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Un nouvel indicateur de réchauffement en Himalaya


zazou
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Le CNRS publie sur son site web les résultats d'une nouvelle étude montrant que les températures d'été au cours du 20ème siècle sur les pentes du Mt Everest étaient au plus haut sur les derniers 2000 ans, y compris par rapport à l'Optimum Médiéval. L'approche semble original, car reposant sur un proxy et une fonction de transfert tout à fait différents de ce qui est utilisé plus classiquement (isotopes de l'eau, etc...).

Je reproduis le communiqué de presse du CNRS ici :

Paris, 22 février 2007

Coup de chaud sur le toit du monde

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) vient de rendre les conclusions de son 4e rapport, réaffirmant l'existence d'un réchauffement climatique moyen de 0,74°C depuis un siècle. Toutefois, certaines régions du globe, comme l'Asie centrale, demeurent très peu documentées. Une nouvelle étude menée par des chercheurs français du laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE, CNRS / Université Joseph Fourier, Grenoble) et du laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE / IPSL, CEA / CNRS / Université de Versailles Saint-Quentin), en collaboration avec des chercheurs chinois, russes et américains, apporte des preuves que ce réchauffement récent a aussi affecté les neiges éternelles du Mont Everest, au cœur de l'Himalaya. Ce résultat a été publié le 7 février 2007 dans le journal européen Climate of the Past.

L'Himalaya et le plateau tibétain constituent deux régions dont l'évolution climatique est très mal documentée : les stations météorologiques y sont fort peu nombreuses et les archives climatiques prélevées dans les glaciers, les lacs ou les cernes d'arbres sont rares et souvent difficiles à interpréter. Néanmoins, des scientifiques chinois ont réussi en 2001 et 2002 à forer trois carottes de glace au sommet du glacier East Rongbuk recouvrant le col nord du Mont Everest, à 6518 m d'altitude. Réalisée en collaboration avec le LGGE et le LSCE, l'analyse de ces carottes a permis de mettre en évidence l'existence d'un nouveau traceur climatique, la teneur en gaz de la glace, et ainsi de retracer l'évolution des températures d'été sur ce site de très haute altitude.

À ces altitudes, la neige de surface fond en partie durant l'été et l'eau de fonte percole (1) à travers le manteau neigeux pour regeler en profondeur. Ce processus affecte la densité et la taille des bulles d'air contenues dans la glace, c'est-à-dire sa teneur en gaz. Cette dernière dépend donc directement de l'intensité du phénomène de fonte estivale.

En mesurant avec précision la teneur en gaz le long de deux des trois carottes de glace prélevées sur l'Everest, les chercheurs ont pu suivre son évolution au cours du temps, en remontant jusqu'à 2 000 ans dans le passé. Ils ont alors pu observer une diminution très prononcée de la quantité de gaz piégée dans la glace du 20e siècle, par rapport à celle contenue dans de la glace plus ancienne, un résultat qui reflète une intensification récente des épisodes de fonte estivale à la surface du glacier. En effet, même si une quantification précise de l'évolution associée des températures au cours du temps n'a pas encore pu être réalisée à partir de ce nouveau traceur (le gaz piégé), ces travaux indiquent clairement que le réchauffement climatique a aussi affecté les neiges éternelles du toit du monde.

Ce travail a bénéficié en France du soutien du programme international de coopération scientifique franco-chinois du CNRS (dans le cadre du projet « CLEAH (2) ») et en Chine de celui de l'ambassade de France.

Notes :

(1)L'eau de fonte circule à travers le manteau neigeux sous l'effet de la gravité.

(2)CLimat et Environnement en Antarctique et en Himalaya

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On en avait déjà parlé, je reposte ici ma réponse (c'est mieux de consacrer un post individualisé en paléoclimat que de noyer le sujet au milieu du rapport GIEC, où il était).

