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Part d'absorption du CO2 atmosphérique par l'océan


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voici le lien du British Antarctic Survey d'où est issue la nouvelle.

Il s'agit d'une étude dont l'un des auteurs est Corinne Le Quéré.

Je pense que les résultats doivent être pris en considération.

à lire aussi une présentation ppt de l'étude.

très intéressant.

Effectivement très intéressant et synthétique. Merci pour ce lienManque seulement (à mon humble avis) dans ce document une notice méthodologique pour les différentes données présentées, qui sont d'origine diverses.

Ceci dit, outre C. Le Quéré, Pep Candell et Philippe Ciais sont également très connus pour leurs travaux.

J'avoue ne pas connaître les autres co-signataires.

La conclusion provisoire est qu'un début (encore modeste) d'accélération du taux de présence atmosphérique du CO2 pourrait être mesurables dans les toutes prochaines années. On sera cependant encore loin de la forte accélération qui pourrait survenir au cours de la décennie 2020 (conséquence des changements en cours et qui risquent de très nettement s'amplifier).

Alain

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La vitesse de variation de la capacité d'absorbtion du CO2 atmosphérique est étonnante.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,...l?xtor=RSS-3208

Appréciez le recul historique de l'article de Reuters: "L'absorption de C02 par l'Atlantique Nord a diminué de moitié entre le milieu des années 1990 et la période 2002-2005" équivaut à "Il semble que les océans du globe emprisonnent nettement moins de dioxyde de carbone que par le passé."

Evidemment, ça n'est médiatisé que dans la mesure où on peut invoquer une conséquence catastrophiste: " ce qui laisserait augurer d'une accélération du phénomène de réchauffement planétaire."

"Un navire qui a navigué entre la Grande-Bretagne et les Caraïbes a effectué à lui seul plus de 90.000 relevés ces dernières années, pour le compte de ces recherches."

Bref, il s'agit d'une baisse visiblement très localisée et portant sur quelques années seulement, sans préciser les variance d'une année sur l'autre. Mais ça n'empêche pas encore une fois certains alarmistes de faire dans la généralisation hâtive et orientée. L'étude proprement dite sera intéressante à lire après ces effets d'annonce.

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  • 2 weeks later...

voici le lien du British Antarctic Survey d'où est issue la nouvelle.

Il s'agit d'une étude dont l'un des auteurs est Corinne Le Quéré.

Je pense que les résultats doivent être pris en considération.

à lire aussi une présentation ppt de l'étude.

très intéressant.

Le problème, c'est qu'il n'y a scientifiquement absolument RIEN à prendre en considération. Tout l'argument de ces auteurs consiste à dire que la hausse de CO2 dans l'air (et c'es uniquement ça qui compte) est passé de 1.5 ppm/an la décennie précédente à 1.9 ppm/an ces 6 dernières années, càd qu'on passe d'une hausse de 0,4%/an à 0,5%/an. Et en se basant sur ces chiffres, fournis sans aucun intervalle d'incertitude permettant d'estimer leur validité statistique, les auteurs concluent que la hausse s'est accélérée "plus vite que prévu" (ça doit sûrement te rappeler quelque chose) et donc que la capacité d'absorption du CO2 de la Terre diminue, conclusions reprise en boucle dans tous les médias sans que personne ne s'émeuve d'un tel mensonge.Car c'est effectivement un mensonge grossier. Les auteurs ne sont pas sans savoir qu'un rapport d'une réunion de travail en 2005 sous l'égide de la National Science Foundation (NSF), la National Oceanagraphic and Atmospheric Administration (NOAA), et le United States Geological Survey (USGS) avait écrit dans le tout premier paragraphe de l'introduction ceci :

Increased fossil fuel burning associated with industrialization, cement production, and land use changes associated with agricultural activities are causing atmospheric CO2 concentrations to rise, and at increasing rates (rates of increase have risen from 0.25% y-1 in the 1960s to 0.75% y-1 in the last five years). The current atmospheric CO2 concentration is about 380 ppmv and is expected to continue to rise by about 1% y-1 over the next few decades (Houghton, 2001)

