se passer, une chose qui était en état de latence, qui grossissait, grossissait et qui menaçait, comme un prédateur tapis dans l’ombre et qui serait prêt à bondir avec rage et férocité. La chaleur était moins importante sur les thermomètres à ce moment là, mais pour nous, l’impression était même au contraire, de plus en plus désagréable, comme si on était dans un sauna. A ce moment précis, des effluves d’asphaltes mouillés par la pluie, me prirent à la gorge. Je reconnaissais bien alors, toute cette sensation unique que j’avais en moi, d’une fin d’après midi orageuse ! Cela me fit plaisir, après des jours si désespérément secs et paisibles… Tout était calme, pas un brin de vent ne venait agiter les frêles feuilles des platanes. Soudain, je sentis un drôle de frisson dans mon dos, comme si j’avais peur, comme si j’étais en attente d’une mauvaise nouvelle ou de quelque chose qui pourrait me perturber et me faire perdre toute ma sérénité. En fait ce n’était pas qu’une simple impression, la menace fut sur le point de s’abattre sur Avignon. Les arbres se mirent lentement mais sûrement à se balancer. Derrière moi, un rouleau nuageux noir et compact progressait rapidement dans ma direction côté sud de mon appartement. Des éclairs nombreux à fréquence élevée, commençaient à apparaître et le tonnerre était devenu plus régulier, comme si des mirages étaient en train de faire un raid aérien sur ma ville dans un bruit assourdissant. A ce moment là, le bruit du vent sur les arbres se mélangeait avec celui du tonnerre ininterrompu qui roulait des r comme personnes, mieux qu’un espagnol dans sa langue maternelle ! L’air était plus respirable à ce moment là, je me sentis revivre, et en même temps, j’étais tout excité, j’appelais mes parents pour leur montrer ce qu’il se passait à ce moment là, mais je l’ai agaçais, car ils étaient en train de regarder une série télé… Il ne s’était même pas aperçu que les images à la télé commençaient à sauter. Un flash intense à ce moment là illumina l’extérieur, un immense éclair qui fut précédé d’un fracas épouvantable ! Mes parents, furent donc résignés à éteindre cette maudite télé !

De retour sur ma terrasse, je pris mon caméscope pour filmer ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. C’était incroyable, le ciel avait une teinte verdâtre, bleuâtre, enfin difficile à décrire d’autant plus que j’étais dans une phase d’excitation importante. Ce qui m’impressionnait le plus, c’était l’aspect tourmenté de ce nuage qui traversait la ville à ce moment là, dans un vent de folie qui soufflait très fortement en rafale et qui vous glaçait le sang tellement il faisait frais… La température avait fait une chute prodigieuse à ce moment précis ! Mon attention se fixa brusquement sur un nuage particulièrement bas dans le ciel, qui tournoyait sans cesse, je filmais cette longue séquence vidéo en disant au fond de moi-même : « c’est une supercellule orageuse, et devant mes yeux, j’assiste à la formation en direct d’une tornade mes chers téléspectateurs ! » Je perdais toute objectivité à ce moment là, comme si je faisais un reportage pour la presse météo. Le nuage tournait effectivement sur lui-même, comme une toupie à une vitesse folle avant de se désagréger lentement dans le ciel. La rugosité des sols et l’infrastructure même de la ville ainsi que la forte turbulence atmosphérique avec ce vent, ont certainement du avoir raison à ce tourbillon naissant en dessus de la ville. C’était bien la formation d’un « tuba » auquel j’ai assisté (un nuage en forme de tube si vous préférez, très courant lors d’un orage assez fort et qui s’étire de la base du nuage en direction du sol, lieu de départ des phénomènes potentiellement tornadiques…).

Les lumières des lampadaires, brusquement, se mirent à s’allumer, tant l’obscurité était impressionnante ! Il devait être 18h de l’après midi, et c’était déjà une ambiance crépusculaire bien entamée. Brusquement, très loin, j’entendis un bruit grandissant, de plus en plus insistant, comme si une foule faisait une ola. Une sorte de clameur montante, qui s’amplifiait de plus en plus… C’était la pluie qui était en train de gagner la ville, elle se mit à tomber brusquement dans un déluge difficilement imaginable. Très vite, la visibilité en ville était quasi nulle, et les voitures étaient à l’arrêt créant un engorgement de la circulation dans les ruelles. La pluie était vraiment très violente, et les égouts n’arrivaient pas à évacuer l’eau en excès tombée très rapidement. En plus de cela, les grilles d’évacuations des eaux pluviales de l’ensemble de la ville, étaient partiellement bouchées par des détritus, créant des inondations locales et la panique des gens bloqués dans la circulation.