La courbe obtenue est assez curieuse :

image3af6.png

Il s'agit de la courbe à points rouges "Cores 2001 et 2002". On voit qu'elle donne une croissance quasi continue sur les 2000 dernières années, avec des variations bien plus amples depuis 200 ans environ, en hausse et en baisse. Un effet de l'altitude (le forage est au-dessus de 6000 mètres) et de la localisation du masif, peut-être épargné des fluctuations anciennes que l'on repère ailleurs, dans les glaciers tempérés ou tropicaux ? Ou un effet de la nouvelle méthode d'analyse choisie et décrite dans le communiqué ?

***

Un précédent travail sur la base des anneaux de croissance et sur le versant indien de l'Himalaya n'avait pas non plus trouvé signe du refroidissement observé ailleurs (Petit Age Glaciaire) et atteignant son maximum entre le XVe et le XVIIe siècles.

The Holocene, Vol. 9, No. 1, 85-90 (1999)

DOI: 10.1191/095968399667529322

Spring-temperature variations in western Himalaya, India, as reconstructed from tree-rings: AD 1390-1987

Ram R. Yadav

Birbal Sahni Institute of Palaeobotany, 53 University Road, Lucknow 226007, India

Won-Kyu Park

Department of Forest Products, College of Agriculture, Chungbuk National University, Cheongju 361-763, Republic of Korea

Amalava Bhattacharyya

Birbal Sahni Institute of Palaeobotany, 53 University Road, Lucknow 226007, India

The Himalayan region plays a very important role in influencing the regional and extra-regional circulation system. Long-term instrumental or proxy climate records for this region are scant, but are essential for a global perspective of climate variability. A 598-year (AD 1390-1987) reconstruction of spring (March-May) temperature has been derived for the first time for the western Himalayan region, India using a well replicated ring-width chronology of Himalayan cedar (Cedrus deodara (D. Don) G. Don). The reconstruction showing annual to multi-year episodes of cool and warm springs is well correlated with the instrumental record of spring temperature for 1876-1987 (r = 0.53, p < 0.001). Prominent large-magnitude century-scale excursions in negative anomalies of spring temperature which might reflect the regional influence of the ‘Little Ice Age’ are not indicated in our data. The seventeenth century experienced monotonically warm springs. Neither recostruction or instrumental data provide evidence of warming during the last few decades of this century which could be attributed to anthropogenic causes. A strong out-of-phase relationship between the instrumental sprin-temperature record over the western Himalayan region and sea-surface temperatures (SSTs) of ensuing months (June-May) over the equatorial Pacific Ocean has been noted. This suggests that temperature responsive tree-ring chronologies from the Himalayan region could also serve as a valuable proxy of the Southern Oscillation.

PS : la discussion est en Evolution du climat ou en Paléo ?. Je poste sur l'un mais cela arrive sur l'autre.

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Il s'agit de la courbe à points rouges "Cores 2001 et 2002". On voit qu'elle donne une croissance quasi continue sur les 2000 dernières années, avec des variations bien plus amples depuis 200 ans environ, en hausse et en baisse. Un effet de l'altitude (le forage est au-dessus de 6000 mètres) et de la localisation du masif, peut-être épargné des fluctuations anciennes que l'on repère ailleurs, dans les glaciers tempérés ou tropicaux ? Ou un effet de la nouvelle méthode d'analyse choisie et décrite dans le communiqué ?

Les valeurs maximales (en bas car l'axe des ordonnées est inversé) semblent relativement stables sur la courbe, en revanche les valeurs minimales diminuent progressivement, ce qui reflète l'intensification des périodes de fonte dont il est fait mention dans le communiqué. Pour ce qui est de l'amplitude des variations, les auteurs expliquent (l'article est téléchargeable, lien sur le site du CNRS) que c'est dû à la résolution temporelle de leur signal, plus fine sur la période récente.