Donc la hausse annuelle de CO2 atmosphérique de 0,5% n'est en aucun cas inattendue, au contraire, elle est même inférieure la hausse de 0,75%/an avancée dans le rapport précédent et de moitié de la hausse de 1%/an prévue pour les prochaines décennies. C'est tellement peu inattendu que la plupart des scénarios "business as usual" du GIEC prennent comme hypothèse de travail une hausse de 1%/an alors que la valeur réelle, remarquablement constante à long terme malgré la hausse exponentielle des émissions, a été de 0,5%/an depuis 50 ans de mesures directes. D'ailleurs, cette hausse constante de 0,5% de CO2 atmosphérique alors que la hausse des émissions humaines est de 3% montre au contraire que la capacité d'absorption globale augmente, soit le contraire de ce qu'affirme ces auteurs.Mais de toute façon, si on précise l'intervalle de confiance + la variance des valeurs, ce que les auteurs se gardent bien de faire, on verrait que le passage de 0,4% à 0,5% n'est statistiquement PAS significatif. Toute la conclusion de l'article ne repose sur rien et n'a pu être publié seulement parce que ça colle à un agenda politique. [Modéré]
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Le problème, c'est qu'il n'y a scientifiquement absolument RIEN à prendre en considération. Tout l'argument de ces auteurs consiste à dire que la hausse de CO2 dans l'air (et c'es uniquement ça qui compte) est passé de 1.5 ppm/an la décennie précédente à 1.9 ppm/an ces 6 dernières années, càd qu'on passe d'une hausse de 0,4%/an à 0,5%/an. Et en se basant sur ces chiffres, fournis sans aucun intervalle d'incertitude permettant d'estimer leur validité statistique, les auteurs concluent que la hausse s'est accélérée "plus vite que prévu" (ça doit sûrement te rappeler quelque chose) et donc que la capacité d'absorption du CO2 de la Terre diminue, conclusions reprise en boucle dans tous les médias sans que personne ne s'émeuve d'un tel mensonge.

Car c'est effectivement un mensonge grossier. Les auteurs ne sont pas sans savoir qu'un rapport d'une réunion de travail en 2005 sous l'égide de la National Science Foundation (NSF), la National Oceanagraphic and Atmospheric Administration (NOAA), et le United States Geological Survey (USGS) avait écrit dans le tout premier paragraphe de l'introduction ceci :

Donc la hausse annuelle de CO2 atmosphérique de 0,5% n'est en aucun cas inattendue, au contraire, elle est même inférieure la hausse de 0,75%/an avancée dans le rapport précédent et de moitié de la hausse de 1%/an prévue pour les prochaines décennies. C'est tellement peu inattendu que la plupart des scénarios "business as usual" du GIEC prennent comme hypothèse de travail une hausse de 1%/an alors que la valeur réelle, remarquablement constante à long terme malgré la hausse exponentielle des émissions, a été de 0,5%/an depuis 50 ans de mesures directes. D'ailleurs, cette hausse constante de 0,5% de CO2 atmosphérique alors que la hausse des émissions humaines est de 3% montre au contraire que la capacité d'absorption globale augmente, soit le contraire de ce qu'affirme ces auteurs.

Mais de toute façon, si on précise l'intervalle de confiance + la variance des valeurs, ce que les auteurs se gardent bien de faire, on verrait que le passage de 0,4% à 0,5% n'est statistiquement PAS significatif. Toute la conclusion de l'article ne repose sur rien et n'a pu être publié seulement parce que ça colle à un agenda politique. [Modéré]

je suis à la fois d'accord et pas d'accord.

d'accord pour dire que l'on ne peut éditer des résultats sans leurs marges d'erreur

pas d'accord concernant le "mensonge" car les auteurs parlent de hausse non prévue des émissions et pas de la teneur.

quelques remarques supplémentaires au sujet de cette étude:

Si les auteurs ont calculé une décroissance des puits c'est bien par rapport à la période précédente.