18h45 :

Incroyable ! La pluie continuait et avait tendance à se renforcer. Voilà maintenant une vingtaine de minutes qu’il pleuvait comme ça sans discontinuer. A ce moment là, la grêle se mit à tomber de façon impressionnante avec la pluie, des grêlons assez gros, de la taille d’œufs de pigeons, tambourinaient sur les toits des villes et sur les voitures dans un bruit indescriptible ! Même les coups de canon des tonnerres étaient partiellement étouffés dans un tel vacarme ! La foudre tombait de partout avec là aussi une intensité impressionnante ! Cet orage apocalyptique dura encore une dizaine de minutes avant de s’évacuer lentement vers Carpentras. Vers 19 h, juste après l’orage, je suis sorti en ville avec de l’eau à mi cuisse, tout était inondé, les voitures avaient subi des dommages important sur les pare-brises, à cause de la grêle. Le grand centre commercial du grand Avignon a été ce jour là évacué en urgence suite à d’importantes inondations dans les magasins en particulier à Cap sud ! Ce fut vraiment une journée incroyable ce 11 Juin 2007 que je n’oublierais jamais en ce qui concerne la violence de ce phénomène orageux après une après midi particulièrement chaude.

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Voiçi le moment tragique de l'histoire, celui ou mon personnage se fait foudroyer lors de l'orage terrible de la nuit du 15 Juin 2007:

Nuit de 15 Juin 2007 :

Depuis plusieurs heures déjà, notre département fut placé en vigilance orange par météo- France, pour un risque accru d’orages très violents en seconde partie de nuit. Il fallait dire que ce jour là, la situation météorologique n’avait rien de banal. Pour un passionné comme moi, de phénomènes atmosphériques violent, c’était la nuit idéale pour prendre des photos numériques de foudres nocturnes ! En ce 15 Juin 2007, la situation météorologique ressemblait curieusement, à nos fameux épisodes méditerranéens que nous connaissions fréquemment durant la période automnale. Après un mois d’Avril particulièrement estival, le mois de Juin ressemblait étrangement à celui de Septembre, comme si les saisons étaient décalées de trois mois sur le calendrier…

Durant une bonne partie de la soirée, vers l’ouest de ma position, un véritable spectacle pyrotechnique naturel s’offrait à mes yeux. L’intensité électrique des éclairs vers le département du Gard ne cessait pas de faiblir et avait même tendance, à se renforcer au fil des heures. J’avais rarement vu d’ailleurs, une intensité électrique aussi forte. Le nuage ressemblait à une formidable pile électrique, un générateur de courant formidable, qui semblait s’acharner depuis maintenant quatre bonnes heures, sur le département du Gard. Je me dirigeai alors dans ma chambre pour consulter les radars pluviométriques et les radars foudre disponible sur le net gratuitement, pour tous les passionnés bénévoles, qui suivent comme moi l’évolution du temps. Il y’avait effectivement dans le département du Gard, une violente cellule orageuse quasi stationnaire, qui faisait du surplace en déversant des trombes d’eau toujours au même endroit. Dans ce genre de situation, le risque de crues rapides (crues éclairs) était important et pouvait rapidement déboucher sur une situation potentiellement catastrophique pour de terribles inondations dans ce secteur très sensible. Ce département, d’un point de vue purement statistique et climatologique subissait régulièrement des phénomènes similaires de cette nature. Quand de l’air chaud, humide et instable remontait de méditerranée, en venant buter sur le sud des Cévennes Gardoises, des pluies stationnaires d’intensités modérées à fortes se déversaient toujours au même endroit. De plus, si la masse d’air en altitude, était assez froid, alors la différence entre un air doux et humide en basse couche et cet air plus froid vers les plus hautes couches atmosphériques suffisait à entraîner une instabilité, créant ainsi des phénomènes orageux très localisés, mais néanmoins assez violents. Si par malheur, ces cellules orageuses devenaient stationnaires, alors, on comprenait aisément, que les quantités pluviométriques, dans une telle situation, explosaient, au point de provoquer de terribles inondations.

Nous étions alors, depuis minuit, le 15 Juin, et cette situation automnale était sur le point semble t-il, de se réaliser. Vers deux heures du matin, mes parents s’apprêtaient à aller se coucher. Moi j’étais toujours devant ma terrasse, en train d’admirer ce spectacle. La lueur des éclairs était vive, l’intensité était de plus en plus forte. On pouvait alors compter à ce moment là deux à trois éclairs toutes les secondes ! C’était comme un stroboscope, dans une boite de nuit. Il faisait jour tellement que les éclairs s’acharnèrent vers l’ouest de ma position. Un étrange ballet sur les plus hauts sommets des nuages se produisit à ce moment précis, le spectacle était grandiose, mais néanmoins inquiétant. J’avais même parfois l’impression d’entendre les décharges électriques, alors que c’est le tonnerre en principe que nous entendons logiquement. D’ailleurs, il était impossible d’entendre le tonnerre, car l’orage était trop éloigné par rapport à nous. L’atmosphère était surréaliste, tout était calme dehors… si calme… J’entendais seulement des petits crépitements électriques, je ne sais pas si c’était mon imagination qui me jouait des tours, car j’étais tellement excité par cet orage, que tous mes sens auraient été sans doute démultiplié au point d’entendre les décharges électriques qui léchaient la base et la hauteur des nuages ! J’entendais : « Tic----traaaaac ki tric cliq ti cliq… » On aurait dit des bruits électroniques, ou quelqu’un qui faisait du morse je sais pas ?... Ou une personne, un voisin espiègle, qui derrière sa fenêtre m’espionnait et se moquait de moi en me prenant en photos… Car il faut dire que je n’étais pas raisonnable, à une heure aussi tardive de la nuit en pyjama sur ma terrasse… certains m’auraient pris pour un fou ! Mais je n’en tenais pas compte… Les gens pouvaient même penser ce qu’ils voulaient de moi… d’ailleurs il n’y avait personne, tout le monde était couché !