En tout cas il s'agit d'une méthode liée à la température purement via de la physique, ce qui simplifie les choses par rapport à beaucoup de proxies dépendant de signaux biologiques. Dommage que ce nouvel outil ne permette pas encore une quantification de la température.

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(...)

En tout cas il s'agit d'une méthode liée à la température purement via de la physique, ce qui simplifie les choses par rapport à beaucoup de proxies dépendant de signaux biologiques. Dommage que ce nouvel outil ne permette pas encore une quantification de la température.

Il me semble que l'O18 ou le deutérium sont indépendants des facteurs biologiques eux aussi, le problème étant plutôt de distinguer les signaux température/précipitation.

Ce qui m'a étonné de prime abord, c'est que cette méthode nouvelle pour des analyses historiques soit inaugurée sur un massif où l'on a par ailleurs très peu de données, ce qui ne permet pas de savoir si la teneur en gaz de la glace converge avec d'autres proxies. Y a-t-il d'autres exemples avec cette méthode? J'ai trouvé quelques analyses sur des forages glaciaires à profondeur plus importante (glaciaire-interglaciaire), mais rien pour le moment sur les variations décennales / séculaires.

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Ce qui m'a étonné de prime abord, c'est que cette méthode nouvelle pour des analyses historiques soit inaugurée sur un massif où l'on a par ailleurs très peu de données, ce qui ne permet pas de savoir si la teneur en gaz de la glace converge avec d'autres proxies.

Comme le dit l'article, ce choix vient peut-être du fait que, contrairement à l'Antarctique et au Groenland, l'été il y a une fonte très marquée.
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Comme le dit l'article, ce choix vient peut-être du fait que, contrairement à l'Antarctique et au Groenland, l'été il y a une fonte très marquée.

Le papier cité dans l'article en exemple de cette technique (Herron 1981) concerne pourtant le Groenland (partie Sud en l'occurrence, où la fonte estivale est effectivement plus marquée). J'ignore s'il s'agissait exactement du même type d'analyse, laquelle ne serait alors pas aussi "originale" que le suggère zazou (Herron et al. 1981 font déjà allusion à des travaux plus anciens des années 1970). De toute façon, les glaciers continentaux ont tous des fontes saisonnières assez marquées, et la plupart des reconstructions que j'ai lues utilisent plutôt l'O18 ou le D que la teneur en gaz. Le fait que la courbe 1800-2000 ait des variations prononcées alors que les périodes anciennes 300-1800 sont assez stables suggère que le proxy perd de sa précision avec l'âge. Par ailleurs, je ne saisis pas très bien la partie 4 du papier. Il semble que la fonte des glaces sur ce site dépend de l'humidité autant que de la température, la première influant sur le bilan SW qui est le facteur de premier ordre de la fonte (Aizen 2002, Wagnon 1999).
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Le papier cité dans l'article en exemple de cette technique (Herron 1981) concerne pourtant le Groenland (partie Sud en l'occurrence, où la fonte estivale est effectivement plus marquée). J'ignore s'il s'agissait exactement du même type d'analyse, laquelle ne serait alors pas aussi "originale" que le suggère zazou (Herron et al. 1981 font déjà allusion à des travaux plus anciens des années 1970). De toute façon, les glaciers continentaux ont tous des fontes saisonnières assez marquées, et la plupart des reconstructions que j'ai lues utilisent plutôt l'O18 ou le D que la teneur en gaz. Le fait que la courbe 1800-2000 ait des variations prononcées alors que les périodes anciennes 300-1800 sont assez stables suggère que le proxy perd de sa précision avec l'âge. Par ailleurs, je ne saisis pas très bien la partie 4 du papier. Il semble que la fonte des glaces sur ce site dépend de l'humidité autant que de la température, la première influant sur le bilan SW qui est le facteur de premier ordre de la fonte (Aizen 2002, Wagnon 1999).

Pendant que certains, ergotent sur 2% par ci, une interprétation de lecture de courbe par là, EDF prévoit de renforcer les centrales nuk contre les chaleurs estivales du au changement climatique (Les échos).

