Atmosphère Posté(e) 22 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 22 octobre 2007 Bonjour! J'ai effectué des modifications dans la partie de mon texte concernant la nuit du 15 Juin 2007. J'ai particulièrement insisté sur le caractère dramatique et l'ambiance nocturne en mettant au centre de cet univers, l'homme et la nature, dans une communication un peu spéciale: Voiçi ce que ça donne réellement: Nuit de 15 Juin 2007 : Depuis plusieurs heures déjà, notre département fut placé en vigilance orange par météo- France, pour un risque accru d’orages très virulents en seconde partie de nuit. Il fallait dire que ce jour là, la situation météorologique n’avait rien de banal. Pour un passionné comme moi, de phénomènes atmosphériques violent, c’était la nuit idéale pour prendre des clichés numériques de foudres nocturnes ! En ce 15 Juin 2007, la situation météorologique ressemblait curieusement, à nos fameux épisodes méditerranéens que nous connaissions fréquemment durant la période automnale. Après un mois d’Avril particulièrement estival, le mois de Juin ressemblait étrangement à celui de Septembre, comme si les saisons étaient décalées de trois mois sur le calendrier… Durant une bonne partie de la soirée, vers l’ouest de ma position, un véritable spectacle pyrotechnique naturel s’offrait à mes yeux. L’intensité électrique des éclairs vers le département du Gard ne cessait pas de faiblir, bien au contraire ! J’avais rarement vu d’ailleurs, un tel déchaînement lumineux du ciel. Le nuage ressemblait à une formidable pile électrique, un générateur de courant formidable, qui semblait s’acharner depuis maintenant quatre bonnes heures, sur cette localité. Je me dirigeai en grande hâte dans ma chambre, pour consulter l’étendue géographique des précipitations orageuses ainsi que l’activité électrique. Toutes ces informations étaient gracieusement disponible sur le net, pour tous les passionnés et bénévoles, qui suivent comme moi l’évolution des caprices du temps. Il y’avait effectivement dans ce département coutumier du fait, une violente cellule orageuse quasi stationnaire, qui déversait des trombes d’eau. Dans ce genre de situation, on comprend bien que le risque de crues rapides (crues éclairs) est important et peut rapidement dégénérer en une situation potentiellement catastrophique pour de terribles inondations dans ce secteur très sensible. Ce département, d’un point de vue purement statistique et climatologique subissait régulièrement des phénomènes de cette nature. Quand une masse d’air chaud, humide et instable remonte de méditerranée, en venant buter sur le sud des Cévennes Gardoises, des pluies stationnaires d’intensités modérées à fortes se déversent traditionnellement au même endroit. De surcroît, si la masse d’air en altitude, est assez froid, alors l’interaction entre un air doux et humide en basse couche et un air nettement plus refroidi vers les plus hautes couches atmosphériques suffit à entraîner une certaine instabilité thermique verticale. La conséquence immédiate de cet état de l’atmosphère, se traduit alors par la formation de puissantes cellules orageuses très localisées, mais néanmoins virulentes. Si par malheur, ces cellules orageuses prennent un caractère stationnaire, à la faveur d’un contexte météorologique en altitude bien huilé, alors il est relativement facile de comprendre, que les quantités pluviométriques, systématiquement dans une telle situation, explosent, au point de provoquer de terribles inondations. Nous étions alors depuis minuit, le 15 Juin et cette situation automnale était sur le point semble t-il, de se réaliser. Vers deux heures du matin, mes parents s’apprêtaient à aller se coucher. Moi j’étais toujours devant ma terrasse, en train d’admirer ce spectacle. La lueur des éclairs était vive, l’intensité était de plus en plus forte. On pouvait alors compter à ce moment là deux à trois éclairs toutes les secondes ! C’était comme un stroboscope, dans une boite de nuit. Il faisait jour tellement que les flashs célestes s’acharnèrent vers l’ouest de ma position. Un étrange ballet gracieux, sur les plus hauts sommets des nuages, se produisit à ce moment précis. Le spectacle était grandiose, mais néanmoins inquiétant. J’avais même parfois l’impression d’entendre les décharges électriques. Cette impression, au fond de moi même était grotesque, et non rationnelle. Tout simplement car il s’agissait d’une perception, sans doute sensorielle, qui n’avait pas lieu d’être dans le domaine des sciences physiques. Habituellement, nous visualisons l’éclair, puis nous entendons le tonnerre. Cette remarque avait d’ailleurs vite fait de capturer mon esprit, pour l’isoler dans le monde rassurant et méthodique de la logique cartésienne. Par je ne sais quelle folie, quelle fantaisie, mon esprit fut troublé en quelques secondes, par une attirance qui me semblait fatale. Mes sens en étaient décuplés, au point sans doute de me familiariser dans cet autre univers parallèle de la foudre, celui que l’on tente d’élucider par une bonne dose de sciences en évoquant des hypothèses improbables comme les canaux ionisant de l’air, les bombardements de rayons Gamma d’origines cosmiques, le plasma, les pôles positifs et négatifs dans les nuages etc. Etait-ce l’atmosphère surréaliste et survoltée de cette nuit, qui me procurait cette démultiplication de sens profondément enfouis en moi ? Pourtant il me semblait très clairement distinguer, quelques petits crépitements électriques, je ne sais pas… car j’étais tellement excité par cet orage ! J’entendais : « Tic----traaaaac ki tric cliq ti cliq… » On aurait dit des bruits électroniques, ou quelqu’un qui faisait du morse je sais pas ?... Ou une personne, un voisin espiègle, qui derrière sa fenêtre m’espionnait et se moquait de moi en me prenant en photo comme un paparazzi. Car il faut dire que je n’étais pas raisonnable, à une heure aussi tardive de la nuit en pyjama sur ma terrasse… certains m’auraient pris pour un fou ! Mais je n’en tenais pas compte… Les gens pouvaient même penser ce qu’ils voulaient de moi… Jamais ils ne pourront ressentir toutes ces sensations. Pour moi, la meilleure communication qui puisse exister sur cette planète, c’est celle de la nature. Cependant, personne ne sait l’écouter. Ce soir là, plus particulièrement, j’entendais peut être, les petits cris de détresses du ciel, du climat… Allez donc savoir, ce que j’ai réellement entendu durant cette soirée, que je ne suis pas prés d’oublier. Après une heure de plus sur ma terrasse, l’orage avait