Après une heure de plus sur ma terrasse, l’orage avait faiblit électriquement, et je me résolu à aller me coucher vers trois heures du matin…

04h00 :

Un de mes volets de ma chambre s’ouvra brusquement dans un fracas terrible ! Le vent l’avait presque arraché… Je fis un bond terrible dans mon lit ! La tourmente s’était levé et soufflait avec une violence terrible. Les éclairs étaient vraiment nombreux et le tonnerre bien audible pour une fois avec même des claquements secs, comme des coups de pétards le 14 Juillet ! Brusquement, une averse diluvienne se mit à tomber. La pluie tombait à l’horizontale et à grosse goutte. C’était un vrai mur d’eau dehors. Je me précipitais alors pour aller fermer mes volets. J’étais pied nu et je sentis de l’eau froide sous mes pieds, la pluie avait rentrait dans ma chambre.

J’accourus alors dans ma salle de bain pour prendre une serpillière et une éponge. Soudain en revenant dans ma chambre à pas précipités, mes cheveux furent hérissés ainsi que tous mes poils sur mes bras et mes jambes. Une vive lueur verte fit son apparition et m’aveugla. Je reçus un coup de fouet terrible à ce moment précis sur mes oreilles et sur mon corps qui se mis à trembler dans de violentes convulsions incontrôlable. Je m’écroulai par terre, lentement, presque sans bruit… Je n’entendis plus rien, ma chute par terre se faisait lentement comme si le temps s’était arrêté, puis brusquement, un voile noir m’enveloppait devant mes yeux, je ne voyais plus rien, je n’entendais plus rien, étais-je alors mort ?

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Bonjour Atmosphère

Voilà les premiers paragraphes corrigés. Je pense pouvoir en faire quelques autres dans la journée. Comme toujours, je me suis contenté des corrections d'orthographe, de concordance des temps ou autres maladresses dont je pense qu'elles n'étaient pas volontaires. En revanche je me suis efforcé de respecter le style du texte et sa spontanéité parfois proche du langage parlé (phrases séparées par une virgule par ex).

Dis le moi si tu souhaites que ce genre de choses soit aussi corrigé.

Sinon je me répète c'est très intéressant. A chaque fin de paragraphe, j'ai envie de lire le suivant... et cerise sur le gâteau, je vais devenir incollable sur la climatologie d'Avignon ces dernières années ! default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> Enfin, la fin de ton nouveau texte est franchement prenante (coup de foudre).

Juste une chose : pour éviter l'écueil du roman d'expert avec son côté suivi climatologique pur et dur, ce serait bien que tu introduises une histoire humaine indépendante de la météo pour étoffer ton roman.

Côté orthographe et syntaxe, attention à la place des virgules (erreur fréquente dans tes phrases), ainsi qu'à la concordance des temps, source de tes principales erreurs grammaticales. Sinon, le vocabulaire est riche et le texte reste agréable à lire. En travaillant sur ces quelques points faibles, tu pourrais en faire rapidement un texte de qualité. Bon courage, on attend la suite ! default_flowers.gifdefault_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ps : si j'ai bien compris, tu souhaites aussi que l'on participe au scénario avec nos suggestions au fur et à mesure de tes posts... ?

Chapitre 1 :

Le monde a changé !

1er Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j'en profitai pour flâner dans les ruelles étriquées et sombres du vieil Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour-là malgré un mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit précédente. J'arpentais le sol pavé de granit et m'arrêtai devant une grande place où siège la mairie d'Avignon. Non loin de là, face à moi, un manège et derrière moi, des chaises et des tables où les gens se désaltéraient face à des pubs. J'avais ce jour là le cœur léger, sans doute le fait de voir tout ce petit monde réuni, d'entendre parler les gens avec beaucoup de faconde, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruissement du feuillage des platanes face au mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi avais-je envie de me rassurer ce jour-là ? Alors que deux semaines auparavant, il s'était passé une chose vraiment intrigante et inattendue…

Peut être [pas de virgule] étais-je le seul à trouver cela surprenant après tout ? Un évènement climatique s'était produit… Une chaleur record avait plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été et cela à la mi-Mai. L'atmosphère pendant une bonne semaine avait été irrespirable à cause de l'ozone engendré par ces fortes chaleurs d'une précocité anormale. Je fus peut-être le seul à m'inquiéter de ces phénomènes météorologiques, car ce jour-là [pas de virgule] l'atmosphère était redevenue calme, sans aucun excès, avec un modeste mistral pas plus désagréable que cela… Peut être que les gens s'étaient posé des questions au moment de cette vague de fortes chaleurs, ou peut être pas… Quelle était alors la raison de mes inquiétudes à propos de ces changements ? Pourquoi y attachais-je autant d'importance, plus que quiconque ?