Seraient ils si mal renseignés à EDF qu'ils raquent 200M Euros comme ça sur de simples suppositions ?

Le crypto lobby scientoclimatovert arrive à faire dépenser des sous à leur pire ennemi sur de simples allégations.

Allez les septiques ! debout, allez vite avertir EDF de la supercherie, si vous arrivez à les convaincre de ne pas dépenser cet argent en pure perte, ils vous offriront 10% des sommes économisées j'en suis sur...

De quoi vous payer de pleines page de pub dans le journal sur le thème:

Le changement climatique, c'est que des variations naturelles ou presque, pas de quoi vous inquiéter....

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Le changement climatique, c'est que des variations naturelles ou presque, pas de quoi vous inquiéter....

Bah oui, pourquoi autant d'hystérie ?!? Vous venez de montrer vous-même: il suffit de s'adapter, comme par exemple construire des centrales EPR ! Au delà de ce fait banal à savoir que l'homme s'est toujours adapté et s'adaptera toujours, ce que certains refusent de reconnaître, entre nous, avancer comme excuse le réchauffement pour la construction des centrales nuk, alors que la population augmente, que la demande en climatisation explose ou que les appareils électriques pullulent parce que les gens veulent toujours plus de confort, c'est vraiment ... default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">default_online2long.gif
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Le crypto lobby scientoclimatovert arrive à faire dépenser des sous à leur pire ennemi sur de simples allégations.

Je n'ai pas compris l'ironie de la réplique, je suis fatigué en ce moment.
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Pendant que certains, ergotent sur 2% par ci, une interprétation de lecture de courbe par là, EDF prévoit de renforcer les centrales nuk contre les chaleurs estivales du au changement climatique (Les échos).

(...)

Quel rapport avec l'Himalaya, au juste ?
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Le papier cité dans l'article en exemple de cette technique (Herron 1981) concerne pourtant le Groenland (partie Sud en l'occurrence, où la fonte estivale est effectivement plus marquée). J'ignore s'il s'agissait exactement du même type d'analyse, laquelle ne serait alors pas aussi "originale" que le suggère zazou (Herron et al. 1981 font déjà allusion à des travaux plus anciens des années 1970). De toute façon, les glaciers continentaux ont tous des fontes saisonnières assez marquées, et la plupart des reconstructions que j'ai lues utilisent plutôt l'O18 ou le D que la teneur en gaz. Le fait que la courbe 1800-2000 ait des variations prononcées alors que les périodes anciennes 300-1800 sont assez stables suggère que le proxy perd de sa précision avec l'âge. Par ailleurs, je ne saisis pas très bien la partie 4 du papier. Il semble que la fonte des glaces sur ce site dépend de l'humidité autant que de la température, la première influant sur le bilan SW qui est le facteur de premier ordre de la fonte (Aizen 2002, Wagnon 1999).

Si je comprends bien, c'est original dans le sens où ce signal est utilisé pour reconstruire une tendance climatique. Il ne semble pas qu'il était utilisé à cette fin auparavant.

Oui, la plupart des reconstructions basées sur la glace utilisent les isotopes de l'eau, et comme tu le dis, il s'agit là encore d'une relation purement physique entre le proxy et le signal climatique. Mais comme tu le sais, c'est le recoupement de proxies dépendant de fonction de transfert différentes entre elles qui permet d'avoir le signal climatique le plus robuste. Dans le cas de ce signal, ce qui l'affecte est tout à fait différent de ce qui affecte les isotopes de l'eau. Ca justifie donc tout son intérêt.

Oui, comme on le voit sur la courbe que tu as reproduite, ce proxy perd de sa précision (ou plutôt de sa résolution, la précision est un terme analytique) avec l'âge. Mais vu qu'il semble fonctionner comme une moyenne glissante dépendant de la résolution du signal avec la profondeur dans le glacier, cette perte de résolution n'affecte pas les valeurs moyennes. Or ces valeurs moyennes montrent bien une tendance significative, avec des teneurs en gaz plus faibles sur la période récente.