faiblit électriquement, et je me résolu à aller me coucher vers trois heures du matin… 04h00 : Un de mes volets de ma chambre s’ouvra brusquement dans un fracas terrible ! Le vent l’avait presque arraché… Je fis un bond terrible dans mon lit ! La tourmente s’était levé et soufflait avec une violence terrible. Les éclairs étaient vraiment nombreux et le tonnerre bien audible pour une fois avec même des claquements secs, comme des coups de pétards le 14 Juillet ! Brusquement, une averse diluvienne se mit à tomber. La pluie tombait à l’horizontale et à grosse goutte. C’était un vrai mur d’eau dehors. Je me précipitais alors pour aller fermer mes volets. J’étais pied nu et je sentis de l’eau froide sous mes pieds, la pluie avait rentrait dans ma chambre. J’accourus alors dans ma salle de bain pour prendre une serpillière et une éponge. Soudain en revenant dans ma chambre à pas précipités, mes cheveux furent hérissés ainsi que tous mes poils sur mes bras et mes jambes. Une vive lueur verte fit son apparition et m’aveugla. Je reçus un coup de fouet terrible à ce moment précis sur mes oreilles et sur mon corps qui se mis à trembler dans de violentes convulsions incontrôlable. Je m’écroulai par terre, lentement, presque sans bruit… Je n’entendis plus rien, ma chute par terre se faisait lentement comme si le temps s’était arrêté, puis brusquement, un voile noir m’enveloppait devant mes yeux, je ne voyais plus rien, je n’entendais plus rien, étais-je alors mort ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 22 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 22 octobre 2007 J'ai une question à poser à ceux qui s'intéresse d'assez prés à la Grammaire française : Le passage de mon texte que j'ai mis en gras est écrit au présent, car j'ai pensé qu'il pourrait s'agir d'un présent de vérité générale, j'ai un vague souvenir de cette notion au lycée, mais c'est pour cette raison que j'ai mis ce passage au présent de l'indicatif. Y'a évidement d'autres passages dans le texte qui évoque ce présent de vérité général (quand il s'agît d'expliquer des phénomènes scientifiques, économiques, social etc généralement admis). Je voulais savoir si cette valeur de présent de vérité générale, pouvait se passer temporairement de la concordance des temps?? Je pose cette question à Nico et à d'autres grammairiens avisés... Je vous remercie de vos futures réponses! Dans ce genre de situation, on comprend bien que le risque de crues rapides (crues éclairs) est important et peut rapidement dégénérer en une situation potentiellement catastrophique pour de terribles inondations dans ce secteur très sensible. Quand une masse d’air chaud, humide et instable remonte de méditerranée, en venant buter sur le sud des Cévennes Gardoises, des pluies stationnaires d’intensités modérées à fortes se déversent traditionnellement au même endroit. De surcroît, si la masse d’air en altitude, est assez froid, alors l’interaction entre un air doux et humide en basse couche et un air nettement plus refroidi vers les plus hautes couches atmosphériques suffit à entraîner une certaine instabilité thermique verticale. La conséquence immédiate de cet état de l’atmosphère, se traduit alors par la formation de puissantes cellules orageuses très localisées, mais néanmoins virulentes. Si par malheur, ces cellules orageuses prennent un caractère stationnaire, à la faveur d’un contexte météorologique en altitude bien huilé, alors il est relativement facile de comprendre, que les quantités pluviométriques, systématiquement dans une telle situation, explosent, au point de provoquer de terribles inondations. Habituellement, nous visualisons l’éclair, puis nous entendons le tonnerre. Mes sens en étaient décuplés, au point sans doute de me familiariser dans cet autre univers parallèle de la foudre, celui que l’on tente d’élucider par une bonne dose de sciences en évoquant des hypothèses improbables comme les canaux ionisant de l’air, les bombardements de rayons Gamma d’origines cosmiques, le plasma, les pôles positifs et négatifs dans les nuages etc. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 23 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 23 octobre 2007 Depuis un certain temps, je constate qu'il y'a moins d'interventions dans ce topic. J'espère que vous m'aiderez pour la Grammaire et l'orthographe comme vous l'avez fait, c'était sympa de votre part. A plus! (et bonne lecture) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fugazi92 Posté(e) 23 octobre 2007 Partager Posté(e) 23 octobre 2007 pour le temps dans ton dernier extrait , c'est très bien comme ça. Sinon j'émets juste quelques réserves sur l'orthographe de "crues-éclairs". Tu as donc choisi d'accorder éclair avec crue, et donc mis le pluriel.. Dans ce cas peut-etre faudrait-il également accorder le féminin , pour avoir ainsi: "crues-éclaires" (considérant donc ici éclair comme un adjectif). Une autre solution tout aussi acceptable eut été de considérer éclair comme invariable; nous aurions donc: "crues-éclair" . Quoiqu'il en soit, autant que ma connaissance du Français me le permette, je pense que "crues-éclairs" est incorrect. Par ailleurs, tu dis "si la masse d’air en altitude, est assez froid"... , ce qui me paraît inexact au niveau de l'accord de l'adjectif "froid". En effet, il me semble que l'on dit "une masse d'air froid" , comme on pourrait dire "une masse d'air froide" , peu importe si tu préfères que ce soit ta masse ou ton air qui soit froid.. c'est au choix.. En revanche, si tu dis: "la masse d'air [...] EST froid" , ça ne colle pas.. il faut à ce moment là accorder ton adjectif à ton sujet qui est "masse d'air" , qui tu en conviendras, et bel et bien féminin. Donc on aura: "la masse d'air [...] est FROIDE" . Voilà , ce ne sont là que des suppositions à confirmer peut-être.. je ne prétends pas au poste de professeur de Français aux dernières nouvelles. Bien à vous et bon courage. ps: j'aime bien pinailler sur les détails Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 23 octobre 2007 Partager Posté(e) 23 octobre 2007 Le passage de mon texte que j'ai mis en gras est écrit au présent, car j'ai pensé qu'il pourrait s'agir d'un présent de vérité générale, j'ai un vague souvenir de cette notion au lycée, mais c'est pour cette raison que j'ai mis ce passage au présent de l'indicatif. Dans ce genre de situation, on comprend bien que le risque de crues rapides (crues éclairs) est important et peut rapidement dégénérer en une situation potentiellement catastrophique pour de terribles