Cela ne faisait aucun doute, du moins dans mon esprit : ces changements brutaux de régimes atmosphériques étaient devenus un peu plus fréquents. Et ils m'inquiétaient ! Tout simplement [pas de virgule] parce que je ressentais [suscitais ==> contresens] toujours depuis ma plus tendre enfance [pas de virgule] un profond intérêt pour la climatologie en général et la science météorologique. J'avais remarqué progressivement des modifications du régime pluviométrique ainsi qu'une progression globale croissante des températures moyennes estivales dans ma ville. Certains de mes voisins à la main verte avançaient le même constat. Depuis maintenant quatre bonnes années, notre région souffrait de précipitations très faibles au point que la sècheresse s'éternisait, devenant critique dans notre département et, [ajout de virgule] d'une façon beaucoup plus générale, dans notre région PACA. Alors que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l'écart. Nous avions eu cependant de bonnes périodes orageuses, qui avaient permis de faire reverdir certaines zones complètement asséchées [pas de virgule] les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques et laissant apparaître des parcelles de terre morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, en tout cas, tout semblait plus clair à présent, le climat avait changé de façon spectaculaire et en très peu de temps, ce qui rendait le constat encore plus inquiétant… Le monde aussi avait changé, à cause des évènements climatiques qui avaient déjà commencé à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune, et la flore sur l'ensemble de notre globe terrestre. La banquise en arctique continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie avec une évolution de plus en plus rapide ! J'étais consterné… mais en même temps, je m'autorisais une certaine marge d'appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme beaucoup de gens sans doute, j'étais inquiet, mais sans plus… J'étais heureux en ce premier jour de Juin tout simplement… Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps existait toujours ! Je voulais encore y croire en me disant que cette sécheresse, un jour, on allait la payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d'espoirs sur les phénomènes climatiques compensatoires. Après une longue période sèche, on allait donc tout à fait logiquement connaître [pas de virgule] une période tout aussi importante d'humidité et de fraîcheur avec,[ajout de virgule] de nouveau, des hivers plus rigoureux et blancs. Je me surprenais à rêver d'un Noël 2007 blanc, comme dans ma petite enfance…

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Bonjour Atmosphère

Voilà les premiers paragraphes corrigés. Je pense pouvoir en faire quelques autres dans la journée. Comme toujours, je me suis contenté des corrections d'orthographe, de concordance des temps ou autres maladresses dont je pense qu'elles n'étaient pas volontaires. En revanche je me suis efforcé de respecter le style du texte et sa spontanéité parfois proche du langage parlé (phrases séparées par une virgule par ex).

Dis le moi si tu souhaites que ce genre de choses soit aussi corrigé.

Sinon je me répète c'est très intéressant. A chaque fin de paragraphe, j'ai envie de lire le suivant... et cerise sur le gâteau, je vais devenir incollable sur la climatologie d'Avignon ces dernières années ! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Enfin, la fin de ton nouveau texte est franchement prenante (coup de foudre).

Juste une chose : pour éviter l'écueil du roman d'expert avec son côté suivi climatologique pur et dur, ce serait bien que tu introduises une histoire humaine indépendante de la météo pour étoffer ton roman.

Côté orthographe et syntaxe, attention à la place des virgules (erreur fréquente dans tes phrases), ainsi qu'à la concordance des temps, source de tes principales erreurs grammaticales. Sinon, le vocabulaire est riche et le texte reste agréable à lire. En travaillant sur ces quelques points faibles, tu pourrais en faire rapidement un texte de qualité. Bon courage, on attend la suite ! default_dry.pngdefault_flowers.gif

Ps : si j'ai bien compris, tu souhaites aussi que l'on participe au scénario avec nos suggestions au fur et à mesure de tes posts... ?

Chapitre 1 :

Le monde a changé !

1er Juin 2007 :

Quelle merveilleuse journée ! De retour du lycée Aubanel à Avignon, j'en profitai pour flâner dans les ruelles étriquées et sombres du vieil Avignon, pour faire les boutiques. Il faisait relativement beau ce jour-là malgré un mistral insistant et une atmosphère bien rafraîchie par les pluies orageuses de la nuit précédente. J'arpentais le sol pavé de granit et m'arrêtai devant une grande place où siège la mairie d'Avignon. Non loin de là, face à moi, un manège et derrière moi, des chaises et des tables où les gens se désaltéraient face à des pubs. J'avais ce jour là le cœur léger, sans doute le fait de voir tout ce petit monde réuni, d'entendre parler les gens avec beaucoup de faconde, comme il est souvent de coutume dans le midi de la France, le tintement des verres, le bruissement du feuillage des platanes face au mistral qui soufflait ce premier Juin 2007… Tout ceci me rassurait ! Mais pourquoi avais-je envie de me rassurer ce jour-là ? Alors que deux semaines auparavant, il s'était passé une chose vraiment intrigante et inattendue…

Peut être [pas de virgule] étais-je le seul à trouver cela surprenant après tout ? Un évènement climatique s'était produit… Une chaleur record avait plongé Avignon sous une chape de plomb, comme en plein été et cela à la mi-Mai. L'atmosphère pendant une bonne semaine avait été irrespirable à cause de l'ozone engendré par ces fortes chaleurs d'une précocité anormale. Je fus peut-être le seul à m'inquiéter de ces phénomènes météorologiques, car ce jour-là [pas de virgule] l'atmosphère était redevenue calme, sans aucun excès, avec un modeste mistral pas plus désagréable que cela… Peut être que les gens s'étaient posé des questions au moment de cette vague de fortes chaleurs, ou peut être pas… Quelle était alors la raison de mes inquiétudes à propos de ces changements ? Pourquoi y attachais-je autant d'importance, plus que quiconque ?