Pour l'humidité, les auteurs indiquent dans l'article qu'ils ne voient pas de tendance dans l'évolution du taux d'accumulation de neige sur leur glacier. Donc ça réduit l'influence possible de ce facteur.

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Quel rapport avec l'Himalaya, au juste ?

Une preuve de plus, mais comme elle est va dans le mauvais sens, on cherche la petite bête...

Vous ergoter sur des courbes, des graphes, des articles mais vous êtes bien incapable d'en tirer la substance pour la simple et bonne raison que vous n'êtes pas climatologue et /ou scientifique. Dans mon boulot, des courbes on en pond des tonnes, des courbes que votre bagage scientifique vous permettrez certainement de lire, et pourtant leur analyse demande un savoir qui sort du simple domaine scolaire. Avoir une courbe c'est bien, mais son interprétation demande le savoir d'un métier, des années d'expérience, mettre les mains dans le cambouis. Vous n'avez pas d'attitude scientifique car chaque fois que vous intervenez c'est pour mettre en avant des conclusions qui vous arrange ou chercher les failles dans celles qui vous dérange.

Le RC et ses conséquences plausibles sont déjà prises en compte par les acteurs économiques.

Vous pensez sérieusement qu'une institution comme EDF s'amuserait à prendre de telle décision si la probabilité de conséquences dommageables pour leur activité n'était pas proche de 100% ?

Alors je confirme, on ergote, on papote sur des %, sur l'allure d'une courbe sur la précision d'une variable, alors que d'autres, on déjà compris que la messe était dites.....et agissent pour sauver leur miches...

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Une preuve de plus, mais comme elle est va dans le mauvais sens, on cherche la petite bête...

Comme tu l'auras remarqué, les forums sont vastes, les thèmes de discussion nombreux. Quand zazou poste une info sur une nouvelle méthode pour estimer le réchauffement de l'Himalaya, je lis cette info, je lis l'article concerné, je fais part de mes observations. Tu appelles cela "chercher la petite bête", j'appelle cela discuter du climat et respecter mon interlocuteur.
Le RC et ses conséquences plausibles sont déjà prises en compte par les acteurs économiques.

Vous pensez sérieusement qu'une institution comme EDF s'amuserait à prendre de telle décision si la probabilité de conséquences dommageables pour leur activité n'était pas proche de 100% ?

Je pense sérieusement que la politique de sécurité nucléaire n'est pas un bon proxy du réchauffement, et n'a de toute façon rien à voir avec l'Himalaya.
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Comme tu l'auras remarqué, les forums sont vastes, les thèmes de discussion nombreux. Quand zazou poste une info sur une nouvelle méthode pour estimer le réchauffement de l'Himalaya, je lis cette info, je lis l'article concerné, je fais part de mes observations. Tu appelles cela "chercher la petite bête", j'appelle cela discuter du climat et respecter mon interlocuteur.

Je pense sérieusement que la politique de sécurité nucléaire n'est pas un bon proxy du réchauffement, et n'a de toute façon rien à voir avec l'Himalaya.

Pour émettre un avis, nul besoin d'être un spécialiste, mais pour émettre une critique de fond sur des travaux de spécialistes, il faut au moins travailler dans le domaine....je vois mal un climatologue, aussi scientifique soit il, aller critiquer une étude sur la théorie de cordes... quand il le fait (genre Allègre pour le climat en tant que géologue) sont avis ne vos pas plus que celui de monsieur tout le monde, donc pas grand chose...

Si vous pensez pouvoir faire de la critique de fond, aller donc présenter votre travail d'analyse et de synthèse dans les labos étudiant le climat.. mais pas ici, nous n'avons ni les moyens, ni les compétences (pour la plupart d'entre nous du moins) de juger les travaux cités et vos remarques en marge....