Mais, concernant le fonctionnement des puits, les auteurs confirment, sans le vouloir certainement, que ce fonctionnement est meilleur que ce qui était prévu.

En effet, ce qui était prévu c'était une croissance de 2.2 ppm/an et de 2.0 ppm/an respectivement pour A1B et A2 et ce avec des émissions plus faibles.

Ceci veut bien dire que, même s'ils constatent une dégradation ( à confirmer), le fonctionnement des puits reste très bon.

PS1: concernant les chiffres d'augmentation de teneur en CO2 atm il s'agit des scénario A1B et A2 pour le modèle ISAM de référence et pour la période 2000-2010.

PS2:Au cours de la période 2000-2006, en elle-même, on ne constate pas de dégradation des puits de C.

Il n'y a donc pas de quoi s'alarmer pour le moment.

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Dans le cas de Le Quéré et al., la tendance est très faible (0,08PgC/an/dec, soit moins de 10% de l'incertitude annuelle des émissions), elle est mesurée sur peu de points (<20 pour tout l'Océan austral), les auteurs eux-mêmes suggèrent plusieurs explications (SAM, ozone, GES). Donc, à prendre pour l'instant comme une mesure parmi d'autres du vaste examen en cours du cycle du carbone, en oubliant les effets d'annonce sur le caractère très significatif de la mesure.

C'est comme pour Caradell 2007 (PNAS) et miniTAX a raison là-dessus : le calcul par fraction atmosphérique ne suffit pas à dire que les puits terre+océan faiblissent si l'on reconnaît en même temps la forte hausse des émissions. Cela faiblit peut-être à court terme par rapport aux calculs de certains modèles. Mais vu les marges des modèles du cycles du carbone (facteur 10 de rétroaction en 2100 pour l'intercomparaison Friedlingstein et al. (2006) C4MIP), cela reste à préciser.

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pas d'accord concernant le "mensonge" car les auteurs parlent de hausse non prévue des émissions et pas de la teneur.

Désolé mais les auteurs parlent bien de teneur, c'est même dans le titre du lien que tu as donné: "Unexpected growth in atmospheric CO2". Non seulement, leur conclusion principale est trompeuse mais en plus, "l'étude" n'apporte rien de nouveau par rapport à ce qu'on trouve dans le 4AR, à part un bel effet d'annonce basé sur un mensonge scientifique, ce qui a effectivement réussi. default_rolleyes.gif
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Désolé mais les auteurs parlent bien de teneur, c'est même dans le titre du lien que tu as donné: "Unexpected growth in atmospheric CO2". Non seulement, leur conclusion principale est trompeuse mais en plus, "l'étude" n'apporte rien de nouveau par rapport à ce qu'on trouve dans le 4AR, à part un bel effet d'annonce basé sur un mensonge scientifique, ce qui a effectivement réussi. default_cool.png

bon je ne sais pas comment il faut le dire que je ne partage pas toutes les conclusions de cette étude.

concernant le "mensonge" je ne pensais pas au "press release", mais aux conclusions que j'avais lues rapidement dans la présentation de l'étude elle-même.

pour mettre les points sur les "i" je reprends les conclusions en question

The growth of carbon emissions from fossil fuels has tripled compared to the 1990s and is exceeding the predictions of the highest IPCC emission scenarios.

apparemment oui sous réserves que les chiffres de C fossile et C utilisation des sols soient justes

Atmospheric CO2 has grown at 1.9 ppm per year

(compared to about 1.5 ppm during the previous 30 years)

oui aussi, les mesures de CO2 sont suffisamment précises pour qu'on puisse l'affirmer.

The carbon intensity of the world’s economy has stopped

decreasing (after 100 years of doing so).

joker

The efficiency of natural sinks has decreased by 10% over the last 50 years (and will continue to do so in the future), implying that the longer we wait to reduce emissions, the larger the cuts needed to stabilize atmospheric CO2.

Il est possible que les puits soient moins bons que les 50 années précédentes, mais c'est difficile à affirmer étant données les incertitudes.

Mais on ne peut pas dire que cela continuera dans le futur à partir de leur étude.