Cela ne faisait aucun doute, du moins dans mon esprit : ces changements brutaux de régimes atmosphériques étaient devenus un peu plus fréquents. Et ils m'inquiétaient ! Tout simplement [pas de virgule] parce que je ressentais [suscitais ==> contresens] toujours depuis ma plus tendre enfance [pas de virgule] un profond intérêt pour la climatologie en général et la science météorologique. J'avais remarqué progressivement des modifications du régime pluviométrique ainsi qu'une progression globale croissante des températures moyennes estivales dans ma ville. Certains de mes voisins à la main verte avançaient le même constat. Depuis maintenant quatre bonnes années, notre région souffrait de précipitations très faibles au point que la sècheresse s'éternisait, devenant critique dans notre département et, [ajout de virgule] d'une façon beaucoup plus générale, dans notre région PACA. Alors que le reste du pays subissait de puissantes vagues orageuses durant ce mois de Mai 2007, la Provence restait plus ou moins à l'écart. Nous avions eu cependant de bonnes périodes orageuses, qui avaient permis de faire reverdir certaines zones complètement asséchées [pas de virgule] les années précédentes, dénudées de leurs herbes aromatiques et laissant apparaître des parcelles de terre morcelée par un assèchement excessif.

Dans mon esprit, en tout cas, tout semblait plus clair à présent, le climat avait changé de façon spectaculaire et en très peu de temps, ce qui rendait le constat encore plus inquiétant… Le monde aussi avait changé, à cause des évènements climatiques qui avaient déjà commencé à modifier les milieux naturels, bouleversant ainsi la faune, et la flore sur l'ensemble de notre globe terrestre. La banquise en arctique continuait de perdre de son épaisseur et de sa superficie avec une évolution de plus en plus rapide ! J'étais consterné… mais en même temps, je m'autorisais une certaine marge d'appréciation par rapport à ces dérèglements… Comme beaucoup de gens sans doute, j'étais inquiet, mais sans plus… J'étais heureux en ce premier jour de Juin tout simplement… Il faisait frais… Comme quoi ce type de temps existait toujours ! Je voulais encore y croire en me disant que cette sécheresse, un jour, on allait la payer par un bon épisode pluvieux prolongé ! Je fondais beaucoup d'espoirs sur les phénomènes climatiques compensatoires. Après une longue période sèche, on allait donc tout à fait logiquement connaître [pas de virgule] une période tout aussi importante d'humidité et de fraîcheur avec,[ajout de virgule] de nouveau, des hivers plus rigoureux et blancs. Je me surprenais à rêver d'un Noël 2007 blanc, comme dans ma petite enfance…

Afin que ce roman puisse contribuer à votre adhésion (notamment en tant que passionné de météorologie ou climatologie), et dans un soucis de rigueur intégré dans un cadre purement romanesque (d'ou la difficulté majeur de cette oeuvre car elle ne doit pas viser uniquement qu'un public d'expert, mon public étant beaucoup plus élargi), je me dois "un minimum" d'intégrer quelques passages explicatifs (dont la fonction justement est d'expliquer, tout en restant dans le vif du sujet en étant accessible pour tous). C'est pour cette raison, que j'ai décidé de pas m'isoler dans la création de ce roman afin de ne pas raconter des approximations, car je ne suis pas spécialisé en climatologie mais uniquement en météorologie (en gros j'étudie le fonctionnement de la machine atmosphérique tandis que la climatologie fait appel à plus de connaissances, car c'est le système terre, atmosphère, océan ainsi que quelques facteurs astronomiques qui rentrent en ligne de mire pour cette discipline qui n'a rien à voir avec la météorologie pure). Donc oui, votre aide ne serait pas vaine, bien au contraire, et puis ça me permettra d'approfondir le sujet, car il est au coeur des préoccupations majeurs de ce 21ème siècle.

J'ai aussi besoin d'aide en grammaire, en orthographe, car j'écris comme je parle effectivement.... J'a beaucoup de vocabulaire, mais en ce qui concerne la grammaire (la place des virgules par exemple, là tu me pose une colle, je met des virgules sans que je réfléchisse, car il me paraît naturel d'en mettre dans une partie de phrase, et du coup, je ne comprend pas pour quelle raison il ne faut pas mettre de virgules à une partie du texte et à d'autre oui, c'est une différence que j'ai jamais su comprendre car tout simplement, à l'école, je n'ai pas appris celà, vu que j'étais dans une école spécialisée pour enfants handicapées).

L'orthographe l'autre jour, j'ai mis 3 heures à corriger lol ça peut paraître beaucoup mais c'est le temps nécéssaire qu'il m'a fallut pour corriger en cherchant dans des livres et des dictionnaires. L'orthographe est loin d'être mon point fort, tout comme la grammaire, la concordance des temps c'est pareil... Je ne prétend pas être un écrivain, mais vous découvrez mon style.