Enfin, je pense au contraire que le fait qu' EDF mette dans ses plans la gestion du RC est une bonne preuve indirecte de la pertinence de la poursuite du RC dans le futur (et de son accentuation)....

Mais certes ce n'est pas un proxy....

PS: Je n'ai pas vu vos remarques sur l'hiver qui vient de finir ? est il conforme aux prévisions des "experts" du GIEC ou s'explique t'il toujours par une simple variabilité naturelle ?

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Pour émettre un avis, nul besoin d'être un spécialiste, mais pour émettre une critique de fond sur des travaux de spécialistes, il faut au moins travailler dans le domaine....je vois mal un climatologue, aussi scientifique soit il, aller critiquer une étude sur la théorie de cordes... quand il le fait (genre Allègre pour le climat en tant que géologue) sont avis ne vos pas plus que celui de monsieur tout le monde, donc pas grand chose...

Si vous pensez pouvoir faire de la critique de fond, aller donc présenter votre travail d'analyse et de synthèse dans les labos étudiant le climat.. mais pas ici, nous n'avons ni les moyens, ni les compétences (pour la plupart d'entre nous du moins) de juger les travaux cités et vos remarques en marge....

Je ne comprends pas ta distinction entre un "avis" et une "critique". Ni l'intérêt d'un avis/critique qui ne serait pas fondé sur un minimum de lecture de travaux scientifiques. Il faudrait donc se contenter de donner ici ses impressions personnelles sur le temps qu'il fait? Par ailleurs, je m'inscris en faux contre ta présentation volontairement "naïve" des choses. Quand l'équipe de X dit que les T ont été globalement stables au cours du dernier millénaire, et que l'équipe de Y dit qu'elles ont été variables, personne n'a besoin d'être spécialiste en paléoclimatologie pour comprendre qu'il y a débat et pour observer les différences entre les reconstructions. Encore faut-il savoir que le débat existe entre chercheurs.
Enfin, je pense au contraire que le fait qu' EDF mette dans ses plans la gestion du RC est une bonne preuve indirecte de la pertinence de la poursuite du RC dans le futur (et de son accentuation)....

Mais certes ce n'est pas un proxy....

Il est notoire que le cahier des charges de l'industrie nucléaire en matière de sécurité est draconien. Et l'on se souvient de difficulté de refroidissement des coeurs lors de la canicule 2003. Inclure l'éventualité du RC dans les plans à long terme me semble donc assez normal. Cela ne me dit pas grand chose sur les T 2050 ou 2100 en France (pas plus que la prise en compte de risques sismiques élevés ne me dit s'il aura des tremblements de terre de magnitude 5 demain à Chinon).
PS: Je n'ai pas vu vos remarques sur l'hiver qui vient de finir ? est il conforme aux prévisions des "experts" du GIEC ou s'explique t'il toujours par une simple variabilité naturelle ?

Il serait étonnant que l'hiver 2006-2007 (décidément, l'Himalaya t'ennuie) permette de tirer des conclusions sur la variabilité naturelle ou forcée du climat. Comme tout le monde ou presque est d'accord pour dire que le climat est en partie forcé par les activités humaines, la question est de surcroît étrange. As-tu lu de ma part que le RC 1750-2000 résulte entièrement de la variabilité naturelle?
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Si vous pensez pouvoir faire de la critique de fond, aller donc présenter votre travail d'analyse et de synthèse dans les labos étudiant le climat.. mais pas ici, nous n'avons ni les moyens, ni les compétences (pour la plupart d'entre nous du moins) de juger les travaux cités et vos remarques en marge....

Petite précision sur cette remarque : une critique de fond d'un travail scientifique ne se défend pas en allant faire une conférence dans un laboratoire, elle se fait selon le principe du "peer review", en écrivant un article scientifique argumenté, avec citations à la clé, puis en le soumettant à un journal scientifique à comité de lecture, de préférence ayant un facteur d'impact supérieur à 1.