inondations dans ce secteur très sensible. Quand une masse d'air chaud, humide et instable remonte de méditerranée, en venant buter sur le sud des Cévennes Gardoises, des pluies stationnaires d'intensités modérées à fortes se déversent traditionnellement au même endroit. De surcroît, si la masse d'air en altitude, est assez froid, alors l'interaction entre un air doux et humide en basse couche et un air nettement plus refroidi vers les plus hautes couches atmosphériques suffit à entraîner une certaine instabilité thermique verticale. La conséquence immédiate de cet état de l'atmosphère, se traduit alors par la formation de puissantes cellules orageuses très localisées, mais néanmoins virulentes. Si par malheur, ces cellules orageuses prennent un caractère stationnaire, à la faveur d'un contexte météorologique en altitude bien huilé, alors il est relativement facile de comprendre, que les quantités pluviométriques, systématiquement dans une telle situation, explosent, au point de provoquer de terribles inondations. Habituellement, nous visualisons l'éclair, puis nous entendons le tonnerre. Oui effectivement le présent se justifie ici, par son caractère d'atemporalité. Ce genre de "pause" peut même aider à rythmer le récit en coupant court à une série d'imparfaits ou de passés simples... si ça n'arrive pas trop souvent et si ça se prolonge pas trop. Certaines critiques de romans actuels montrent bien que les digressions qui faisaient la richesse des romans du XIXème siècle (Victor Hugo et Dostoïevsky champions toutes catégories) ne sont plus appréciées ces derniers temps par les critiques littéraires. Peut-être vaut-il mieux ne pas en abuser en transformant ton roman en exposé météo... Ps : une crue-éclair ==> des crues-éclair (seul "crue" prend un "s"). A l'attention de Fugazi92 : c'est le seul pluriel possible, donc pas de "crues-éclaires". Pour la masse d'air par contre d'accord avec toi : Nom ("la masse") + complément de nom ("d'air") + verbe ("est", ou "devient", "demeure"...) + adjectif ("froid") => l'adjectif est un attribut du sujet, donc s'accorde avec le sujet du verbe qui est le nom et non pas le complément de nom. Donc "la masse d'air est froide". Par contre, et c'est là le piège, on va dire "la masse d'air froid" : en l'absence du verbe, "froid" est tout simplement ici l'adjectif épithète s'accordant avec "air". Histoire de vous consoler, le français est considéré comme la deuxième langue la plus difficile du monde, après le chinois. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 23 octobre 2007 Partager Posté(e) 23 octobre 2007 erreur de manip /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 23 octobre 2007 Partager Posté(e) 23 octobre 2007 Nuit de 15 Juin 2007 : Depuis plusieurs heures déjà, notre département était placé en vigilance orange par météo- France ( suppression virgule ) pour un risque accru d'orages très virulents en seconde partie de nuit. Il faut dire que ce jour là, la situation météorologique n'avait rien de banal. Pour un passionné comme moi ( suppression virgule ) de phénomènes atmosphériques violents, c'était la nuit idéale pour prendre des clichés numériques de foudres nocturnes ! En ce 15 Juin 2007, la situation météorologique ressemblait curieusement ( suppression virgule ) à nos fameux épisodes méditerranéens que nous connaissons fréquemment durant la période automnale. Après un mois d'Avril particulièrement estival, le mois de Juin ressemblait étrangement ( tu as déjà mis "ressemblait curieusement " juste avant , peut-être essayer de trouver une expression synonyme ) à celui de Septembre, comme si les saisons étaient décalées de trois mois sur le calendrier… Durant une bonne partie de la soirée, vers l'ouest de ma position, un véritable spectacle pyrotechnique naturel s'offrait à mes yeux. L'intensité électrique des éclairs vers le département du Gard ne cessait pas de faiblir , bien au contraire ! J'avais rarement vu d'ailleurs, un tel déchaînement lumineux du ciel. Le nuage ressemblait à une formidable pile électrique, un générateur de courant formidable, qui semblait s'acharner depuis maintenant quatre bonnes heures ( suppression virgule ) sur cette localité. Je me dirigeai en grande hâte dans ma chambre ( suppression virgule ) pour consulter l'étendue géographique des précipitations orageuses ainsi que l'activité électrique. Toutes ces informations étaient gracieusement disponible sur le net ( suppression virgule ) pour tous les passionnés et bénévoles, qui suivent comme moi l'évolution des caprices du temps. Il y avait effectivement , ( rajout virgule /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) dans ce département coutumier du fait, une violente cellule orageuse quasi stationnaire ( suppression virgule ) qui déversait des trombes d'eau. Dans ce genre de situation, on comprend bien que le risque de crues rapides (crues éclairs) est important et peut rapidement dégénérer en une situation potentiellement catastrophique avec de terribles inondations dans ce secteur très sensible. Ce département, d'un point de vue purement statistique et climatologique subit ( présent de vérité générale comme tu le dis précédemment ) régulièrement des phénomènes de cette nature. Quand une masse d'air chaud, humide et instable remonte de méditerranée, en venant buter sur le sud des Cévennes Gardoises, des pluies stationnaires d'intensités modérées à fortes se déversent traditionnellement au même endroit. De surcroît, si la masse d'air en altitude ( suppression parenthèses ) est assez froid, alors l'interaction entre un air doux et humide en basse couche ( j'aurais mis au pluriel ) et un air nettement plus refroidi vers les plus hautes couches atmosphériques suffit à entraîner une certaine instabilité thermique verticale. La conséquence immédiate de cet état de l'atmosphère ( suppression parenthèses ) se traduit alors par la formation de puissantes cellules orageuses très localisées, mais néanmoins virulentes. Si par malheur ( suppression parenthèses ) ces cellules orageuses prennent un caractère stationnaire, à la faveur d'un contexte météorologique en altitude bien huilé, alors il est relativement facile de comprendre ( suppression parenthèses ) que les quantités pluviométriques, systématiquement dans une telle situation, explosent, au point de provoquer de terribles inondations. Je n'ai pas le temps de regarder la suite pour l'instant Atmo /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Attention , je ne suis pas prof de français , je fais juste avec mes souvenirs de lycée ou je me débrouillais pas trop mal Donc ceci est une "pseudo correction" que d'autres ( comme Nicolas ) n'hésiteront pas à améliorer ou corriger /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> PS : je viens de voir aussi que tu mettais des majuscules devant les mois , je ne pense pas qu'il faille en mettre Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 23 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 23 octobre 2007 Merci pour votre aide! Effectivement le français est difficile! Pour l'histoire des virgules j'ai toujours pas vraiment compris, j'en met quand il me semble opportun d'en mettre, manifestement, j'aurais pas du en mettre à certaines partie de phrases et à d'autres en mettre... Jefais de mon mieux en tout cas, et votre aide m'est profitable, je vous remercie! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 23 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 23 octobre 2007 Oui effectivement le présent se justifie ici, par son caractère d'atemporalité. Ce genre de "pause" peut même aider à rythmer le récit en coupant court à une série d'imparfaits ou de passés simples... si ça n'arrive pas trop souvent et si ça se prolonge pas trop. Certaines critiques de romans actuels montrent bien que les digressions qui faisaient la richesse des romans du XIXème siècle (Victor Hugo et Dostoïevsky champions toutes catégories) ne sont plus appréciées ces derniers temps par les critiques littéraires. Peut-être vaut-il mieux ne pas en abuser en transformant ton roman en exposé météo... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Ps : une crue-éclair ==> des crues-éclair (seul "crue" prend un "s"). A l'attention de Fugazi92 : c'est le seul pluriel possible, donc pas de "crues-éclaires". Pour la masse d'air par contre d'accord avec toi : Nom ("la masse") + complément de nom ("d'air") + verbe ("est", ou "devient", "demeure"...) + adjectif ("froid") => l'adjectif est un attribut du sujet, donc s'accorde avec le sujet du verbe qui est le nom et non pas le complément de nom. Donc "la masse d'air est froide". Par contre, et c'est là le piège, on va dire "la masse d'air froid" : en l'absence du verbe, "froid" est tout simplement ici l'adjectif épithète s'accordant avec "air". Histoire de vous consoler, le français est considéré comme la deuxième langue la plus difficile du monde, après le chinois. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Concernant l'exposé meteo, effectivement, j'essaierais de pas trop en mettre mais c'est pas évident quand on veut que le livre soir apprécié par un large public (curieux et expert)... C'est un défit que je tente de relever dans ce roman, je ne sais pas après si je réussirais à le faire avec brio! Cordialement... olivier Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 23 octobre 2007 Partager Posté(e) 23 octobre 2007 Pour les virgules , je vais prendre des exemples pour essayer d'expliquer /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il y avait effectivement , ( rajout virgule /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ) dans ce département coutumier du fait, une violente cellule orageuse quasi stationnaire Le but de ta phrase est de dire qu'il y avait une violente cellule orageuse . C'est ce qu'on appelle le complément d'objet direct : le groupe de mots se joint au verbe pour en compléter le sens ( il y avait quoi ? .... une violente cellule orageuse ) Donc ton groupe de mots " dans ce département coutumier du fait" n'est pas lié au verbe avoir , c'est comme-çi tu le mettais entre parenthèses pour apporter des précisions /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> la situation météorologique ressemblait curieusement ( suppression virgule ) à nos fameux épisodes méditerranéens ressemblait curieusement mais à quoi ? ...... à nos fameux épisodes ..... donc tout "s'enchaine" , pas besoin de virgule si la masse d'air en altitude ( suppression virgule ) est assez froide sujet suivi du verbe donc pas de virgule . En fait quand tu mets directement à suivre sujet + verbe + complément pas besoin de virgule . Là ou tu mettrais des virgules ce serait si tu écrivais " si la masse d'air en altitude , qui dépend de paramètres complexes , est assez froide .... " ( tu fais une cassure entre ton sujet et ton verbe ) Voilà , je ne sais pas si mes explications sont très rigoureuses et compréhensibles mais bon ... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 24 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 24 octobre 2007 Effectivement c'est pas évident /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Faudrait que j'écrive une phrase toutes les 20 minutes, pour analyser les compléments, les sujets et les verbes.. Je vais me débrouiller avec ton explication. Merci! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 24 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 24 octobre 2007 Nuit de 15 Juin 2007 : Depuis plusieurs heures déjà, notre département était placé en vigilance orange par météo- France pour un risque accru d’orages très virulents en seconde partie de nuit. Il faut dire que ce jour là, la situation météorologique n’avait rien de banal. Pour un passionné comme moi de phénomènes atmosphériques violents, c’était la nuit idéale pour prendre des clichés numériques de foudres nocturnes ! En ce 15 Juin 2007, la situation météorologique ressemblait curieusement à nos fameux épisodes méditerranéens que nous connaissons fréquemment durant la période automnale. Après un mois d’Avril particulièrement estival, le mois de Juin semblait avoir des airs de Septembre, comme si les saisons étaient décalées de trois mois sur le calendrier… Durant une bonne partie de la soirée, vers l’ouest de ma position, un véritable spectacle pyrotechnique naturel s’offrait à mes yeux. L’intensité électrique des éclairs vers le département du Gard ne cessait pas de faiblir, bien au contraire ! J’avais rarement vu d’ailleurs, un tel déchaînement lumineux du ciel. Le nuage ressemblait à une formidable pile électrique, un générateur de courant formidable, qui semblait s’acharner depuis maintenant quatre bonnes heures sur cette localité. Je me dirigeai en grande hâte dans ma chambre pour consulter l’étendue géographique des précipitations orageuses ainsi que l’activité électrique. Toutes ces informations étaient gracieusement disponible sur le net pour tous les passionnés et bénévoles, qui suivaient comme moi l’évolution des caprices du temps. Il y’avait effectivement, dans ce département coutumier du fait, une violente cellule