Etant atteint du syndrôme Asperger, j'ai énormément besoin de raconter, d'écrire, mais je suis pas capable de maîtriser les techniques du français. D'ailleur je suis incapable de comprendre un texte literraire car ce ne sont pas mes idées, quand j'écris, je me comprend et ça me procure plus de sentiments que si je lisais un texte, qui ne me procure rien du tout, c'est ça être atteint d'Asperger, ça fait parti de mon handicape.

C'est pour cette raison que je n'ai pas voulu rester isolé en écrivant cette histoire, j'ai besoin d'une boussolle, d'une carte, d'un sextan pour mener le navire dans cet expédition.

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Ah ok j'ai mieux compris ta démarche. default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sinon, du boulot imprévu m'est tombé dessus, mais j'ai quand même répondu à ton mp Atmosphère, et donc en grande partie à ton message ci-dessus.

J'ai un petit moment pour te corriger quelques paragraphes, j'en profite :

Cependant, je repensais encore à ce moment là, au mois d'Avril que nous avions eu cette année, et qui avait même été [suppression de virgule] largement hors norme, avec des températures estivales ! Avec une moyenne nationale de 14.5°C sur notre pays, ce mois d'Avril 2007 avait défié tous les météorologistes friands de statistiques, lesquels l'avaient catégoriquement qualifié de mois exceptionnellement chaud pour la France et l'ensemble de l'Europe occidentale. Du jamais vu d'après les plus éminents climatologues du monde entier. L'hiver aussi n'avait pas manqué d'être remarquable en ce qui concerne les températures relevées sur l'ensemble de notre continent européen. Le souvenir d'un après-midi du 19 Janvier 2007 à Avignon, [ajout de virgule] où la température maximale avait atteint 22°C sous abri, restera dans mon esprit, marqué comme une empreinte indélébile. Tout comme cette anecdote [J'aurais écrit plutôt "image"] d'un petit cerisier, chez moi sur mon balcon, commençant à faire des boutons ! On y distinguait même des fleurs prêtes à éclore, indifférentes aux possibles frimas de l'hiver susceptibles d'intervenir à tout moment ! En creusant dans mes souvenirs, je me remémore très bien désormais cet interminable hiver 2006-2007 où, sur le net, je scrutais nerveusement [suppression de virgule] des modèles de simulation du climat pour voir si une vague de froid allait enfin s'abattre sur nous avec son lot de températures froides pendant plusieurs jours, [j'ai laissé la virgule car expressive] et de neiges. Il n'en fut rien décidément. Une masse d'air en provenance des Açores, très douce, avait alors recouvert l'ensemble de notre pays et même au-delà de nos frontières durant cet hiver, le plus doux depuis un demi-siècle d'après les spécialistes de la météorologie !

Remarques :

- Dans tout ce paragraphe, j'ai laissé au passé simple ou à l'imparfait des phrases qui se situent pourtant dans le cadre chronologique du plus que parfait ou passé antérieur (action précédant l'action racontée), car tu parles de tes souvenirs en prenant le présent comme repère. Je me suis permis également de modifier la tournure de quelques phrases pour éviter la répétition de verbes, ou changer le passif en actif pour varier les angles d'attaque.

- Je me souviens de quelque chose / Je me rappelle (je me remémore) quelque chose (sans le "de")

default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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  • 2 weeks later...

Re bonjour!

Désolé pour cette longue interruption (bien volontaire), car l'exercice de rédaction d'un tel roman commence sérieusement à me poser des questions difficiles...

D'une part (l'orthographe, la grammaire et la syntaxe), ça va de soi, je fais ce que je peux actuellement pour y remédier avec des moyens du bord parfois dérisoirs (c'est là que l'on regrette de ne pas avoir eu un enseignement en français qui soit de plus grande qualité).

Je vois que je ne suis pas le seul actuellement à rencontrer ces difficultés (la methode de l'apprentissage d'une telle matière en France, est largement insufisante à mon gout, et d'une méthode globale, il aurait été plus judicieux de basculer vers une démarche d'apprentissage qui met l'accent sur une méthode dîte syllabique, qui a largement fait ses preuves dans le passé).

Je n'ai pas eu le privilège à l'époque d'avoir connu un tel enseignement.

Ceci dit, je bute également sur les concepts et idées liées au réchauffement climatique, comme vous le savez, dans la première partie de mon roman, le passioné est victime d'un éclair et tombe dans le coma.

Je me prépare donc à décrire un autre monde, en passant de 2007 à 2050... Mais à quoi va réellement ressembler 2050??? Voilà pourquoi je ne publie plus depuis un certain temps, car je fais de nombreuses recherches.