Personnellement je ne critique pas la démarche de Charles Muller consistant à aller récupérer les articles à leurs sources, à les lire, puis à les commenter à la lueur de ses propres réflexions. Tant qu'il n'y a pas de tri dans les sources, en ne retenant que celles qui vont dans un sens préféré, c'est la démarche de tout scientifique se documentant sur un sujet.

Et si on en revenait à l'Himalaya... Peut-être qu'au terme de la discussion, il y aura matière à soumettre un article à une revue à comité de lecture... default_shifty.gif

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Si je comprends bien, c'est original dans le sens où ce signal est utilisé pour reconstruire une tendance climatique. Il ne semble pas qu'il était utilisé à cette fin auparavant.

(...)

Pour l'humidité, les auteurs indiquent dans l'article qu'ils ne voient pas de tendance dans l'évolution du taux d'accumulation de neige sur leur glacier. Donc ça réduit l'influence possible de ce facteur.

(...)

Merci des précisions. De toute façon, c'est en effet une technique intéressante. Pour l'humidité, je n'avais pas fait attention que les auteurs mentionnaient un taux d'accumulation constant.
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Personnellement je ne critique pas la démarche de Charles Muller consistant à aller récupérer les articles à leurs sources, à les lire, puis à les commenter à la lueur de ses propres réflexions. Tant qu'il n'y a pas de tri dans les sources, en ne retenant que celles qui vont dans un sens préféré

, c'est la démarche de tout scientifique se documentant sur un sujet.

Et si on en revenait à l'Himalaya... Peut-être qu'au terme de la discussion, il y aura matière à soumettre un article à une revue à comité de lecture... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

1. CM n'est pas un scientifique

2. il fait un tri et tout textes allant dans le sens de ses idées sur la question ne sont pas critiqués, les autres oui....

pour l'himalaya, combien ici sont allés faire des recherches climatiques dans ce massif ?

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pour l'himalaya, combien ici sont allés faire des recherches climatiques dans ce massif ?

Très probablement aucun des contributeurs d'IC. On peut élargir le champ de ta question : qui parmi les contributeurs d'IC a écrit ou co-écrit un seul des articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture et facteur d'impact supérieur à 1, ayant pour sujet un aspect du climat terrestre ?

Pour autant, doit-on ne débattre que de sujets que l'on maîtrise parfaitement ? Si tel est le cas, tu peux fermer 99,99% des forums sur le net. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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  • 3 weeks later...

D'après un article indien, l'Himalaya se porte très bien :

Les glaciers Himalayens se portent très bien selon des scientifiques indiens.

Croyez le ou pas ?! Il y a seulement environ une douzaine de scientifiques qui travaillent sur les 9.575 glaciers en Inde sous l'égide de la société géologique de ce pays. Est-ce qu'il y a assez de données disponibles pour croire que les glaciers connaissent un recul à cause du réchauffement ?

Quelques experts ont remis en cause la théorie alarmiste du réchauffement global et du recul des glaciers Himalayens. VK Raina, un glaciologue leader et ancien au sein de ADG de GSI est l'un d'eux...

http://www.laterredufutur.com/html/modules...cle&sid=450

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D'après un article indien, l'Himalaya se porte très bien :

Les glaciers Himalayens se portent très bien selon des scientifiques indiens...

Dans le fil de ce post, bien que je l'ai déjà cité ailleurs, un papier de National geographic 11 septembre 2006 faisait état d'un accroissement de glaciers dans l'Himalaya avec la cause évidente mentionnée dans le sous-titre :Some glaciers in Pakistan's Upper Indus River Basin appear to be growing, and a new study suggests that global warming is the cause.

Plus sérieusement, l'augmentation des précipitations en serait cause.

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