All of these changes characterize a carbon cycle that is generating stronger climate forcing and sooner than expected.

Là je ne suis absolument pas d'accord sous réserve d'explications chiffrées

La concentration de CO2 augmente évidemment mais on ne peut pas dire que le cycle du carbone génère un forçage plus tôt que prévu, voir les chiffres donnés dans mon post plus haut.

Ou alors les auteurs veulent dire que le passage de 1.5 à 1.9 ppm/an traduit cette dégradation plus tôt que prévu et ce bien que les chiffres d'augmentation soient inférieurs aux chiffres des modèles.(2 à 2.2 ppm/an)

Mais à mon sens, ce n'est pas très sérieux de se baser là dessus car on peut très bien avoir l'accélération uniquement due à l'augmentation des émissions.

bon j'espère que c'est clair maintenant.

si j'ai considéré cette étude comme intéressante, au niveau d'une certaine pédagogie quant à la présentation des bilans C, je retire mon appréciation concernant ses conclusions et concernant le fait qu'elle doive être prise en considération.

En la relisant encore une fois il est vrai que j'éprouve un certain malaise quant au message militant qu'elle véhicule.

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Pour ma part, je ne comprends pas leur méthodologie, ni leurs calculs. J'ai été très étonné par ce graphe qui montre l'évolution annuelle des puits (fractions océan/terre) et de la fraction atmosphérique. Pour les océans, l'année 1998 n'est marquée par aucune anomalie particulière, alors que le plus puissant El Nino des annales aurait dû réduire le puits. De manière générale, je ne vois pas trop à partir de quelles mesures globales ils font ces courbes annuelles : les auteurs ont fait tourner un modèle couplé climat-cycle carbone (c'est précisé en page deux du papier, dans le corps de l'article), mais tout cela est présenté comme s'il s'agissait de mesures réelles, cette figure 2 comme la figure 1 ne mentionnant pas la source dans la légende. Il faudrait que je lise plus attentivement les méthodologies, mais tout cela paraît quand même assez spéculatif.

image1cv8.png

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Pour ma part, je ne comprends pas leur méthodologie, ni leurs calculs. J'ai été très étonné par ce graphe qui montre l'évolution annuelle des puits (fractions océan/terre) et de la fraction atmosphérique. Pour les océans, l'année 1998 n'est marquée par aucune anomalie particulière, alors que le plus puissant El Nino des annales aurait dû réduire le puits. De manière générale, je ne vois pas trop à partir de quelles mesures globales ils font ces courbes annuelles : les auteurs ont fait tourner un modèle couplé climat-cycle carbone (c'est précisé en page deux du papier, dans le corps de l'article), mais tout cela est présenté comme s'il s'agissait de mesures réelles, cette figure 2 comme la figure 1 ne mentionnant pas la source dans la légende. Il faudrait que je lise plus attentivement les méthodologies, mais tout cela paraît quand même assez spéculatif.

image1cv8.png

si tu lis le chapitre 7.3 de l'AR4, si tu ne l'as pas déjà fait, tu verras les différentes méthodes d'estimation des différents flux.

Tu verras aussi les marges d'erreur relativement importantes qui accompagnent ces différentes estimations.

Etant données ces erreurs il ne me semble pas possible d'établir une tendance de façon aussi précise que ce qu'ont fait les auteurs.

Et si l'on se sert de modèles sans aucune mesure, hum! c'est encore pis.

Je remarque, en outre, un petit détail désagréable, l'échelle de la courbe à la baisse, celle de l'océan, couvre une variation de fraction de 0.2 alors que celle du "land" est de 0.6.

Mine de rien cela gonfle, visuellement, la tendance de l'un et minore la tendance de l'autre.

alors je ne suis pas spécialement sceptique, mais là, y aurait de quoi! default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Atmospheric CO2 has grown at 1.9 ppm per year

(compared to about 1.5 ppm during the previous 30 years)

oui aussi, les mesures de CO2 sont suffisamment précises pour qu'on puisse l'affirmer.