Et c'est loin d'être évident, je vais vous expliquer les raisons de mes premiers vrais tatonnements dans ce roman:

1) Il y'a des contradictions d'un auteur à l'autre, les idées sur le réchauffement climatique, qu'on le veuille ou pas, sont loin d'être clairement compréhensives. Certains anoncent un réchauffement, d'autres penchent sur un refroidissement, j'ai même lu un article sur l'activité du soleil sur le post IC, ou on parle barycentre, position des planètes gazeuses qui sont alignées... Bref j'y perd un peu mon latin, car le sujet est vraiment trop complexe pour moi.. D'après ce que j'ai pu en tirer, ce constat pourrait ammener la terre vers un refroidissement ou à une stabilisation du processus du réchauffement climatique. A ce sujet, je suis tombé sur un post dont le sujet a été juste un peu effleuré (ce topic n'a même pas été fermé et depuis plus de réponses...) /index.php?showtopic=17538&hl=Barycentre'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...p;hl=Barycentre

/index.php?showtopic=16507&hl=Refroidissement%20climatique'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...nt%20climatique

Ces sujets je trouve sont un peu à l'abandon et mériteraient d'être éclaircie. On constate de grandes incertitudes, et si mon roman doit être le plus fidèle possible, il faudrait prendre également en compte ces hypothèses liées à l'activité du soleil.

2) L'obscurcissement planétaire... Va t'il vraiment jouer sur le réchauffement en diminuant son effet?? La suie présente dans l'atmosphère en diminuant le rayonnement solaire sur la terre sera t'il responsable d'une baisse des températures? Le réchauffement l'emportera t-il au détriment de cet obscurcissement? Un détail troublant qui s'est passé pendant les attentats du wold trade center vers la côte est des USA, sur le fait que la suspension des vols pendant la crise, a augmenté de manière considérable quelques jours après, les températures dans cette partie des USA.

3) Quid de la circulation thermohaline dans l'atlantique nord?? Même si on est quasiment certain que cette circulation ne va pas brusquement s'interrompre (en fait on dit qu'elle ne s'arrêtera jamais cette circulation thermohaline) car j'ai bien compris que c'est grâce au vent en grande partie que les courant marins fonctionnent (si je dis faux corrigez moi, mais c'est ce que j'ai pu retenir en l'état actuelle des connaissances sur ce courant). Cependant, une diminution de ce courant maritime ou une simple déviation suffirait a créer des boulversements ou des surprises climatiques en Amérique du nord et en Europe. Pour celà, je vous renvois sur le site internet trés bien fait, que j'ai le loisir de consulter, de Jean-Marc Jaconvici http://www.manicore.com/

4) Je veux également que ce roman ne soit pas trop alarmiste sans toutefois occulter les "tristes réalités" qui nous attendent si nous restons impassible. Je veux trouver des portes de sorties, histoire que le lecteur puisse souffler entre deux canicules en se remettant en question. Mon but est de trouver des solutions, de repenser les nouvelles technologies et les modes de consomations. Il incitera ainsi, le lecteur à une véritable réflexion sur un problème crucial de notre siècle.

Ces quatres points sont de vrais freins, en ce moment dans la progression de mon roman, j'ai d'ailleur interrompu l'écriture pour mieux me documenter. Celà prendra du temps...

Mais entre temps, il n'est pas du tout interdit que vous me proposiez des pistes de réflexions afin de penser a 2050, comment sera notre monde??? Quelles sont les solutions que l'on doit prendre, comment l'homme doit-il réagir par rapport aux crises humanitaires, aux guerres, aux conflits que l'alimentation en défaut dans des parties du monde génère??

Quand je vous disais que ce roman serait sérieux, je ne vous ai pas menti, il l'est, et pour avoir un texte solide et cohérent, tout en étant engagé pour la sauvegarde de nos futures ressources, il est bon de prendre un net recul, de réfléchir longtemps, de lire des documents ou de regarder des émissions télévisées. C'est pas facil d'avoir sa propre opinion, d'autant plus, que je ne suis pas expert en climatologie, je ne me cache pas pour vous le dire.

Merci de votre aimable contribution en espérant que vous puissiez trouver dans mon ouvrage des éléments de réflexions à propos de notre futur et de l'avenir de nos enfants.

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Saint-Alban-Leysse - 311 m (Est Chambéry) -(73) et ponctuellement sur Palette-Le-Tholonet -158 m (Aix sud-est) (13) et Mazamet(81) - (ville : 266 m)

Re bonjour!

Désolé pour cette longue interruption (bien volontaire), car l'exercice de rédaction d'un tel roman commence sérieusement à me poser des questions difficiles...

D'une part (l'orthographe, la grammaire et la syntaxe), ça va de soi, je fais ce que je peux actuellement pour y remédier avec des moyens du bord parfois dérisoirs (c'est là que l'on regrette de ne pas avoir eu un enseignement en français qui soit de plus grande qualité).

Je vois que je ne suis pas le seul actuellement à rencontrer ces difficultés (la methode de l'apprentissage d'une telle matière en France, est largement insufisante à mon gout, et d'une méthode globale, il aurait été plus judicieux de basculer vers une démarche d'apprentissage qui met l'accent sur une méthode dîte syllabique, qui a largement fait ses preuves dans le passé).

Je n'ai pas eu le privilège à l'époque d'avoir connu un tel enseignement.

Ceci dit, je bute également sur les concepts et idées liées au réchauffement climatique, comme vous le savez, dans la première partie de mon roman, le passioné est victime d'un éclair et tombe dans le coma.

Je me prépare donc à décrire un autre monde, en passant de 2007 à 2050... Mais à quoi va réellement ressembler 2050??? Voilà pourquoi je ne publie plus depuis un certain temps, car je fais de nombreuses recherches.