orageuse quasi stationnaire qui déversait des trombes d’eau. Dans ce genre de situation, on comprend bien que le risque de crues rapides (crues-éclair) est important et peut rapidement dégénérer en une situation potentiellement catastrophique avec de terribles inondations dans ce secteur très sensible. Ce département, d’un point de vue purement statistique et climatologique subit régulièrement des phénomènes de cette nature. Quand une masse d’air chaud, humide et instable remonte de méditerranée, en venant buter sur le sud des Cévennes Gardoises, des pluies stationnaires d’intensités modérées à fortes se déversent traditionnellement au même endroit. De surcroît, si la masse d’air en altitude est assez froid, alors l’interaction entre un air doux et humide en basses couches et un air nettement plus refroidi vers les plus hautes couches atmosphériques suffit à entraîner une certaine instabilité thermique verticale. La conséquence immédiate de cet état de l’atmosphère se traduit alors par la formation de puissantes cellules orageuses très localisées, mais néanmoins virulentes. Si par malheur ces cellules orageuses prennent un caractère stationnaire, à la faveur d’un contexte météorologique en altitude bien huilé, alors il est relativement facile de comprendre que les quantités pluviométriques, systématiquement dans une telle situation, explosent, au point de provoquer de terribles inondations. La nuit du 15 Juin était sur le point de débuter. Vers deux heures du matin mes parents s’apprêtaient à aller dormir. Moi j’étais toujours devant ma terrasse en train d’admirer ce spectacle. La lueur des éclairs était vive, avec une intensité de plus en plus forte. On pouvait alors compter, à ce moment là, deux à trois éclairs toutes les secondes ! C’était comme des stroboscopes dans une boite de nuit. Les nombreux flashs célestes, qui pilonnaient le ciel d’Avignon, nous donnaient l’impression d’être comme en plein jour. Un étrange ballet gracieux, sur les plus hauts sommets des nuages, se produisit à ce moment précis. Le spectacle était grandiose mais néanmoins inquiétant. J’avais même parfois l’impression d’entendre les décharges électriques. Cette impression, au fond de moi-même, était grotesque et non rationnelle. Tout simplement car il s’agissait d’une perception, sans doute sensorielle, qui n’avait pas lieu d’être dans le domaine des sciences physiques. Habituellement nous visualisons l’éclair puis nous entendons le tonnerre. Cette remarque avait d’ailleurs vite fait de capturer mon esprit et de le ramener dans le monde rassurant et méthodique de la logique cartésienne. Par je ne sais quelle folie, quelle fantaisie, mon esprit fut troublé, en quelques secondes, par une attirance qui me semblait fatale. Mes sens en étaient décuplés au point sans doute de me familiariser dans cet autre univers parallèle de la foudre, celui que l’on tente d’élucider, par une bonne dose de sciences, en évoquant des hypothèses improbables comme les canaux ionisant de l’air, les bombardements de rayons Gamma d’origines cosmiques, le plasma, les pôles positifs et négatifs dans les nuages etc. Etait-ce l’atmosphère surréaliste et survoltée de cette nuit qui me procurait cette démultiplication de sens profondément enfouis en moi ? Pourtant il me semblait très clairement distinguer quelques petits crépitements électriques… je ne sais pas … ? Car j’étais tellement troublé par cet orage ! J’entendais : « Tic----traaaaac ki tric cliq ti cliq… » On aurait dit des bruits électroniques, ou quelqu’un qui faisait du morse je sais pas ... ? Peut être bien un voisin espiègle qui, derrière sa fenêtre, m’espionnait et se moquait de moi en me prenant en photo comme un paparazzi. Il fallait bien reconnaître, à une heure aussi tardive de la nuit, que je n’étais pas raisonnable de rester sur ma terrasse tout en étant vêtu que d’un simple pyjama. Certains, assurément, m’auraient pris pour un fou ! Mais je n’en tenais même pas compte… Après tout, les gens pouvaient penser ce qu’ils voulaient de moi… Jamais ils ne pourront ressentir toutes ces sensations. Pour moi la meilleure communication qui puisse exister sur cette planète c’est celle de la nature. Cependant personne ne prenait le temps de l’écouter. Pouvais-je, à ce moment là, interpréter ces signaux insignifiants de la nature comme un véritable cris de détresse, un avertissement à propos d’un emballement du climat dans un avenir assez proche ? Après une heure de plus sur ma terrasse, l’orage avait faiblit électriquement. Je me décidai à aller me reposer quelques instants en m’allongeant simplement sur mon lit. 04h00 : Un de mes volets de ma chambre s’ouvra brusquement dans un fracas terrible ! Le vent l’avait presque arraché ! Je fis un bond terrible dans mon lit ! La tourmente s’était levé et soufflait avec une violence terrible. Les éclairs étaient vraiment nombreux et le tonnerre bien audible pour une fois avec même des claquements secs comme des coups de pétards le 14 Juillet ! Brusquement une averse diluvienne s’abattit. La pluie tomba à l’horizontale et à grosse goutte. C’était un vrai mur d’eau dehors. Je me précipitai alors pour aller fermer mes volets. J’étais pied nu et je sentis de l’eau froide sous mes pieds. La pluie avait pénétré dans ma chambre. J’accourus alors dans ma salle de bain pour prendre une serpillière et une éponge. Soudain, en revenant dans ma chambre à pas précipités, mes cheveux furent hérissés ainsi que tous mes poils sur mes bras et mes jambes. Une vive lueur verte fit son apparition et m’aveugla. Je reçus un coup de fouet terrible à ce moment précis sur mes oreilles et sur mon corps qui se mis à trembler sous de violentes convulsions incontrôlable. Je m’écroulais par terre, lentement, presque sans bruit… Je n’entendis plus rien… Ma chute par terre se faisait lentement comme si le temps s’était arrêté puis brusquement, un voile noir m’enveloppait devant mes yeux. Je ne voyais plus rien… Je n’entendais plus rien… Etais-je alors mort ? Voilà j'ai essayé de suivre tes conseils Lolo44, tu me diras si c'est bon maintenant, si j'ai compris. N'hésites pas à me corriger quelques erreurs si tu en trouves. Merci Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 24 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 24 octobre 2007 Question: Comment écrit-on la phrase suivante (il s'agit de l'accord d'un participe passé avec l'auxillaire avoir) La pluie avait pénétré dans ma chambre. ou: La pluie avait pénétrée dans ma chambre? Pouvait vous m'expliquer une règle gramaticale simple pour ne pas faire d'erreurs à ce sujet? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 25 octobre 2007 Partager Posté(e) 25 octobre 2007 Pas le temps de lire le tout, mais pour la phrase ci-dessus : La pluie avait pénétré dans ma chambre. Avec l'auxillaire avoir, le participe passé ne s'accorde pas. Il s'accorde avec l'auxillaire être à condition que le sujet figure avant : Elle est tombée dans le jardin. Voilà en gros la règle. Et dans la foulée, voilà quelques astuces qui me reviennent en mémoire : - Choisir entre é et er (participes passé et infinitif) : remplacer par un verbe du 3ème groupe, ex le verbe "coudre". L'arbre est tombé sur la route ==> L'arbre est cousu... (participe passé). Il faudra aller dans cette maison ==> il faudra coudre... (infinitif). - Distinguer où et ou : si on peut remplacer par "ou bien", on n'a pas d'accent ==> "On ne sait pas s'il est 12 h ou (ou bien) 13 h." - A et à : si on peut remplacer par "avait", pas d'accent ==> "L'argent n'a (n'avait) pas d'odeur." Et il y en a plein d'autres. Mais le plus simple, je crois, serait que tu te procures un memento ou un manuel d'orthographe-grammaire-conjugaison pour les collégiens. Beaucoup sont très bien faits et t'expliquent en donnant plein de petites astuces pratiques. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 25 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 25 octobre 2007 Merci pour toutes ces infos! Ben pour le père noêl je sais ce que je vais commander lol, tu m'as donné une idée! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 30 octobre 2007 Auteur Partager Posté(e) 30 octobre 2007 Chapitre 2 : J’avais fait un rêve… J’avais fait un rêve…Enfin, il m’avait semblé…Enfin, je ne savais plus… Je n’en étais plus sur… Etait-ce le fruit de mon imagination, une brève lueur d’utopie qui illumina mon esprit un très court instant ? Rêvais-je d’un idéal de vie propre à chacun d’entre nous ? Celui de vivre, sans doute, dans un monde exemplaire en matière d’écologie, avec une maîtrise de hautes technologies très propres ? D’ailleurs, pourra t-on vraiment parler un jour de technologies « propres » ? Quel étrange onirisme me provoqua brutalement toutes ces interrogations ? Tout semblait flou, j’avais la désagréable impression que mon esprit était dans une sorte d’état de « flottement » et autour de moi je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’étais même incapable de savoir ou j’étais. Je voyais beaucoup de lumière diffuse devant mes yeux. Un peu comme ce ciel que j’avais vu il y’a quelques jours le 11 Juin. Oui, le 11 Juin… j’avais l’impression que c’était hier et je me remémorais très vite cet orage formidable, extraordinaire… Jamais je n’oublierais toute la quintessence de la violence libérée par dame nature et que j’ai pu ressentir au plus profond de mon être durant un tel épisode météorologique… Où j’étais ?... Mais quel été donc ce rêve que j’ai fait ?... Il me semblait avoir vu beaucoup de lueurs…Parfois c’était vraiment éblouissant et on aurait pu être écoeuré par un tel éclat. Il faisait froid, tellement froid… oui je me souviens maintenant… une lumière intense mais froide ! Autour de moi, beaucoup de personnes étaient réunies. Certains visages m’étaient si familier…Oui, des amis très proches que je côtoyais souvent au lycée d’Aubanel à Avignon. Il y’avait également mes parents ! Mon père, ma mère, mon petit frère… Mais aussi… Non ! Encore un rêve idiot… Pour moi ça n’avait aucun sens, du moins mon esprit cartésien se refusait catégoriquement à l’admettre avec autant de facilités ! Celles et ceux qui m’avaient tant aimé pendant de nombreuses années et qui avaient disparu du monde des vivants du jour au lendemain, étaient présents ! Non… ce n’était pas réel ! Ca ne pouvait pas être vrai ! Je ne me sentais pas bien, du moins, je me sentais dans un état avancé de fébrilité. J’étais également angoissé ! Autour de moi je sentais de la présence, des frôlements, un courant d’air frais permanent qui glaçait les moindres extrémités de mon corps. Et toujours cette lumière diffuse et éclatante devant mes yeux qui me donnait la migraine, une terrible névralgie qui partait semble t-il d’un point bien localisé et précis de ma tête et qui irradiait, un peu comme une source radioactive, dans les deux hémisphères de mon cerveau. J’étais également dans l’incapacité totale de bouger, ne serait-ce simplement, un muscle ! Que m’était-il arrivé ? Etais-je vraiment réveillé d’abord ? A ce moment précis, j’avais une volonté démesurée de m’arracher, de m’extraire de ce corps amorphe avec une énergie désespérée, presque aussi épuisante que l’état physique dont je me trouvais ! Peu à peu, dans cet environnement éblouissant et en même temps assez flou, comme si des larmes dans mes yeux opacifiaient tout ce qui se trouvaient plus ou moins à proximité de moi, des ombres difformes, qui semblaient se tortillaient à la manière des flammes devant l’âtre d’une cheminée, s’approchaient de moi. Il me semblait que c’était des personnages, mais je ne distinguais à peine que les formes. C’était effrayant, on aurait dit des fantômes. Leurs têtes étaient démesurément grosses par rapport à l’ensemble de leurs corps assez fluet. Leurs bras s’agitaient nerveusement ! Cela me faisait penser à des pieuvres géantes tous ces bras qui gesticulaient et se penchaient sur moi en m’effleurant à peine ! Une peur déraisonnée prit alors le dessus et s’ajouta à mon état physique d’abattement. A cette vision inquiétante qui s’animait devant moi, venait s’ajouter des bruits de natures électroniques et un ronronnement lancinant, permanent, sourd qui soufflait sur mes pieds un air glacé. Tout devint alors plus clair… Ma vision s’était éclaircie comme à la sortie d’un mauvais rêve, comme à la sortie d’un long tunnel, j’étais allongé sur un lit d’hôpital, avec des tuyaux qui me transperçaient les bras. Que m’était-il donc arrivé ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 4 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 4 novembre 2007 Ben alors... y'a plus personne qui est intéréssé par mon roman??? J'ai envoyé la première partie du chapitre 2 et j'aurais aimé avoir vos avis si la grammaire et l'orthographe était correct. Je poursuis toujours la rédaction de mon second chapitre, et je vous réserve pleins de surprises /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! J'ai réfléchi au titre de mon roman: Thermostator (en référence à terminator lol). Suivant comment on règle le thermostat du climat notre sort en dépendra... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 4 novembre 2007 Toulouse Partager Posté(e) 4 novembre 2007 Si si, moi je suis toujours intéressé ! Je n'avais juste pas vu qu'il y avait un nouvel extrait /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Et il y en a plein d'autres. Mais le plus simple, je crois, serait que tu te procures un memento ou un manuel d'orthographe-grammaire-conjugaison pour les collégiens. Beaucoup sont très bien faits et t'expliquent en donnant plein de petites astuces pratiques. Je te conseille en particulier le "Bescherelle" ... toute une référence (et pour tous les âges lol) Pour les fautes que j'ai pu déceler : Chapitre 2 : J’avais fait un rêve… J’avais fait un rêve…Enfin, il m’avait semblé…Enfin, je ne savais plus… Je n’en étais plus sûr… Etait-ce le fruit de mon imagination, une brève lueur d’utopie qui illumina mon esprit un très court instant ? Rêvais-je d’un idéal de vie propre à chacun d’entre nous ? Celui de vivre, sans doute, dans un monde exemplaire en matière d’écologie, avec une maîtrise de hautes technologies très propres ? D’ailleurs, pourra-t-on vraiment parler un jour de technologies « propres » ? Quel étrange onirisme me provoquait (à priori pour la concordance) brutalement toutes ces interrogations ? Tout semblait flou, j’avais la désagréable impression que mon esprit était dans une sorte d’état de « flottement » et autour de moi je ne comprenais pas ce qu’il se passait. J’étais même incapable de savoir ou j’étais. Je voyais beaucoup de lumière diffuse devant mes yeux. Un peu comme ce ciel que j’avais vu il y a quelques jours le 11 Juin. Oui, le 11 Juin… j’avais l’impression que c’était hier et je me remémorais très vite cet orage formidable, extraordinaire… Jamais je n’oublierais toute la quintessence de la violence libérée par dame nature et que j’ai pu ressentir au plus profond de mon être durant un tel épisode météorologique… Où étais-je (plus correct) ?... Mais quel était donc ce rêve que j’ai fait ?... Il me semblait avoir vu beaucoup de lueurs…Parfois c’était vraiment éblouissant et on aurait pu être écoeuré par un tel éclat. Il faisait froid, tellement froid… oui je me souviens maintenant… une lumière intense mais froide ! Autour de moi, beaucoup de personnes étaient réunies. Certains visages m’étaient si familiers…Oui, des amis très proches que je côtoyais souvent au lycée d’Aubanel à Avignon. Il y’avait également mes parents ! Mon père, ma mère, mon petit frère… Mais aussi… Non ! Encore un rêve idiot… Pour moi ça n’avait aucun sens, du moins mon esprit cartésien se refusait catégoriquement à l’admettre avec autant de facilités ! Celles et ceux qui m’avaient tant aimé pendant de nombreuses années et qui avaient disparu du monde des vivants du jour au lendemain, étaient présents ! Non… ce n’était pas réel ! Ca ne pouvait pas être vrai ! Je ne me sentais pas bien, du moins, je me sentais dans un état avancé de fébrilité. J’étais également angoissé ! Autour de moi je sentais de la présence, des frôlements, un courant d’air frais permanent qui glaçait les moindres extrémités de mon corps. Et toujours cette lumière diffuse et éclatante devant mes yeux qui me donnait la migraine, une terrible névralgie qui partait semble t-il d’un point bien localisé et précis de ma tête et qui irradiait, un peu comme une source radioactive, dans les deux hémisphères de mon cerveau. J’étais également dans l’incapacité totale de bouger, ne serait-ce simplement, un muscle ! Que m’était-il arrivé ? Etais-je vraiment réveillé d’abord ? A ce moment précis, j’avais une volonté démesurée de m’arracher, de m’extraire de ce corps amorphe avec une énergie désespérée, presque aussi épuisante que l’état physique dont je me trouvais ! Peu à peu, dans cet environnement éblouissant et en même temps assez flou, comme si des larmes dans mes yeux opacifiaient tout ce qui se trouvait plus ou moins à proximité de moi, des ombres difformes, qui semblaient se tortiller à la manière des flammes devant l’âtre d’une cheminée, s’approchaient de moi. Il me semblait que c’était des personnages, mais je ne distinguais à peine que les formes. C’était effrayant, on aurait dit des fantômes. Leurs têtes étaient démesurément grosses par rapport à l’ensemble de leurs corps assez fluet. Leurs bras s’agitaient nerveusement ! Cela me faisait penser à des pieuvres géantes tous ces bras qui gesticulaient et se penchaient sur moi en m’effleurant à peine ! Une peur déraisonnée prit alors le dessus et s’ajouta à mon état physique d’abattement. A cette vision inquiétante qui s’animait devant moi (virgule retirée) venait s’ajouter des bruits de natures électroniques et un ronronnement lancinant, permanent, sourd qui soufflait sur mes pieds un air glacé. Tout devint alors plus clair… Ma vision s’était éclaircie comme à la sortie d’un mauvais rêve, comme à la sortie d’un long tunnel, j’étais allongé sur un lit d’hôpital, avec des tuyaux qui me transperçaient les bras. Que m’était-il donc arrivé ? C'est un première relecture, j'en ai probablement oublié Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 4 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 4 novembre 2007 Merci pour ce début de correction Arkus! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 14 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 14 novembre 2007 Moué.... m'enfin si vous voulez fermer ce sujet moi ça me fait rien du tout... Moi ce que j'aime dans la nature humaine, c'est que l'on vous dit: "oué, on va t'aider à faire ceci à faire celà!" Mais après, tous le monde laisse tomber... Voilà pourquoi j'ai un sale caractère, j'espère que vous comprendrez.... Je connais pas une personne qui m'a dit en face (non, ton roman est trés mauvais, t'écris comme une m****, laisse tomber...) Ne pas le dire, je pense est la plus méprisante façon de le faire comprendre aux gens! CIAO... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 14 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 14 novembre 2007 PS: ça marche pareil pour la politique... On promet des trucs et après tous le monde se retrouve dans la rue à manifester! En plus au moment des présidentielles, je me le suis dis, tous le monde à la rentrée dans la rue... Non mais vous croyez quoi les gens?? Faut être réaliste! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 16 novembre 2007 Partager Posté(e) 16 novembre 2007 Moué.... m'enfin si vous voulez fermer ce sujet moi ça me fait rien du tout... Moi ce que j'aime dans la nature humaine, c'est que l'on vous dit: "oué, on va t'aider à faire ceci à faire celà!" Mais après, tous le monde laisse tomber... Voilà pourquoi j'ai un sale caractère, j'espère que vous comprendrez.... Je connais pas une personne qui m'a dit en face (non, ton roman est trés mauvais, t'écris comme une m****, laisse tomber...) Ne pas le dire, je pense est la plus méprisante façon de le faire comprendre aux gens! CIAO... Atmo, j'ai été amené moi aussi à penser ce genre de trucs, mais quand on est face à l'absence de réponse ou des choses qui vous agacent dans les réactions des gens, y a tout un panel de raisons possibles, de la mauvaise volonté manifeste (oui, ça existe) aux raisons vraiment indépendantes de la volonté et tout à fait compréhensibles. Et -c'est vrai- on a parfois affaire à des gens qui se servent du deuxième pour justifier le premier. Mais la mauvaise foi ici ou là ne dispense pas de se poser pour tenter de réfléchir à ce qui se passe, première des conditions pour espérer démêler l'écheveau des causes parfois complexes. J'en sais quelque chose moi qui chougne régulièrement avec l'opacité médiatique de mon dpt d'origine. /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> Bon venons-en à ton topic : ici à mon avis, son objectif même nécessiterait sa mise en épinglé. Je crois qu'il est là entre autres le problème. Peut-être aussi les gens n'ont-ils pas compris que ton projet se voulait collectif même si c'est toi qui rédige (enfin moi en tout cas je l'ai compris comme ça /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> ). Donc ils viennent, interviennent, donnent des conseils par ci-par là, mais sans s'impliquer vraiment. Possible aussi. Souvent les gens nous déçoivent parce qu'en réalité on n'a pas su exprimer clairement ce qu'on voulait. Je pensais te conseiller aussi d'ouvrir un blog sur Ic, mais tu n'aurais pas eu le même lectorat et du coup, encore moins de "lectorat participatif". J'en ai moi-même laissé tomber un qui avait très peu de lectures. Pourquoi pas en revanche un blog "hors IC" (en plus du présent topic), où en outre tu pourrais tester les réactions d'un public plus large ? Par contre, un autre truc à savoir quand on écrit sur le net : attention à la problématique du copyright. Actuellement on peut te pomper tes textes comme on veut. A voir en rapport avec tes souhaits : si l'objectif du roman est désintéressé y a pas de problème, mais c'était à signaler. Voilou /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Je suis pas mal occupé en ce moment, mais je tâcherai de passer pour la correction du français. Ce que je peux formuler comme critiques, je les ai déjà évoquées plus haut. L'expression écrite d'une part, et d'autre part une tendance à faire un "roman-observations météo" qui manque d'intrigues humaines propres à faire la "chair" d'un roman. Pour la réalité scientifique en revanche, d'autres sont bien davantage compétents que moi. Non je ne te mens pas, je trouve le projet sympa et le scénario intéressant. Et même à un point qu'on imagine peut-être mal encore. On peut en effet mener des études, des dossiers comme les miens ou ceux de bien d'autres, des actions collectives en recherches scientifiques. La création d'un roman porteur d'idées et de réflexions collectives sur le Rc pourrait aussi se révéler un projet très intéressant, de nature littéraire cette fois. Ici au moins le roman serait garanti expurgé de toute erreur scientifique, trop souvent relevées dans les oeuvres littéraires. Et on sait parfaitement à quel point la littérature a un pouvoir sur le public. Bonne continuation Atmosphère ! /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damien49 Posté(e) 16 novembre 2007 La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire) Partager Posté(e) 16 novembre 2007 Le plus important dans l'écriture, c'est d'abord de se faire plaisir à soi. Sinon ça ne sert à rien. J'en sais quelque-chose, moi-même j'écris. Mais j'écris pour moi et c'est là l'essentiel. Peu m'importe l'avis des autres, car si on commence à écrire pour se galvaniser, remplir son égo, c'est vraiment pas la bonne manière de voir les choses. D'autre part, IC c'est pas vraiment le lieu idéal pour faire de la critique littéraire. Si tu veux plus d'échos, tu devrais aller montrer ton texte je pense dans un autre endroit qu'ici. A noter, que l'équipe des modérateurs s'est même posé la question de savoir si ton sujet avait sa place sur le forum. Alors si cela doit se transformer en topic où tu exposes en plus ta frustration et demande des comptes aux gens du forum, je te préviens tout de suite que la réponse est négative. Ecrire c'est très bien. Mais sur Infoclimat, ce n'est pas l'endroit adéquate. Maintenant je ne te donnerais pas mon avis sur ton texte, car il n'y a que toi qui peut apprécier au mieux ton écriture. Et cela me semble plus une réfléxion personnelle qu'un roman avec une intrigue. Je t'invite donc à continuer d'écrire, mais en premier lieu, fais toi d'abord plaisir. L'essentiel après tout c'est ça. En espérant que tu prendras ça comme un conseil constructif et non pas une critique. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Atmosphère Posté(e) 16 novembre 2007 Auteur Partager Posté(e) 16 novembre 2007 En fait j'essaye de m'intéresser à des choses, mais j'ai tendance à me dégouter de ce que je fais... Ca a fait pareil pour la meteo, dés que j'ai su que j'atteignais les limites de la compréhension des phénomènes, j'ai abandonné cette passion qui pourtant a duré des années ( 17 ans)... C'est la seule discipline qui m'a intéréssée aussi longtemps, j'espère que ce n'est que temporaire et que ma passion pour la meteo reviendra un jour, mais pour ça il faut que je me rassure sur des connaissances théoriques que j'ai assimilées... J'essaye de m'intéresser à tout, à l'écriture, la musique mais je sais pas de quoi je suis capable dans la vie et j'ai bien du mal à savoir ce que je ferais plus tard comme métier, car je sais pas de quoi je suis capable... Il serait temps que je trouve un centre d'intérêt, car j'ai 25 ans, c'est vrai je suis encore jeune mais pour le moment, je suis encore chez mes parents... [fin du HS] Bonne lecture à ceux qui me lisent et qui m'aident pour bien rédiger! Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas 17/69 Posté(e) 17 novembre 2007 Partager Posté(e) 17 novembre 2007 Je n'ai pas le temps ce matin, mais j'essaierai de répondre cet après-midi en mp à ton dernier message, trop personnel et HS pour que j'y réponde ici. /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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