Je suis d'accord avec tes autres points mais justement pas avec celui-là qui est pourtant la substance même de la conclusion de l'étude. Car il n'y a pas que la précision de la mesure de la concentration du CO2 atmosphérique. Il y a aussi la variabilité naturelle de cette concentration.J'ai déjà posté précédemment un graphique (reposté ici) qui montre clairement que la hausse de CO2 varie très fortement d'une année à l'autre, en moyenne 1,8 ppm pour les années à El Nino, 0,6 ppm pour les années à éruption volcanique (à cause d'un refroidissement global). Or l'étude passe sous silence cette variabilité naturelle considérable pour attribuer le passage de 1,5 ppm/an à 1,9 ppm/an (valeurs calculées sur des intervalles différents en plus) à une moindre effacité des puits, ce qui est méthodologiquement plus que douteux. Et comme si ça ne suffisait pas, les auteurs se sont senti obligé de qualifier ce changement pourtant non significatif statistiquement "d'inattendu" ("unexpected") alors que c'est clairement faux (cf mon extrait précédent du rapport de la NSF). Et pour couronner le tout, cette somme de contresens a été publié dans le PNAS, journal soit disant prestigieux et à comité de lecture.

Ca fait quand même beaucoup !

co2elninoqr7.jpg

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Je suis d'accord avec tes autres points mais justement pas avec celui-là qui est pourtant la substance même de la conclusion de l'étude. Car il n'y a pas que la précision de la mesure de la concentration du CO2 atmosphérique. Il y a aussi la variabilité naturelle de cette concentration.

A mon sens on ne peut qu'être d'accord avec le calcul de 2 tendances linéaires effectuées à partir de valeurs relativement précises.

C'est un constat et je n'ai pas fait de commentaires à ce sujet.

Quant à savoir si c'est significatif et surtout si c'est le symptôme d'une moindre efficacité des puits, c'est un autre problème.

La période d'accélération envisagée par l'étude (de mémoire 2000-2006) est effectivement bien trop courte pour être recevable étant donnée la variabilité très forte de la variation interannuelle.

C'est la même chose que pour les anomalies de température.

faut pas en tirer des conclusions trop générales.

Mais une accélération de la teneur peut venir aussi de l'augmentation des émissions.

Augmentation qui a bien eu lieu, enfin si les chiffres énoncés dans l'étude ne sont pas faux default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les auteurs estiment d'ailleurs à pas loin de 60% (toujours de mémoire) la part de l'augmentation des émissions dans les 0.4ppm/an en plus.

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  • 5 weeks later...

Cette fois, je remets la courbe

Il s'agit du delta CO2 cad de la variation de la concentration en CO2 ou encore de l'augmentation annuelle .

On est d'accord?

Ces courbes expriment le fait que l'augmentation de la concentration est plus forte quand l'anomalie de SSt est plus forte

A moins que systématiquement, ces années là, les émissions soient plus fortes que les autres années

la conclusion est que le puit de CO2 est moins efficace quand la SST augmente.

Je suis bouché ou quoi?

Je m'aperçois que je n'ai jamais répondu avec précision à cette question, et donc je remédie à cet oubli.

Oui, l'efficacité du puit diminue lorsque les SST augmentent. C'est une donnée physique, la solubilité des gaz diminue avec la température.

Mais, dans le cas présent, la hausse brusque des SST (ainsi que sa baisse tout aussi brusque) n'est évidemment pas due à l'augmentation du CO2 atmosphérique, mais à d'autres causes locales.

Par contre, si on observait une augmentation de la SST moyenne annuelle de 3° C consécutive à une hausse du taux de CO2 atmosphérique, et donc, pour fixer les idées, et pour prendre une hypothèse moyenne du GIEC, si le CO2 était à peu près doublé, alors là, on s'apercevrait que l'efficacité du puit océanique augmenterait fortement, à cause de la fameuse loi de Henry.

Ce qui s'applique dans la loi de Henry, ce ne sont pas les variations du taux de CO2, mais le taux de CO2 lui-même. Il ne faut pas confondre une fonction et sa dérivée default_laugh.png

Est-ce plus clair ?

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