Et c'est loin d'être évident, je vais vous expliquer les raisons de mes premiers vrais tatonnements dans ce roman:

1) Il y'a des contradictions d'un auteur à l'autre, les idées sur le réchauffement climatique, qu'on le veuille ou pas, sont loin d'être clairement compréhensives. Certains anoncent un réchauffement, d'autres penchent sur un refroidissement, j'ai même lu un article sur l'activité du soleil sur le post IC, ou on parle barycentre, position des planètes gazeuses qui sont alignées... Bref j'y perd un peu mon latin, car le sujet est vraiment trop complexe pour moi.. D'après ce que j'ai pu en tirer, ce constat pourrait ammener la terre vers un refroidissement ou à une stabilisation du processus du réchauffement climatique. A ce sujet, je suis tombé sur un post dont le sujet a été juste un peu effleuré (ce topic n'a même pas été fermé et depuis plus de réponses...) /index.php?showtopic=17538&hl=Barycentre'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...p;hl=Barycentre

/index.php?showtopic=16507&hl=Refroidissement%20climatique'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?show...nt%20climatique

Ces sujets je trouve sont un peu à l'abandon et mériteraient d'être éclaircie. On constate de grandes incertitudes, et si mon roman doit être le plus fidèle possible, il faudrait prendre également en compte ces hypothèses liées à l'activité du soleil.

2) L'obscurcissement planétaire... Va t'il vraiment jouer sur le réchauffement en diminuant son effet?? La suie présente dans l'atmosphère en diminuant le rayonnement solaire sur la terre sera t'il responsable d'une baisse des températures? Le réchauffement l'emportera t-il au détriment de cet obscurcissement? Un détail troublant qui s'est passé pendant les attentats du wold trade center vers la côte est des USA, sur le fait que la suspension des vols pendant la crise, a augmenté de manière considérable quelques jours après, les températures dans cette partie des USA.

3) Quid de la circulation thermohaline dans l'atlantique nord?? Même si on est quasiment certain que cette circulation ne va pas brusquement s'interrompre (en fait on dit qu'elle ne s'arrêtera jamais cette circulation thermohaline) car j'ai bien compris que c'est grâce au vent en grande partie que les courant marins fonctionnent (si je dis faux corrigez moi, mais c'est ce que j'ai pu retenir en l'état actuelle des connaissances sur ce courant). Cependant, une diminution de ce courant maritime ou une simple déviation suffirait a créer des boulversements ou des surprises climatiques en Amérique du nord et en Europe. Pour celà, je vous renvois sur le site internet trés bien fait, que j'ai le loisir de consulter, de Jean-Marc Jaconvici http://www.manicore.com/

4) Je veux également que ce roman ne soit pas trop alarmiste sans toutefois occulter les "tristes réalités" qui nous attendent si nous restons impassible. Je veux trouver des portes de sorties, histoire que le lecteur puisse souffler entre deux canicules en se remettant en question. Mon but est de trouver des solutions, de repenser les nouvelles technologies et les modes de consomations. Il incitera ainsi, le lecteur à une véritable réflexion sur un problème crucial de notre siècle.

Ces quatres points sont de vrais freins, en ce moment dans la progression de mon roman, j'ai d'ailleur interrompu l'écriture pour mieux me documenter. Celà prendra du temps...

Mais entre temps, il n'est pas du tout interdit que vous me proposiez des pistes de réflexions afin de penser a 2050, comment sera notre monde??? Quelles sont les solutions que l'on doit prendre, comment l'homme doit-il réagir par rapport aux crises humanitaires, aux guerres, aux conflits que l'alimentation en défaut dans des parties du monde génère??

Quand je vous disais que ce roman serait sérieux, je ne vous ai pas menti, il l'est, et pour avoir un texte solide et cohérent, tout en étant engagé pour la sauvegarde de nos futures ressources, il est bon de prendre un net recul, de réfléchir longtemps, de lire des documents ou de regarder des émissions télévisées. C'est pas facil d'avoir sa propre opinion, d'autant plus, que je ne suis pas expert en climatologie, je ne me cache pas pour vous le dire.

Merci de votre aimable contribution en espérant que vous puissiez trouver dans mon ouvrage des éléments de réflexions à propos de notre futur et de l'avenir de nos enfants.

Salut ! Tu avais justement hier un document sur le sujet sur la 3 ... il repasse demain à 3h default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

http://www.programme-tv.net/2007-10-17/1/5...es-de-plus.html ( je précise que la photo est une maison du Nord de la France dans un type de biome méditérannéen ! Et il me semble que le sud-est serait semi-désertique d'après ce docu/fiction default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

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Salut ! Tu avais justement hier un document sur le sujet sur la 3 ... il repasse demain à 3h default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

http://www.programme-tv.net/2007-10-17/1/5...es-de-plus.html ( je précise que la photo est une maison du Nord de la France dans un type de biome méditérannéen ! Et il me semble que le sud-est serait semi-désertique d'après ce docu/fiction default_sleep.png/emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

J'ai également pris connaissance de ce docu-fiction sur la trois hier soir, merci de le remettre au gout du jour pour les autres intervenants sur infoclimat.
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Je viens de changer le titre de mon roman:

c'est: " Terre boule de feu"!

Voilà default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> (en contradiction avec terre boule de neige)! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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